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Artelise
Hop... voici l'extrait d'un roman que j'ai tenté d'écrire, il y a un moment. Mais que j'ai abandonné, faute de temps, d'inspiration et ... de cohérence ^^
"...tête posée sur ses bras croisés sur la table, il respirait paisiblement. Le veilleur observa l’adolescent un moment. Puis, alors que le sinistre carillon était repris par le clocher du village il se décida à le sortir de son sommeil.
"je suis désolé", dit-il.
Le garçon écarquilla les yeux.
"Je ne peux pas te laisser dormir. L’alerte a été donnée. Je dois rejoindre les hommes et partir en chasse."
Déjà rendu pâle par la fatigue, le visage du jeune homme se décolora davantage aux propos de son aîné. Il se leva, ses traits tendus. Malgré sa jeunesse et son inexpérience, il voulait manifestement se joindre à la battue. Yethel, posant une main ferme sur son épaule droite, le força à se rassoir.
"tu ne viendras pas", déclara-t-il
Junior ouvrit la bouche pour émettre une objection, toutefois Yethel ne lui en laissa pas le temps :
"j’ai besoin que tu restes ici", expliqua-t-il, désignant d’un coup de menton la porte de la chambre. "Je vais barricader les portes et les fenêtres avec les volets de tempête. Toutefois, ça ne garantira pas complètement leur sécurité. Si par malheur un… indésirable parvenait à s’introduire dans la maison, tu seras leur dernier recours, leur ultime rempart."
Junior hocha gravement la tête. Il avait peur, c’était évident. Pourtant, il refusait de se laisser aller à la panique. Courageusement il accepta donc la mission que son aîné lui confiait. Assuré de sa détermination, Yethel se détourna et alla fouiller dans un tiroir. Il en tira finalement un petit objet qui se mit à luire à la chiche lumière des bougies. Son propriétaire marqua un temps. Envahi par la nostalgie, il semblait soudain réticent à faire ce à quoi il s’était pourtant résolu quelques secondes auparavant.
L’insistance du Tocsin le tira de sa rêverie.
"Ce n’est qu’un coupe-papier", dit-il à Junior alors qu’il lui tendait la petite lame, "mais elle est en argent. Si nous faisons..." -
Artelise
L’idéal du journaliste, c’est le partage ; le partage de l’information juste et vraie, tant qu’à faire.
Mais voilà, il faut le reconnaitre, c’est un métier dans lequel il est difficile de se faire une place, sans parler de se faire un nom. Alors, oui, certains, lorsqu’ils sont lassés de se voir payer au lance pierre – quand ils arrivent à vendre une pige ou deux ! – finissent soit par laisser tomber, soit par céder à la tentation de l’approximatif, de l’à-peu-près, du vague souvenir, de l’effet d’annonce, voire du carrément faux. Non pas qu’ils adorent le dieu Billet Vert, mais les principes, c’est très beau et très honorable, mais au bout d’un moment, il faut le reconnaitre, ça ne nourrit pas son homme.
Toutefois, moi, Djinn, face à cette terrible réalité et avant de devoir faire un choix entre la Peste (l’abandon de ma vocation) et le Choléra (la déchéance morale), je tente une ultime et dernière approche. C’est pourquoi, aujourd’hui, je me lance dans l’aventure de l’info en ligne…
InfoBlog – 06/06/06 – Article 1 : L’idéal du journaliste (court extrait)Pour ma part, j'ai choisi d'interpréter la proposition de Cupide sous l'angle de la mythologie musulmane ou les "génies" - les djinns - ne sont pas toujours de gentils personnages.
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Artelise
@Kachina a dit dans Décris-moi un mouton :
Volupté - Soleil - Cheminée - Ténèbres - Bazar - personne(s)
Dans la cheminée, une bûche de chêne finissait de se consumer doucement. La chaleur qu’elle émettait était loin de valoir celle du soleil, mais elle avait l’avantage de repousser les ténèbres. Or, il n’était personne, autour du foyer, qui en demandait davantage.
L’auberge, située au cœur même du Bazar de Swanford, avait longtemps été réputé pour être un lieu de volupté et de plaisirs. Les choses avaient bien changé depuis la Défaite des Cieux. Il n’était désormais plus question de bonne bière ni de bonne chère. Il n’était plus question non plus de chanter, de danser ou même de rire. Désormais, il s’agissait surtout de se regrouper en silence les uns auprès des autres et attendre que la nuit s’achève en scrutant les ombres.
