• Lissilma Lissilma

    Alors voyons voir les mots du jour..... Chimère, cauchemar et illusion. OK c'est partit!

    Sa tête lui faisait un mal de chien, une douleur lancinante lui vrillait le crâne. Rien d'extraordinaire à cela compte tenu de la raclée qu'il avait encaissé à l'aube . D'habitude Noah était plutôt bon à ce petit jeu. Intimider ses adversaires, leur foutre une frousse bleue et parfois même les tabasser sans remord... il appréciait l'exercice. Etre le bourreau était cool mais se retrouver dans la peau d'une victime, le garçon appréciait moyennement la situation.
    Qu'est ce qui avait bien put foirer? Le plan était simple. Suivre le dealer qui fournissait son quartier en drogue, lui faire peur, le chahuter... un peu, juste pour se faire la main et en ultime option lui faire gouter sa merde. Le projet était simple, nickel sans fioritures. Noah détestait que l'on empiète sur son territoire. Son quartier était clean, les gamins pouvaient jouer tranquillement dans les rues, les femmes seules ne risquaient pas de faire de mauvaise rencontre à la nuit tombée. Il y veillait!
    Une fulgurante douleur fusa entre ses tempes tandis que des éclairs de couleurs éclataient derrière ses paupières closes. Putain, il morflait grave! Le garçon avait beau essayé de rassembler ses souvenirs, ces derniers restaient flous. Que c'était il donc passer? Il se revoyait prendre en chasse le rat d'égout tout de cuir noir vêtu. Ce salopard l'avait balader dans le quartier, à un moment il avait eut l'impression d'être suivit? Le temps de réaliser la chose... quelqu'un lui avait asséné un violent coup sur le crâne!
    Noah gémit en comprenant que l'enfoiré avait un complice, il s'était fait berné comme un bleu. UN grondement sourd s'échappa de sa gorge sèche et il se promit de faire passer un mauvais quart d'heure à son agresseur lorsque ce dernier lui tomberait sous la main mais pour l'heure Noah voulait savoir où il se trouvait. Rien n'était plus angoissant que l'ignorance.
    Avec précaution il parvint à s'assoir. Bien qu'il n'eut pas encore ouvert les yeux, l'absurdité de sa situation le frappa violemment. Il avait froid, mais vraiment froid comme si ... comme si il était à poil? Bordel de merde! Sous l'effet de la panique Noah ouvrit les yeux en grands. Saloperie à part son caleçon noir il était vraiment nu...nu comme un ver et en plus des chaînes entravaient ses poignets. Cela ne pouvait être réel, c'était un cauchemar et il allait d'un instant à l'autre se réveiller. Il ne pouvait pas en être autrement! Pourtant quelque chose, une appréhension sournoise tout au fond de lui lui susurrait que cet état de fait n'était pas une illusion. Que nenni ! La froideur et le poids des bracelets de métal qui glissaient et lui mordaient les chairs n'étaient pas un mirage. Noah était bel et bien enchaîner comme un animal féroce. De rage et de frustration, il s'arcbouta et tira comme un fou sur le lien métallique. Peine perdue, solidement fixé au mur de sa geôle l'objet de son asservissement ne bougea pas d'un millimètre. Vaincu, à bout de souffle, le garçon tomba à genoux sur les dalles froides et humide de sa prison. De longs longs sanglots étouffés secouèrent son corps mince. Bien que musclé le garçon gardait encore la silhouette androgyne d'un jeune ado trop vite monté en graine. A cet instant précis ce n'était plus le redresseur de torts intraitable d'un quartier de ban lieu qui pleurait sur l'ingratitude du monde mais un jeune homme de seize ans à peine qui se sentait dépassé par la situation et cherchait à comprendre se qui lui arrivait.
    Noah sanglota longtemps puis épuisé, il se roula en boule dans un coin de la pièce. Entre veille et sommeil, il attendit la suite des événements, prêt à vendre chèrement sa peau ou tout autres parties de son individu. Fallait tout de même pas pousser! Il n'était pas une mauviette et si agresseurs il y avaient, ils risquaient de l'avoir mauvaise, Noah n'était pas manchot et il leur ferait bien comprendre.
    La lune commençait tout juste à poindre dans le ciel étoilé quand Noah perçut l'approche furtive de deux de ses geôliers. Ils stoppèrent devant la grille de .son cachot.

    • "Fern, Qu'est donc ce garçon ? Une chimère ? demanda une voix douce presque chantante.
    • Hélas non mon cher Lord Tylon cela aurait été préférable car les chimères sont protégées par le peuple de la nuit. Pour ce gamin il en est autrement!
    • Alors qui est il vraiment?
    • Juste un bâtard engendrer par un loup avec une humaine.
    • Oh, pas de bol pour ce petit. Les hybrides sont mal acceptés dans les meutes. Murmura la voix avec une pointe de tristesse
    • Surtout que celui ci ignore tout de sa véritable nature!
    • Quoi! Que veux tu dire? paniqua la voix
      -Tu connais mon appétence pour les femmes et la façon dont je me nourris mon ami!
      Un rire clair résonna dans la pièce obscure, dans le coin d'ombre qui lui servait de refuge Noah abasourdi ne perdait pas une miette de l'étrange discussion.
    • La femme dont je me suis abreuvé il y a quelques nuits étaient la mère de ce garçon! J'ai découvert l'existence de ce gamin à travers les rêves de cette humaine.
    • Les goûts des incubes me resteront toujours étranger l'ami! Mais grâce à toi, le gamin pourra effectué sa première transformation sans causer trop de problème! Voir un loup garou en liberté lors de sa première métamorphose aurait fait tâche dans la société actuelle!
    • De plus j'ai contacté l'Alpha de la meute des Sombres Forêts.
    • Lucas D'Everthal?
    • Oui, il nous rejoindra d'ici peu! Le géniteur du gamin faisait autrefois parti de sa meute! A lui de faire le nécessaire pour éduquer le gosse. Lui seul à le droit de vie où de mort sur le bâtard. Son jugement prévaudra!"
      Quand les deux hommes furent sortit de la pièce, l'esprit de Noah carburait à plein régime. Cela ne pouvait être la réalité, il dormait certainement! Cela n'était qu'un rêve! Pourtant tout au fond de lui Noah savait qu'il n'en était rien et que sa vie venait de changer pour toujours.

