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Lissilma
A l'ultime instant de son dernier souffle, en cette fraction de seconde ou se déchire le voile des apparences, May comprit que sa vie n'avait été qu'une illusion. Quand avait débuter cette duperie?. Se pouvait il que le mirage ait commencé alors qu'elle n'était qu'un embryon en gestation dans le corps chaud de sa mère? La perte de son innocence la laissait désemparée au seuil de la mort. Comme une bouteille vide rejetée par les vagues de l'océan sur la grève de ses souvenirs , May tentait en vain d'en retenir quelques bribes. Hélas leur disparition était programmés et bientôt ne subsisterait plus que des lambeaux éthérés . Etait ce donc cela la mort? La fin d'un rêve? May soupira doucement, sa vie, sa mort, ses espoirs, ses amours et ses combats tout prendrait fin lorsqu'IL appuierait sur la touche "suppr"
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Lissilma
Bien que tête en l'air et myope quand une jolie personne qu'elle soit de sexe masculin ou féminin se présente dans mon angle de vue je regarde. La beauté est très suggestive et on peut être sensible à telle ou telle silhouette suivant l'instant ou l'endroit. Pour moi quelque soit le genre, la gente féminine à mille attraits et cela ne se limite pas uniquement au physique tout comme son pendant masculin. Car la beauté ne se limite pas à une belle enveloppe, le charme, la sensibilité, c'est tout un ensemble de charmes discrets qui rends une personne belle. On peut être plantureuse, fine ou androgyne chacun de nous trouvera toujours la femme (ou l'homme) qui correspondra à ses critères. Enfin c'est mon point de vue et cela n'engage que moi.
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Lissilma
Autrefois j'avais 5 chats (la plus âgée s'approchait de se s15 ans)tous des purs gouttière mais en 6 mois de temps ils ont disparut un par un. Je soupçonne fortement qu'individu mal attentionné du quartier a fait le nécessaire pour se débarrasser de mes minettes surtout que je n'étais pas la seule personne dans ce cas. Trop de tristesse à gérer!
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Lissilma
Joyeux Noël à tous et toutes, puissiez vus passer un agréable moment enveloppé de la chaleur de l'amour ou de la l'amitié des personnes qui vous sont chères!
Nos pensées positives d'encouragement s'envolent vers les personnes isolées, malades ou contaminées qui hélas seront en quarantaine ce soir. Cordialement -
Lissilma
Une promenade dans le parc (pas très loin de chez moi!) Il faisait un temps magnifique, le fond de l'air était très doux et même le soleil était de la partie. Mais Covid oblige, le parc était désert et silencieux! Dommage! Les rires des enfants manquent trop dans ce genre d'endroit. La vie semble être suspendue! -
Lissilma
Pourrait on lancer un nouveau défi pour les amateurs de belles plumes?
A partir d'une image (au choix) raconter une histoire, tous styles, genres et inspirations sont les bienvenus. La personne ayant le plus de coeurs relance avec une nouvelle image. On se laisse trois jours pour envoyer les textes. Des amateurs?
Je soumet l'idée à vous de voir si cela vaut la peine.
Exemple d'image pour la première. -
Lissilma
La pire frayeur de ma vie... Sans aucun doute celle que j'ai eut il y a quelques années. On était le 25 Décembre toute la famille était réunit pour fêter Noël. L'ambiance était joyeuse et agréable. Les huit enfants et leurs conjoints discutaient en riant puis ona commencé à prendre l'apéro et l'un de mes fils a avaler de travers une tranche de saucisson. Il a commencé a suffoquer, il est devenu tout bleu et est presque tombé à genoux. Malgré les tapes dans le dos rien ni faisait. Brusquement je me suis souvenu d'une technique visionnée à l télé sur les gestes de premiers secours dés semaines plus tôt. Je me suis postée derrière lui et j'ai mis mon poing fermé sous son diaphragme et j'ai pressé en remontant vers le haut.. une fois , deux fois à la troisième fois mon fils a recraché cette maudite tranche de saucisson et a reprit son souffle. Le plus étrange c'est que d'habitude je suis une flippette totale et qu'à ce moment là j'étais très calme presque détachée. Depuis cet incident j'épluche la peau des saucisson quels qu'ils soient!
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Lissilma
Bonne fin de journée à vous les courageux matelots voguant sur les flots!
Mots à glisser dans le texte: Papa, florilège, extase, magique.