Et en suppliant le Prince des Ténèbres, le grand vainqueur de l’ultime guerre céleste, de les épargner. -
Artelise
Emmitouflée dans sa couverture, elle ferma les yeux. Le vent, devenu soudain frisquet, pouvait bien rugir tant qu’il voulait dehors, elle était désormais à l’abri. Elle l’était, n’est-ce pas ? Le doute l’envahit soudain, brutal et cruel, plongeant au plus profond de son cœur telle la pointe d’une lame acérée. Elle rouvrit les yeux, le souffle court, les larmes aux yeux. Elle ne s’était pas même assoupie une seconde. Comment pouvait-elle se retrouver en plein cauchemar ? Elle était à l’abri, n’est-ce pas ? L’obscurité qui avait été son alliée juste un instant auparavant lui semblait désormais oppressante et menaçante. A tâtons, elle se mit à chercher l’interrupteur de sa lampe de chevet. Un clic. La lumière se fit. Lentement, elle laissa son regard balayer la pièce : une chambre, au fond d’un petit studio ridiculement petit. Sa chambre ; au fond du minuscule studio que son tout nouveau salaire lui avait permit de louer.
Ils avaient eu raison, finalement, les maraudeurs. Chaque soir de cet interminable hiver, en même temps que leur bol de soupe, ils n’avaient eu de cesse, avec douceur, de lui apporter des paroles de réconforts et d’encouragement. C’est grâce à eux qu’elle avait trouvé la force d’aller demander de l’aide.
Sortir de la rue n’avait pas été facile. Sa traversée du désert avait été longue et elle n’y serait pas parvenue sans l’aide généreuse et dévouée des volontaires qui s’étaient occupée d’elle. Et finalement, elle était là, allongée dans un lit… sous un toit. Oui, elle était à l’abri. Doucement, elle sentit la torpeur du sommeil l’envahir. Ses doigts effleurèrent l’interrupteur de sa lampe de chevet, sans l’activer. Demain soir, ou le soir suivant, ou encore celui d’après, peut-être pourrait-elle se passer de cette veilleuse. Mais ce soir, elle se contenterait de dormir… à l’abri. -
Artelise
« Miroir, miroir, dis-moi qui est la plus belle femme du Royaume ! »
« Ah ben, pas toi ! ça c’est sûr ! »
Interloquée, la princesse adressa au miroir un regard outré.
« Et pour savoir qui est la plus belle, faudra attendre un peu. Le concours des miss n’est pas encore terminé. Tu veux voir ? je peux te montrer si tu veux ! »
Et la surface du miroir de se couvrir d’un voile gris, tel un nuage d’orage, avant de se mettre à diffuser, en direct, les images du concours.
Sur la scène, une jeune femme évoluait gracieusement, en prenant soin de ne pas laisser les volants de sa robe approcher de trop près le feu qui brûlait au centre de la scène.
« Ah ! c’est pas elle non plus, commenta le miroir. Elle a de beaux yeux, mais elle a également un regard particulièrement torve. Ça plaira pas au jury ! »
« Mais… tenta, la princesse.
« Attends, la suivante entre en scène, l’interrompit le miroir. Oh punaise, vise-moi un peu cette expression sereine ! Regarde cette démarche régalienne ! ah ! je crois qu’on tient une gagnante ! »
« Mais ce n’est même pas une candidate, s’offusqua la princesse. C’est l’animatrice de l’émission !
« Ah, vraiment ? répéta le miroir, incrédule. Eh bien, elle, elle est belle et son âme l’est tout autant, tu peux me croire !