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  • Lissilma Lissilma

    Préparer mon sac de voyage (un peu à l'avance!) pour une escapade d'une semaine entre mère et fille. cool! Trop hâte!

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  • Lissilma Lissilma

    Mdr la trouvaille.

    La chers amis tous vos mots vont me donner le tournis!
    J'suis pas prête à vous suivre dans cette folie.
    Un sourire guérit tous les maux mais là je suis aigrie.
    Comment caser Momo dans cette litanie.
    Comme dirait la pie jacasse si 3,14 égal pi
    6,28 serait équivalent à pipi?
    Au secours, je déraisonne,
    mes neurones fusionnent.
    Avec ces mots tarabiscotés
    je vais me coucher avec un mal de crâne carabiné.

    La vache super dur! cet exercice!

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  • Lissilma Lissilma

    Bonjour, désolée pour le retard mais quand une mamie se transforme en nounou les heures ne sont jamais assez longues pour tout faire!

    (suite des aventures de Lord Tylon et de Fern dans le tripot de Macao)
    Mot à intégrer: Labyrinthe, égarer, conjuration. (je suis hors temps je sais désolée!)

    Nonchalant Fern lança une sonde mentale dans la salle enfumée, toutes les personnes présentes étaient soit des habitués du lieux venant chercher ici leur paradis artificiel, soit des marins de passages venus chercher un moment d'oubli après une longue et dure traversé de la mer de Chine. Ces consommateurs ne poseraient guère de problème... en revanche le planton qui se trouvait devant la porte juste derrière le comptoir n'était apparemment pas là juste pour impressionner les gens.
    Massif, tout en muscles c'était une statue de chair impressionnante. L'intrusion psychique de Fern dans l'esprit du monolithe n'avait duré que quelques secondes cependant cela lui avait suffit pour jauger l'homme. Combattant vicieux et sournois il aimait faire souffrir ces victimes. Dénué de tout sens moral, il excellait dans le rôle de machine à tuer, de plus ce coupable individu vénérait celui que les deux immortels désiraient rencontrer. Obtenir une audience avec le caïd qui tenait les bas-fonds de Macao dans sa poigne de fer ne serait pas aisé! Les deux agents du Peuple de la Nuit devraient comme toujours usés de ruse et de violence. Ils devaient impérativement lever le voile sur la conjuration qui menaçait le royaume et si pour se faire il devait user de la force et bien cela n'était pas franchement pour leur déplaire. Malheureusement pour lui, le malfrat qui montait la garde ne faisait pas le poids contre leur détermination.
    Soudain un courant d'air froid glissa dans la salle surchauffée", les flammes des bougies vacillèrent un court instant puis une porte claqua. Au comptoir, le serveur stupéfait constatait que ces clients étrangers s'étaient brusquement éclipsés, non sans avoir réglé leur consommation noblesse oblige! Dans son dos, adossé contre le mur, le gardien la tête penché sur la poitrine se reposait. A y regarder de plus près, un observateur attentif aurait pu deviner que la mince ligne écarlate qui lui parcourait la cou n'annonçait rien de réjouissant! En effet l'homme avait eut très proprement la gorge tranchée.
    Avec indifférence Lord Tylon essuya le in stylet qu'il tenait à la main dans l'un de ses mouchoirs de dentelle. Tuer ne le perturbait guère! Tout comme son compagnon, il pratiquait cet art depuis l'origine des temps. Pour ceux de leur nature tuer était une nécessité mais, il fallait le faire avec distinction et professionalisme en évitant si possible de faire souffrir les victimes désignées. Bon d'accord! parfois ils dérogeaient à la règle quand ils jugeaient qu'un monstre méritait une leçon particulière, celle d'expérimenter la douleur qu'il octroyait si généreusement pour les autres. Tout était une question d'éthique: ne pas faire à autrui ce que tu ne voudrais pas qu'on te fasses!
    Ors dans cette pièce, l'individu qui y régnait devait s'être égarer sur les chemins tortueux de la folie. Aux murs, accrochés comme des trophés se trouvaient des têtes d'hommes, de femmes et d'enfants.

    • " Par la déesse qu'est ce que...." Fern ne put poursuivre sa diatribe, son regard exorbité allait d'un visage à un autres.
      Chacun d'entre eux étaient figés dans cet instant ultime ou la métamorphose les avait transformé. Une partie de leur figure se trouvait sous une apparence humaine et l'autre revêtait la caractéristique de leur nature profonde. Exposé aux regards profanes se trouvaient là, des visions tronquées de dragons, de vampires, de fées, de loup-garou, et de bien d'autres créatures magiques.
    • " Bon sang, ce salaud... les coll... non! nous collectionnais comme des trophés mais qui est il? Partout les dieux des enfers je jure de lui faire la peau!
      Lord Tylon éructa tout un chapelet d'invectives et d'injures à l'encontre du mystérieux propriétaire des lieux. Lejeune vampire était dans une fureur intense et ses yeux d'habitude si beaux avaient perdu leur belle couleur ambrée, ils avaient virés au noir d'encre. Fern partageait son émoi et n'était pas loin lui non plus de tout saccagé autant par frustration que par dégoût. Soudain un petit crissement se fit entendre dans un coin de la pièce. De concert les deux hommes se retournèrent vers un coffre de bois sculpté. Méfiant ils s'approchèrent avec précaution du meuble qu'ils ouvrirent d'un geste sec. A l'intérieur se trouvait une petite fille âgée de six ou sept ans, guère plus! Fragile, menue, les haillons qui la vêtaient ne parvenaient pas à dissimuler les nombreuses traces de coups qui enlaidissaient son corps délicat. La petite s'agenouilla devant les deux hommes, dissimulant son petit visage derrière la barrière de ses longs cheveux noirs. Tremblante, elle joignit les mains et les frotta l'une contre l'autre dans un geste de supplication.
    • "Mes seigneurs, mes seigneurs prenez ma vie s'il vous plait mais accordez moi une faveur!
      Lord Tylon explosa.
    • Voudrais tu que j'épargne ce monstre?
    • Que nenni votre grâce, mais si vous sauver ma mère... je vous dirai ou se trouve le maître!"
      Incrédule, les deux hommes se regardèrent, pouvait on faire confiance à cette petite créature? Fern lança l'une de ses sondes mentales vers l'enfant mais, étrangement, cette dernière ricocha contre un mur invisible. La petite avait érigé une barrière contre ses attaques psychique. Stupéfiant!
    • " Le maître retient ma mère prisonnière dans les geôles souterraines. C'est un dédale sombre, plein de pièges et de chausse-trappes. Si vous me promettez de la sauver... je... je vous servirai de guide et vous indiquerai le passage que va prendre le maître pour s'enfuir.
      La petite leva vers eux ses yeux plein de larmes. Devant son regard innocent, couleur de mer agitée, les deux hommes acceptèrent le marché.

