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Artelise
A l’origine, l’Art-thérapie est un outil utilisé par les thérapeutes pour aider leurs patients.
Il s’agit donc d’une expression qui désigne, en tout premier lieu une forme de psychothérapie qui utilise la création artistique (dessin, peinture, collage, sculpture, musique, théatre etc.) pour prendre contact avec sa vie intérieure (sentiments, rêves, inconscient, etc.), l'exprimer et se transformer. On l'utilise comme mode d'intervention en psychothérapie, particulièrement chez les sujets ayant de la difficulté à exprimer ce qu'ils ressentent par la parole, avec les enfants en bas âge ainsi qu'en physiothérapie pour développer une meilleure confiance en soi et favoriser la réadaptation.Depuis quelques années, toutefois, ce terme s’est élargi à un domaine plus large incluant les loisirs et englobant des approches visant non pas à « soigner » mais simplement procurer un certain bien-être et une certaine paix intérieure. Car, de fait, il a été constaté que certaines activités lorsqu’elle étaient effectuées dans un état d’esprit qui exclut l’idée de performance et de compétition, pouvait apporter de nombreux bienfaits tant physiologiques que psychologique. Ainsi, ces activités seraient favorables à une baisse de la pression artérielle, à réduction du stress et du niveau d’anxiété.
Parmi les activités les plus populaire, on compte le dessin et le coloriage ou encore le scrapbooking.
En marge, certaines applications numériques proposent des activités qui s’inspirent de l’art-thérapie avec du coloriage par numéro ou des puzzles à reconstituer.
J’avoue volontiers passer du temps sur mon application de coloriage par numéro. Lorsque je suis fatiguée et stressée, ça m’aide, à me vider la tête. C’est également un bon moyen, pour moi, de patienter quelques minutes (oui, je ne supporte pas l’inactivité et l’attente – n’avoir rien à faire me stresse énormément). J’aime également, de temps à autres, sortir quelques crayons de couleurs et faire un peu de « vrai » coloriage. Je privilégie alors souvent les dessins de type mandala avec un peu de détails, mais pas trop.
Et vous ?
Que pensez vous de ces activités qualifiées d’« Art-thérapie » ? En pratiquez-vous ? -
Artelise
@kachina a dit dans Décris-moi un mouton :
@heidi : Capitaine , quand on regarde dans le rétro, ce 2 juin 2021 , on était pas nombreux à embarquer . Mais on l'a fait sans se poser de questions . Aujourd'hui , aucun regret, le plaisir de poursuivre cette aventure est intacte surtout aux côtés de nouveaux passagers .
MerciC'est vraiment une très bonne idée et une belle initiative que vous avez eu ce jour-là.
Il y a beaucoup de choses qui me plaisent sur ce forum. Mais c'est lorsque j'ai découvert cette section que j'ai su que j'avais trouvé un coin du monde virtuel où j'allais enfin pouvoir me sentir bien et poser mes intangibles bagages avec sérénité. -
Artelise
Juste un aperçu des photos que nous avons prises lors d'un rapide passage en Angleterre en avril dernier.
Pour plus de photos : je vous invite à suivre >> ce lien << qui vous mènera à la galerie dont la photo ci-dessus à été extraite.
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Artelise
mon bonheur et ma petite fierté du jour :
nous sommes venus à bout du montage du petit vaisselier que nous avons acheté pour notre nouvelle cuisine. On y a passé près de 8h, mais il est debout ! -
Artelise
@Kallindra a dit dans l'EVRAS (Education à la Vie Relationnelle et Affective) :
la question de genre (à partir de 5 ans)
Moi ce qui me choque c'est ça abordé dès 5 ans ! C'est du n'importe quoi.
Alors, petite précision, hein... quand on dit : la question du genre, on ne parle pas d'orientation sexuelle... on parle de discuter anatomie ^^ et le programme ne propose pas d'aborder les différentes thématiques n'importe quand, n'importe comment ni avec n'importe quel public et encore moins systématiquement !
