• ytica ytica

    @kachina

    J'avais donc bien vu qu'il n'y avait pas encore eu de texte posté avant mon acceptation. C'est bien je vois que maintenant on se bouscule au portillon pour participer au jeu !

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  • ytica ytica

    Il n'était pas loin de midi lorsque mon attention fut attirée par une conversation qui me parvenait du bout de la rue. Je m'avançai un peu et aperçus parmi les voitures deux personnes qui semblaient plutôt énervées.
    -j'avais la PRIORITÉ ! disait une voix d'homme, ce à quoi une voix de femme répondit : -
    -non mais vous rigolez j'espère !
    Le ton montait de plus en plus et je m'approchai du parking du supermarché. Je vis alors un homme d'une cinquantaine d'années et une jeune femme avec une poussette et un bébé qui se tenait devant sa voiture dont la portière était ouverte. Apparemment ces deux là se disputaient une place.
    -je vous le répète GENTIMENT dit la femme, vous avez vu que j'allais me garer et vous vous êtes précipité avec votre voiture pour me voler la place
    -vous la voler ? Parce qu'elle vous appartient ?
    La jeune femme, à bout de nerfs, éclata en sanglots et traita l'homme de goujat, ce à quoi ce dernier répondit en la traitant de folle hystérique. Je commençais à être inquiète car l'homme se précipita sur la voiture de la femme et arracha le rétroviseur.
    À ce moment-là une voix cria : coupez !
    Et c'est alors que je vis... un caméraman qui se déplaçait avec une grosse caméra sur l'épaule, et quelques personnes qui se tenaient un peu en retrait et qui regardaient la scène.
    -ils tournent un épisode de Capitaine Marteaux me dit une dame...

    Je propose à @Music le nouveau défi avec les mots RÉVEIL et RIZ

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  • ytica ytica

    Une étincelle avait jailli, puis une autre. Wajja sourit et regarda le mélange d’herbes et de champignons secs s’enflammer petit à petit, devant le regard ébahi d’une ribambelle d’enfants venus apprendre à faire le feu.

    Cela faisait 10 lunes que le groupe avait établi son camp dans cette vallée, près de la rivière. Rapidement, ils avaient construit leurs habitations en torchis et en branchages recouverts de peaux de bêtes.

    Après avoir confié les pierres à l'un des enfants, Wajja se dirigea vers la rivière qui coulait non loin de là. Il aperçut Risia, une jolie fille du village dont il était amoureux. Ils avaient 15 et 16 ans, bien que les âges ne soient pas comptés à cette époque si lointaine. Assise sur un rocher, elle surveillait son petit frère qui jouait avec les autres gamins. Elle leva les yeux et son regard rencontra celui de Wajja. Elle portait une robe toute simple que sa mère avait tissée, serrée à la taille par une ceinture en ficelle. Wajja portait le même genre de vêtement, comme d’ailleurs tous les autres habitants du village.

    Wajja s’approcha de Risia qui lui sourit et lui fit signe de s’asseoir. Rien que le fait d’être ainsi près d’elle faisait battre son coeur plus fort, il sentait son amour rayonner de mille feux et les entourer tous deux comme un cocon de bonheur. Mais Risia était promise. A la saison des moissons, elle serait unie à un homme veuf et plus âgé qu’elle, et cela la rendait profondément malheureuse.

    -Nous allons partir, dit Wajja. Nous irons là où les pierres dressées forment un cercle et nous nous placerons au centre. Ainsi nous serons unis par les dieux et personne ne pourra plus nous séparer.

    Il lui prit la main et y déposa un baiser, sur la paume comme le faisaient les fiancés. Puis il mit sa main dans la sienne et il l’entraîna loin de la rivière. Ils marchèrent longtemps pour arriver au temple, se cachant dans les buissons de façon à ce que personne ne les voie car les fugitifs amoureux, s’ils étaient surpris, devaient être abattus avant d’arriver à l’endroit sacré. Ils marchèrent longtemps pour finalement arriver devant les pierres levées. Ils touchaient enfin au but, ils allaient pouvoir s’unir en se tenant les mains juste au milieu du monument, et rien ne pourrait plus éteindre leur amour. Ils se regardèrent en souriant et échangèrent un baiser, juste au moment où les flèches les atteignirent...