    (La suite au prochain épisode comme l'on disait autrefois)
    Bonne journée à tous. Cordialement

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  • Lissilma Lissilma

    Bon week-end à tous et toutes!

    Assis en tailleur devant la porte de son petit appartement Simon attendait comme tous les soirs le retour de sa mère. Femme de ménage dans une grande banque, elle serai occupée à nettoyer les bureaux jusque tard dans la nuit. Bien sur Simon aurait pu joindre sa mère avec son portable mais elle avait tant de choses à faire, tant de responsabilités à assumer qu'il ne voulait pas en cet instant la perturber davantage. Après tout c'était de sa faute s' il avait oublier les clés de l'appartement dans son casier du collège et il se devait d'assumer cette erreur.
    Le garçon était un bon élève, travailleur et assidu, ses devoirs pour le lendemain étaient fait depuis belle lurette, perdre un peu de son temps à rêvasser ne lui causerai aucun inconvénient. Doucement Simon sortit de son sac à dos le livre de géographie. Le garçon aimait particulièrement ce livre qui l'invitait au voyage. Il aimait feuilleter ces pages glacées où s'étalaient des paysages grandioses et lointains. Mais par dessus tout il chérissait les représentations de son pays d'origine : l'Afrique.
    Simon ferma les yeux et se laissa emporter loin de chez lui. Loin de cette maison de maîtres, ancienne, que le propriétaire actuel avait aménagé en quatre appartements bien distinct. L'esprit du gamin s'envolait loin des odeurs de chou aigre, de couscous et de poissons frit qui imprégnaient la cage d'escalier. L'imagination de Simon galopait loin de la capitale des Gaules, elle traversait la mer méditerranée et venait s'échouer sur les plaines fertiles situées bien au de la du désert.
    Dans le flamboyant et incendiaire couché de soleil, la silhouette d'un géant sombre et mystérieux se dessinait à contre jour. Bientôt l'image imposante de ce baobab centenaire disparaitrait engloutit par la noirceur du crépuscule.. Au loin le ricanement des hyènes faisait un point d'orgue aux rugissements des lions. La vie reprenait enfin. Après la chaleur écrasante du jour, chacun sortait de sa torpeur. Comme au sortir d'un envoutement toutes les créatures vivantes semblaient reprendre peu à peu leurs esprits afin de poursuivre la continuité de son existence . Dans les hautes herbes de la plaine, une file de guerriers cheminaient silencieux. Le torse nu offert à la caresse du vent du soir, les reins ceint d'un pagne de couleurs vives, ils suivaient un troupeau d'antilopes graciles et bondissantes. Une sagaie à la main, ces magnifiques statues d'ébène devenaient les prédateurs d'une nuit. Ils prélèveraient, avec respect, dans les ténèbres naissant leur tribut de chair animal.
    Perdu dans son rêve Simon sourit, dans son coeur et dans sa poitrine résonnaient déjà les tambours du village. Leurs chants s'élevaient en remerciement de l'offrande accordé par la terre. Une main puissante le secoua et le sortit de son songe.

    • " Simon, Simon mon garçon arrête de rêvasser et rendre tout de suite à la maison!"
      Devant le garçon, aux yeux encore emplit de la magie ancestrale de l'Afrique lointaine, se dressait sa mère belle et forte comme la terre de ses ancêtres..

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  • Lissilma Lissilma

    BOn futur week-end à tous et toutes.
    Pour vous petits souvenirs d'enfance.

    En ce temps là, les jeans n'existaient pas et les filles portaient jupes plissées et chaussettes hautes, les cardigans étaient de laine et pour toute fantaisie certaines portaient de jolis rubans colorés pour égayer leur chevelure. D'ailleurs qu'importait d'avoir de jolis vêtements puisqu'une blouse informe bleu marine recouvrait le tout. Ce vêtement si peu attrayant rendait les élèves filles et garçons semblables sinon identiques. L'école que je fréquentais alors ne comprenait que deux classes. L'une pour les sections d'apprentissage C.P, CE1, CE2 et Cm1.La seconde classe beaucoup plus petite était réservé aux élèves du CM2 ainsi que ceux de la classe préparatoire au certificat d'études. Il faut dire que cette école de montagne perdue dans le fin fond du Jura ne comptait entre ses murs qu'une quinzaine de têtes à éduquer. Pour la plupart il s'agissait des enfants des paysans dont les fermes gravitaient autour du village, des commerçants dudit village et du fils du médecin. Crétin fini que déjà à l'époque j'avais qualifié de cornichon tordu (désolée mais à cet âge tendre mon langage n'avait pas encore incorporer les grossièretés!) car cet abruti rêvait de devenir docteur afin de voir et toucher le culs des femmes. Etrange vision de la médecine ...enfin passons!
    Quel âge avais je à cet époque? Six ans je crois! Car je me rappelle fort bien ,les longues heures consacrées à la reproduction des lettres de l'alphabet en écriture minuscule et majuscule. Les boucles et les déliés et surtout les taches d'encre qui maculaient soudain la feuille d'exercice quand une pression trop forte sur la plume sergent major causait un mini cataclysme entre nos doigts mal habiles. Mais surtout il y avait le regard sévère de l'institutrice qui observait par dessus ses lunettes cerclées de métal nos tentatives maladroites pour les dissimuler avec le fameux buvard rose. Après ce "pâté" d'encre violette s'en suivait généralement un coup de règle plate sur les doigts. Cela faisait mal et pour atténuer la douleur je faisais comme tous les enfants.... des bisous sur mes mains meurtries. Pas facile l'école en ces temps là! Et il ne fallait pas songer se plaindre auprès de nos parents car les punitions pouvaient se voir multiplier. L'honneur de nos géniteurs exigeait que leurs enfants soit polis, courtois, prévenant et surtout obéissant. Pas d'échappatoire possible! Pour ce faire en fin de semaine sur le tableau des corvées écrit en gras et soulignés à la craie rouge se trouvaient les noms des élèves nominés pour la semaine suivante. A ces malheureux incombaient la tâche de nettoyer la classe, effacer les tableaux, de chercher du bois dans le bucher et de le ramener dans les lieux d'apprentissage et mille autres petites corvées. Enfant rêveuse, timide et maladroite mon prénom figurait toujours en bonne place sur cette fichue liste d'infamie.
    Autres temps... autres moeurs me direz vous! Certainement mais lorsque j'entends certains petits écoliers se plaindre de leur sort ... un "TSSSS TSSSS" de réprobation m'échappe parfois.

