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Lissilma
Juste entre nous, car c'est très personnel et que cela ne me concerne pas directement. Quand ma soeur a eut ses jumelles l'une d'elle à la naissance était décédée. Mais ma soeur a toujours ressenti la présence de la petite à son retour de la maternité et parfois quand elle se rendait dans la chambre du bébé le mobile au-dessus du lit bougeait tout seul. Lors de la cérémonie de bathême je devais tenir le cierge de ma filleule et il y avait deux petites flammes sur le même cierge puis doucement l'une c'est éteinte avant l'autre. Je pense que la jumelle de ma filleul était venue dire au revoir à sa soeur car après la cérémonie il n'y a plus rien de bizarre ni d'étrange chez ma soeur.
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Lissilma
Lissilma veut dire "Papillon" en langage peau rouge donc la petite photographie d'accompagnement est logique. Mais surtout un papillon doit passer par tellement de métamorphoses pour devenir ce qu'il est! Cela me parle et me convient tout à fait! Cordialement
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Lissilma
Bonjour,
Depuis quelques jours petite baisse d'énergie et cela me met le moral en berne. Il faut dire que le ciel gris, le froid et l'isolement malgré le fait que je sois en couple, fait que je me replie sur mon enfant intérieur pour le protéger de cet environnement néfaste pour l'instant. Je sais que cela n'est que passager. Cette baisse d'énergie n'est que cyclique. Me ressourcer auprès de mes amies? Diable mon cercle de relation bien que fiable est dès plus restreint et je n'irai pas les embêter pour évoquer mes états d'âme!
Quand à mon époux bien que nous n'ayons que quelques années d'écart il est déjà dans l'hiver de sa vie...plus rien ne le concerne vraiment et nous ne communiquons plus vraiment. Deux humains se trouvant aux antipodes l'un de l'autres. Suis je responsable de cet état de fait? Très certainement! Extrêmement timide à la base j'ai toujours privilégié mon monde intérieur aux relations véritables. Cultivant la nostalgie, le rêve et mes passions en solitaire plutôt que d'interagir avec les personnes de chair et de sang. De même je dois avuer que je n'ai pas été livrer avec le décodeur des interactions humaines et je ne sais guère décoder ce que l'on attend de moi dans la vraie vie. Peut être pour cette raison aussi que j'aimais tant travailler avec les enfants? Mais là ,l'isolement pour cause de Covid, ma mise à la retraire récente, la perte de mes repaires professionnels, le fait de se retrouver isolée face à soi même... toutes ces choses mon donner un gros coup de bourdon. Fort heureusement dans peu de temps je sortirai la tête du terrier du lapin dans lequel je m'étais réfugiée et la vie sera de nouveau pleine d(attraits de joie de vivre. Mais dans l'intervalle merci de m'avoir permis d"épancher ici un peu de mon ressentit. -
Lissilma
Bon je me lance, j'ouvre la porte de l'imaginaire avec l'image de la barque et au plaisir de vous lire prochainement.
Sur les berges du Styx la foule des trépassés attendait patiemment que Charon daigne reprendre le travail. En effet le passeur du fleuve des enfers était en grève. Une première depuis des millénaires ! Que se passait il dans le domaine des ténèbres? L'inflation avait elle cours ici aussi ? La pièce d'argent que remettait les morts au gardien lors de leur passage n'était elle plus suffisante? Que nenni brave gens! Simplement dans le royaume d'Ades le réchauffement climatique provoquait là aussi des ravages... En effet le fière fleuve qui autrefois emportait vers d'autres mondes les âmes des êtres désincarnés se réduisait aujourd'hui comme peau de chagrin. Méfiez vous vivants de la Terre car si la tendance s'aggrave ils se pourraient que vous croiserez bientôt les morts dans les rues de vos jolies villes. -
Lissilma
Un bonjour plein de soleil à vous tous!
