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Lissilma
Pour moi le mot ...amourette.... Est sorti du dictionnaire. Bonne semaine
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Lissilma
Pour moi le mot.... amourette .. est sortit du dictionnaire
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Lissilma
Fait assez rare de ma part j'ai lu avec plaisir une histoire de vie illustrée " Couleur peau miel " de Jung Sik-jun. Histoire d'un chemin de vie d'un petit enfant Coréen adopté par une famille belge. On suit avec tendresse son parcours et cela amène à se poser beaucoup de questions sur la vie, l'abandon, l'adoption. Une belle découverte pour moi.
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Lissilma
A l'ultime instant de son dernier souffle, en cette fraction de seconde ou se déchire le voile des apparences, May comprit que sa vie n'avait été qu'une illusion. Quand avait débuter cette duperie?. Se pouvait il que le mirage ait commencé alors qu'elle n'était qu'un embryon en gestation dans le corps chaud de sa mère? La perte de son innocence la laissait désemparée au seuil de la mort. Comme une bouteille vide rejetée par les vagues de l'océan sur la grève de ses souvenirs , May tentait en vain d'en retenir quelques bribes. Hélas leur disparition était programmés et bientôt ne subsisterait plus que des lambeaux éthérés . Etait ce donc cela la mort? La fin d'un rêve? May soupira doucement, sa vie, sa mort, ses espoirs, ses amours et ses combats tout prendrait fin lorsqu'IL appuierait sur la touche "suppr"
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Lissilma
@Artelise waouh waouh ça c'est du texte! Puissant et doux, envoyé avec détermination en peu de phrases. Trop fortes les personnes qui parviennent à faire ca. J'aime beaucoup.
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Lissilma
Avec tous ces mots l'EMBRYON d'une nouvelle histoire serait il en gestation. Heureux weekend à vous tous.
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Lissilma
A chaque fois je suis scotchée par la diversité de vos univers respectifs, chacun d'eux m'emporte dans un tourbillon d'émotions, le pire c'est que j'en redemande et attends avec impatience les textes en devenir.
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Lissilma
Un mouvement imperceptible lui fit ouvrir les yeux. Pourquoi diable cette fichue planète l'empêchait elle de dormir? Cette petite étoile perdue au confin de la galaxie avait depuis quelques temps déjà des soubresauts inquiétants. Ce n'est pas qu'il s'en inquiétait, la mort ou la vie d'un astre lui importait peu mais voilà cette planète depuis des millions d'années lui servait de lieu de résidence. Enfin pour être plus précis, ce qu'il détestait, ici se trouvait sa prison. Il avait beau avoir vu cet univers se créer à partir du néant et présider à l'éclosion de divers mondes, il n'avait put éviter la défaite. Ses adversaires? Des envahisseurs venus de mondes parallèles. Sans vergogne, des créatures issus de mondes disparates mais tous oeuvrant sous la même bannière avaient franchis la frontière des réalités. Leur maître à tous? Une race belliqueuse et expansionniste qui forte de sa technologie hautement avancée s'attaquait à tous les univers connus. Selon un plan mille fois éprouvé, elle avait contraint le jeune Dieu de cet univers à plier l'échine et accepter leur suggestion sadique afin de sauver son monde nouvellement créer.
Lors d'un rituel barbare, des prêtres fanatisés couvert du sang de victimes sacrificielles avaient psalmodié de longues litanies dans une langue gutturale. Alors dans un tourbillon de particules incandescentes, le corp de la déité avait été absorbé par un sarcophage de lumière.
Peu de temps après les conquérants se délestèrent de leur fardeau en l'abandonnant tout près d'une petite étoile bleue. Aimanté par l'attraction de cette planète, le cercueil d'énergie s'écrasa au sol et s'enfonça dans les entrailles brulantes de la planète. La conséquence néfaste de cet impact fut la disparition des grands animaux qui arpentaient ce monde.