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  • Lissilma Lissilma

    Bonjour à tous, désolée d'avoir déserté le navire ces jours derniers mais le moussaillon avait quelques problèmes de santé et donc je vais avoir de la lecture en retard! Cependant j'ai remarqué les mots pour cette session. Route, chercher, trouvailles, clé si je ne m'abuse!

    Tout en haut d'une colline, un grand chêne dressait sa ramure vers les cieux. Sous l'arbre, allongé sur le dos, le regard perdu dans l'immensité du ciel, Ben suivait la course éperdue des nuages. Le plaid écossais sur lequel reposait l'adolescent égaillait la verte prairie de ses couleurs vives. Le bleu profond et le vert sapin du tartan se mariait avec bonheur au rouge vif des coquelicots et au blanc des marguerites sauvages. En contrebas du champs, la petite route champêtre serpentait grise de poussière entre les près aux mille nuances de vert. Aucun bruit mécanique ne venait rompre la tranquillité du lieu, seul le chant mélodieux des oiseaux et le bruit lancinant des cigales troublait le silence. Ben soupira d'aise, cet endroit était son petit paradis. Dans ce lieu isolé, il pouvait être à nouveau lui même. Loin de sa vie trépidante d'idole, loin de ses fans, il pouvait à nouveau renouer avec sa nature profonde. Chercher dans le fond de son âme, l'inspiration poétique qui lui faisait défaut quand il se trouvait éloigner trop longtemps de ses racines. Il était un "gars" de la terre exilé en ville. Les paillettes et les strass qu'il revêtait comme une armure ne pouvait occulter longtemps son besoin d'authenticité. Sa nature véridique explosait dans ses chansons et elle touchait le coeur des personnes qui l'aimaient. Découvrir que la clé de son succès était la connection profonde qu'il avait avec la nature avait été la trouvaille ultime de son évolution tant en qualité de chanteur que d'être humain. En ce merveilleux après midi d'été Ben ferma les yeux, il écouta le bruit du vent dans les feuilles du grand chêne et à travers elles, il retrouva la douce voix de sa muse. Elle lui murmurait des paroles merveilleuses qui coulaient comme du miel. Dans l'esprit de l'artiste des notes de musique naquirent. Comme dans une valse, elles firent la cour au mots, les étreignirent, s'unirent et donnèrent naissance à une nouvelle mélodie.

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  • Lissilma Lissilma

    Bonne nuit à vous chers amis de la plume, en attendant de rejoindre le royaume des songes voici ma prose! La fatigue prenant le pas sur mes idées il est certains que ce soir je ne saurai brillée!
    Mot à inclure: dantesque, pot, chaloupée et aise

    D'un pas lourd il écrasait sous ses semelles ferrées le manteau immaculé qui recouvrait les rues et les ruelles de la capitale du Royaume. De sa démarche chaloupée, l'allumeur de réverbères arpentait sa dantesque cité. Au bout de son bras, pendait un pot de terre cuite. Ce précieux récipient contenait les braises rougeoyantes qui lui permettait de redonner vie aux lucioles lumineuses emprisonnées dans les globes de verre opaques. Dans chaque venelles, le colosse apportait la lumière et la sécurité. Devant lui les ombres refluaient. L'homme soupira d'aise, cette nuit encore ses concitoyens pourraient dormir en paix. D'une voix de stentor, il déclama sa litanie habituelle.
    .- Oyez, oyez braves gens, il est minuit et tout est calme!
    Tranquille? Rien n'était moins sur! Car dans les mugissements du vent qui parcouraient la cité se dissimulait le bruit furtif d'une cavalcade. Oblitérée par les bourrasques de neige qui tourbillonnaient follement dans les rues désertées, une ombre silencieuse, blanche et glacée comme un fantôme se dirigeait sans bruit vers la citadelle . La mort blanche approchait!

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  • Lissilma Lissilma

    Les sabots ferrés des chevaux claquaient sur les pavés du Pont-Neuf. Paris grouillait de monde en ce jour de la Saint Jean. Le petit peuple se pressait sur le marché et des colporteurs haranguaient la foule faisant des éloges dithyrambiques sur la qualité des colifichets qu'ils offraient à la vue émerveillée des badauds. Dans l'odeur nauséabond des égouts à ciel ouvert, chacun vaquait à ses occupations et peu de personne ne s'attardait devant l'hôtel particulier du Vicomte de Blasac. D'ailleurs les gardes postés devant les grilles de fer forgé auraient dissuader les plus téméraires de franchir cette barrière. Bouclé dans ce fortin aristocratique, la Dame des lieux se parait avec minutie. Aujourd'hui, elle s'apprêtait à faire son entrée officielle à la cour du roi.
    Assise devant sa coiffeuse d'ébène, la jeune épouse du Seigneur observait son reflet dans le miroir à main. Jamais jouvencelle n'avait été plus belle, sa peau laiteuse que dévoilait l'échancrure profonde de sa robe de velours grenat attirerait sans aucun doute le regard du souverain. Afin d'aguicher sa majesté , la jeune femme posa sur sa poitrine opulente une douce imposture de soie noire. Cette mouche posée de façon stratégique ne manquerai pas de séduire la gente masculine. Un sourire mutin se posa sur la bouche rouge cerise de la future favorite quand elle découvrit les étincelles de convoitise pétiller dans le regard lubrique que son époux porta sur elle.