Sur la plage abandonnée en ce mois de novembre, les pas que la promeneuse laissaient sur le sable étaient bien vite effacés par le vent venu du grand large. Tempêtueux, glacial et chargé d'embruns, le courant d'air iodé jouait avec les grains de sable. Effarouchés ces derniers fuyaient devant le souffle d'Eole. Dans leur course éperdue, ils entraient en collision avec l'étrangère. Emmitouflée dans un large manteau de laine grise, elle ressemblait un peu à un fantôme. Mais n'était elle à cet instant pas le spectre des jours passés? Quel âge pouvait elle avoir? Quarante? Quarante cinq ans? Guère plus, mais pas moins! C'était une belle femme dans la fleur de l'âge. Une déesse solitaire égarée parmi les humains! Dans ses longs cheveux auburn que tortillaient le vent se mêlaient déjà des fils d'argent et dans le coin de ses yeux couleur d'océan se plissaient de fines ridules. Elle soupira longuement. En automne la plage n'avait plus rien de charmant, ni de joyeux. Elle était triste et désespérée comme son coeur. Au large résonnait le son aigrelet d'une cloche fixée sur une bouée à l'entrée du chenal. Cette sirène prévenait les marins du coin de l'inversement des courants de la baie. Mieux valait connaitre les dangers du lieux ! Bien des vies avaient été sauver grâce à ce dispositif sonore. La marée pouvait s'avérer redoutable pour les marins d'eau douce et les plaisanciers trop téméraires. La femme ne le savait que trop bien, hélas! Son fils, son unique enfant en avait fait l'amère expérience par une belle journée de juillet. Il avait périt entre les bras liquides et glacés de la mer du Nord. Depuis lors, elle hantait silencieusement le rivage cherchant à percevoir dans le mugissement du vent les appels désespérés de celui qu'elle n'avait jamais put oublié..
Pas amusant tout ça, je compatis à votre douleur à la lecture de mon texte. Pas ouf du tout. Cordialement -
Lissilma
Thème = Voyage. Mots = aventure - insolite - souvenir.
Je me lance.Loïc avait passé une bonne? Non une excellente journée. Pourtant cette dernière avait bien mal commencée. La veille au soir Lydie sa petite amie lui avait annoncé la bouche en coeur qu'elle ne pouvait pas l'accompagner au parc d'attractions. Le lieu lui semblait trop puéril tout comme le caractère du garçon et donc la demoiselle sans état d'âme avait décidé de le quitter. Comme ça, sans tambour, ni trompette et sans préavis! Outch le choc avait certes été rude, mais soyons honnête Loïc avait depuis quelques temps déjà sentit l'orage venir. Bien qu'il soit romantique, rêveur et lunaire l'adolescent n'en gardait pas moins les pieds sur terre. Et quand sa petite amie s'était extasiée sur la prestance un garçon "super-choux" avec de beaux cheveux roux ... Loïc, brun de poils avait songé que pour lui les carottes étaient cuites! Le garçon touché en plein coeur aurait put ruminer et se désespérer mais que nenni, il avait mit son chagrin dans sa poche et s'en était allé au parc comme prévu. Ne valait il pas mieux être solitaire que mal accompagné?
Ce lieu était un terrain d'aventures formidable! Le garçon avait goûter avec bonheur à toutes les attractions proposées. Il avait frémit d'effroi et serrer les fesses dans les manèges à sensations. Avait exercer son talent à nul autre pareille au tir à la carabine. Viser la cible n'était pas un problème... la toucher et mettre dans le mille? Beaucoup trop futile! Aussi avait il copieusement arrosé de petits plombs les peluches environnantes. Loïc était il un esprit rebelle? Non juste un grand maladroit!
Le garçon se créa des souvenirs heureux dans le train fantôme quand une parfaite inconnue se blottit dans le creux de ses bras. La donzelle était elle effrayée, apeurée? La main audacieuse qu'elle posa fermement sur sa braguette le fit douter! Hélas le voyage fut de courte durée et l'intermède charmant bien vite terminé. Cette insolite rencontre lui fit perdre la tête et chamboula ses entrailles car sur le "huit de la mort" Loïc vomit tout son quatre heure.
Que restait il encore à faire en ce jour de distractions éphémères? Se faire lire la bonne aventure? Sagement le garçon préféra laisser dans les méandres du possible la connaissance de .son futur. Pour aujourd'hui seul le voyage dans le temps bénit de l'adolescence lui importait; Demain serait un autre jour! -
Lissilma
Bonjour à tous et toutes, j'espère que cette semaine vous sera agréable et remplie de jolies phrases et de beaucoup d'émotion. Cordialement
Mots: lumière, vitre et forêt.Ce que vous n'avez jamais connu, peut il vous manquer au point de vous faire manquer de souffle? Se pouvait il que la perte d'un élément essentiel à votre vie vous rende si malheureux que l'anéantissement de votre existence serai plus doux?
Depuis de nombreux jour Lee se posait cette sempiternelle question. Sa vie valait elle d'être vécue? De toute sa jeune vie, elle n'avait connu que les barreaux étroits de sa cage. Ce n'était comme si sa demeure était une prison! Non, non loin de la! Son père la chérissait et la choyait comme l' enfant précieuse qu'elle était! Si Lee se trouvait enfermée dans cet endroit clos s'était pour sa sécurité. Père le lui avait affirmé maint et maint fois! Le monde à l'extérieur de la cabane nichée au coeur de la forêt était remplit de dangers. Lee le croyait aisément car parfois "Pa" rentrait le visage tuméfié, les mains en sang et les vêtements déchirés. Dans son imaginaire d'enfant, la petite fille inventait mille dangers plus horrible les uns que les autres...cependant rien n'était plus effrayant que la monstrueuse araignée velue qui tissait sa toile dans le coin supérieure de la vitre. Celle la Lee l'avait surnommée la " Artiste Tueuse", l'arachnide tissait des toiles merveilleuses, si fines, si élégantes mais tellement mortelles. Bien des victimes ailées s'étaient laissées prendre dans ces fils de soie. Aussi la petite gardait elle un oeuil vigilant sur sa voisine.