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  • ytica ytica

    Bien à l’abri derrière son éventail, elle observait la scène qui se déroulait à quelques mètres d’elle. La petite fête était plutôt réussie, mais ce n’est pas cela qui intéressait Annelise. Non, elle, c’étaient les potins ! Et elle avait une excellente mémoire pour cela. En effet, en dépit de son âge, 80 printemps, Annelise n’oubliait jamais rien.

    Donc, son regard était focalisé sur ce couple improbable qui discutait, se croyant à l’abri derrière le gros chêne du jardin. Oui, improbable, car il s’agissait du père Antoine, curé de son état, et de sœur Marie Angèle, une jeune religieuse de 30 ans, une sœur à cornette. Nous sommes en Août 1958.

    En dépit de la distance qui les séparait, une bonne dizaine de mètres, Annelise pouvait suivre leur conversation. En effet, elle savait lire sur les lèvres et si elle ratait quelques mots, elle comprenait bien le sujet de leur conversation : l’amour. Elle avait du mal à croire ce qu’ils disaient, mais en même temps elle notait bien tout dans sa tête. Cela devait largement suffire à lui assurer une sacrée chose à raconter, et ce pour un bon moment. Les gens auraient du mal à croire ce genre d’histoire, mais en même temps ils en étaient friands. D’accord, ce n’était pas bien de jouer les pipelettes, mais la vieille dame, pour sa défense, se disait qu’après tout, ils n’avaient qu’à être plus discrets. Ainsi, elle s’auto-excusait de sa manie d’espionner et de rapporter à tout le monde ce que faisaient les autres, surtout si c’était croustillant, et ici c’était le cas. Mais là, n’avait-elle pas franchi une ligne rouge ?

    Une supposition que quelque part, une punition l’attendait un jour, quelle serait-elle ? Mais elle n’eut pas longtemps à attendre la réponse.

    A force de se pencher pour observer les deux amants, un pied de son fauteuil en osier craqua et elle tomba avec fracas, emportant dans sa chute la petite table avec la carafe d’eau et son verre avec le petit cocktail auquel elle n’avait même pas touché. Pompiers, hopital, un bras cassé, n’était ce pas la justice divine qui avait frappé ? Quoi qu’il en soit, l’incorrigible Annelise, une fois revenue au village, s’empressa de raconter son histoire. Quant au père Antoine et à la sœur Marie Angèle, après avoir renoncé à leurs vœux, ils quittèrent le village et se marièrent, scellant ainsi leur amour devenu légitime.

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  • ytica ytica

    Question a un candidat durant un entretien d'embauche

    _Recruteur : Êtes-vous prêt pour l'entretien ?
    _Candidat : Oui.
    _Recruteur : Il y a 500 briques dans un avion, on en jette une, combien en reste-t-il ?
    _Candidat : 499.
    _Recruteur : Comment faire entrer un éléphant dans un frigo en 3 étapes ?
    _Candidat : Ouvrir le frigo, faire entrer l'éléphant, fermer le frigo.
    _Recruteur : Comment faire entrer une girafe dans un frigo en 4 étapes ?
    _Candidat : Ouvrir le frigo, faire sortir l'éléphant, faire entrer la girafe et fermer le frigo.
    _Recruteur : Lors de l'anniversaire du Roi Lion, tous les animaux sont présents sauf 1. Pourquoi ?
    _Candidat : La girafe, parce qu'elle est toujours dans le frigo.
    _Recruteur : Une vieille dame traverse le lac aux crocodiles, pourquoi n'est-elle pas dévorée ?
    _Candidat : Les crocodiles sont tous à la fête du Roi Lion.
    _Recruteur : Malgré tout elle meurt. Pourquoi ?
    _Candidat : Hummmmmmmm... Je pense qu'elle s'est sûrement noyée.
    _Recruteur : Non. Une brique venue du ciel lui est tombée sur la tête. Éliminé.
    Suivant !

