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ytica
Suite d’après le texte de Music, que j’ai mis à la 3e personne car je n’aime pas écrire à la première personne.
C’est alors que Myriam vit quelque chose qui dépassait de la partie inférieure de ce gros livre. Elle saisit un petit bout de papier entre le pouce et l’index qu’elle tira doucement pour ne pas le déchirer. Puis, délicatement, elle le déplia et aperçut une belle écriture ancienne penchée, écrite à l’encre noire. C’était en vieux français mais elle le déchiffra facilement. Ce texte disait ceci :
« Toi qui ce poème vers la lumière guideras,
Si l’élue en toi se réveilleras,
La musique tu entendras
Quand sur le livre magique les doigts tu poseras
De la manière que savoir tu devras,
La belle cachée soudain apparaîtras.
De la magie alors elle feras,
Et le livre ouvrir tu pourras,
Puis le secret à toi se révéleras
Si digne de le connaître tu seras ? »D’où sortait ce texte étrange ? Elle sourit car cela semblait se rapporter à de la magie, puis elle posa le papier sur le bureau près du grimoire dont la serrure semblait la narguer. Elle regarda à nouveau les motifs de la couverture en vieux cuir mais rien ne semblait se rapporter à ce petit poème. Finalement elle décida de voir cela plus tard, car il était temps de rentrer à la maison. Mais pas seule...
« Heureusement que j’ai un grand sac », pensait-t-elle en gravissant les marches qui menaient au 2ème étage. Le livre était lourd.
Après un léger repas avalé en vitesse, elle s’assit devant le grimoire posé sur une table basse. La couverture grise était plutôt en bon état, à peine abîmée par la fermeture en métal qui l’enserrait sur sa droite. La pierre bleue sertie dans son centre était un peu ébréchée. Tout à l’heure, alors qu’elle marchait dehors sous la pluie, elle avait pensé aux mots du poème, mais comment le fait de poser les doigts d’une certaine façon sur la couverture pouvait-il provoquer l’ouverture de la serrure ? Cela n’avait pas de sens. Elle avait bien relevé des fautes sur la conjugaison des verbes du poème, d’où elle avait retiré les chiffres 7, 13 et 20, mais cela ne menait à rien.
Dehors la pluie avait cessé. Il régnait un silence surprenant, à peine troublé par un léger bourdonnement qu’elle remarqua soudain, et qui se mêlait à une sorte de tintement très lointain qui lui rappelait une vieille mélodie. En même temps, l’air se mit à tourbillonner. « Il est temps d’aller dormir » se dit-elle. Elle prit le lourd grimoire pour aller le déposer sur une étagère de la bibliothèque. C’est alors qu’elle perçut une sorte de petit déclic. Comme dans un rêve, elle vit tout basculer autour d’elle…
Lorsqu’elle rouvrit les yeux, elle était allongée sur le tapis, le grimoire ouvert à ses côtés. Sur le fauteuil juste en face d’elle se trouvait une jeune femme aux cheveux blonds réunis en tresse, vêtue d’une longue robe verte, et qui lui souriait.
Bonjour, je m’appelle Rebecca, lui dit-elle d’une voix douce.
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ytica
Elle est là, si proche mais pourtant si lointaine. Je la regarde, elle est si belle dans son écrin noir, mais je ne peux que la regarder. Toute réactivité est impossible. Je suis résignée. Et pourtant, je savais que cette probabilité existait mais dans ces circonstances on l’exclut d’office. Toute l’anxiété que provoque une telle entreprise, on nous apprend à la maîtriser, à l’éliminer, à repousser nos limites au maximum. Oui, pour accepter les risques inhérents à cette aventure périlleuse, il faut avoir un mental particulier.