Cependant depuis de longs jours un sentiment d'urgence, un appel lancinant ne cessait de lui tordre les entrailles. La forêt toute proche l'appelait. La lumière dorée des sous-bois l'hypnotisait! Elle devait retourner là-bas! Sa destinée se trouvait au coeur des grands arbres, la fillette le ressentait intimement.
L'après-midi de ce jour ou l'interrogation se faisait plus forte et le désir plus intense, l'occasion de découvrir le monde se présenta à elle.
Père avait ramassé lors de sa promenade quotidienne de délicieuses fraises des bois. Tout à la joie de partagé son butin sucré avec la fillette, l'homme avait ouvert en grand la porte de la cage quand une forme noire surgit de nulle part lui mordit le dos de la main. D'un geste brusque l'homme secoua son poignet afin de déloger son agresseur oubliant un instant de surveiller sa protégée qui profita de l'intermède pour se ruer à l'assaut de la liberté. La fenêtre se trouvait ouverte, la fillette se précipita vers elle avec toute la vitesse que pouvait lui procurer ses belles ailes diaphanes.
Avant que la semelle cloutés d'un humain ne l'écrase "l'Artiste Tueuse" adressa un vibrant crie de victoire au peuple de la forêt: leur princesse était libre enfin et elle rentrait au pays! -
Lissilma
En ce jour très spécial tout l'équipage se trouvait sur le pont, un grand sourire éclairait leurs visages. Tous avaient la banane. Ce jour était celui de l'anniversaire de leur chère capitaine. Celle-ci, les mains croisées dans le dos arpentait le pont du navire.
Entre ses dents et non point dans les poils de sa barbe, elle grommela.- Marins d'eau douce, moussaillons en herbe pourquoi tant de légèreté en ce jour?
Malicieux, le plus mutin d'entre tous, lui chuchota dans le creux de l'oreille. - "Joyeux anniversaire Capitaine! Que le voyage de ta vie soit long et agréable et qu'il te conduise vers les iles enchantées et paradisiaques du bonheur!"
BON ANNIVERSAIRE CAPITAINE HEIDI§
Amicalement
- Marins d'eau douce, moussaillons en herbe pourquoi tant de légèreté en ce jour?
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Lissilma
Bonjour à vous tous!
Tremblant de tous ses membres, le gamin avançait sur la planche. Qu'avait il fait de mal dans sa précédente vie pour mériter une fin aussi atroce? D'accord il était Anglais et roux de poil mais ce n'était pas un crime au regard du Tout Puissant! Si?
Jamais, il n'avait ressentit une telle peur. Sa frayeur était si intense qu'il en avait uriner dans son pantalon et les rires gras des barbares n'avait fait qu'accentuer son malaise. Devenir moussaillon sur une frégate de sa Royale Majesté lui avait semblé une chose judicieuse, bien qu'il sache que la vie pour lui ne serait pas facile. Il avait dut usé de ruse et de malice pour ne pas finir dans le hamac de marins plus costaud et plus aguerris que lui. Mais finir comme un morceau de viande livrer en pâture aux requins, ça il n'y avait jamais songé. C'est pourquoi sur la mince passerelle de bois qui le maintenait loin des vagues et de frénésie meurtrière des squales, le gamin apeuré sentait au creux de son estomac se former un trou béant. Un puit sans fond de terreur qui lui retournait le coeur et amenait une bile amère jusqu'à ces lèvres meurtries. Un vertige le prit soudainement, ses yeux se révulsèrent, l'enfant perdit connaissance et bascula dans l'enfer liquide qui allait le dévorer. Sauf que....... -
Lissilma
Hello les créateurs d'imaginaire voici mon texte. Bonne semaine à vous!
Mots à inclure: cigales, sieste, rêve, mer.Les lourdes portes blindées s'entrouvrirent lentement. Dans la pénombre protectrice du grand souterrain creusé dans la montagne, les adolescents fébriles attendaient sagement alignés les uns derrière les autres. Ils étaient une quinzaine à avoir atteint l'âge de quinze ans, "l'âge de raison" disait les "Anciens". L'âge ou ils étaient suffisamment mâtures pour connaitre la vérité sur leur enfermement souterrain. L'adolescence était une période difficile pour les dirigeants de "Terre Cachée". L'esprit d'aventure, le besoin de liberté et d'espace poussaient à chaque fois les jeunes à l remettre en cause le système des castes. Le moyen le plus radical d'avorter tout esprit de rebellion était de les mettre en face de la réalité, même si celle ci n'était guère plaisante à contempler.