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  • ytica ytica

    Mais ou est ce que je suis ? Ce petit endroit où on m’a mis est tout sombre et j’ai peur. Ça bouge, j’entends du bruit, des voix, et j’aperçois un peu de lumière qui passe par des trous au dessus de moi. On m’a attrapé pour me mettre ici, j’ai horreur de ça, je ne voulais pas et je me suis débattu, c’est effrayant car je suis tout petit. Ils étaient deux à me regarder et à parler dans leur langage. D’ici, dans le noir, j’entends toujours mes amis qui discutent, et moi je suis là, apeuré, terrorisé.

    Ça bouge encore, j’entends toujours ces voix, et de drôles de bruits que je ne connais pas. Enfin, au bout d’un temps interminable, voici que ça ne bouge plus. Quelque chose s’ouvre, mais j’ai toujours peur, je ne veux pas sortir et je me fais tout petit au fond de cette sorte de nid. Et boum ! Me voici par terre, dans un endroit inconnu. Et il y a des copains ! Des filles et des garçons ! Mais je ne les connais pas. Et encore boum ! Je ne suis plus seul par terre, et je le reconnais lui, il était avec moi dans cette maison où on était avant ! Je me rapproche de lui, tout en regardant ce qui m’entoure. Les autres aussi me regardent, curieux, mais je n’ose pas trop bouger, je me rapproche de mon ami et nous nous rassurons mutuellement.

    Au bout de quelques minutes, nous avons osé monter nous installer sur un petit perchoir, toujours tous les deux ensemble. Une humaine nous regarde, elle semble nous parler, nous dire quelque chose mais nous ne comprenons pas, et nous avons toujours très peur. Où sommes-nous ? Que va-t-il nous arriver ? Apparemment tout est calme, l’endroit est clair, et je pense que tout va bien se passer mais comme je suis un grand timide je n’ose pas aller avec les autres qui eux se connaissent bien. Pour le moment je reste à côté de mon copain et nous observons…

    Ça fait plusieurs périodes sombres et claires que je suis ici. Maintenant je connais tout le monde et je m’amuse beaucoup, il y a des jouets, des boules avec des trous, des petits tambours avec un grelot dedans, mais ce que je préfère ce sont ces drôles de fils de plusieurs couleurs, je m’y accroche, je grimpe, je les tire avec mon bec, mais surtout j’épate tous mes copains et notamment les copines car je suis le seul à pouvoir me percher directement dans les anneaux alors que les autres grimpent pour y parvenir ! Vraiment ici on est très bien, et j’espère qu’on va y rester toujours.

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  • ytica ytica

    Bonjour !

    Oui bonjour toi, toi qui me lis, enfin qui te lis, oui je t’écris et m’écris une lettre, ce n’est pas banal, c’est même étrange comme démarche. Un saut dans le passé, à la rencontre de l’enfant que j’ai été à 10 ans.

    Tu te rappelles la maison où tu habitais quand tu étais enfant, petite fille unique et parfois solitaire, toujours en observation des choses, ces moments que tu passais à la fenêtre à regarder la mer et les garçons intrépides qui sautaient et plongeaient depuis les rochers, le reflets du soleil sur l’eau avec tous ces points dorés qui dansent, et les barques des pêcheurs à la nuit tombée qui pèchaient au lamparo...

    Tu te rappelles aussi ces vacances au village, où tu observais les fleurs, les plantes, les insectes, tu apprenais directement la nature sans te plonger dans les livres, tu savais que de telle chenille sortirait tel papillon, et que les ailes des criquets gris sont rouges ou bleues. Tu savais comment faire éclater les pétales des coquelicots dans tes mains et grimper pour cueillir les oeillets sauvages. Tout ceci est toujours présent dans ma mémoire, grâce à toi qui a tout enregistré car cela te passionnait déjà.