Je fais encore quelques pas… Je me revois il y a deux ans déjà, lorsque je me suis inscrite à l’agence qui enregistre les candidatures. Je ne pensais pas être choisie, mais je l’ai été. Je ne pensais pas non plus avoir autant d’endurance pour subir les entraînements particuliers qui nécessitent une bonne résistance. Et j’ai tenu le coup. J’ai dépassé mes limites et j’en étais fière. Mes parents, eux étaient partagés entre l’admiration qu’ils avaient pour leur fille et leur crainte devant le danger de cette expédition particulière.
Le temps passe petit à petit, inéluctablement… Une musique me vient à l’esprit, une musique que j’adore, le printemps des 4 saisons de Vivaldi dont les notes s’égrènent dans ma tête. J’aimerais tant être dans ma chambre, les écouteurs sur les oreilles, en train de l’écouter, oui, j’aimerais tant…
Je la regarde encore… ma maison est là bas… je pense à mes parents, à mon chien qui me fait la fête chaque fois que je reviens. Sauf que je ne reviendrai pas.
Je regarde sur ma gauche. Il est là, sur le sol, couché entre deux rochers. A l’intérieur, Henry dort de son dernier sommeil. Oui, l’atterrissage s’est mal passé, le Condor a heurté de grosses pierres qui l’ont déséquilibré, c’est là qu’Henry a perdu la vie en heurtant la paroi de l’habitacle avec sa tête.
Plus aucune communication n’est possible avec la Terre. Ça faisait partie du défi, j’ai joué et j’ai perdu. Mon scaphandre va me protéger encore quelques heures, puis je n’aurai plus d’air. Je pense encore à mes parents qui doivent maintenant être au courant que tout ne s’est pas déroulé comme prévu, et qu’ils ne reverront jamais leur fille. Je m'en veux tellement de leur causer cette douleur...
Je marche, je marche encore. Un enregistreur gardera mes paroles, que l’on retrouvera sans doute un jour. Cette partie du terrain que l’on avait choisi comme site sécurisé pour l’atterrissage sur la Lune n’a finalement pas rempli les conditions. Cet endroit s’appelle la Mer de la Sérénité...
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ytica
La nuit était tombée. Seule dans sa chambre, assise sur son lit et vêtue d’une longue chemise de nuit blanche et rose, Rebecca caressait et brossait sa chevelure blonde en fredonnant une vieille chanson. Près d’elle, sur la petite table de nuit, était posé un vieux grimoire à la couverture argentée.
C’était l’été et la fenêtre était grande ouverte, laissant entrer le souffle léger de la brise et le bruit des feuilles agitées doucement dans les arbres. L’obscurité n’était pas totale en raison de la pleine Lune qui éclairait la surface de la mer toute proche. De temps en temps une chauve souris passait dans l’axe de la lumière blanchâtre diffusée par l’astre nocturne.
C’était l’heure propice. L’heure de sorcières, celle où leurs pouvoirs atteignent leur maximum. Elle prit le vieux livre et le posa sur ses genoux. Il était assez lourd, mais lourd surtout des secrets qu’il contenait. En feuilletant les pages, elle pensait à la jeune libraire dont elle avait fait la connaissance il y avait quelques jours dans des circonstances curieuses. Elle lui avait promis d’étudier les textes contenus dans le grimoire et de lui en donner l’explication. Mais comment expliquer l’inexplicable à une jeune moldue ?
Elle reposa le grimoire sur la table de nuit et s’approcha de la fenêtre. La brise s’était calmée et le silence était total. Le temps semblait s’être arrêté, comme comprimé, solidifié. Allongé sur le lit, Le Chat dormait profondément. Il y a quelques jours encore, ce n’était qu’un chat normal, mais depuis qu’elle avait accepté sa situation particulière, Rebecca avait remarqué qu’elle pouvait communiquer avec ce petit être aussi noir qu’étrange. Il n’en était pas de même pour sa sœur Ursula qui avait encore du mal à accepter d’être une sorcière. Son esprit n’était pas encore assez mur et il lui faudrait un peu plus de temps pour accéder à ce monde ô combien particulier où toute émotion est absente…
Demain. Demain elle devra apporter une réponse plausible à sa nouvelle amie, Myriam, à qui elle avait déjà eu eu mal à expliquer sa présence chez elle. Mais il était temps de dormir. Demain sera un autre jour. Elle se glissa dans les draps frais, réveillant le chat qui la fixa de son regard intense et vert dans lequel elle plongea ses yeux. Elle savait que la réponse s’y trouvait...