Les portes une fois ouvertes vers l'extérieur et stabiliser dans leur mouvement, le petit groupe de jeunes adultes furent invités par la voix synthétique d'un ordinateur à s'aventurer au dehors. Revêtu de leur scaphandre de protection, le petit groupe osa s'aventurer à l'extérieur à la suite de leur leader.
Jerm avait un caractère fort, c'était un meneur d'hommes né! Son charisme, son intelligence et sa probité faisait que les jeunes du complexe souterrain l'appréciait grandement et le tenait en haute estime. Cependant comme tous les autres résidents intra-terrestre il rêvait du monde d'avant. Les vieux films de la section historique rappelaient à chacun le paradis qu'ils avaient tous perdus à cause de l'inconstance, de l'avidité et de la folie destructrice de leurs ancêtres. Le monde d'autrefois n'était qu'un rêve. Les hologrammes les plus perfectionnés reproduisaient le chants de cigales dans les champs de lavande ou il évoquait la puissance des flots déchainés d'une tempête se brisant sur les falaises déchiqueté d'une contrée appelée autrefois Bretagne. Le bruits de la mer berçait le coeur de Jerm d'une langueur si puissante qu'elle lui déchirait l'âme. L'autre image qui le troublait était celle de ce champs de coquelicots écarlates courbés sous une douce brise. Les yeux fermé, le garçon comme ses condisciples en âge pouvaient ressentir cette fraicheur sur la peau. Les distributeurs d'atmosphère veillaient à ce que chacun reçoivent pendant la sieste de réinitialisation les sensations de leur choix.
Mais aujourd'hui la quinzaine de silhouettes en combinaison argentée ne pouvaient que constater effarer ce qui restait d'une planète appelée autrefois la terre. Sous un soleil orangé strié d'éclairs électriques, s'étendait à perte de vue un désert rocailleux que balayaient au loin des tornades géantes. Des larmes perlèrent aux yeux de Jerm, fort heureusement le verre teinté de la visière de son casque dissimula son désarroi et sa grande peine à ses camarades. La belle planète bleue n'était plus! Seule subsistait une réplique plus jeune d'une autre planète qui s'appelait autrefois Mars. Les même causes avaient elles amener à un résultat similaire? Les hommes n'avaient ils donc rien appris? Avaient ils consciemment condammé leur descendance à l'enfer? Jerm debout devant l'immensité sans vie se posait légitimement la question. -
Lissilma
Hello Noël approchant cette fête inspire beaucoup de monde on dirait! Bonne journée à vous tous.
En cette nuit glaciale de décembre, une violente tempête de neige s'abattait sur la campagne environnante. D'épais flocons blancs recouvraient déjà le sol. Au firmament même les étoiles tremblaient de froid. Cependant dans ce paysage figé seul brillait une lueur d'espoir. A l'entrée d'une profonde grotte flambait un feu de bois. Accroupis tout autour se tenaient quelques silhouettes engoncées dans d'épaisses fourrures. Le clan du Loup avaient pour un temps fait escale dans la contrée. Ce n'est pas qu'il aimait particulièrement cet endroit où les tigres à dents de sabre étaient encore beaucoup trop nombreux mais l'une des leurs allait donner naissance à un petit et la sécurité de la grotte était le meilleur endroit que leur chef ai put trouver. Entre somnolence et veille, ils attendaient tous la délivrance de la femme.
Dans le coin le plus reculé de l'abri minéral accroupie sur un lit de feuilles sèches, elle haletait. A chaque douloureuse contraction , elle mordait plus fort le morceau de cuir que la chaman âgée lui avait glissé entre les dents. L'enfantement était le grand mystère de la vie. Aider une femelle à mettre bas était l'apanage des plus anciennes et des plus sages des femmes de la tribu. Celle qui présidait à la naissance de l'enfant à venir était assurément la plus compétente de toutes. Grâce à sa décoction de plantes séchées elle avait réduit au maximum la douleur de la parturiente. Aux pieds de l'aïeule, sagement couché se tenait le totem du clan. Un loup argenté le nez entre les pattes fixait de ses yeux d'ambre la scène. La femme en travail gémit plus fort alors doucement avec des geste maternelles, la chaman caressa le ventre rebondi avec une petite statuette d'ivoire représentant une "Vénus" potelée. Ce petit objet magique couplé avec des incantations de bienvenu possédait des propriétés magique et aidait grandement à la délivrance du petit d'homme.