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  • Lissilma Lissilma

    Bonjour à vous tous! Journée pluvieuse et glaciale aujourd'hui donc prenez bien soin de vous.
    Nonchalement appuyé contre le tronc du grand hêtre Simon regardait en contre-bas de la colline, le stade sur lequel s'entrainait "l'élite" de l'université. En fait tout était relatif en ce monde! Parfois les muscles supplantait l'intelligence et les tétards à hublots comme lui n'était pas forcement populaire n'en déplaise à son quotient intellectuel élevé. Un sourire sans joie éclaira son visage pâle. "Etre ou ne pas être apprécié?" Il y avait bien longtemps que cette question ne le taraudait plus. Simon était ce qu'il était.... un garçon doux, intelligent et sensible, une personnalité à part, qui gardait ses rêves et ses aspirations bien au chaud blottis tout au fond de son coeur. Il se tenait aussi loin que possible des sportifs qui faisaient en bas étalage de leurs muscles cependant l'un deux le troublait plus que de raison, à la seule perspective de l'apercevoir
    sur la piste d'athlétisme, des papillons virevoltaient dans son ventre. Mais hélas pour beaucoup de ces mâles virils, bourrés de testostérone le simple fait qu'il puisse les observer à la dérobée aurais put être mal interprété. Chaque médaille possède deux faces et le champion pouvait se doubler d'un emmerdeur qui pouvait faire de la vie des personnes en dehors des clous de la société bien pensante un enfer. Ce sentiment de rejet Simon ne le connaissait que trop bien aussi il s'en fut sans bruit vers la bibliothèque du campus et vers les livres qui jamais ne le décevaient.

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  • Lissilma Lissilma

    Bonjour à vous amis de la plume. Puissiez vous avoir autant d'étincelles de lumière dans le coeur que de lampions scintillants sur le sapin.

    En cette froide fin de journée de décembre, accordons nous un petit moment de pause. Les yeux levés vers les étoiles qui scintillent doucement dans le ciel nocturne, ouvrons notre coeur. Laissons les pensées positives et heureuses se répandre sur cette Terre meurtrie comme un onguent d'humanité bienveillante. Qu'un sourire apporte l'espoir dans les lieux les plus sombres qu'il puisse chasser au loin la noirceur d'une vie sans perspective. Enfin que le rêve d'une paix universelle puisse un jour même si cela n'est pour l'instant qu'un mirage devenir une douce réalité.

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  • Lissilma Lissilma

    Bonjour je vous souhaite à tous et toutes une très bonne nouvelle semaine.
    Mots à inclure: Méfiance, vulnérable, blessure, lys et dolmen. C'est parti!

    Dans le ciel d'hiver, une lune ronde blafarde dispensait une chiche lueur argentée. A la cime des arbres, des nuages vaporeux de brouillard s'effilochaient lentement. Un silence mortel s'était abattu sur la campagne, tous les êtres vivants semblaient retenir leur souffle. Dans l'ombre... quelque chose de menaçant s'apprêtait à prendre corp. Dans le champs de dolmens situé au sud du village, l'air semblait même s'être chargé du parfum métallique du sang. L'heure approchait! Tous le ressentait dans leur coeur et dans leurs tripes, "La chasse sauvage" s'avançait déjà dans les ténèbres! Il était temps d'apporter à la horde démoniaque l'offrande expiatrice qui permettrait aux villageois de survivre quelques temps encore.
    Choisir quelle victime parmi ses enfants serait offert aux "démons" était le rôle qu'endossait avec gravité le "druide errant" qui une fois tous les dix ans réapparaissait dans les bourgades de Haute Bretagne pour officier. Chaque fois, sa venue engendrait de la méfiance et de la crainte abjecte. Car l'apparition soudaine du vieillard signifiait sans coup férir, un arrêt de mort pour une personne qui était chère à la petite communauté rurale. La venue de l'ancêtre avait comme toujours été précédé par la venue d'une volée de corbeaux noirs. Ces oiseaux de mauvais augure s'étaient tous posés devant une humble chaumière située un peu à l'écart du bourg. Là résidait une vieille femme courbée par le poids des ans. La vie ne lui avait guère fais de cadeau, son époux avait autrefois périt dans une guerre fratricide contre un autre clan et la maladie avait emporté son fils unique alors qu'il n'était qu'un jeune enfant. Elle aurait pu dans sa jeunesse se remarier et refonder un nouveau foyer mais ses dons de guérisseuse l'avait plus ou moins exclu de cette société. Cependant, au crépuscule de sa vie l'aïeule avait découvert lors de ses pérégrinations dans la foret, un nourrisson abandonné au pied d'un chêne vénérable. Tout est question de résonnance et de signe dans l'univers et la vieille avait compris que le destin lui envoyait un message. Alors que la forêt regorgeait d'animaux plus affamés les uns que les autres, découvrir ainsi un nourrisson indemne de toute blessure était le signe que les dieux voulaient que la femme s'occupe du bébé. Ce qu'elle fit avec l'assentiment du chef de clan.
    Ors voilà que ces maudits volatiles au plumage de jais avait désigné la modeste demeure. La guérisseuse étant donné son âge avancé ne pouvait être l'offrande dévolue à la "Chasse Sauvage", seule restait Alixia.
    Quinze ans, gracile comme une biche et vulnérable comme un chaton, la fille adoptive de l'ancêtre venait par un étrange concours de circonstance de verser son "premier sang" depuis juste une semaine, passant ainsi de l'âge de l'enfance à celui de femme. Mais était ce vraiment une coïncidence?
    Mais tout comme l'on ne peut interrompre la marche du temps, la pauvre vieille ne put empêcher les hommes du village de se saisir de sa protégée.
    Celle ci fut conduite fermement dans la hutte de cérémonie où les femmes la baignèrent, puis revêtir son corps délicat et laiteux des plus beaux atours disponible. Alixia qui jusqu'alors n'avait porter que des braies et chemise de garçon se retrouva exposé au regard de tous dans des vêtements qui mettait en valeur la beauté de ses formes délicates. Plus d'un hommes présent ce jour là se retrouva émus devant ce spectacle émouvant. Parmi eux Fulberic qui jusque la ne l'avait considéré que comme son meilleur ami en fut étrangement troublé. Il était de notoriété public que le fils du Seigneur des lieux n'éprouvait contrairement à ses frères que de l'attirance pour les beaux éphèbes et pourtant devant l'image d'agneau sacrificiel qu'offrait aux yeux de tous la vue de la fille toute de blanc parée, une blessure secrète s'ouvrit en son sein.
    Dehors un chien hurla à la lune, une plainte si lancinante s'éleva dans les airs, qu'elle glaça le sang de toutes les personnes présente dans la hutte de cérémonie. D'une voix caverneuse venue du fond des âges, le druide indiqua qu'il était grand temps de se rendre sur le champs de pierres levées.
    Alors répondant à cette injonction, une procession apeurée se mit en route et parmi eux, pieds et poings liées une jeune fille au teint de lys cheminait vers son destin.