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ytica
Ce soir en vagabondant sur youtube je suis tombée là-dessus
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ytica
voici l'été revenu, et le temps d'oublier un peu la vie urbaine trépidante, le travail, le dossiers, les clients énervés au téléphone, j'ai besoin d'un peu de détente, d'évasion, sur une belle plage de sable doré, et de remplacer le bruit des voitures par celui du clapotis des vagues, d'aller visiter les calanques pour admirer ces falaises et ces petits recoins où l'on ne peut accéder qu'en bateau. A nous les vacances et la liberté !!
Je passe le relais à @icescream pour les mots : voiture et gorille
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ytica
Moi je ne votais pas puis un dimanche soir j'ai vu sur mon écran JM Le Pen au second tour contre Chirac, ce fut comme un electrochoc et là j'ai compris l'importance de voter, depuis je vote à chaque élection.
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ytica
Oh les belles chaussures ! devant la vitrine de la boutique, je suis tombée en arrêt devant une superbe paire de chaussures rouges à talons aiguilles, et aussitôt je pousse la porte et je rentre. Je m'asseois en attendant la vendeuse qui est occupée avec une cliente genre "casse-pieds", tout autour au sol une quinzaine de boites ouvertes, un vrai délire. Les minutes passent, des clientes entrent dans la boutique, attendent un peu, et repartent. Le temps continue à s'écouler, et madame essaie encore des chaussures, ça devient stressant, la vendeuse fait des efforts pour rester calme, et le moment vient où je n'en peux plus, je prends une boite et en coiffe la cliente en lui criant : maintenant ça suffit, on ne va pas y passer le week-end ! surprise, la cliente se lève, prend son sac et sort. Je regarde la vendeuse et lui dis ce qu'elle aurait bien aimé lui dire : quel chameau cette femme !
Je défie @vi-king avec les mots arrosoir et perle
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ytica
Ce matin je suis sortie et j'ai constaté que beaucoup de gens portaient le masque : à l'extérieur (et pas que des personnes âgées mais des personnes de 30/40 ans, et même un enfant), dans un supermarché beaucoup de personnel avait le masque, et des clients aussi. Moi comprise car je reste prudente.
Ce que je ne comprends pas c'est qu'on nous dise que c'est le fin du masque et qu'en même temps notre ministre de la santé nous dit qu'il y a un rebond des contaminations, en plus de ça on entend qu'en Chine on confine des dizaines de millions de gens, qu'au Danemark c'est également bien reparti... faut-il croire le gouvernement qui nous ment à longueur d'année, qui "suspend" le pass vaccinal mais ne l'annule pas, si vraiment il n'y a plus de danger pourquoi ne pas autoriser le non port du masque dans les transports en commun ? Dans les entreprises une partie des employés continue à porter le masque. Beaucoup de médecins et virologues disent qu'il est prématuré de prendre ces décisions, franchement on ne sait plus qui croire.
En résumé, il y a les prudents, et les autres.
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ytica
ok, je raconte, ce jour là un client genre très très raseur appelle et demande notre patron. Celui-ci ne veut pas prendre l'appel et dit à voix haute à la personne qui l'avait au téléphone : non je ne veux pas le prendre c'est un casse pieds etc autres mots aimables. Mais le client a entendu car la personne qui avait pris l'appel ne l'avait pas mis en attente, et il s'énerve au téléphone auprès de la pauvre secrétaire, donc voilà notre patron très ennuyé qui finalement prend l'appel et essaie en bredouillant de se sortir de ce pétrin car c'était un gros client, on l'entendait dire : mais non je ne parlais pas de vous... c'était un fournisseur sur une autre ligne... bref les patrons aussi ça fait des gaffes.