Chaque soir, après l'école Noémie passait quelques instants dans la boulangerie de son papa. Cette boutique représentait pour elle , un lieu magique ou tous ses rêves sucrés prenaient vie.
Sur les présentoirs de verre s'exposaient un florilège de douceurs: tartelettes aux fruits, merveilleux recouvert de copeaux de chocolat, religieuses, babas au rhum, tropézienne et mille autres gâteaux invitaient à la gourmandise.
Quand la petite fille croquait dans une meringue rose, nacrée comme un coquillage, un sentiment de bonheur absolu la submergeait. Une extase à nulle autre pareille envahissait sa bouche, caressait sa langue et envahissait son palais. Le paradis pour Noémie se trouvait assurément sur terre et entre les bocaux de caramels mous et ceux de pâtes de fruits colorés se tenait son Dieu: son père! -
Lissilma
Depuis 10 jours le tatouage de mon avant-bras est complet. Yes! Maintenant il me plait vraiment et c'est très joli et féminin. Le dernier que je ferai! Enfin je crois!
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Lissilma
Je galère!
Le fumier encorné qui se tenait devait la petite Lara se la pétait grave! C'est pas parce qu'on est le roi des enfers qu'il faut manquer de courtoisie vis à vis des futurs locataires . Non mais! C'est une question de principe!
La petite avait beau avoir fait la révolution avec les sans culottes ou même avec ceux qui en portaient, elle avait une éthique qui lui était propre. Bien qu'elle eut massacré alégrement des soudards à la solde des aristocrates arrogants qui saignaient à blanc les concitoyens de sa pauvre région, la gamine ne transigeait pas sur les règles, c'était primordiales à ses yeux? Tuer ? Oui mais avec classe et honneur! Pas comme ces fats emperruqués et pomponnés qui devant l'échafaud perdaient de leur superbe et pissaient dans leurs bas de soie.
Leur mouvement populaire avait fait ravaler sa supériorité au monarque totalitaire qui écrasait le petit peuple. Mais bon chaque médaille a son revers et c'est sous la lame d'un de ces nobles qu'elle avait perdu la vie un par une belle journée de printemps.
Et pour un manque de bol... C'était un véritable manque de bol, elle s'était retrouvée propulsée dans cet endroit bien chaud... un peu trop même pour être véritablement douillet. Bon sang ces emplumés de la "Haute" avaient ils conclus un deal avec le paradis? En tout cas se retrouvé ici n'était pas cool et l'attribution des "chambres" à rôtir se trouvait être laisser à la discrétion d'un diablotin écarlate à la queue fourchue qui ne semblait pas décider à s'en laisser compter.- "Merde alors! " Grommela la fille.
Mais le démon énonça avec un sourire carnassier la règle du jeu. - " Si vous m'annoncez un mot long, très long vous pourrez choisir votre appartement et votre mode de cuisson!"
Hé Hé! Sourit la gamine anticonstitutionnellement risquait sinon de lui sauver la peau tout du moins lui éviter de se faire griller les miches. Entre êtes cuite à feu vif, grillée, brasillée, saisie à point ou brulée elle préferait de loin mijoter à feu doux.
OUf mission accomplie!
- "Merde alors! " Grommela la fille.
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Lissilma
Entendu l'autre jour!
Ma petite fille à cause de sa maladie n'a put avoir une rentrée des classes comme les autres (pour la deuxième année) alors une amie est venu lui apporter quelques cours, la solidarité entre gamines est forte et cela l'aide beaucoup. Mais j'ai pu capter quelques paroles de la nouvelle venue.- "Elle est zarbi ta grand-mère avec ces tatouages!"
Réponde de ma petite fille. - " Non c'est une femme moderne, libre dans sa tête et qui ne juge pas les autres sur les apparences"
J'adore cette gamine de 14 ans, preuve que l'intelligence du coeur n'a pas d'âge.
- "Elle est zarbi ta grand-mère avec ces tatouages!"
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Lissilma
J'espère que vous avez tous et toutes passé d'excellentes fêtes de fin d'année dans la joie et la bonne humeur entouré de la chaleur et de l'amour de vos proches.