    (La suite la prochaine fois)

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  • Lissilma Lissilma

    Un bonjour givré à vous tous et toutes.
    MOts a inclure: Pagode, jade, stylet et palanquin.

    Les vacances de Noël venait de se terminer, Petit Tom tout heureux reprenait le chemin de l'école... son école. Le petit garçon aimait se retrouver dans ce cocon chaleureux où il pouvait s'inventer des histoires fantastiques et vivre mille aventures. A cinq ans à peine, Petit Tom avait une imagination fertile et un grand sens de la mise en scène. D'ailleurs tous ces petits camarades de classe se laissaient embarquer avec plaisir dans ses excursions chimériques.
    Et ce matin lorsque le petit d'homme pénétra dans la salle de classe, il sentit au fond de lui qu'une nouvelle aventure l'attendait.
    Souple et discret comme un tigre du Bengale, l'enfant fit le tour de son nouveau royaume, grâce à son regard innocent emplit de poésie enfantine et son inspiration lyrique... la magie opéra.
    Dans le coin le plus obscure de la petite salle aux murs azur, un amoncellement de boites de carton prit vie. Il se modela, se contourna et devint une splendide pagode orientale de plusieurs et aux toits gracieusement recourbés. Le décor était planté: l'aventure l'attendait en Chine. Devant les yeux émerveillés de Petit Tom l'épopée magique prit vie. Sur les murs bleu les grues de papier prirent leur envol, les pandas confectionnés à partir de boulettes de papier crépon noires et blanches, se dandinèrent sur leurs pattes arrière, ils adressèrent un clin d'oeuil complice au garçonnet avant de s'enfoncer dans la foret de bambous dessiner au tableau noir. Mais se détournant de la féérique habitation et du panorama enchanteur que lui offrait la vision des rizières scintillantes sous un soleil radieux, Petit Tom s'approcha de la jolie Marion, comme toujours la coquette fillette portait de multiples breloques. A ces bras potelés cliquetaient des bracelet de perles multicolores. Le vert doux des perles de jade, sublimait le vert profond des cabochons d'émeraudes, tandis que bleu intense des saphirs soulignait la profondeur sanglante des rubis. Il ni avait pas à redire quoi que se soit. Dans ce monde, Marion, comme dans la vraie vie était une princesse Si dans cet espace temps, propice à l'enfance, chacun voyait ses qualités propres mises en lumière. Donc ici, le charmant Antoine qui trouvait toutes les réponses aux questions de Mme Lesueur l'institutrice devait être.....? Un éminent érudit bien sur! Pouvait il en être autrement? Que nenni! Dans sa main un stylet de nacre s'activait, traçait sur le papier de soie les figures complexes des sinogrammes.
    Au centre de la pièce Petit Tom avisa avisa la table basse recouverte d'une toile cirée écarlate... Mazette l'empereur lui-même lui avait dévolu son plus beau palanquin d'apparat. Petit Tom se glissa avec bonheur dans l'étroite ouverture de la splendide litière et d'une voix très douce il murmura.

    • Au palais du Maître des mondes, mon seigneur attends ma venue!
      L'enfant ferma les yeux et le temps suspendit son vol... l'espace d'un rêve!

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  • Lissilma Lissilma

    Bonjour tout le monde,
    De retour parmi vous pour quelques jours.... lire vos textes en retard a été pour moi d'une douceur rafraichissante. Vos écrits n'ont tellement manqués. Cordialement

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  • Lissilma Lissilma

    Doucement elle referma la couverture satinée du petit carnet qui lui servait de journal depuis son arrivée dans ce pensionnat pour jeunes filles fortunées. Comment au XXIème siècle pouvait on encore coucher des confidences intimes sur le papier? Les filles d'aujourd'hui discutaient de leurs états d'âmes sur internet, elles s'épanchaient plus sur des blogs ou dans des forums de discussions... mais pas elle.
    D'abord qui était cette fille de seize ans qui répondait au prénom improbable de Domitille? Comment pouvait elle se rendre invisible dans la foule des étudiants, alors que ses consoeurs ne rêvaient que de reconnaissance et de gloire? La fille n'était ni belle, ni laide... ni grande, ni petite non juste une personne ordinaire sans talent particulier. Elle était identique en apparence aux jeunes pensionnaires qui parcouraient en chahutant les couloirs du château. D'ailleurs l'uniforme, obligatoire, bleu marine rendait son anonymat plus facile. Jusqu'à la dernière rentrée de septembre, Depuis son arrivée dans l'établissement, trois ans auparavant, elle était parvenu à se fondre dans la masse des élèves. Mais l'arrivée d'une flamboyante rouquine américaine avait mit fin à sa tranquillité. Très vite la nouvelle venue s'était entourée d'une cour de courtisans et ... son cauchemar avait commencé. Le harcèlement dont la jeune fille avait été victime était monté crescendo. Il y eut d''abord des ricanements méprisants sur son prénom. Puis sa situation familiale fut étalée au grand jour. Comment cette peste avait elle put savoir que Domitille était orpheline et n'étudiait ici que grâce à la générosité d'un oncle éloigné et fortuné. Un grand oncle qu'elle n'avait jamais vu! Mystère!
    Cependant peu à près cette révélation, la jeune fille retrouva régulièrement d dans son casier des messages de haine. Elle s'interrogeait sans cesse "Qui pouvait la détester à ce point?", "Avait elle causer du tort à autrui?". Les questions demeuraient sans réponse.
    Mais aujourd'hui une étape supplémentaire avait été franchit. Quelqu'un avait attenté à sa vie. Comme tous les dimanche après le déjeuner, Domitille s'était aventuré dans le petit bois qui entourait le pensionnat d'un écrin de verdure. La demoiselle aimait la solitude du lieux. L'odeur des feuilles qui se décomposaient sur le sol humide, les bancs de brouillard qui se glissaient entre les troncs d'arbres tels des fantômes furtifs cela correspondait si bien à sa nature rêveuse qu'un doux sourire s'accrocha sur ses lèvres. Ce fut à cet instant que la jeune promeneuse découvrit au sol des petites taches de couleur, les premières violettes pointaient le bout de leur pétales. Charmée la fille s'accroupit quand venant de nulle part un sifflement lugubre se fit entendre. Un bruit glaçant se répercuta dans la forêt, juste à l'endroit où Domitille se tenait quelques secondes auparavant, une flèche profondément enfoncé dans un bouleau argenté vibrait encore.
    Quelqu'un cherchait à la tuer. Pourquoi elle l'ignorait? Cependant elle était bien décidé à le découvrir.
    C'est forte de cette détermination que la jeune fille rangea, à la nuit tombée, dans son sac à dos, le petit carnet de soie violette qui contenait toutes ses pensées. Doucement elle referma derrière elle la porte de sa chambre, elle devait quitter cet endroit, le danger était beaucoup trop proche!
    Dehors, accroupi sur les hautes branches d'un chêne séculaire, une silhouette sombre guettait. Elle avait tout son temps, quelques jours d'attente n'était rien au regard des cinq siècles qu'elle avait passé à l'attendre. L'attendre? Qui? L'Elue au sang pur qui lui permettrait de retrouver son âme!