« son âme… »
« oui, son âme, votre altesse. Et croyez-moi, avant de seulement l’atteindre à la cheville, vous avez du boulot ! »
Et soudain, le miroir se mit à lui renvoyer son propre reflet. Un visage doux et poupin, des yeux d’un vert d’opale, une peau soyeuse, les traits fins, de fins cheveux blonds et… une langue de vipère. -
Artelise
« Encore une fois, soupira Theliel. Et par pitié, cette fois, concentrez-vous ! »
« oui, maitre », répondirent en chœur les deux jeunes esprits qui se tenaient devant lui. Jeunes du fait de leur tout nouveau statut d’âmes désincarnées, mais Jacques et Sigolène étaient tous deux d’âges mûrs lorsque la mort les avait frappés. Vieux, et obstinés, voilà ce qu’ils étaient. Voilà ce qui les avaient conduits à refuser catégoriquement de suivre la Grande Faucheuse lorsqu’elle s’était présenté à eux. « On a une enquête à terminer » avaient-ils dit. Et ils étaient tous deux restés accrochés à leurs cadavres, opiniâtrement. Tant et si bien qu’il avait bien fallu se résoudre à leur attribuer le statut de fantôme.
Très officiellement, on leur avait fait signer un contrat spécifiant – à leur insistance – que pour obtenir la paix de leurs âmes désormais maudites, ils devraient trouver le moyen de « punir » le coupable du crime horrible sur lequel ils enquêtaient au moment de leur décès. Evidement, le sourire rusé qui s’était affiché sur leur visage au moment de signer l’improbable contrat avait vite disparu. Car il leur avait fallu peu de temps pour se rendre compte qu’une âme désincarnée, même autorisée à errer sur terre en tant que spectre, ne pouvait pas faire grand-chose à part…. Eh bien… errer. Bien sûr, leur champ d’action pouvait s’étoffer. Une âme désincarnée pouvait devenir un esprit frappeur ou encore un joli spectre bien flippant. Mais pour cela, il fallait des décennies d’entrainement ! Le cavalier sans-tête – un génie dans son genre – était centenaire lorsqu’il avait commencé à semer le trouble sur terre !
Le truc, c’est que le crime en question était effectivement horrible. Et que le coupable, quel qu’il soit, méritait bien d’être, pour le moins, hanté durant quelques années. C’est pour cette raison que Théliel, devant leurs mines déconfites et le trouble de leurs cœurs désespérés avait décidé de les prendre sous son aile et de les aider. Malheureusement, malgré toute la bonne volonté du monde, ses élèves n’avaient toujours pas réussi à produire ne serait-ce qu’un léger souffle de brume. Quant à réussir manifester leur présence…
Théliel réprima un soupir et reprit…
« je vous rappelle ce que vous devez produire, c’est une belle aura évanescente… Non, Jacques, une auréole qui clignote à la façon d’un néon de bar, ça n’est pas une aura évanescente… les feux d’artifices, non plus, Sigolène… Oui, c’est très artistique, mais… oh et puis merde ! oki, admettons, au moins ça sera funky…Edit pour rajouter le "centenaire" proposé par @agathe et qui a échappé à Kachina.
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Artelise
@Kachina a dit dans Décris-moi un mouton :
"Je crois que j’ai entendu du bruit sous le lit”
Fin de phrase => "Peut-être qu'à un moment je me suis dit qu'il valait mieux oublier tout ça""Je crois que j’ai entendu du bruit sous le lit”
Voilà ce que Théodorine a dit à sa maman, ce soir-là. Et sa maman après avoir réprimé un profond soupir, s’est extirpé de son lit pour aller voir. Il ne lui a pas fallu bien longtemps pour vérifier qu’il n’y avait là ni souris, ni araignée démesurée, ni chaton perdu, ni monstre vorace. Là où les choses ont commencé à se compliquer, c’est lorsque la fillette a demandé la preuve qu’il ne s’agissait pas d’un fantôme.
Désespérée, la mère a expliqué que ce n’était pas si facile à prouver. « Parce que, a-t-elle dit, les fantômes, on ne les voit pas tout le temps ! Ils vont, ils viennent et ne sont visibles que dans des conditions bien particulières ! »
La femme a alors pris le temps de réfléchir et elle a dit :
« De la sauge… je vais faire brûler de la sauge ! voilà ! »
Ni une ni deux, donc, la courageuse maman, ignorant fatigue et lassitude, est partie chercher un peu de sauge au fond de son jardin. En passant devant la cheminée, elle a enflammé les feuilles et d’un geste expert, elle a parcouru toute la maison, veillant à envoyer un joli flux de fumée grise sous le lit de l’enfant. « Voilà ! a-t-elle dit. S’il y avait un fantôme, maintenant, il est parti et il n’y en aura plus avant un bon moment. »
Et la fillette, heureuse et rassurée, a fini par s’allonger à nouveau dans son lit. La mère, a déposé un doux baiser sur son front, lui a susurré quelques gentils mots et est repartie dans son propre lit.