Etrangement bien des centaines d'années plus tard cette statuette serait retrouvée intact lors d'une fouille archéologique. Car depuis la mort de sa détentrice, elle reposait enfouie dans l'argile fine qui sert en Provence à fabriquer les santons. Les savants louerait la beauté de l'objet, s'attarderaient sur l'opulences et la générosité des courbes de la représentation féminine. Ils supputèrent longtemps à son sujet, cherchèrent à définir son utilité et finalement décidèrent qu'elle était la représentation de de la fécondité.
Mais pour l'instant, dans cette page reculée de la préhistoire, une femme expulsait après maintes douleurs, un petit d'homme de son corps. Ce fut les vieilles mains ridées qui accueillir l'enfant ensanglanté. Ces doigts secs et noueux le palpèrent, le caressèrent avec tendresse puis nouèrent autour du cordon ombilical du petit, un tendon de renne. Puis quand le sang cessa de battre à l'intérieur de ce dernier elle le trancha avec ses dents. Parfois cet acte hautement spirituel permettait à la sorcière de voir l'avenir. Pour ce nouveau né sa vision avait été dès plus limpide: un guerrier de haute stature menait un clan fort et puissant vers des prairies abondantes en gibier. L'avenir de la tribu était prometteuse.
Alors doucement l'ancêtre enveloppa le nourrisson dans une douce fourrure de renard et le posa dans les bras de sa mère. A cet instant le loup argenté se leva et vint offrir la chaleur de son flanc au couple tendrement enlacé.
Plus tard dans un autre endroit cela serait un âne et un boeuf qui offriraient leur chaleur à un autre enfant. Les crèches qu'elles soient de Noël ou non seront toujours semblables au yeux de l'univers. -
Lissilma
BOnjour à tous et toutes. Prenez bien soin de vous en ce dimanche froid et glacé que la chaleur de votre coeur réchauffe vos pensées.
Dans un doux soupir Alizée enlaça Gaïa. La Déesse, gardienne de la Terre succomba à son murmure amoureux. Nul autre que son amant pouvait la faire chavirer ainsi. Son parfum délicat de fleurs de cerisier l'enveloppait d'une fragrance délicate. La douceur de ses caresses provoqua en elle un charmant émoi. Un tremblement de désir la parcourut, frémissante elle s'abandonna à son étreinte virile.
- " Alisée,Alisée" susurra t elle conquise par tant de délicatesse.
Alors que l'Air et la Terre ne faisait plus qu'un, unis dans un tourbillon de désirs et de volupté, les oiseaux de paradis se mirent à chanter célébrant par leurs chants mélodieux cet instant de légèreté.
- " Alisée,Alisée" susurra t elle conquise par tant de délicatesse.
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Lissilma
Bonjour et bonne semaine à tous et toutes.
Désolée je risque de "plomber" un peu l'ambiance.Depuis plusieurs jours, elle lisait les mots imposés pour l'exercice de créativité littéraire et elle avait beau se creuser les méninges, rien n'affleurait à son esprit. Comment aurait elle pu rédiger un texte sur son père alors qu'elle n'avait de lui que des bribes de souvenirs. Ce n'est pas qu'il n'avait pas fait partie de sa vie, non cet homme, elle le côtoyait depuis longtemps, l'avait appelé "papa" jusqu'à ce que la mort les sépare il y a quelques années mais que ressentait elle envers lui?
Le premier mot qui lui venait à l'esprit était RIEN. Mais ce rien n'était pas l'absence de sentiment... non, non au contraire! Définir ce rien était beaucoup plus ardu. Elle gardait profondément enfouie dans son coeur toutes les "petites" différences qui la faisait se sentir éloignée de ses soeurs et frère. Toutes ces marques de discordances qui au début vous égratigne l'âme et qui peu à peu vous la transperce comme une lame acérée. OH ce n'était que peu de chose en fait: Le sourire d'encouragement, la parole réconfortante, le petit geste de la main pour vous soutenir... qu'elle attendait si désespérément et qui jamais ne venait. Elle avait réalisé au fils du temps que jamais elle n'entendrai un "Je t'aime ma fille" du grand taciturne qui était son géniteur. Ce manque elle l'avait comblé tant bien que mal au fils du temps, c'était éloigné et avait même un temps renier être la fille de son père mais ce "je t'aime" non dit l'affectait encore et toujours. Maintenant qu'il n'était plus et que les mots absents ne verraient jamais le jour , elle espèrait simplement qu'au fond , tout au fond de son coeur d'homme il avait un instant, un instant seulement éprouvé une paillette d'amour pour elle. -
Lissilma
Au sortir de la bouche d'obscurité de la grotte qui leur servait de refuge, il fallut un léger temps d'adaptation à leurs yeux pour admirer le panorama qui s'offrait devant eux. A l'horizon un soleil flamboyant se faisait lentement dévorer par le crépuscule. A leurs pieds la savane s'endormait. Une paix toute relative succédait à l'effervescente du jour. Mais cette tranquillité n'était qu'une façade trompeuse car dans les ombres de la nuit les prédateurs nocturnes rôdaient. Depuis le début des âges, le jeu de la vie et de la mort se déroulait sans regret, ni amertume dans ces plaines luxuriantes. Tel était la destinée des êtres vivants.