Etait ce encore une illusion que lui infligeait le Maître? Nam ne le savait plus très bien! Depuis de nombreux jours maintenant il ne parvenait plus guère à faire la différence entre le rêve et la réalité. La plage sur laquelle il marchait était elle réelle ou imaginaire? Le parfum enivrant de la brise d'été chargée d'odeur de vanille existait elle vraiment? Sur sa peau moite de sueur le souffle léger du vent, lui provoquait déjà un doux émoi. Une larme cristalline et pure comme un diamant roula sur la joue du jeune éphèbe. Etait il au paradis ou en Enfer? La perversion du Grand Initié serait elle aussi cruelle? Lui l'enfant solitaire d'une planète lointaine, situé aux confins de la galaxie pouvait il goûter le bonheur de sentir sous ses pas battre le coeur d'un nouvel astre? Dernier enfant de sa race, il avait vu mourir son étoile, il avait ressentit en son âme les cris de souffrance et de désespoir des siens à l'agonie et voila qu'un mystérieux bienfaiteur l'avait transporté par delà les mondes vers cette petite planète bleue si belle mais si étrange. Pourquoi cet acte de générosité le troublait il à se point? Nam n'était pas dupe quelque chose se tramait dans l'ombre! Dans son monde comme dans bien d'autre rien n'était jamais gratis! Quel serait le prix de sa vie? Comme semblant répondre à ses interrogations secrètes une voix grave résonna dans sa tête.
- " Nam, enfant des Etoiles, fils de la matière et de l'esprit, je te confie ma nouvelle création. Préside aux destinées de cette planète mais fait en sorte que sa population puisse un jour découvrit l'Eveil spirituel. La Connaissance ultime qui les mènera enfin à rencontrer leurs créateurs!"
Cela faisait maintenant des milliers et des milliers d'années que le garçon, devenu homme, puis vieillard regardait grandir ce que l'Ancien lui avait confié. Bien des brouillons avaient été crées puis effacés. Bien des civilisations avaient vu le jour pour sombrées lamentablement. En cet ère du Verseau qui venait à peine de commencer qu'en serait il de celle-ci? Pour ces "humains" rien n'était gagné car ils étaient belliqueux, envahissant, destructeurs et arrogant et cependant certains d'entre eux pouvaient faire preuve d'empathie et cultivaient la beauté et la grâce. L'amour était leur crédo et grâce à ces âmes là il patientait!
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Lissilma
Je souhaite un bon et merveilleux week-end à tous et toutes. Si le froid est trop intense restez bien au chaud et prenez bien soin de vous.
Depuis plusieurs jours, une marée de nuages moutonnaient près du sommet de la Montagne des Cieux. Ce tapis blanchâtre dissimulait aux yeux des habitants célestes, le paysage en contre bas. Dans la vallée et aux alentours se trouvaient ceux dont ils avaient la charge. Des humains! Des êtres imparfaits, presque insignifiant dont la vie morne et désespérante ne représentait rien pour eux. Pourquoi Dieu aimait il et protégeait ces créatures ? Pour Raül cela restait un mystère. Après plus de 1000 ans d'existence il ne voyait toujours pas l'utilité de cette espèce sale, belliqueuse et à l'espérance de vie si courte. Il était encore une fois plongé si profondément plongé dans ses réflexions qu'il ne vit pas la Cité Interdite s'illuminer d'une douce lueur dorée. Cette lumière pulsait comme un coeur et chaque battement faisait légèrement trembler le sol du Jardin d'Eden.
Une main amicale se posa sur la nuque de Raül.- Encore perdu dans tes cogitations mon ami? Laisse ici tes préoccupations et viens de ce pas accueillir avec moi notre nouveau frère!
- Ou soeur, Astrël!
- Si fait mon ami, ne soyons pas misogyne, la Grande Mère ne nous le pardonnerai pas.
Avec un éclat de rire de connivence, les deux êtres se rendirent vers le coeur de la ville. Comment aurait on put définir la nature de ces deux entités? Aux yeux de la population humaine, ils représentaient la beauté, la force, le courage mais ils étaient surtout les messagers de Dieux. Ils étaient proches et pourtant aussi dissemblable que l'eau et le feu, le jour et la nuit. L'un arborait des ailes blanches étincelantes comme des joyaux, l'autre drapait ces appendices ailés dans le velours sombre de la nuit. L'un présidait à la naissance, l'autre collectait les âmes des morts...mais tout deux étaient des anges, des créatures divines dévoués au service du Père.