Mais voilà, elles avaient toutes deux oublié ma présence. Moi, le jeune moine de passage à qui on avait offert le gîte et le couvert pour une nuit. Et qui savait pertinemment, à quel genre de femme il avait désormais affaire. Et si je n’ai rien dit… Elles étaient toutes deux si gentilles. Elles s’étaient montrées toutes deux si généreuses… Alors, oui, aujourd’hui, je le confesse : Peut-être qu'à un moment je me suis dit qu'il valait mieux oublier tout ça" -
Artelise
Les nerfs en pelote, à vif, à fleur de peau.
Je le sais, je le sens, j’ai trop tiré sur la corde
Démarrage de Meltdown !Chez moi ou ailleurs, une pause s’impose.
Peu importe les regards, peu importe les commentaires.
Nécessité fait loi.Fermer les yeux, me boucher les oreilles, réduire les stimuli
Visualiser, au cœur d’un bois, une paisible rivière
Inspirer, expirer, inspirer, expirer…Vite, évacuer le stress, recharger les batteries, refaire le plein de haricots.
A la recherche d’un peu de paix et de courage
Et trouver la force de continuer à paraitre plutôt que d’êtreDans un monde où être différent implique
soit de crouler sous la contrainte de faire semblant
pour se mêler à la foule et devenir invisibleSoit de trouver la force d’être soi-même
quitte à s’éreinter le cœur et l’âme
à affronter le poids des regards et des jugements des autres. -
Artelise
Je vous propose un petit jeu qui permettra tout à la fois de nous amuser et de faire plus ample connaissance les uns avec les autres.
J’ai imaginé un questionnaire de type « Portrait chinois idéal »,
Dans ce portrait chinois idéal, il y aura des questions du type : « si je pouvais / si j’avais pu … j’aurais été… » Car, oui, le but sera de répondre sans forcément se demander ce qui nous correspond, mais d’en profiter pour s’imaginer un idéal, un fantasme, un rêve…Ainsi, par exemple, moi,
- si j’avais pu faire le métier de mes rêves, j’aurais été pilote d’hélicoptère.
- Si j’étais un malfrat, je serais le meilleur pickpocket du monde.
- Si j’étais une célébrité, je serais autrice de romans (monde de l’imaginaire)
…..
Le questionnaire que j’ai imaginé comporte ces trois questions… ainsi que quelques autres.
J’aimerais, dans un premier temps inviter ceux qui le veulent à me contacter par MP. Je leur enverrais alors le questionnaire. Il ne restera plus qu’à le compléter dans un délai raisonnable et de me le renvoyer par MP.
Afin de pouvoir optimiser la mise en route de la seconde partie de l’animation, je vous saurais gré de bien vouloir ne pas faire connaitre aux autres votre décision de participer.
Ça serait cool d’atteindre au moins la dizaine de participants.
Je vous laisse jusqu'à jeudi 25 janvier
pour m’envoyer vos participations (23h59).Ensuite, une fois que j’aurais reçu toutes les réponses, je poste anonymement les formulaires complétés et on pourra commencer l’étape 2 au cours de laquelle chacun devra s’amuser à deviner qui a répondu quoi. Pour vous aider et pour que tout le monde ait les mêmes chances, chaque questionnaire sera accompagné d’un indice qui permettra d’identifier son auteur.
Chaque membre du forum qu’il ait ou non complété un questionnaire pourra jouer les enquêteurs et participer à l’étape 2.
A noter qu’il n’y a rien à gagner sinon le plaisir de jouer.
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Artelise
Il n’était pas dans ses habitudes de fouiller dans les affaires des autres. Mais si ce qu’on venait de lui dire était vrai, alors, cette affaire-là n’était pas uniquement celle d’un autre. Il trainait ses doutes depuis des semaines déjà, cherchant à ignorer les rumeurs et les on-dit. Il ne voulait pas faire d’histoires ni crier au scandale, convaincu que les gens finiraient par passer à autre chose. Ce soir, toutefois, le petit commentaire sibyllin qu’on venait de lui adresser, au détour d’un couloir, avait été celui de trop ; celui qu’il ne pouvait pas laisser passer.