    Le temps a passé, mais ton âme d’enfant est toujours là, dans mon cœur d’adulte. Ce que je suis maintenant, c’est toi qui l’as fait tout au long de ton enfance aventureuse, observatrice et curieuse. Alors je tenais, par l’intermédiaire de cette lettre que tu tiens dans tes mains, à te dire merci, merci d’avoir fait cette personne qui aujourd’hui pense encore à ces jours heureux.

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  • ytica ytica

    Je ne sais pas danser… Pourquoi me suis-je laissée entraîner dans cette fête de village, à regarder des couples danser le cha-cha-cha ou la rumba (si je ne me trompe pas) sur des musiques massacrées par les musiciens de service. Ma tante, elle, s’amuse, danse, virevolte, change de cavalier, moi… je vais laisser mon esprit vagabonder, comme dans la salle d’attente du dentiste.

    Je suis déjà loin, et ma pensée imagine les décors, la mise en scène. Me voici dans un endroit plutôt grand, très grand même, sphérique, et ça bouge très vite dans plusieurs directions, sans toutefois que je me rende compte de cette vitesse. Devant moi, tout est merveilleux, cette mer, ce soleil qui vient de se lever, et ce vent qui fait bouger ma chevelure et les branches des arbres… Là-bas, presque à l’horizon, il y a une île, et une autre juste à côté, plus petite. J’aimerais y aller. J’aperçois alors un magnifique voilier qui semble s’y diriger, toutes voiles déployées. Me voici sur le pont, il suffisait de le vouloir.

    J’ai tout oublié, la musique, la fête, et je suis là, à regarder, juste regarder ce beau paysage, cet endroit magnifique où seule la beauté règne. Et pourtant, je sens une angoisse, une crainte qui émane de tout ceci. Un appel au secours, oui, c’est ça, tout ce que je vois ici pleure et se lamente. Mais comment ? Pourquoi ?

    Je retourne sur le rivage en une seconde, et je m’approche d’un arbre magnifique. Je pose mes mains sur son tronc, je l’enlace, je tente de l’apaiser, d’entrer en communication avec lui. Et soudain je reçois son message. Cet endroit où je me trouve, c’est ma résidence, notre résidence. C’est un splendide vaisseau spatial qui nous abrite, mais nous le détruisons, par notre inconscience et notre avidité. Et pourtant, nous n’avons que lui pour vivre, pour exister, pour tout ce dont nous avons besoin.

    Ce beau vaisseau spatial, c’est une planète bleue, une perle dans l’univers, c’est la Terre.

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  • ytica ytica

    Alors, pour répondre à toutes les questions que vous vous posez, ce n'est là que le début de ma nouvelle, en voici les toutes dernières lignes. J'aurais du plutôt mettre que c'était du style fantastique plutôt que de la SF, je fais mon mea culpa.

    *Anna sortit de la cabine, oubliant son sac qu’elle avait posé sur la petite étagère. Le magasin était entièrement désert. Complètement hagarde, elle courut vers la sortie et se précipita dans la rue. Dehors, il n’y avait personne, et les seules voitures visibles étaient celles garées le long des trottoirs. Aucun véhicule ne circulait, aucun piéton ne déambulait, l’on ne voyait pas même un chat. Aussi loin que son regard pouvait porter, elle n’apercevait aucun être vivant. Aucun bruit, rien. La Terre toute entière semblait inhabitée. Elle se mit à courir droit devant elle, au bord de la folie.

    X et Y échangèrent un regard complice.

    • J’ai gagné ! s’écria X en faisant le V de la victoire. Elle a pris le mauvais chemin, ainsi que je l’avais dit. Bien fait pour elle ! Qu’elle se débrouille à présent….*

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  • ytica ytica

    Partout les clochettes tintent, Noël approche. Les vitrines des magasins sont remplies de jouets et de friandises que les enfants regardent avec de grands yeux étonnés. Mais là-haut, dans le ciel, les choses se compliquent.

    En effet, les rennes du père Noël sont en grève. Le vent de la révolte souffle et Rudolph, dont le nez n’a jamais été aussi rouge tant il est en colère, a décidé de frapper un grand coup car on ne peut plus continuer ainsi. La contestation a atteint le sommet de la tolérance et à présent il faut agir, quoi qu’il en coûte.