Mais ici bas ,rien ne disparait totalement, les grands événements se transmettent sous forme de légendes, d'histoires ou de contes copiés maints et maints fois au cours des siècles sur des tablettes d'argiles, des papyrus, des parchemins ou des livres. Comme les cailloux blancs du Petit Poucet ces histoires sont les indices qui peuvent mener les plus téméraires des chercheurs sur les vestiges du passé. C'est ainsi alors qu'elle prenait une douche bien méritée, après une longue et éreintante journée de fouille sur le chantier archéologique qui occupait toutes ses journées et perturbait ses nuit que Zoé entendit l'appel silencieux d'un Dieu ancien résonner dans sa tête. -
Lissilma
@Kachina désolée pour le retard ...sarcophage serait bien? Pas facile à placer mais le hasard en a décider ainsi. Bonne nouvelle semaine
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Lissilma
@Artelise je ferai un clin d'œil à l'histoire en imaginant un homonyme. Mdr
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Lissilma
@Kachina NOn juste une fausse manip comme d'hab! Désolée! bonne semaine à tous
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Lissilma
Assis sur son trône, César regardait impassible la foule hurlante qui se tenait dans les gradins. Ces jeux resteraient à coup sur dans toutes les mémoires. Rome l'Invincible devait montrer sa puissance, la ville n'était elle pas la source du pouvoir qui brillait sur l'Empire? En temps que tel rien ne devait ternir son prestige et la nouvelle religion qui depuis peu agitait les basses classes de la population devait à tout prix être muselée. L'empereur méprisait ces agitateurs qui prêchait l'égalité et le pardon mais surtout, surtout il détestait leur dévotion à un Dieu unique. Cette hérésie devait cesser ! Rome placé depuis toujours sous la protection de multiple Dieux n'accepterai jamais de voir supplanter ses croyances par ce nouveau culte venue de la lointaine Orient.
Une rafle avait donc eu lieu dans les bas fond de la ville et tous ceux qui se sentaient inspirer par cette idéologie néfaste s'étaient retrouvés enfermés dans le Colisée. Ils étaient nombreux les bougres, parqués maintenant comme des animaux derrière des grilles. Ils se trouvaient là de nombreux esclaves, des anciens guerriers venus des quatre coins de l'empire: les gigantesques noirs de Nubie, des Celtes à la peaux claire et parmi ces miséreux quelques marchands.... tous calmes et sereins. Parfois des chants s'élevaient des culs de basse fosses. Tous communiaient dans la même ferveur qu'ils soient jeunes ou vieux, femmes, hommes ou enfants... ils priaient. Mais aujourd'hui le réveil serait brutal pour ces doux rêveurs. Bientôt les cris de douleur, les larmes et la souffrance ne tarderai pas à faire leur apparition et remplacerai les chants d'espérance. César sous le dais de tissus qui protégeait son auguste visage des ardents rayons du soleil attendait avec impatience que débute les jeux.
Dans ces arènes qui bien des années plus tard abriterait la danse de vie et de mort d'un taureau et d'un homme lors de corrida, en cet instant une foule de pauvres hères s'avança dans la lumière d'été. Un silence sépulcrale s'abattit brusquement sur le monument de pierre, il dura , s'éternisa jusqu'à ce ce retentisse le premier rugissement. Les fauves annonçaient leur arrivée et en réponse le coeur sauvage des spectateurs lui fit écho. -
Lissilma
@Kachina pour moi cela sera : apprivoiser... Les mots nous savons tous et toutes le faire. Non? Bonne nouvelle semaine.
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Lissilma
@Cygoris Etonnant cela doit valoir le coup d'oeuil!
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Lissilma
Le cycle des saisons poursuivait sa ronde implacable, l'automne succédait à l'été et bientôt les frimas de l'hiver prendraient la relève. Cependant cela ne perturbait pas la douce Perséphone, la belle nymphe des bois appréciait plus que tout cette saison féconde riche en promesses. Le pied léger, la déesse arpentait de bon matin les vignobles alors que les brumes vaporeuses du petit jours s'accrochaient encore ça et là. Les ceps chargées de raisins murs à souhait n'attendaient plus que le bon vouloir des hommes. Les vendanges s'annonçaient prometteuses et les grappes gorgées de soleil se languissaient des ciseaux des travailleurs de la terre.