« Toutes les réponses sont pourtant sous ton nez. »
Il ne savait pas exactement si c’étaient les mots qui l’avaient provoqué ou l’air narquois de son associé. Mais le fait est qu’il se retrouvait, au milieu de la nuit, au cœur des archives de sa société à feuilleter les uns après les autres tous les classeurs qui lui tombait sous la main. Il avait beau avoir le sentiment de s’être engagé dans une quête dépourvue de sens, avoir l’impression de perdre son temps et de prendre des vessies pour des lanternes, il ne pouvait plus s’arrêter. Désormais, il devait savoir, coûte que coûte. C’est pourquoi, il cherchait. Il y passerait toute la nuit s’il le fallait, mais il trouverait des réponses.
Et soudain, au fond d’un tiroir, il mit la main sur un dossier. Un truc improbable : un porte document en plastique doté de rabats maintenus par un élastique rouge. Pas d’étiquette, pas d’inscriptions. Rien pour en résumer le contenu. Son esprit se figea un instant. A ce stade, il ne pouvait avoir aucunes certitudes et pourtant, il s’avait. C’était dans cette antiquité qu’il allait trouver ses réponses.
Du bout de ses doigts, il vint effleurer sa médaille de Saint Isidore de Séville, en un geste apotropaïque inconscient. Il inspira, longuement et entreprit d’ouvrir le dossier. Une lettre manuscrite accompagnée d’un curriculum vitae. Avec un nom. La preuve.
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Artelise
Popcorneurs et Popcorneuses !
Oyez ! Oyez !
Un défi à été lancé ! Que 12 honorables membres de ce forum ont acceptés de relever. 12 portraits chinois idéaux ont été dépeints. Ce soir, il vous sont dévoilés de manière anonyme. Saurez vous reconnaitre les différents participants ?
@Enquêteur : c'est à vous de jouer désormais !
Tout le monde peut participer, les participants de la première heure comme le dernier inscrit !
N'hésitez pas à échanger vos théories et vos soupçons en commentaires.
Si vous pensez avoir identifié quelqu'un, je vous inviterais à le faire savoir en commentaire, mais en utilisant les balises "spoiler" afin de préserver le plaisir de tous les participants à cette partie du jeu.Je m'efforcerais de passer régulièrement pour valider ou invalider vos propositions.
Je tiens toutefois à préciser que si je ne valide pas toutes vos propositions dès qu'elles sont postées - même si je passe sur le forum et commente ailleurs - ce pourra être par simple plaisir de vous laisser cogiter, de ménager du suspens ou dans l'attente de voir passer un certain nombre de propositions avant d'intervenir.
Mais trêve de bavardage, je vous laisse prendre connaissance des portraits chinois !
je vous souhaite bon jeu à tous.tes
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Artelise
Il me semble logique que je m'intéresse au texte de Music.
tout d'abord, je tiens à vous montrer ce que mon esprit a visualisé en lisant son texte :
(image générée à l'aide d'un IA)Et la suite que j'ai imaginé:
J’étais donc en train d’essayer de déverrouiller l’ouvrage, mais je ne savais pas à ce moment-là ce qui m’attendais…
Elle est bien trop jeune !
Je sursautais, retirant brusquement mes doigts de la serrure que j’étais en train d’examiner.
Au contraire, sa jeunesse pourrait être un atout !
Je regardais autours de moi. J’étais tellement certaine d’être seule.
Elle n’a pas le niveau !
Mais punaise d’où pouvaient donc venir ces voix ? Elles me semblaient si proches et pourtant, il n’y avait personne auprès de moi. Et pourquoi avais-je peur à ce point ?
il suffira de la guider convenablement. Elle a un vrai potentiel !
Le souffle court, mon cœur battant la chamade comme jamais auparavant, je baissais à nouveau les yeux sur l’ouvrage que je tenais toujours entre mes mains. Je cru un instant, comme le silence s’éternisait, que ça s’était arrêté. J’eu même le temps de me dire que j’avais sans doute été victime de mon imagination. J’étais sur le point de me moquer ouvertement de moi-même lorsque le dialogue reprit :
*tu marques un point, je te le concède. *
Le livre venait-il de… vibrer ?
nous pouvons lui faire confiance. Son cœur est pur.
Oui, il vibrait…
ce n’est pas faux.