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  • Lissilma Lissilma

    Bon week-end à vous tous, que les crocus, perce-neige et jonquilles éclosent depuis quelques jours vous incitent à la promenade.
    Mots à inclure: Robot, alimentation, modernité et illusoire.
    C'est partit!
    Pourquoi suis je si triste ce matin? D'ailleurs quel est ce sentiment? Je suis perdu, ma logique est embrouillé et toujours cet étrange impression qu'il me manque quelque chose. Cela est illogique, incompatible avec ce que je suis!
    Je ne suis pas programmé pour ressentir des sentiments car je ne fais pas parti de la nouvelle génération d'androïdes intelligents et sensibles. Non je suis un robot modèle de base édité au cours des années 80.
    A cet époque j'étais à la pointe de la modernité..Mon père était un chercheur en informatique, un génie dans son domaine. Il m'avait spécialement créer pour devenir un compagnon amicale et protecteur de sa petite fille née aveugle. J'étais jeune alors, si fier de la technologie et de l'homme qui m'avait donné la vie que je m'étais employé de toute la force de mes logiciels d'adoucir l'existence de cette entité humaine.
    Une fois seulement je n'avais put accomplir mon devoir de protecteur et les conséquences furent terribles pour la créature biologique dont j'avais la charge. Encore aujourd'hui mes processeurs surchauffent lorsque je pense à ce qui s'était produit cette nuit là. Alors que je m'étais branché sur l'alimentation électrique de la maison afin de recharger mes batteries. L'enfant nommé Mia avait eut une défaillance respiratoire grave. La petite femelle perdit la vue mais étrangement elle développa une capacité nouvelle et étrange: celle de pouvoir communiquer avec moi juste en me touchant.
    Etais ce un processus d'attachement normal entre une entité mécanique et un être de chair et de sang? Je ne sais car je ne suis qu'un modèle ancien de robot mais mon créateur creusa la question et ainsi naquit les logiciels de reconnaissances émotionnels dont sont dotés tous les miens actuellement.
    Pour ma contribution à sa découverte mon "père" me dota d'une batterie spéciale qui me permettait d'être opérationnel continuellement.
    Depuis lors, je suis l'ombre, le gardien et l'ami de l'humaine appelée Mia. Du bébé vagissant et tout rouge de ses premières semaines jusqu'à la vieille dame au souffle si léger qu'il en était presque imperceptible. Je suis resté fidèle à mon poste, compagnon illusoire d'une vie mais si présent jusqu'à ce matin.
    Ce matin d'hiver blafard ou j'ai accueilli dans mon coeur mécanique si fiable l'âme de celle dont j'étais le pilier. Celle qui avait mis des étincelles d'humanité dans mes circuits et mes processeurs. Elle et moi réunit jusqu'à la fin des mondes.

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  • Lissilma Lissilma

    Bonjour tout le monde, Moussaillon Lissilma prête à embarquer Capitaine. Enfin de retour. Bon pied, bon oeuil et prête à reprendre la mer. L'équipage m'a trop manquer! Cordialement