L'idée n'est pas d'imposer à toute une classe une sorte de cours où à tel âge on va forcément aborder telle et telle question et à tel âge le thème suivant. L'idée c'est de fournir aux personnes qui interviennent auprès des enfants (parents, instituteurs, profs.... ) des outils pour aborder certains sujets en rapport avec la sexualité et les émotions lorsqu'il y a questionnement.
en gros si ton gamin il te demande : "papa, comment on fait les bébés?" mais que tu ne sais pas comment répondre, tu peux alors te tourner vers les outils mis à disposition pour apporter une explication qui pourra être un bon départ pour une discussion sans stress et sans malaise.
Je vous invite à lire ce qu'on peut trouver sur le site officiel belge (dans la faq):
Le plus souvent, les sujets abordés sont choisis en fonction des besoins des enfants ou adolescent(e)s : les animateur.trices vont partir des questions que les jeunes se posent et construire leur animation autour de ces préoccupations. Ainsi, des groupes du même âge ne vont pas spécialement aborder les mêmes sujets en animation : les animateur.trices vont s’adapter aux enfants et aux jeunes à qui ils et elles donnent une animation EVRAS. Dans tous les cas, les animateur.trices apportent des réponses adaptées en fonction de l’âge ou du stade de maturité des jeunes rencontré(e)s. Les animateur.trices prennent donc en compte l’âge du groupe, son degré d’aisance par rapport au fait de parler d’EVRAS, la sensibilité de chacun.e, … pour évaluer les thèmes à aborder et la façon de le faire.
Parfois, une animation peut s’intéresser à une thématique plus spécifique ; par exemple, lorsque l’établissement scolaire fait une demande d’animation pour répondre à une situation problématique (harcèlement, comportements sexistes, etc.).
Quelques exemples de thèmes abordés par tranche d’âge :
3-5 ans : les parties du corps, l’intimité, les émotions
6-9 ans : la reproduction, le consentement
10-12 ans : différence entre l’amitié et l’amour, la pudeur
12-14 ans : la puberté, les stéréotypes
15-17 ans : l’identité, l’orientation sexuelleIci, en Autriche, mes enfants ont tous deux eu droit à des animations à différents stades de leur scolarité autour de thème similaires. J'ai particulièrement apprécié que ce soit en classe que le thème du consentement ai été abordé. Ce thème là, mais aussi des débats sur le harcèlement à l'école et l'acceptation des différences et l'inclusion.
Malgré la volonté de bien faire des parents pour lesquels ces thèmes sont une préoccupation et une priorité dans l'éducation qu'ils veulent donner à leurs enfants, il faut reconnaitre que ce sont souvent des thèmes difficiles à aborder, parce qu'il est difficile de savoir à quel moment le faire (mon enfant est-il assez mature ?) et comment le faire (choix des mots). Et je trouve formidable que ces outils existent.
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Artelise
Printemps, engrenage, verdâtre, évènement(s) – thème steam-punk.
Eh bien voilà ! Encore le printemps ! Pourquoi fallait-il que les évènements dont on lui confiait la charge se déroulent tous au printemps ? Réprimant un soupir, Althéa se saisit de son nébuliseur portable, le porta à son nez puis actionna le minuscule levier. Un doux ronronnement suivit d’un léger cliquetis se fit entendre. Elle sentit le remède pénétrer ses narines. Elle inspira alors profondément avant de retenir son souffle une paire de seconde. Tandis qu’elle replaçait le petit appareil dans la poche dissimulée dans les replis de son ample jupe à crinoline, elle lança un regard à la ronde, comme si elle mettait les pollens alentours de venir lui nuire.
Doucement, elle avança un peu la tête. A cette heure matinale, personne encore ne devait rôder dans les parages, mais elle n’était pas à l’abri d’un promeneur matinier. Aussi prit-elle le temps de jeter un coup d’œil autours d’elle, avant de prendre le risque de descendre de son chronotautogire.