à chacun des mots…
de quoi as-tu peur ?
au rythme de chacune des phrases !
Tu sais très bien de quoi j’ai peur.
Le silence, à nouveau.
J’étais sur le point de lâcher l’ouvrage et de prendre mes jambes à mon cou lorsque les serrures s’ouvrirent. -
Artelise
La crève me tient. C'est elle qui agence mes journées depuis quelques jours.
Je me sens démotivée, vidée, fatiguée. Pour vous dire, même les plus paisibles notes de musique m'insupportent. Le silence règne donc autours de moi. Je suis en recherche de l'absolue sérénité.
C'est à tel point que je m'étonne encore, de la réactivité dont j'ai réussi à faire preuve lors du Blind test d'hier soir. Il me faut sans doute remercier les deux cachets de MexavitC (équivalent Efferalgan) que j'avais prit un peu avant. Mais le pouvoir du paracétamol a ses limites. Je ne puis plus ce matin, me concentrer plus de 5mn d'affilée. Fort heureusement, point d'anxiété. Ma nuit a été pleine de rêves étranges, mais rien qui ne se soit apparenté à un cauchemar.Allez, je vous laisse.
je vais manger un peu et m'écrouler dans mon canapé devant un kdrama. -
Artelise
"l'homme est une prison où l'âme reste libre "
Incarcéré depuis des décennies, l’homme sourit.
Il a du sang sur les mains. Il ne l’a jamais nié.
Il n’a jamais regretté non plus.
Il a joué, longtemps, au chat et la souris avec la police.
Et un jour, simplement, il a perdu.
Tant pis.
Il sait, de toute façon que l'homme est une prison où l'âme reste libre.
Il ne sait plus qui a écrit cette phrase, mais elle a nourri l’homme qu’il a été, l’homme qu’il est et l’homme qu’il est déterminé à rester.
C’est ce qu’il vient d’expliquer au prêtre qui est venu lui rendre une visite.
L’homme, dans sa sombre soutane, opine du chef, pensif.
Le prisonnier sourit de plus belle. C’est habituellement à ce stade que les religieux commencent à perdre pied. Et il faut souvent peu de temps avant qu’ils ne perdent espoir et ne l’abandonne « à son sort ».
voilà un point de vue intéressant, répond sereinement l’homme d’église. Il est vrai que cette citation de Victor Hugo peut être une belle source d’espoir. Mais cela reste le fruit de la réflexion d’un laïc, aussi célèbre puisse-t-il avoir été.
Le prête plonge les yeux dans celui de son vis-à-vis. Point de peur, ni d’horreur sur les traits de son visage. Pas de pitié non plus.
Êtes vous bien certain que l’âme dont Dieu nous a doté est libre ? reprend le prêtre posément. n’est-elle pas, au contraire, prise en otage, le temps que Dieu détermine de sa destination finale ?
La question reste en suspens entre les deux hommes dans un silence qui s’éternise.
Juste au moment où le prisonnier ouvre la bouche pour pendre la parole, le prête regarde sa montre et décide, tout soudain que la visite est terminée. Il se lève alors et, sa Bible placidement serrée dans une main, il fait signe au gardien qui vient prestement lui ouvrir la porte. Il fait quelques pas. Il s’arrête sur le seuil de la cellule et se retourne.
Profitez-bien de votre cellule. Et de la "liberté" de votre âme. Bientôt, Il viendra récupérer ce qui lui appartient déjà. Or, Il n’est pas réputé pour sa compassion.
Incarcéré depuis des décennies, le vieux prisonnier frémit. -
Artelise
C’est assez marrant, après avoir fini de visionner « My Demon », de parler de paradis personnel.
En tout cas, je pense que la citation de Frida Khalo est très juste, car, de fait, mon paradis personnel est en réalité très marqué par toutes les blessures et les cicatrices émotionnelles de ma vie actuelle. J’aimerais beaucoup parler d’une grande maison avec toute ma famille réunie autour de moi, de repas de famille égayés de rires et de regards complices. Pourtant, pour l’instant, ce à quoi j’aspire, c’est un paradis empreint de calme et de solitude.