Brusquement la clarté rosée qui s'étendait jusqu'au cieux vibra et changea de couleur. Une aurore boréale incendiée illuminait le ciel. Les deux hommes se regardèrent avec crainte. Cette clarté était inhabituelle, d'ordinaire à chaque naissance d'un nouvel être de lumière le ciel s'éclairait d'or et d'argent. La dernière fois que le firmament s'était embrassé de cette façon c'était.... C'était quand celui que les rampants humains nommaient Lucifer avait vu le jour.
Déployant leurs magnifiques ailes, les deux amis et complices s'envolèrent vers le centre de la Cité.
La, au centre de la place aux mille étoiles, reposait un oeuf gigantesque. Un dais de soie immaculé protégeait la coquille d'opale iridescente. Autour de la formidable matrice se tenait toute la population ailée du Royaume des Nuages. Les visages étaient graves, les traits tendus et aucun sourire heureux ne venait illuminer les visages. Chacun appréhendait de voir ce que délivrerait l'Oeuf Sacré. Il y eut un craquement ténu, un murmure léger comme le souffle du Zéphir et la coquille s'ouvrit en deux. Au centre se trouvait un tout petit bébé aux cheveux noirs et qui déjà jetait sur la foule amassé un regard d'un bleu si lumineux qu'il vous retournait l'âme mais .... Mais étroitement serrées contre son petit corps, des ailes de cuir noir comme ceux d'une chauve souris l'enveloppait tel un lange.
Des cris d'horreur s'élevèrent de part et d'autres. Le mal s'était incarné. Que devaient ils faire?
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Lissilma
Depuis quelques jour, la dimension magique était en effervescence. Dans toute la contrée les murmures allaient bon train, chacun émettait des suppositions les plus folles sur l'identité du nouveau thaumaturge qui allait succéder au vieux maitre récemment décéder. De nombreux prétendants s'étaient déclarés. Si beaucoup étaient connus des habitants du Royaume magique car ils suivaient depuis fort longtemps l'enseignement du vieux guide spirituel, d'autres étaient de parfaits inconnus issus de lointaines provinces situées aux confins du Pays. Comme toute personne douée de pouvoirs magiques, ils venaient dans la capitale afin de tenter leur chance lors des épreuves de sélection pour remplacer l'enchanteur défunt. Chaque compétiteurs tentaient de découvrir les intentions et les points forts de ses adversaires. Tant de choses dépendaient de ce chalenge. La compétition risquait d'être dure voire mortelle pour certains. Rien n'était jamais ce qu'il prétendait être dans ce Royaume. Les diverses factions se disputaient la préséance et rêvait d'imposer leurs idées ésotériques sur les autres clans. S'il devaient pour se faire établir une dictature représsive sur les autres courants de pensées et bien cela ne les perturbaient pas vraiment!
- "Tout n'est pas rose dans la sphère magique" songea pour lui même Lee Fang, le jeune adepte du clan des Voiles Blancs.
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Lissilma
Mots à inclure : chance, hasard, loterie et aléas.
De tous les Dieux anciens Cupidon était assurément le plus farceur. Croiser sa route pour les mortels n'étaient pas toujours synonyme de Chance.
Si ces créatures pensaient que l'amour était le fruit du hasard ils se trompaient lourdement. Aucune loterie céleste ne présidait aux rencontres, non... non juste un Démiurge facétieux qui appréciait plus que tout de jouer les entremetteurs. La Déité fantasque aimait à se jouer des humeurs et des préférences des hommes. Ils aimait brouiller les pistes des sentiments, troublait l'esprits des hommes, faisait palpiter les coeurs et voltiger des papillons dans le ventre de ses victimes plus que consentantes. Parfois les aléas de l'amour et de la vie transformait une belle romance en tragédie mais qui pouvait il? Il était l'inspirateur d'une espérance et c'était aux humains de la concrétiser en oeuvre d'art ou en un lamentable gachis. -
Lissilma
Bonjour à tous et toutes, je vous souhaitent un heureux week-end et suis si heureuse de vous retrouver après mes courtes vacances.
Mots à caser: Rencontre, distance, éphémère, légèreté, misanthropie, sauvage, accueillant, épopée, vivre, inconnue, soleil, essentiel. Ouf!