Ce continent mystérieux qui se nommerait bien des siècles plus tard Afrique exhalait cette nuit ses parfums entêtant et puissants de terres chaudes, d'excréments d'animaux et de végétations piétinée. mais plus que tout; elle laissait une force de vie couler entre ses vallées. caresser amoureusement la cimes de ses forets inextricables, plonger dans l'onde claire de ses fleuves puissants. La puissance énergique de la création et la vitalité de l'évolution ensorcelaient toutes choses et sur un piton rocheux une petite femelle sentit dans ses entrailles le frémissement de la vie s'éveiller en elle. -
Lissilma
Un petit bonjour bien givré aujourd'hui.
Allongée sur la froide table de pierre Alexia grelottait. Etait ce la frayeur qui la faisait trembler ainsi? Que nenni sa peur s'était envolée à l'instant ou les premières gorgées d'un breuvage amer concocté par le druide avait franchit la barrière de ses lèvres. Un étrange sentiment d'abandon l'avait alors submergé. Elle qui n'était que révolte et rage quelques instants auparavant se trouvait réduite à l'impuissance. La belle était si faible que ces bourreaux lui avait retiré ses entraves. Le moindre gestes lui donnait la nausée, un abime sans fond menaçait de l'engloutir à chaque fois qu'elle tournait un tant soit peu la tête. Une larme perla au bord de ses longs cils blonds, elle allait mourir de cela la jeune fille en avait une conscience aigue. Car si sa vigueur et sa vitalité physique avaient été muselées, son esprit quand à lui possédait toujours cette clarté lumineuse et cette logique imparable qui avaient de tout temps fait son charme et sa force. Bien que cette perspective abjecte la tétanisait, Alexia se demandait si mourir sous les coups de la "Chasse sauvage" n'était pas la fin la plus honorable que la destiné pouvait lui offrir? Elle la douce enfant apparenté au néant et issu des entrailles d'une inconnue qu'aurait elle put espérer de la vie?
Alexia songea qu'elle ne reverrai probablement plus jamais se lever l'aube rosée des petits matins de printemps, plus jamais elle ne flanerai sur la lande couverte de bruyère mauve et de genet d'or. Plus jamais son chant n'accompagnerai les trilles mélodieux des oiseaux des bois. Le temps de l'insouciance était passé! Seul restait maintenant la froideur de la dalle de granit sous son dos, la griffe mordante de la bise sur son corps trop mince, avec mille efforts la petite se redressa et parvint à s'assoir et recherchant un peu de chaleur, elle entoura son torse de ses bras beaucoup trop minces. L'effet de la drogue s'estompait légèrement!
Brusquement un silence sépulcrale s'abattit sur la plaine des pierres levées, Dans l'air, un bruit étrange, comme le déchirement sec d'une étoffe de soie se fit entendre et entre deux gigantesques menhirs érigés sur le haut de la colline, l'air sembla vibrer, se condenser et un tourbillon de ténèbres apparut. Lentement, un destrier paré d'un carapaçon couleur de nuit et brodé d'écailles d'argent en émergea. L'animal fabuleux n'était en rien un équidé ordinaire. Ho non, sa taille gigantesque, la couleur sang de sa robe et surtout l'ardent brasier de ses yeux indiquait la nature démoniaque de la bête. Un hoquet de surprise mourut sur les lèvres de la jeune fille mais cela fut suffisant pour attirer sur elle l'intérêt du cavalier qui montait l'étrange animal. Il? Elle? La chose? Etait une armure brillante sous la lune blafarde, une cotte d'écailles sans humanité aucune. D'ailleurs la seule chose qui paressait vivante était l'étrange lueur bleue qui pulsait à la hauteur des yeux dans les fentes du casque au facies de dragon. Alors que d'autres cavalier sortaient du passage entre les mondes , un étrange malaise emplit le coeur de la jeune fille, lune sueur acre coula le longs de ses tempes et sa respiration s'accéléra. Elle devait fuire.... vite et loin de cette abomination. Elle le devait absolument, comme un ordre, elle ressentait cette impérieuse injonction mais comment faire? Elle était si faible! C'est alors qu'une main se posa sur sa cuisse, près d'elle, dissimulé par un buisson de genets se tenait Fulbéric.(A suivre si vous le voulez bien!)