    Mais le Père Noël ne l’entend pas de cette oreille. Il n’aime pas ce genre de chantage et a décidé d’ignorer ce mouvement de grève. Donc l’usine à jouets fonctionne à plein régime et les petits lutins s’affairent sous l’oeil expert du vieillard à la barbe blanche à qui rien n’échappe. « Non mais c’est quoi ces rennes, ils se croient où ? » pensait-il sous son bonnet rouge aux lumières clignotantes. « Ce ne sont pas des rennes qui vont faire la loi, je suis loin d’être réduit à l’impotence, ils vont voir de quel bois je me chauffe ! Il n’y a plus aucune valeur, mais où va le monde... » Bref, la colère grondait chez ce cher Papa Noël.

    Cependant, ce n’est pas en ronchonnant qu’on règle les conflits, et le vieillard vit soudain une nuée de petits lutins s’agglutiner autour de son fauteuil. Et voilà que leur pote-parole, au nom charmant de Crapule, déroula une longue feuille de papier et se mit à lire une interminable réclamation que le Père Noël écouta sans sourciller, puis, n’ayant pas reçu de réponse, les lutins partirent se joindre à la grève des rennes. Mais apparemment, le patron avait un souci...

    Il se leva de son confortable fauteuil, s’installa devant son ordinateur, et tapa un mot sur le clavier : Mannelle… Et oui, on a beau être le Père Noël, on ne peut pas tout savoir, et surtout on n’ose pas l’avouer. Enfin la clarté se fit. L’objet de la contestation n’était qu’une sympathique brioche à forme humaine.

    Alors, tout la-haut dans les nuages, une voix résonna : Ho ho ho ! Les gars, c’est d’accord, vous aurez vos mannelles !!

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  • ytica ytica

    La porte se referma avec un bruit métallique. Nougatine regarda autour d’elle, un peu inquiète. Comment allait-elle être accueillie ?

    • Une poule sur un mur, qui picotait du pain dur, lalalalalalala… Alors c’est toi la nouvelle ? dit une voix aiguë derrière elle.

    Nougatine se retourna et osa un « bonjour » timide. Avec un peu de chance tout se passerait bien. Le comité d’accueil allait-il être amical ? Elle promena son regard sur la dizaine de « résidentes », alignées en rang devant elle et qui la dévisageaient avec un mélange de curiosité et de méfiance.

    • Bonjour ! Répondirent en cœur toutes ces dames.

    • Bonjour ! Dit une voix forte émergeant d’un petit bâtiment en bois situé au fond de la cour. Un superbe coq arriva, se dandinant comme un gros macho.

    • Salut la nouvelle ! Je te présente Origine, mon épouse officielle, Énigme, Ontologie, Doctrine, mes concubines, et quelques copines charmantes dont j’ai oublié les noms. Quant à moi on me nomme Artefact Lecoq, maître de ces lieux. Et toi, qui es-tu ?

    • Euh… moi c’est Nougatine...

    • Eh bien salut Nougatine, viens on va s’embrasser sous la lanterne, c’est la tradition pour les nouvelles. Ensuite on ira chercher des vers dans la terre et se promener du côté des coquelicots. A propos tu peux m’appeler Artie dit-il, puis il termina par un puissant cocorico.

    • Nougatine… d’où elle sort celle-là avec un nom aussi ridicule ? chuchota Enigme. Et l’autre qui lui fait le grand jeu, il va l’embabouiner en un rien de temps, il faut la prévenir avant qu’il lui fasse la charge de la cavalerie.

    • N’écoute pas ce charmeur, Nougatine, viens avec nous on va discuter chiffons, euh je veux dire plumes, et après on ira à la crèche pour voir les poussins.

    ……………………………..

    • Maman maman, qu'est-ce qu’elles ont les poules, demanda le petit garçon, elles sont toutes agitées !

    • C’est sans doute la nouvelle qui les perturbe, elles font connaissance, comme nous quand on rencontre des personnes que nous ne connaissons pas...

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