Dès qu’elle eut refermé la porte derrière elle, elle entendit les engrenages se mettre en mouvement générant une légère vibration le long de la coque en cuivre. Fronçant les sourcils, elle constata quelques points verdâtres indiquant un début d’oxydation, mais elle n’eut pas le temps d’en faire l’inventaire. Un plop sonore se fit entendre. L’appareil venait de sauter dans l’intervalle Flamm-Lorenz. Le temps lui était désormais compté. Dorénavant, elle n’avait plus que 45 petites heures pour accomplir sa mission.
Elle ne connait pas vraiment le Paris de cette époque. Mais elle était à peu près sûre de trouver le parc du champ de mars et son tout nouveau phare : la Tour Eiffel. Ou plutôt, la Tour de 300 mètres, comme on l’appelait encore sobrement à l’époque. Non, trouver la Tour ne serait pas difficile. Trouver le point d’accès que cet abruti d’ouvrier comptait utiliser serait une autre paire de manche. Mais quelle idée, aussi, de vouloir aller faire le mariole devant sa petite amie sur les poutrelles d’une Tour aussi haute !
Maudissant son corset, Althéa accéléra le pas. Elle avait tout juste le temps de le trouver et le convaincre d’aller conter fleurette à sa mie dans des conditions certes, moins romantique, mais beaucoup plus sûre ! Ah ! Mais quel dommage que le parc Disneyland ne soit pas encore construit !
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Artelise
Le café – entre tradition et … tradition.
Surtout ne passez pas en Autriche, sans prendre le temps de vous arrêter quelques minutes dans un « Café » (le lieu aussi nommé Kaffeehaus) pour savourer un « Kaffee » (la boisson).
Ne faite pas l’erreur, toutefois de vous contenter de demander un « café » au serveur. En France, évidemment, on comprendrait que vous voulez un espresso. En Autriche, il vous faudra préciser quel type de café vous souhaitez qu’on vous serve entre les différentes appellations suivantes :- Mokka - Café noir sans lait ni sucre, préparé à la machine à expresso
- Kleiner Schwarzer (ou kleiner Mokka) Mokka simple dans une petite tasse
- Grosser Schwarzer (ou grosser Mokka) Mokka double dans une grande tasse
- Kleiner Brauner Un Mokka simple avec du lait ou de la crème fouettée dans une petite tasse
- Grosser Brauner Un Mokka double avec de la crème fouettée dans une grande tasse
- Melange Moitié café, moitié lait servi avec de la mousse de lait
- Häferlkaffee Café filtre avec beaucoup de lait servi dans une « Häferl » (grande tasse)
- Franziskaner Melange (moitié café, moitié lait) avec de la crème fouettée à ne pas mélanger avec…
- … le Cappuccino venu d’Italie et qui consiste en un espresso surmonté d’une mousse de lait. Il est à noter que dans certains lieux, on vous proposera un peu de * * Schlagober (crème fouetté) à la place de la mousse de lait.
- Verlängerter* Kleiner Schwarzer allongé avec la même quantité d’eau chaude
- Einspänner Un petit Mokka dans un verre avec beaucoup de crème fouettée (c’est le café que l’on appelle « viennois » en France)
- Fiaker Un grand Mokka dans un verre avec beaucoup de sucre et un doigt de slivovitz ou de rhum
Alors, tous les cafés ne proposent pas toute la variété des cafés imaginables en Autriche, évidemment. En cas de doute, fiez-vous à la carte.
Quelques spécialités hors catégories.
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les Mozartkugeln (boules de Mozart), une institution. Ces petites confiseries rondes sont faites de pâte d’amande et de nougat à la pistache, puis recouvertes de chocolat noir.