Lorsque je me projette dans ce paradis personnel, c’est une maison isolée construite à quelque distance d’une plage aisément accessible. C’est un cottage écossais fait pour affronter les tempêtes aussi bien que les tranquilles journées illuminées de soleil. Un chien paresse sur la pelouse. Un chat dort au soleil. Je suis installée dans un confortable fauteuil, une tasse remplie d’une boisson fumante – thé ou café, peu importe – et un livre passionnant à portée de main.
Mon paradis est d’abord un endroit où je peux me reposer. Un lieu hors du temps où mon esprit, libéré de toute obligation, en dehors de m’occuper de moi-même, peut vagabonder à loisirs. Où je peux vivre à mon rythme à moi.
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Artelise
Forcément, il fallait que ce soit ce jour-là !
Céphalées, nausées, fatigue… ça sent la gastro à plein nez.
Alors déjà, la grippe intestinale, ce n’est pas la maladie la plus glamour à se chopper. Mais quand, en plus, ça vous tombe dessus le jour où il était prévu de manger des gaufres, je crois qu’on a le droit de crier à l’injustice !
Alors, oui, voilà, j’avoue, c’est moi qui ai planqué le gaufrier. Et non, son nouvel emplacement n’est pas marqué sur une carte avec un grand X. Non mais ! on n’est pas dans une chasse au trésor ! que diable ! Parfaitement, oui ! C’est une information classée secret-défense. Parce que, par Jupiter ! vous ne mangerez pas une gaufre sans moi !
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Artelise
Apolline s’approcha de la valise d’un pas résolu. Elle brûlait d’envie de découvrir quels mystères se dissimulaient à l’intérieur. Car forcément, il s’agirait de quelque secret. S’il s’était agi de conserver des souvenirs de voyages, sa grand-mère ne se serait pas donné la peine de dissimuler le bagage, n’est-ce pas ? Grande amatrice de gastronomie internationale, Mamie Aline n’avait d’ailleurs jamais cherché à cacher qu’elle avait tenu, tout au long de sa vie, un carnet de critique gastronomique qui n’avait rien à envier au Gault & Millau.
Apolline s’accroupit et posa ses mains sur les lanières de cuir. Pourtant, au moment de défaire les boucles, elle entendit du bruit. Une femme la héla. C’était la cheffe de l’équipe de déménageurs. Apolline se redressa vivement.
« J’arrive ! » lança-t-elle en saisissant la poignée de la valise.
Elle tenta alors de soulever l’antique objet, qui s’avéra plus lourd que prévu. Apolline banda ses muscles et recommença sa tentative. Cette fois, la malle décolla du sol de quelques centimètres. La jeune femme fit péniblement quelques pas. Elle était tout juste parvenu à quitter le grenier-débarras lorsque la déménageuse fit son entrée dans le coin opposée de la pièce.
« Un coup de main ? » proposa la femme gentiment.
« Ben, je crois que ça va être nécessaire » répondit Apolline, un peu gênée.
La déménageuse s’avança alors et se saisit de la poignée de la valise. Elle souleva l’objet avec une facilité presque déconcertante.
« J’ai des années de pratiques et d’expérience » fit-elle remarquer avec un doux sourire.
« Oui, c’est vrai ! mon honneur est sauf ! » s’amusa Apolline.Ensemble, les deux femmes descendirent l’escalier.
« Alors, qu’est-ce qu’on en fait ? » demanda la déménageuse une fois arrivée au rez-de-chaussée.
« Je la garde ! » s’écria Apolline avec une vivacité et un enthousiasme qui fit sourire son vis-à-vis.
« Je la dépose dans le coffre de votre voiture, alors »
Aussitôt dit, aussitôt fait. Une minute plus tard, la valise se retrouvait dans la petite citadine d’Apolline.Et la maison se retrouvait définitivement vide.
Avec un pincement au cœur, Apolline apposa sa signature sur les documents que la déménageuse lui tendait. Elle jeta un regard à la maison, tandis qu’elle récupérait les clefs. Elle habitait trop loin. C’est l’agence immobilière qui se chargerait des visites et de la vente.
« Au revoir » murmura-t-elle, la voix nouée, consciente qu’elle s’apprêtait, une fois encore à tourner une page qu’elle n’était pas tout à fait prête à tourner. Des larmes perlèrent à ses paupières. Elle se détourna. Ses yeux se posèrent alors sur l’énorme valise qui tenait à peine dans son coffre.
Un sourire étira ses lèvres.