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Lissilma
Bonjour à vous tous et toutes.
Mots à inclure :
Pensée, s'évader, prison et rebelle.Caché bien à l'abri derrière l'arbuste sauvage, Fulbéric songeait que sa vie prenait prenait une direction étrange. Aurait il songer un jour à défier l'autorité de son père et la volonté du clan ? Que nenni, ce n'était pas que le jeune homme était un couard, non mais il croyait sincèrement que le patriarche agissait pour le bien de tous et que sa parole et son jugement étaient infaillibles. Ors ce matin même le garçon avait découvert une facette beaucoup moins reluisante de son géniteur. La conversation qu'il avait surprise entre ce dernier et le vieux druide avait profondément ébranlé le garçon. Elle lui avait fait découvrir tout un monde fait de manigances et de trahisons. Le jeune homme n'était pas un enfant de cœur loin de là, l'art de la guerre, les violences des champs de bataille ne lui étaient pas étranger mais il exécrait la félonie surtout si celle-ci se doublait de lâcheté. Ors la conversation surprise dans la matinée laissait entendre que le prêtre itinérant venait réclamer le paiement d'une dette contacté autrefois par le chef de clan.
- « Othon, par les bois de Cernunnos dois je te rappeler que c'est grâce à ma magie que tu diriges ce clan ?
- Non le druide je n'oublie rien … rassures toi ! Mais par tous les Dieux de la nature le prix a payer est élevé car tu me demande de sacrifier celle qui devait être un jour prochain la nouvelle chaman de la tribu !
- Justement ! C'est parce que cette fille possède en elle un grand pouvoir qu'elle doit servir d'offrande à la Chasse Sauvage.
- Mais....
- Puis elle risquerait de devenir une druidesse de première ordre si elle continuait d'arpenter ce monde. Sa naissance mystérieuse, la magie innée et les capacités dormantes que je sens au plus profond de son être ne doivent jamais éclore. Les Dieux veulent sa mort et la Chasse Sauvage pourvoira à son trépas ! »
Alors qu'il s'éloignait sans bruit de la maison communale, une pensée rebelle commençait à germer dans l'esprit du jeune homme. Alixia était son amie depuis toujours. La seule qui l'avait accepté comme il était ! Elle l'avait accueillit avec ses forces, ses faiblesses, ses préférences amoureuses qui faisait jaser dans les chaumières. S'il avait du choisir une épouse Alixia aurait certainement été la seule qu'il aurait put envisager. Douce, ouverte d'esprit et compréhensive, elle n'aurait pas chercher à l'enfermer dans une prison de convenances absurdes.
C'est pour toutes ces considérations et son indéfectible amitié pour la jeune fille que le garçon se tenait tout proche du németon. Quand il vit Alixia se redresser effrayée peureuse comme un biche prise au piège, Fulbéric sut qu'il allait tenter l'impossible pour lui sauver la vie. D'un pas décider le garçon entra dans le cercle de pierres. D'un geste plein de douceur il enlaça la fille tétanisée et lui murmura de douces parole d'encouragement.
Cependant sur le haut de la colline, le chant des olifants retentirent. Les chevaux de l'enfer montés par leurs cavaliers issus du néant se lancèrent à la poursuite des deux jeunes humains : La chasse commençait.
Devant eux ; Alixia et Fulbéric couraient éperdus. Ils fuyaient l'horreur qui cherchait à les rejoindre, Tremblants et confus les amis cherchaient à s'évader de cette funeste réalité, ils détalaient comme des lapins. Main dans la main, il s'élançaient vers l'orée de la forêt toute proche, espérant ainsi gagner la protection des grands arbres.
Leurs espoirs hélas furent vain car derrière eux, se rapprochait inexorablement l'immense destrier couleur de nuit et son cavalier. Aucun humain n'avait vu un Nemrod tel que lui, le destin des fuyards était déjà scellé.
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Lissilma
Lorsque Lisa fit son entrée dans la salle de rééducation fonctionnelle, le bruit, comme à chaque fois qu'elle venait ici, assaillit ses oreilles. La jeune femme se serait bien passée de ces trois quart d'heure d'exercice obligatoire. Elle qui n'aimait rien de mieux que le silence et la tranquillité de sa chambre d'hôpital se trouvait confronté à un univers sonore qui l'indisposait grandement. Entre les gémissements des patients qui souffraient lors de leurs exercices physiques et les salamalecs de ceux qui espéraient tirer au flanc en faisant des courbettes aux kinés, la tolérance de Lisa au bruit était mise à rude épreuve. A quoi bon résister et se rebeller ! Les exercices étaient obligatoires et nécessaire si la jeune femme voulait récupérer au plus tôt et pouvoir retrouver une vie normale. Aussi elle acceptait sans trop rechigner l'obligation de se rendre dans la salle de rééducation. Lâcher prise semblait être devenu son mot d'ordre.