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Les liqueurs au chocolat Mozart : Mélange de chocolat, mais aussi de crème, les liqueurs au chocolat Mozart apportent directement des notes fortes de cacao en bouche. Le chocolat d’origine belge se fait bien ressentir. À cela s’ajoutent aussi de légers arômes de vanille et une saveur mielleuse combinée avec l’acuité de l’alcool qui provient d’un distillat de betterave.
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L’huile de pépin de courges : mais attention, pas n’importe quelles courges. Celles qu’ils utilisent proviennent de Styrie. Cette huile est traditionnellement servie avec les salades (de mâche – de préférence) avec une pointe de vinaigre de cidre. Elle est consommée, chez les hommes, dans le but de limiter les risques de cancer de la prostate.
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Le chocolat Zotter - la fabrique de ce chocolat se situe à moins d’une heure de route de chez moi. Ils y fabriquent toutes sortes de chocolat à croquer ou à fondre (dans du lait chaud). Il y en a vraiment pour tous les goûts : des amateurs de chocolats noirs (voire très noir) à ceux qui préfèrent les chocolats au lait plus doux en passant par ceux qui aiment les goûts exotiques et inhabituels (Caramels, fruits, pâtes d’amandes, alcool divers, piments ou noix).
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les gaufrettes Männer - dans le même ordre d’idée que la chocolaterie susmentionnée, vous trouverez également en Autriche des gaufrettes légères et croustillantes : Ces gaufrettes légères et aérées, également appelées gaufrettes napolitaines (Neapolitaner) peuvent être trouvées dans toute l’Autriche et l’Europe, mais Manner Wien est une spécialité typiquement viennoise ; vous remarquerez d’ailleurs sur son emballage rose emblématique, la cathédrale Saint-Étienne comme logo de l’entreprise Manner. Les gaufrettes se composent de 5 couches de gaufrettes et de 4 couches de chocolat à la noisette.
Enfin, en vrac et vous serez peut-être surpris… L’Autriche est la terre natale de la boisson Latella (eh non, ce n’est pas italien ), du chocolat Milka et des Pèz !
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Artelise
@Cygoris a dit dans Le Bonheur du jour ! :
Y en a 2 ?!
oui... bien vu !
Il y a le grand sapin familial et le sapin que notre fille plaçait jusqu'alors dans sa chambre. Mais cette année, il ne s'intègre pas dans sa déco du moment. Donc, elle l'a posé au pied du grand sapin comme... un bébé sapin. Et ce qui est émouvant, c'est que nous avons décidé - mais elle et son frère l'ignorent encore - que nous allions adopter un chien cet année. Nous sommes sur quelques pistes mais sans certitudes pour le moment. Nous attendons un vrai feu vert pour leur en parler.
Ce petit sapin, il est soudain tellement symbolique, à mes yeux ! Comme une sorte de prophétie. Lol. -
Artelise
Je vous remercie tous de participer à ce sujet.
Je ne suis pas trop d'accord avec @Hilda-Van-Holp au sujet des robes qui sont toutes pareils. Par contre, là où je la rejoins, c'est concernant le costume du marié. Il est vraiment difficile de trouver / voir quelque chose de vraiment original. Je trouve ça dommage car ça donne l'impression que le marié doit s'effacer pour laisser toute la magie à la mariée. Or, c'est un jour de partage où les deux conjoints devraient être mis sur un pied d'égalité en terme de joie et d'apparence et de tenue d'exception.
du coup, j'en profite pour partager deux clichés..
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Artelise
Ainsi, le jour était venu : celui de leur plus grand désastre ou de leurs plus belle victoire.
Une date historique, sans aucun doute, quoi qu’il advienne.Il aurait juste aimé être aussi sûr de leur victoire que le jour de son départ.
Les yeux clos, la gorge sèche, il laissa échapper un soupir.
Où donc était passé son courage, sa détermination, sa foi ? Semés en cours de route, sans doute, au fil des pas et des lieues ; éparpillés aux vents, au fils des jours et des semaines. Qu’en restait-il, en ce jour, alors qu’ils avaient enfin atteint les remparts de Jérusalem ?