L'Aurore aux doigts fins soulevait délicatement les rideaux de brumes qui dissimulaient la petite ile aux yeux des regards profanes. Un soleil rose éclaboussait les eaux d'une douce lueur poudrée, la journée s'annonçait douce et calme. Dans les hautes ramures, le chants des oiseaux saluaient comme il se doit la venue de ce nouveau jour. Le parfum délicat des fleurs sauvages embaumaient l'air. Dans cette terre isolée loin de la folie des hommes, la vie s'épanouissait tout simplement.
Ors en cette matinée de printemps, le bruit saccadé des rames fendant les flots troublèrent cette belle harmonie. A la poupe de ce radeau de fortune, se dressait un homme à la haute stature sanglé dans une armure de cuir sombre. Les bras croisés sur son large torse, l'individu fixait de son regard de rapace la berge qui peu à peu se rapprochait.. Au fur et à mesure que la distance s'amenuisait, le coeur de l'homme se gonflait d'un espoir insensé. Celle qui vivait en recluse sur ces terres serait elle accueillante? Rien n'était moins sur et lui plus que tout autre savait se qu'il en coutait à la belle lors de leur rencontre ponctuelle. Elle avait fuit la fureur des être humains; pour vivre en recluse dans ce lieu à l'écart du monde. Ce n'est pas la misanthropie qui lui l'avait éloigné....non seulement une volonté farouche de vivre éloigné du tumulte, du bruit et de la fureur du pouvoir. Celle qui aurait pu se prévaloir de régner sur deux mondes: l'un physique et l'autre spirituel, avait choisit l'essentiel: vivre en harmonie avec sa conscience et son amour. N'avait elle pas avait choisit, autrefois, de mener une vie humaine et cette vie par essence était éphémère, tout comme la passion?
Pour l'homme la femme qui résidait ici n'était pas une inconnue, elle était celle qu'il avait abandonné un beau jour afin de conquérir la gloire et la puissance alors qu'il avait dans le creux de la main à cette époque, hélas révolue, le plus précieux des trésors.: L'amour d'une femme ... de sa femme. Aujourd'hui encore alors qu'il se rapprochait de la berges ,il se reprochait sa légèreté et son inconstance, son épopée guerrière ne lui avait apporté que des regrets et des désenchantements. -
Lissilma
Motsà glisser : bamboche, balancier, enfreindre et nostalgie.
Bon sang de bois depuis quand les lits avaient ils le droit de tanguer ainsi? A droite, à gauche, de haut en bas, ce mouvement continue lui donnait envie de vomir. Dimitri se demandait pourquoi son crane résonnait comme une calebasse, le bruit ténu d'une goutte d'eau tombant dans la cuvette des w;c lui donnait la désagréable impression que les chutes du Niagara se déversait toutes entières derrière ses paupières closes. Punaise il ne se rappelait pas avoir picolé autant la nuit dernière! Juste quelques verres entre amis pour fêter la reprise du second semestre, pas de quoi fouetter un chat. Alors pourquoi se sentait il si mal ce matin? Le garçon s'efforça de reconnecter les quelques neurones de son cerveau qui ne s'étaient pas fait la malle. L'affaire ne fut pas simple car entre les nausées qui menaçaient de lui retourner l'estomac et ses cheveux qui le démangeaient plus que de raison, retrouver sa lucidité lui prit quelques instants.
Sans être un adepte de la bamboche débridée du samedi soir, le garçon n'en était pas pour autant un ermite, seulement il m'aimait pas enfreindre les règles qu'il s'était imposé à lui même, à savoir rester concentré un maximum sur ses études. Ors la, il avait tout faux!
Comme le balancier implacable d'une pendule marquant les heures, les souvenirs de la nuit précédente remontaient à la surface de sa conscience. Bien que ces images soient floues, le garçon sut qu'il n'allait guère apprécier ces souvenirs. L'alcool aidant, il avait baissé sa garde... ce qui dans son cas n'était pas une chose à faire. Diable il avait une réputation à protéger, un statut qu'il ne voulait certainement pas voir remit en cause. Dimitri était le parfait exemple d'étudiant sérieux, pragmatique, uniquement focaliser sur ses notes plus qu'honorables d'ailleurs qui lui vaudraient certainement la réalisation d'un bel avenir. Les sentiments et les affaires de coeur, le garçon les avaient reléguer tout au fond de ses souvenirs, enfermés à triple tours dans son coffre fort émotionnel. Il avait trop souffert jadis pour se permettre de ressentir à nouveau les affres et les tourments de l'amour. La nostalgie de cette époque ne le tourmenterai jamais plus, Non plus jamais ! Il s'en était fait le serment.