Lentement, la rousse divinité s'éloigna des lieux exploités par les humains et pénétra dans son royaume: la forêt.
Les hautes frondaisons des grands arbres se ployaient sous les caresses amoureuse du vent de septembre. Facétieux Eole emportait les feuilles jaunes, orangées ou dorées dans des farandoles endiablées. Partout nature se révélait généreuse pour qui savait rechercher ses bienfaits. Les muriers bardés d'épines attendaient que l'on ramassent leurs fruits. Sucrées et goûteuses les petites baies sombres deviendraient de délicieuses gelées. Plus hauts sur le versant de la montagne les châtaigniers laissaient choir les bogues généreusement garnies.
L'automne était une douce période d'abondance, cadeau rituel de la tendre déesse avant son retour aux enfers. -
Lissilma
Entendu l'autre jour!
Ma petite fille à cause de sa maladie n'a put avoir une rentrée des classes comme les autres (pour la deuxième année) alors une amie est venu lui apporter quelques cours, la solidarité entre gamines est forte et cela l'aide beaucoup. Mais j'ai pu capter quelques paroles de la nouvelle venue.- "Elle est zarbi ta grand-mère avec ces tatouages!"
Réponde de ma petite fille. - " Non c'est une femme moderne, libre dans sa tête et qui ne juge pas les autres sur les apparences"
J'adore cette gamine de 14 ans, preuve que l'intelligence du coeur n'a pas d'âge.
- "Elle est zarbi ta grand-mère avec ces tatouages!"
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Lissilma
@Kachina un envol brisé ! Si bien narré. 2 coeurs pour toi. Parfois de telles pensées agitent nos esprits.
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Lissilma
Depuis combien de temps sa conscience errait elle dans les limbes? Prisonnière entre le rêve et la réalité, elle errait dans les couloirs des Mondes cherchant un guide qui saurait la conduire au lieu où reposait sa dépouille. Elle qui se piquait autrefois d'avoir un esprit cartésien vivait une véritable descende aux enfers. Rien dans ses visions passées ne l'avait préparé à découvrir ce labyrinthe où des millier de portes toutes semblables s'ouvraient sur autant de destinations improbables. Des lieux que l'imaginaire humain ne saurait appréhender. Ou se trouvait l'entrée de sa réalité? La question la taraudait depuis des jours. Soudain devant elle scintilla la lumière vibrante d'une luciole égarée.
- "Es tu mon messager de l'au-dela?" pensa la pauvre âme en perdition.
Un rire silencieux ne franchit pas hélas ses lèvres, dans ce silence de mort les sons ne pouvaient exister, seule une tristesse infinie hantait les galeries. Cependant quand la lumière se posa sur la surface plate d'une porte, elle n'hésita pas une seule seconde. Que lui importait le chemin et la destination au bout de celui ci, tout serait préférable à cet enfermement éternel.
A peine le seuil franchit, elle se retrouva dans une pièce obscure, il y flottait l'odeur douce amère du café. Lui revint alors dans un flasch lumineux l'image d'une terrasse inondée de soleil où chaque matin elle venait déguster son expresso matinal. Mais que s'était il passé ce jour la? Le bruit d'une moto vrombissante qui déboulait à toute vitesse, la déflagration assourdissante d'une arme à feu, la douleur, le sang, la peur tout cela explosa en une fraction de seconde dans sa mémoire. Comme des moutons sacrificiels , elle et les autres personnes assisent à la terrasse du café avaient été assassiné au nom d'un idéal barbare. Alors pourquoi n'avait elle pas rejoint comme toutes les autres victimes le royaume des âmes mortes? Ce pouvait il qu'elle soit encore vivante? Lentement l'obscurité reflua et elle se trouva dans une chambre d'hôpital aseptisée et blanche. Dans un lit reposait un corps pâle. Un corps? Son corps!