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  • Lissilma Lissilma

    Bonjour, désolée, je ne suis pas encore très opérationnelle mais je me lance.
    Mots a inclure: sauvage, frimousse, duel et jolie.
    Le troisième jeune seigneur du Clan des Wu s'était éloigné de ses compagnons de plaisirs. En cette soirée de printemps il ne se sentait pas d'humeur à boire, ni à jouer. La mélancolie qui s'emparait de lui à chaque "lune sanglante" était à l'oeuvre. D'ailleurs n'était ce pas à cause de cette étrange malédiction que ses compagnons d'enfance lui organisaient des festivités dantesques?
    Liu Chang sourit, l'amitié était une belle et bonne chose mais elle ne pouvait totalement détourner ses idées du souvenir si doux qui lui meurtrissait l'âme. Le jeune homme s'approcha doucement du bassin aquatique dans lequel les carpes Koï nageaient lentement. Silencieuses, les formes fuselées des poissons glissaient sous les feuilles verts sombres des lotus en boutons., parfois l'une d'elle effleurait du bout de sa nageoire dorsal le reflet de la lune qui se mirait dans le bassin. Mais en cette nuit la lune d'argent revêtait des nuances sauvages, le pourpre disputait au grenat la prédominance des couleurs. Dans le ciel nocturne, le spectacle était flamboyant et grandiose. Mais sur terre, en cet instant, dans le coeur et la tête du jeune aristocrate se déroulait un duel sans merci. La raison combattait âprement contre les sentiments, la logique tentait de museler la fantaisie et la réalité bataillait ferme contre les rêves.
    D'ailleurs les souvenirs du troisième jeune Seigneur n'étaient ils que des rêves? Pourtant ils semblaient si réels, si plein de vie et tellement étranges. Comment avait il pu tomber si facilement amoureux de cette frimousse inconnue apparu dans le miroir des eaux prisonnières, une nuit comme celle ci, il y a quelques semaines? Ce visage, cette silhouette entraperçut un court moment était il le fruit de son imagination? Un fantôme venu de l'au-dela pour le tourmenter? Un souvenir d'une vie antérieure?
    Le jeune homme s'était interrogé, il avait creuser sa mémoire pour se rappeler si il avait déjà vu ou remarquer une telle personne dans son entourage mais la réponse lui échappait encore.
    A la cour de l'empereur les femmes pullulaient, qu'elles soient servantes, lettrées ou concubines, elles étaient légions mais aucune n'avait l'aura de la fille apparut dans le reflets mouvants des eaux.
    Fermant les yeux, le jeune noble tenta de se remémorer l'instant ou il l'avait vu pour la première fois. Liu Chang pencha doucement la tête et ses longs cheveux d'ébène frolèrent la surface liquide, vêtu de sa robe de soie bleutée brodée d'argent ,le jeune homme ressemblait à cet instant plus à un dieu égaré qu'a un être fait de chair et de sang, cependant c'est le coeur fragile et amoureux d'un être humain qui se rappelait la frimousse de la fille venue de nul part.
    Son image était apparut comme par magie dans l'onde. Une fille aux yeux clairs et a la chevelure couleur de miel. Une déesse? Une sorcière? il ne savait mais ses sens s'étaient embrases à cet instant malgré l'étonnante particularité physique de cette femme. Son visage, ses mains étaient d'une blancheurs délicate tandis que son corps, ses bras et ses jambes revêtait la noirceur du plumage des corbeaux. Qui était elle? La logique voulait qu'elle fut originaire du plan céleste car l'entité apparut dans le bassin aux carpes ne chevauchait elle pas les vagues sur un étroit esquif sans rameur. Une étroite planche colorée qui semblait l'emporter en riant vers un lieu inconnu. Un gémissement s'échappa des lèvres serrées du jeune seigneur. Pourquoi fallait il qu'il soit tomber amoureux d'un mirage?

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  • Lissilma Lissilma

    Bonjour à vous tous et toutes, puissiez vous goûter aux prémisses enchanteurs de ces premiers jours de printemps.
    Mots à inclure: Oeufs, liberté, amarres et aventures.

    Tout était calme, aucun bruit ne troublait le silence installé dans la grande maison bourgeoise, perdue sur la Landes. Brusquement le grincement d'une porte qui s'ouvre en catimini retentit à l'étage. Une silhouette vêtue d'une longue chemise de nuit en percale blanche se glissa hors de la chambre bleue. Comme toutes les nuits, Louis partait à l'aventure. Doucement , précautionneusement, sur la pointe des pieds, le garçon se déplaçait sans bruit. Souple comme un chat marchant sur des oeufs, il traçait sa route vers la grande bibliothèque située au bout du couloir. Ce lieu était son oasis de liberté. L'endroit magique où il pouvait larguer les amarres de sa réalité et vivre enfin une vie rêvée. Les livres était pour le garçon malade le dernier échappatoire à son existence morne et triste et ce soir il avait rendez vous avec le soleil éclatant et chaud d'Agrabah, Aladin l'attendait!

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  • Lissilma Lissilma

    Bonjour à tous et toutes, petit passage en coup de vent , désolée!

    Comment ce rendez vous tant attendu avait il put se terminer en désastre? Pourquoi les Dieux lui en voulaient ils à ce point? La question était de taille et la réponse peu évidente. Les dés n'avaient ils pas été pipés au départ? Comment avait elle put une seule seconde songer qu'il ressentait de l'attirance pour elle? Selon les critères de beauté que vantaient sans cesse les magazines , elle était hors norme! Petite, pulpeuse sans aucune once se sophistication, d'ailleurs elle était toujours la meilleure pote de tous, celle à qui l'on confiait les peines de coeur sans jamais lui demander si elle souffrait. Elle était celle qui savait si bien consoler ou encourager selon les cas mais, jamais, personne ne lui posait la simple question qui aurait put tout changer à ses yeux "Tu vas bien?" C'est peut être à cause de l'absence de cette question que lentement elle avait ériger autour de son coeur un rempart si haut et tellement épais que rien ni personne n'aurait put l'ébranler. Personne sauf lui. Il l'avait regarder si intensément pendant le cours de gymnastique qu'elle en avait perdu tout ses moyens et s'était retrouvée les fesses par terre sous les quolibets de ses compagnes de volley balle. Elle n'était pas douée pour le sport en général et là l'émotion l'avait rendue encore plus gauche que d'habitude mais... il ne s'était pas moquer comme les autre non il avait juste sourit... doucement et cela lui avait réchauffer le coeur et l'âme.
    C'st à l'issu de ce cours humiliant qu'il lui avait proposé un rendez vous. Une date unique pour elle: son premier rencart. Mais elle aurait dut le savoir, les rêves de Cendrillon ne sont que des contes pour enfants sages, elle l'avait découvert à ses dépends. Arrivée légèrement en avance, elle s'était dissimulée dans les buissons qui jouxtaient le lieu de la rencontre quand un groupe excité était passé tout près d'elle sans la remarquer. Qui remarquerai une ombre? Une voix moqueuse avait demandé.

    • "Penses tu que la godiche viendra à ton rendez vous Thiméo?
    • Pour sur! J'y compte bien, les désespérées de la vie n'attendent qu'un signe du Prince Charmant pour sortir de leur trou.
    • Alors on va bien s'amuser!
      Ils s'étaient éloignés riant et plaisantant du bon tour qu'ils allaient jouer sans se douter une seule minute qu'ils venaient d'enfoncer une dague de glace dans le coeur tendre d'une fille trop sensible.
      Le lendemain matin un promeneur découvrit le corps sans vie d'une adolescente flottant sur les eaux sombres d'un petit lac.
      Parfois les mots sont plus mortels que les armes. Nous devons tous nous en souvenirs quand notre langue acérée veut se déchainer sur autrui.
      Telle était ma pensée du jour inspiré par les mots à caser.

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