« Et comment je vais te sortir de là, toi ? » lança-t-elle à l’objet et, durant un très court instant, elle crut entendre un rire, gai, léger et teinté d’une pointe de défi. -
Artelise
La suite de la suite - et le début.
La situation, il fallait l’avouer, était plutôt cocasse. Après avoir passé un petit quart d’heure à se battre avec la valise et réussir, enfin ! à la sortir du coffre de sa voiture, Apolline avait commencé à remonter la rue en direction de son appartement. Ce qui n’était pas une mince affaire avec ce bagage étrangement lourd.
Résolument pourtant, Apolline soulevait la valise, effectuait quelques pas puis reposait la valise quelques secondes avant de renouveler l’opération, encore et encore en une sorte de routine spontanée. Mais pourquoi diable avait-il fallut que la seule place disponible sur le parking fût également celle la plus éloignée de sa porte d’entrée ?
Alors qu’elle faisait une énième pause, Apolline sentit la lassitude la gagner. Des doutes commencèrent à s’insinuer dans son esprit. Et soudain, une question émergea et vint frapper sa conscience : pour quelle raison n’avait-elle pas ouvert la valise là-bas ? Personne ne lui en aurait fait le reproche !
Une intuition. Elle avait eu une intuition. La belle affaire !« Ou alors, tu prends des vessies pour des lanternes et tes désirs pour une réalité »
« Pardon !? » fit une voix, juste à côté d’elle.
Elle se redressa et croisa le regard d’un homme qui la regardait étrangement. Évidemment, c’était lorsqu’il était en train de croiser son chemin qu’elle s’était mise à se parler à elle-même… à voix haute.
« Non, rien, pardon » s’excusa-t-elle.
« Ok » l’homme s’accorda une petite pause, afin de reprendre contenance et reprit : « je peux vous aider ? »
Surprise, Apolline bafouilla un truc qui voulait ressembler à une phrase expliquant qu’elle était presque arrivée et qu’elle allait s’en sortir. Mais ce qui franchit ses lèvres était nettement moins clair et encore moins compréhensible.
« J’ai pris le risque de traverser la rue, pour cela » expliqua l’inconnu en souriant.
Et cette petite touche d’humour réussi à briser la glace.
« Je veux bien un peu d’aide » reconnu Apolline avant d’ajouter en rougissant : « je suis désolée, je suis un cliché sur patte ».
Courtois, l’inconnu ne répondit pas à cette remarque. Il s’avança, saisit la poignée de la valise et… échoua lamentablement à soulever le bagage.
« Mais c’est qu’elle fait de la résistance ! » s’exclama-t-il avec humour. « Au fait, moi, c’est Léo » glissa l’homme, l’air de rien, avant de faire une nouvelle tentative infructueuse.
« Et vous venez d’où comme ça ? » questionna-t-il.
Apolline désigna d’un geste sa voiture, situé à une petite centaine de mètre. Léo opina de la tête avec une moue appréciatrice.
« Si on s’y met à deux, on a peut-être une chance… » suggéra Apolline.
Léo approuva.
« Ah ben, voilà, on progresse »
La voix de sa grand-mère avait retenti avec tant de clarté qu’Apolline avait manqué de se retourner.
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Artelise
Bonjour !
Que diriez vous de composer un quiz à plusieurs ?
L'idée étant que chacun de nous propose une question avec ses réponses.
Et chacun de vous devrait me faire une estimation du style : "je pense que ma question est facile / difficile / abordable... et qu'elle obtiendra entre X et Y % de bonne réponses".Ensuite, moi, quand j'ai obtenu au moins une dizaine de questions/réponses, je fabrique le quiz et j'ouvre un sujet pour que tout le monde y participe (y compris ceux qui n'auront pas posé de questions)
Pour le décompte final et la composition du podium, je prend les résultats du quiz et j'y additionne un bonus en rapport avec la justesse de l'estimation faite au moment de proposer une question.
Une bonne estimation rapporterait 5 points de plus.
Une estimation approchante rapporterait 3 points de plus.
Une estimation complètement à la ramasse : - 3 points.(ces bonus/malus pourraient être révisés en fonction du nombre de questions composant le quiz)
Vous pourrez aborder les thèmes tels que : la musique, le cinéma, les séries télés, la lecture ou encore les jeux.
qu'en pensez vous ?