Oui mais hier soir, entre deux verres ....il avait croisé le regard clair de ce garçon. Dimitri se mordit la lèvre inférieure... par dépit, par frustration, par colère? Tous ces sentiments se ruaient maintenant à l'assaut de son âme. Et merde, il s'était bien planté cette nuit, il avait foiré toutes ses bonnes résolutions car avant même d'ouvrir les yeux, le garçon savait que le corps qui se pelotonnait sous les draps tout conte le sien n'était autre que le bel inconnu du bar. -
Lissilma
Sous les doux rayons de la lune d**'argent** qui éclairait les grands lacs de la Sérénité, la petite renarde courrait à toute vitesse. Effrayé, elle fuyait le champ de bataille qui avait vu périr la totalité de son clan. Comment une telle chose avait elle put arriver? Sa tribu ne s'occupait pas des affaires humaines, elle se tenait prudemment à l'égard des grands de ce monde et encore plus de celui des immortels. Leur crédo était la bonne marche de la nature, la prospérité des animaux... qu'ils soient petits ou gros, la floraison des arbres et des fleurs était leur principale et unique préoccupation. Alors pourquoi ce carnage? Alors qu'elle se roulait apeurée, la queue serrée contre son flan, dans le berceau des racines d'un cèdre centenaire ,la petite renarde laissait les souvenirs s'agiter sous son crâne.
Pourquoi, pourquoi, pourquoi? La question revenait sans cesse la hanter, incapable de trouver une réponse cohérente la petite boule de poils rousse s'endormit doucement.
Tout avait commencé par l'arrivée, un jour de grand vent, dans leur village d'un inconnu blessé. Malgré les recommandations de la vieille chaman, son père n'avait put laissé sans soin l'étranger. Bien mal lui en avait prit car en moins de temps qu'il n'en faut pour passer du jour à la nuit, ce dernier avait tenté d'assoir sa domination sur le clan de la Lune Bleue. Mais la trahison ne coulait pas dans les veines des membres de cette peuplade primitive et ils avaient en bloc refuser de se soumettre au dictateur. Une chose inconcevable s'était alors produite, les ténèbres les plus profondes avaient subitement pris possession du village et l'homme entouré de noirceur s'était progressivement transformé en démon. Son regard incandescent avait enflammé, simultanément, les modestes chaumières du village tandis que l'essence vitale des habitant du lieu était une par une aspirée par la sphère de cristal obscure qui ornait le pommeau de son sceptre. Le prince des enfers avait par cet acte monstrueux mis un pied dans le monde des terrestres. Cet acte de guerre eut des répercutions dans le cercle des septièmes mondes: celui des immortels. Intrigués ces derniers envoyèrent un messager enquêter sur la cause de ce bouleversement dans l'ordre mystique des choses. C'est ainsi que Ēndiǎn zhī jiàn, "l'Epée de Grâce", découvrit au pied d'un grand arbre solitaire, une petite fille profondément endormie. Il ne fallut que quelques secondes au chevalier céleste, d'autre monde pour reconnaitre la nature magique de l'enfant. Peu après, la petite se blottissait en toute innocence dans les bras puissant de l'homme. La candeur de l'enfant et sa confiance absolue emplit le coeur de l'homme d'un sentiment étrange. Il regarda attentivement ce petit être si fragile et à cet instant les paroles d'une très vieille prophétie se rappela à son souvenir.
"L'unique et éternel Renard à neuf queues défiera le Roi des Enfers, de ce combat résultera pour les siècles à venir la paix ou l'enfer sur terre"
Ce pouvait il que cette fragile petite chose puisse être l'arme des Dieux?
Incrédule, le Grand Sage décida de fermer pour un certain temps le canal spirituel de la future guerrière afin de la protéger de l'avidité du Seigneur des Damnés. Seulement pour sa protection? Un soupir s'échappade la poitrine de l'homme. Demain serait un autre jour. Un univers fait de combats, de douleurs et de peine et donc lui offrir l'espace d'une parenthèse la joie et l'innocence de l'enfance ferait toute la différence. Ainsi fut il fait et c'est comme ça que débuta et naquit la légende de la Renarde aux neufs queues. -
Lissilma
Depuis combien de temps sa conscience errait elle dans les limbes? Prisonnière entre le rêve et la réalité, elle errait dans les couloirs des Mondes cherchant un guide qui saurait la conduire au lieu où reposait sa dépouille. Elle qui se piquait autrefois d'avoir un esprit cartésien vivait une véritable descende aux enfers. Rien dans ses visions passées ne l'avait préparé à découvrir ce labyrinthe où des millier de portes toutes semblables s'ouvraient sur autant de destinations improbables. Des lieux que l'imaginaire humain ne saurait appréhender. Ou se trouvait l'entrée de sa réalité? La question la taraudait depuis des jours. Soudain devant elle scintilla la lumière vibrante d'une luciole égarée.