Pas grand-chose en vérité. Quelques bribes, quelques débris, quelques miettes.Une seule certitude l’animait désormais, c’est que rendu où il en était, il n’avait pas d’autre choix que de combattre, malgré les doutes, malgré la peur. Avec hardiesse à défaut de courage, avec ténacité à défaut de détermination et avec espoir à défaut de foi. Il se battrait, oui, aussi intensément qu’il tenait à la vie.
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Artelise
Quels sont les meilleurs moments de votre année 2023 ?
Je n'ai pas eu le sentiment d'avoir de grands moments forts au cours de cette année.Que retenez-vous de positif mais aussi de moins bon dedans ?
2023 a été une année de type Montagnes Russes. Notre déménagement dans une maison a été l'un des points positifs. Mais ça a été le symbole, pour moi, d'une acceptation et d'un renoncement : nous n'avons pas les fonds nécessaires pour acheter et nous finirons sans doute notre vie en tant que locataires. Or, j'aurais aimé devenir propriétaire d'un bien immobilier. Ma princesse a entamé une année scolaire qui devra se terminer sur un choix d'orientation scolaire qui n'est pas si facile à faire et ça génère du stress. Mon Prince a bénéficié d'un module de formation visant à l'aider dans l'acquisition de compétences liées au monde du travail. Nous espérions que ça déboucherait sur le module suivant complémentaire qui aurait du l'aider à se choisir une orientation professionnelle et une entreprise à intégrer avec un apprentissage... Mais les choses ne sont sont pas déroulé selon le plan. Il n'est pas vraiment près pour l'étape suivante qui est donc repoussée. En voie de conséquence, nous voilà à nouveau en mode "recherche d'une solution" pour l'aider à trouver "quelque chose" qui puisse l'aider, lui donner une raison de sortir de la maison... et lui donner le temps de mûrir et de se trouver un projet pro.
Du côté familial : La santé de ma maman s'est précarisé. Elle nous a fait de grosses frayeurs et je me suis sentie très impuissante. Le poids des kilomètres qui nous séparent a lourdement pesé sur mes épaules cette année.Que vous a-t-elle apporté ? (Changements, réussites, accomplissements, projets, voyages...)
Pas de voyage cette année. Un choix assumé pour des raisons de logistiques et de gestion de plannings. Mais, malgré tout difficile à vivre finalement (d'autant plus que dans ma famille, on a finit par m'en faire le reproche). Juste quelques sorties aux restaurants pour "profiter de nos vacances". Et notre tentative d'aller passer un weekend prolongé en Slovénie pour découvrir l'une des magnifiques gorges du parc national Slovène s'est terminé en échec critique : il a tant plus que l'accès aux gorges étaient fermé.
Du côté des réussites : j'ai réussi à convaincre Mnemmeth d'aller ouvrir une assurance-vie à mon nom. Au cas-où, mais aussi et surtout pour que le moment venu - i.e. l'âge de la retraite, on puisse compenser un peu le fait que je n'aurais sans doute droit qu'au minimum. On a pris un produit financier raisonnablement à risques pour assurer un minimum de bénéfices dans une petite quinzaine d'année.
Nous avons également ouvert un compte qui reçoit, toutes les fins de mois, une somme prédéfinie et qui va nous servir à mettre quelques sous de côté pour nos projets de voyage (Irlande, retour en Ecosse, Japon...)et au final qu'en retenez-vous ?