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ytica
@apis-32 merci allons-y !
Ce matin, expédition au supermarché. Me voici partie, pas très loin je l'avoue, le supermarché est juste en face. Mon sac à la main, j'entre et je m'empare d'un panier à roulettes pour arpenter les allées. Au passage je prends le journal local où bien sur on parle des élections et ou trône en première page la tête du "président" actuel. Puis je vais au rayon des légumes, fraichement approvisionné. En quelques minutes, j'ai pris tout ce dont j'ai besoin pour me faire une belle poêlée de légumes à midi : champignons, oignons, pommes de terre, "panais", poivron, carottes. Emballé, pesé, je me régale déjà en pensée. Après quelques achats divers et un peu de flanerie dans les allées, il est temps de passer à la caisse, et je ressors, direction mon chez moi. Le ciel est couvert et le vent souffle, peu importe, j'ai de quoi m'occuper à la cuisine pour me faire un bon repas. Bon appétit !
Je confie la suite à @chouchou13 avec les mots : rap et fromage
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ytica
La scène : un poulet est au bord d'une route ; Il la traverse. Pourquoi le poulet a-t-il traversé la route ?
RENÉ DESCARTES : Pour aller de l'autre côté.
PLATON : Pour son bien. De l'autre côté est le Vrai.
ARISTOTE : C'est la nature du poulet que de traverser les routes.
KARL MARX : C'était historiquement et socialement inévitable.
HIPPOCRATE : c’est en raison d'un excès de sécrétion de son pancréas.
MARTIN LUTHER KING JR. : J'ai la vision d'un monde où tous les poulets seraient libres de traverser la route sans avoir à justifier leur acte.
MOISE : Et Dieu descendit du paradis et Il dit au poulet : " Tu dois traverser la route". Et le poulet traversa la route et Dieu vit que cela était bon.
TRUMP : Le poulet n'a pas traversé la route, je répète, le poulet n'a JAMAIS traversé la route.
SIGMUND FREUD : Le fait que vous vous préoccupiez du fait que le poulet ait traversé la route révèle votre fort sentiment d'insécurité sexuelle latente.
BILL GATES : Nous venons justement de mettre au point le nouveau Poulet Office 2020", qui ne se contentera pas seulement de faire traverser les routes à vos poulets, mais couvera aussi leurs oeufs, les classera par taille, etc...
GALILEE : Et pourtant, il traverse.
ERIC CANTONA : Le poulet, il est libre le poulet. Les routes, quand il veut, il les traverse.
L'EGLISE DE SCIENTOLOGIE : La raison pour laquelle le poulet traverse est en vous, mais vous ne le savez pas encore. Moyennant la modique somme de 1000 € par séance, une analyse psychologique vous permettra de la découvrir.
EINSTEIN : Le fait que ce soit le poulet qui traverse la route ou que ce soit la route qui se meuve sous le poulet dépend uniquement du référentiel dans lequel vous vous placez.
ZEN : Le poulet peut traverser la route, seul le Maître connaît le bruit de son ombre derrière le mur.
NELSON MONTFORT : J'ai à côté de moi l'extraordinaire poulet qui a réussi le formidable exploit de traverser cette superbe route:
" Why did you cross the road ? "
" Cot cot !"
eh bien il dit qu'il est extrêmement fier d'avoir réussi ce challenge, ce défi, cet exploit. C'était une traversée très dure, mais il s'est accroché, et..."RICHARD VIRENQUE : C'était pas un lapin ?