- "Es tu mon messager de l'au-dela?" pensa la pauvre âme en perdition.
Un rire silencieux ne franchit pas hélas ses lèvres, dans ce silence de mort les sons ne pouvaient exister, seule une tristesse infinie hantait les galeries. Cependant quand la lumière se posa sur la surface plate d'une porte, elle n'hésita pas une seule seconde. Que lui importait le chemin et la destination au bout de celui ci, tout serait préférable à cet enfermement éternel.
A peine le seuil franchit, elle se retrouva dans une pièce obscure, il y flottait l'odeur douce amère du café. Lui revint alors dans un flasch lumineux l'image d'une terrasse inondée de soleil où chaque matin elle venait déguster son expresso matinal. Mais que s'était il passé ce jour la? Le bruit d'une moto vrombissante qui déboulait à toute vitesse, la déflagration assourdissante d'une arme à feu, la douleur, le sang, la peur tout cela explosa en une fraction de seconde dans sa mémoire. Comme des moutons sacrificiels , elle et les autres personnes assisent à la terrasse du café avaient été assassiné au nom d'un idéal barbare. Alors pourquoi n'avait elle pas rejoint comme toutes les autres victimes le royaume des âmes mortes? Ce pouvait il qu'elle soit encore vivante? Lentement l'obscurité reflua et elle se trouva dans une chambre d'hôpital aseptisée et blanche. Dans un lit reposait un corps pâle. Un corps? Son corps! -
Lissilma
Assis sur son trône, César regardait impassible la foule hurlante qui se tenait dans les gradins. Ces jeux resteraient à coup sur dans toutes les mémoires. Rome l'Invincible devait montrer sa puissance, la ville n'était elle pas la source du pouvoir qui brillait sur l'Empire? En temps que tel rien ne devait ternir son prestige et la nouvelle religion qui depuis peu agitait les basses classes de la population devait à tout prix être muselée. L'empereur méprisait ces agitateurs qui prêchait l'égalité et le pardon mais surtout, surtout il détestait leur dévotion à un Dieu unique. Cette hérésie devait cesser ! Rome placé depuis toujours sous la protection de multiple Dieux n'accepterai jamais de voir supplanter ses croyances par ce nouveau culte venue de la lointaine Orient.
Une rafle avait donc eu lieu dans les bas fond de la ville et tous ceux qui se sentaient inspirer par cette idéologie néfaste s'étaient retrouvés enfermés dans le Colisée. Ils étaient nombreux les bougres, parqués maintenant comme des animaux derrière des grilles. Ils se trouvaient là de nombreux esclaves, des anciens guerriers venus des quatre coins de l'empire: les gigantesques noirs de Nubie, des Celtes à la peaux claire et parmi ces miséreux quelques marchands.... tous calmes et sereins. Parfois des chants s'élevaient des culs de basse fosses. Tous communiaient dans la même ferveur qu'ils soient jeunes ou vieux, femmes, hommes ou enfants... ils priaient. Mais aujourd'hui le réveil serait brutal pour ces doux rêveurs. Bientôt les cris de douleur, les larmes et la souffrance ne tarderai pas à faire leur apparition et remplacerai les chants d'espérance. César sous le dais de tissus qui protégeait son auguste visage des ardents rayons du soleil attendait avec impatience que débute les jeux.
Dans ces arènes qui bien des années plus tard abriterait la danse de vie et de mort d'un taureau et d'un homme lors de corrida, en cet instant une foule de pauvres hères s'avança dans la lumière d'été. Un silence sépulcrale s'abattit brusquement sur le monument de pierre, il dura , s'éternisa jusqu'à ce ce retentisse le premier rugissement. Les fauves annonçaient leur arrivée et en réponse le coeur sauvage des spectateurs lui fit écho.