J'en retiens que j'attends 2024 avec une certaine impatience, dans l'espoir qu'elle sera plus positive. Nous avons d'ores et déjà des projets pour juillet 2024, pour l'anniversaire de Mnemmeth et je ne souhaite rien de plus que de les voir s'accomplir sans accrocs. -
Artelise
Il y a un truc que tu devrais prendre en compte afin de t'aider à avancer :
quand un mec parle des ses conquêtes féminines, ça en fait un mec cool.
quand une fille fait la même chose, ça en fait une salope.Si elle n'ose pas te parler ouvertement de son passé, du nombre de ses conquêtes, de la façon dont les choses se sont déroulées (avec des ruptures plus ou moins simples et plus ou moins franches) c'est peut-être qu'elle a peur de te laisser une mauvaise impression et que tu "juges" son comportement de manière négative et que ça te repousse.
si tu as tendance à la jalousie, ce que tu avoues d'ailleurs, et qu'elle a su rester en bon termes avec deux ou trois de ses conquêtes, alors peut-être qu'elle n'ose pas t'en parler.
Si tes sentiments pour elles sont sincères, alors laisse-lui son jardin secret, fait preuve de davantage de confiance. La jalousie ne me semble pas une bonne base pour construire un couple et encore moins le faire durer.
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Artelise
FERMER - ARGENT - DOMINATION – INCONNU
Il était tard, ce soir-là, lorsqu’elle s’était finalement isolée dans sa chambre. Le bal, qu’elle avait elle-même organisé et qui lui avait coûté une fortune, avait été aussi interminable qu’improbable. Une semaine, et trois jours, voilà le temps qu’il lui avait fallu pour les rencontrer tous, un par un, pour mémoriser leurs noms. Ses invités, tous les hommes du royaume, et même quelques hommes des royaumes voisins. Ereintée, mais déterminée, elle avait avoir pris soin de bien fermer la porte.
Il était plus tard encore, lorsqu’après avoir pris le temps de s’apprêter comme il se devait, elle avait plongé son regard dans son petit miroir en argent poli.
Il était presque tôt, lorsque, enfin, après des heures d’incantations, elle était parvenue à plier la magie à sa volonté. Sa domination ne durerait pas longtemps, elle le savait, mais elle n’aurait pas besoin de plus que les quelques minutes pour obtenir sa réponse.
"Miroir, mon beau miroir", commença-t-elle d’un ton où se mêlait avec art autant d’autorité que de charme. "Montre-moi ce que toi seul, tu sais. Montre-moi, le visage de celui qui, unique au monde, saura me rendre heureuse et me combler de bonheur".
Un léger scintillement, une ombre, puis son visage disparu, aussitôt remplacé par un autre.
Un frémissement, une ombre, et la magie se dispersa.
De nouveau, le miroir n’était plus qu’un miroir.Soudain au comble du désespoir, elle faillit le jeter au loin.
"Mais comment diable est-ce possible ?" s’écria-t-elle. "Comment ? Comment ? Comment ?"
Elle s’époumona ainsi durant de longues minutes avant de s’effondrer, en larmes.
Comment pouvait-elle ne pas le reconnaitre ? Comment pouvait-il être un parfait inconnu ?Au fond de la pièce, une porte s’ouvrit.
"Ma Dame, puis-je vous aider ?"
La princesse renifla. Sans lever les yeux, elle répondit d’une voix amère.
"Rien, tu ne peux rien faire".Alors, dans une révérence qu’elle ne vit même pas, le fidèle serviteur s’évanouit à nouveau dans l’ombre, et referma la porte de service derrière lui.
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Artelise
Aujourd'hui j'ai appris que ça...
ça s'appelait une "quenouille".
Il y en avait plein non loin de notre logement de fonction (quand mon père était chef de gare) et j'aimais beaucoup aller voir les roseaux "en fleur" surtout lorsque, en fin de saison, ils finissaient par "éclore" en million de petites graines que le vent soufflait sur le paysage. ça faisait comme de flocons de neige, j'aimais beaucoup.
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Artelise
J'ai regardé la première saison et une partie de la deuxième.
C'est une série intéressante mais qui, une fois encore, donne une approche de l'autisme biaisée.
A savoir qu'une fois encore, la personne autiste est également doté d'une forme de douance - une capacité à solutionner des problèmes médicaux graves et exceptionnels dans cette série.