Lentement, elle prit place sur le tapis de marche. Dans quelques minutes la séance de torture pourrait commencé mais auparavant elle devait se mettre en condition. Son imagination était fertile et le gigantesque poster qui ornait le mur en face d'elle serait la clé de son voyage intérieur. IL représentait la vision paradisiaque d'une plage de sable blanc que venait lécher une mer turquoise.- " Prête pour une escapade de trente minutes mademoiselle Lise? Vitesse de croisière quatre kilomètre heure!"
La jeune femme opina, rajusta ses écouteurs et se mit en marche. Dans ses oreilles les notes suaves et mélodieuses des instruments traditionnels asiatiques lui proposaient une escale au Vietnam. Perdue dans les accords de la cithare et du luth Lisa se plongea avec délice dans cet espace de rêverie hors du temps et du présent, un voyage loin de la douleur et de la souffrance.
- " Prête pour une escapade de trente minutes mademoiselle Lise? Vitesse de croisière quatre kilomètre heure!"
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Lissilma
Bon week end du 1er mai à toutes et tous, puissent les jolies clochettes parfumées du muguet tintinnabuler et vous apporter du bonheur.
Mots a caser : Jasmin, jardin, regarder, enthousiasme, silhouette, scène, décliner, hypnotique.
L'heure était grave! Chacun ressentait dans ses tripes la peur qui rampait dans le jardin Céleste comme une vermine immonde. Le relent fétide de la panique parvenait à masquer le suave parfum des jasmins blancs à peine éclos. Que se passait il? Pourquoi le Vénérable avait il ordonner la présence de tous les Dieux du Panthéon? Inquiets, tous avaient répondu à la convocation divine, Aucun d'entre eux n'aurait eu l'audace d'ignorer l'injonction. Ils y étaient allés certes mais sans enthousiasme. Ce genre d'invitation n'était guère courante! A quand remontait les dernières? Les plus anciens se les rappelait très bien... que trop bien hélas! Car les conséquences résultantes de ces assignations avaient été plus que néfaste aux populations qui peuplaient alors la petite planète bleue que les humains d'aujourd'hui appelaient la Terre. Les Reptiliens et leurs cousins éloignés les Dinosaures... éradiqués! Les Atlantes et leur arrogance scientifique ...balayés! Sans compter le déluge créer par Dieu un soir de colère! Oui cette convocation n'augurait rien de bon!
C'est donc à pas lents que les Dieux passés et actuels se dirigeaient vers l'agora du Paradis. Tous avaient la mine grave et peu osaient se regarder ouvertement et pourtant un observateur extérieur aurait put être étonné par la multitude de déités présentes ici. Ils formaient des petits groupes plus ou moins compact d'individus unis par une même essence. Les Dieux Greques et Romains unis dans la quête de la beauté devisaient tranquillement tandis que les Démiurges métamorphes issus du Panthéon Egyptien et Amérindien échangeaient quelques remarques sur les sacrifices nécessaire à la bonne marche de l'univers. Parmi la foule colorée et parfumée déambulaient également les silhouettes de quelques dieux mineurs. Tout près de la scène sur laquelle le Vénérable devait tenir son discours se trouvait le clan des divinités monothéiste qui comme à leur ordinaire se chamaillaient pour des broutilles sous le regard bienveillant d'un petit dieu ventripotent. Aux yeux des Ainés que le temps et l'oubli avaient relégués au rang de mythe ces jeunes Dieux étaient insupportables et bavards. Mais comme pour tout ce qui était du domaine du Divin leur aura déclinerai aussi un jour et ils seraient remplacer par des confrères plus jeunes, plus en phase avec leur temps. Enfin si tout ne dégénérait pas aujourd'hui... ce qui restait une possibilité!
Soudain le son hypnotique des trompettes angéliques retentirent, chacun retint son souffle et IL apparut dans toute sa splendeur. Encadré par ses deux serviteurs préférés Gabriel et Lucifer, Il se présenta dans toute sa splendeur et chacun des hôtes conviés le vit selon ses propres critères et selon son tempérament car Il était à la fois, le bien et le mal, la douceur et la cruauté, la vie et la mort. Il était le Grand Tout, celui à l'origine de tout et ce jour la il était celui qui engendrerai la fin de tout... Sauf!. -
Lissilma
Les mots sont des passeports vers la liberté d'imaginer alors ne nous privons pas! Heureuse de découvrir une nouvelle plume.