JEAN-CLAUDE VANDAMME : Le poulet la road il la traverse parce qu'il sait qu'il la traverse, tu vois la route c'est sa vie et sa mort, la route c'est Dieu c'est tout le potentiel de sa vie, et moi Jean Claude Super Star quand le truck arrive sur moi, je pense à la poule et à Dieu et je fusionne avec tout le potentiel de la life de la road ! Et ça c'est beau !
FOREST GUMP : Cours poulet cours !!!
STALINE : le poulet devra être fusillé sur le champ, ainsi que tous les témoins de la scène et 10 autres personnes prises au hasard, pour n'avoir pas empêché cet acte subversif"
EMMANUEL MACRON : "C’est parce que le poulet a trouvé du travail".
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ytica
merci, le temps de penser à une idée de texte et je vous réponds
Voici :
Enfin les beaux jours arrivent, et depuis quelques temps une idée me trotte par la tête : et si je faisais construire une véranda ? Je pourrais y mettre plein de plantes vertes, des sièges en rotin, et me créer une ambiance détente pour y lire au calme et dans la verdure en sirotant un jus de fruit. Allez c'est décidé, je me lance, je cherche des sites, et au bout d'un moment je trouve exactement ce qu'il me faut. Sans attendre, j'envoie une demande. C'est là que je m'aperçois que j'ai été trop vite, en effet je regarde les avis des utilisateurs (ce que j'aurais dû faire avant) et là c'est la cata... vite, vite, où se trouve le bouton "annuler" la commande ?
Je propose à @Carl_Jung de prendre la suite avec les mots géranium et hamburger
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ytica
Était-ce une ILLUSION ? J'avais du mal à croire ce que je voyais, et pourtant tout était si réel, la lumière, les sons, le paysage, le sol sur lequel je marchais, le vent qui caressait mon visage et faisait voler doucement mes cheveux... je fis quelques pas sur l'herbe douce et un papillon s'envola, je l'avais dérangé alors qu'il se nourrissait du pollen d'une splendide fleur jaune, mais il alla vite se poser un peu plus loin pour continuer son repas, tout en ouvrant et refermant continuellement ses belles ailes oranges et noires. La brise agitait doucement le feuillage des arbres, c'était paradisiaque, et je voulais profiter de chaque instant, de chaque seconde tellement je ressentais de plénitude dans ce lieu étrange, mais... pourquoi donc étais-je là ? Et quel était cet endroit ? Je commençais à ressentir maintenant une sorte d'inquiétude, et même d'angoisse, il fallait absolument que j'aie une réponse à ces questions, et je me mis à courir, espérant voir quelqu'un à qui demander pourquoi... et soudain tout bascula. Ouvrant les yeux, je me retrouvai dans mon lit et me levai d'un bond. Il faisait encore sombre dans ma chambre, j'actionnai l'interrupteur et à ce moment là un mot me vint à l'esprit : ALLUSION. Ne me demandez pas pourquoi, il fallait simplement que je le place aussi dans mon texte, voilà, c'est fait !!
Je propose à @want-wish de prendre la suite avec : BON et LAMPE
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ytica
Un français se promène dans les rue d'Amsterdam, dans les quartiers chauds. Il passe devant les vitrines,ou on peut voir des filles qui aguichent les passants. Il s'arrête devant une vitrine ou se trouve une magnifique rousse, et tape sur la vitre.
C'est combien ? Demande-t-il
300 euros répond la fille
Mais c'est très cher s'etonne le touriste français
Oui mais c'est du double vitrage répond la fille.
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ytica
1953, quelque part dans le Canada
-Alors c'est là que ça s'est passé ?
La femme ne répondit pas.
-C'est là ? insista l'homme.
-oui...
-C'est à la fois beau et impressionnant...
-Oui.
Silence...
Soudain un hurlement déchire l'air. Le couple reste un instant figé sur place puis s'enfuit à toutes jambes.
Décidément, la maison du pendu fait toujours le même effet...