Alors que ce n'est pas systématique. On trouve les même proportions de personnes dites "à haut potentiel" dans le cadre d'un Trouble autistique que dans le reste de la population.toutefois, lorsqu'il s'agit de parler de ses difficultés relationnelles et sociales, l'autisme est plutôt bien retranscrit. Dans son besoin d'habitudes, de rituels et ses difficultés à s'adapter aux humeurs changeantes des autres et à accepter leurs décisions aussi.
Une chose qu'il faut bien garder en tête lorsqu'on regarde cette série, c'est que la série met en scène une personne autiste. Elle ne résume pas les troubles autistiques dans leur globalité. La série peut donc donner des pistes, des indices et amener à une certaine compréhension de l'autisme, mais ne dépeint pas l'autisme dans sa globalité. Chaque personne dans le spectre développera ses propres limites, ses propres points forts et points faibles, ses propres craintes, ses propres capacités, sa propre manière de vivre son autisme de manière plus ou moins marquée et plus ou moins visible. C'est d'ailleurs pourquoi on ne parle pas d'un Autisme, mais du spectre (dans le sens éventail) autistique.
Le tronc est commun (altération des interactions sociales et de la communication ; intérêts restreints et répétitifs) mais l'arbre ne développera pas les même branches.
J'ai cessé de regarder par manque de temps et aussi parce que finalement, ça reste une série médicale et que finalement, c'est le genre de série qui me lasse assez rapidement. (Seule exception à la règle : Dr House).
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Artelise
Attention, blague sur les blondes
"C’est une Question de clarté, tu comprends ? Pour qu’on se comprenne bien depuis le début !"
L’autre hocha de la tête, attendant poliment et courtoisement la suite :
"On sait que les zinzins zinzinulent – du verbe zinzinuler et que les zozos zozotent – du verbe zozoter. Donc, quand tu me dis que tu zézayes – du verbe zézayer – ça veut dire que tu es un zézaie. Ça, c’est ok pour moi ! Mais ce que j’aimerais avoir, c’est si tu es un zézai de Nouvelle Zélande ou un zézaï du Zaïre…
Après un court moment de silence, l'autre se décida à répondre:
"mais bien zûr... "
Puis il tourna les talons et commença à s'éloigner."Mais attends, tu vas où ?? Eh ! mais… Punaise, encore un raciste des blondes, j’en suis sûre".
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Artelise
Aujourd'hui, notre petite Lara a accepté de monter dans la voiture de son propre gré. Elle est toujours nerveuse et inquiète lorsque l'on roule, mais elle semble s'habituer petit à petit à ce mode de déplacement.
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Artelise
Tout avait commencé par un échange épistolaire. Des lettres envoyées et reçues dans le cadre d’une expérience scolaire en cours d’anglais. Trop peu probante, en vérité, pour que le remplaçant du prof qui avait laborieusement réussi à tout mettre en place se donne la peine d’encourager les élèves à continuer leurs efforts. Et pourtant, Larry et Laura avaient continué de s’écrire. Une amourette émouvante, aux yeux de leurs parents respectifs.
Les mots, bien que limités à un anglais approximatif tant d’un côté que de l’autre – Laura était française, mais Larry, bien que vivant en Angleterre était de langue maternelle allemande – étaient lourds de sens et ne laissaient que peu de place à la confusion. Et bientôt, il ne fut plus question pour les deux jeunes gens de se satisfaire de mots. Dès lors, c’est un véritable combat qu’ils engagèrent chacun de leur côté. Une lutte presque quotidienne pour essayer de faire comprendre à leurs proches que leurs sentiments étaient aussi réels que puissants. Mais rien n’y fit, pour leurs parents, il leur était impossible de ressentir autre chose qu’une sorte de béguin. La distance, les lettres et les mots étrangers créant une ambiance propice à une forme de romantisme qui tenait plus de l’effet spécial cinématographique qu’à quelque chose de concret et durable.
Curieusement, l’insistance des adolescents eu pour finir le même effet pervers des deux côtés. Sans se concerter, du jour au lendemain, les parents décidèrent d’agir. Ils se mirent à cacher les lettres.
Ils pensaient ainsi obtenir enfin la paix… C’était sans compter, sur la détermination de leurs enfants qui, jamais, n’acceptèrent l’idée que l’autre ait pu tout simplement laisser tomber. Ces deux-là étaient des âmes-sœurs consciente de s’être trouvée et rien, ni l’Enfer, ni le Ciel, ne pourraient rien y changer.
La preuve en fut faite quelques années plus tard, lorsque le destin les réunis tous deux dans la même université anglaise. Enfin, le destin… non, en vérité le destin n’avait rien à voir dans l’affaire. Qui aurait lu les lettres l’aurait su. -
Artelise
@Kachina a dit dans Décris-moi un mouton :
Spécial - Forme - Placard - Casino - Retour - Retard - Réalité
Il était entré dans ce casino comme on entre dans un palais. Les yeux écarquillés et pétillants de curiosité ; le cœur battant d’un enthousiasme mêlé de crainte ; l’esprit gonflé de l’espoir d’enrichir sa vie d’une expérience enrichissante – dans tous les sens du terme, si possible.
Lui qui avait longtemps vécu dans un studio à peine plus grand qu’un placard, avait peine à comprendre comment on pouvait consacrer autant d’espace au monde du jeu et du plaisir. C’était, pour lui, comme une autre réalité. Un étrange monde parallèle dont il n’était pas sûr de pouvoir réellement faire partie un jour. Il n’était pas sûr de le pouvoir et, au bout seulement de quelques minutes, il n’était déjà plus très sûr de le vouloir. Tout, autours de lui, semblait factice. Le décor, évidemment, avec cette absence déroutante de lumière naturelle. Mais les gens également, avec leurs gestes affectés, leurs postures étudiées et leurs voix empruntés. Même leurs rires semblaient artificiels.
L’environnement était particulièrement beau, clinquant, lumineux, douillet. Les sourires des hôtes et des hôtesses, leur empressement à vous servir, leur cordialité flatteuse, à la limite de l’obséquieux, les costumes et les robes d’exceptions, tout était imaginé et mis en place pour que vous vous sentiez comme quelqu’un de spécial, formidable, exceptionnel, extraordinaire. Mais la forme aussi tape-à-l’œil qu’elle puisse être, ne parvenait pas à lui faire oublier que, dans le fond, tout était surtout fait pour que tout le monde claque le plus d’argent possible dans un laps de temps le plus court possible.
Et soudain, elle fut là, devant lui, un sourire éblouissant accrochée à ses lèvres vermeilles. Son cœur manqua un battement lorsqu’il croisa son regard flamboyant. D’une démarche souple et chaloupée, elle s’avança vers lui et lui souhaita la bienvenue. Avec un peu de retard, il lui rendit ses salutations d’une voix enrouée par l’émotion. Elle sourit de plus belle, visiblement amusée par l’effet qu’elle avait sur lui.
Une nouvelle fois, il se demanda comment un homme tel que lui avait pu attirer l’attention d’une femme comme elle. Mais déjà, elle l’attirait à lui, l’invitant à la suivre d’un regard malicieux avant de se tourner et de l’entraîner un peu plus loin. Laissant volontairement et avec un mépris ostensible les salles remplies de bandits-manchots et de machines à sous, elle le guida d’un pas ferme et résolu vers une table de jeu. Au fond de lui, il savait. Il était sa marionnette, son gri-gri porte-bonheur, son portefeuille sur patte. La toute petite partie de son âme encore lucide pleurait déjà, consciente du fait que le retour à la réalité – sa réalité – serait rude. Mais il n’y pouvait rien. Cette femme était une sirène, il était tombé dans ses rêts et son sort, comme les jeux, était fait.