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leo
Je suis d'accord avec toi sur le fait de ne pas accueillir sans possibilité d'accueil convenable. Plus, il faut aussi respecter des équilibres de populations, de manière à ce que l'intégration soit possible, sans créer des enclaves communautaristes qui disqualifient un état de droit.
Sur l'intervention et l'ingérence, c'est un problème complexe de la diplomatie. Certes, les intérêts économiques trop marqués et surtout trop concentrés doivent être limités. Mais si nous voulons une libre circulation des personnes, il faut aussi qu'il y ait libre circulation des biens, et là il y a nécessairement interdépendance, donc nécessité à s'influencer mutuellement entre nations, ce qui affaibli nécessairement les souverainetés...
Et l'affaiblissement des souverainetés n'est pas meilleur pour les pays européens que pour les jeunes nations africaines. L'abolition des frontières au nom d'un idéal d'une humanité fraternelle est un danger réel. Le droit-de-l'hommisme est un excès réel des droits de l'homme. Ceux-ci ont une fonction importante, mais ils perdent leur sens s'ils deviennent de la disneylandisation... Non, nous ne pouvons pas nous passer des frontières. Ni aujourd'hui, ni demain, et probablement pas avant longtemps (malheureusement peut-être mais factuellement).
Il faut, à mon sens, un protectionnisme modéré, aussi bien économique (déjà bien pratiqué dans les faits mais dévoyé par les multinationales), qu'humain. Car les deux sont liés !
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leo
@peri a dit dans Le Pr Didier Raoult :
Un député LREM (à gauche), chargé de défendre l'action gouvernementale autour de la vaccination, s'est littéralement fait défoncer par Philippe Corbé (à droite), le chef du service politique de BFMTV. Une mise à mort en bonne et due forme.
Un député LREM à gauche ? Ah non... ce doit être une erreur (d'accord, elle était facile...)
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leo
@jabba-the-hutt a dit dans Afghanistan :
@marie-thérèse Tout à fait, les chinois n'ont pas du tout les mêmes stratégies diplomatiques que les occidentaux.
Moins idéologique sur les droits de l'homme et la démocratie, beaucoup plus pragmatique économiquement parlant.Ils arriveront à leur fin et leur influence grandira encore.
Les Chinois armaient et entraînaient des groupes islamiques du temps des russes déjà... L'Afhghanistan est l'un des pays d'Asie centrale les plus intéressant en minerais. Et les Chinois ont acquis depuis plus de dix ans des concessions minières, dont la deuxième réserve mondiale de cuivre avec la mine de Mes Aynak. Un gisement utilisé depuis l'antiquité et dont les vestiges d'occupation, ville et sculptures bouddhiques n'ont pas encore été détruit, du fait de la prudence du gouvernement Afghan après les destructions des Grands Bouddhas de Bamiyan par les Talibans en 2001. Le retour au pouvoir des Talibans et le pragmatisme chinois, surtout hors de son territoire augure du pire pour ces vestiges...
Mais ce sont également la quasi totalité des 17 terres rares (pas si rares dans les faits mais souvent difficiles, coûteuses, et polluantes à exploiter) si utilisées par les nouvelles technologies, ainsi que d'Or et d'Argent dont les vallées et montagnes afghanes regorgent (en particulier au nord du pays) qui forment un enjeu de poids. La Chine détient en effet un quasi monopole sur la production mondiale de terres rares, et a tout intérêt à maintenir et renforcer cette position. Toutes les compromissions sont donc acceptables pour le régime chinois très hostile aux religions mais qui, comme tu le dis, a une diplomatie de real politik beaucoup moins bridée moralement que les occidentaux. Mais l'inverse pourrait sembler également vrai pour les Talibans qui pour faire partie du prés carré chinois ont abandonné aisément les Ouighours proches.
Mais le calcul chinois reste aussi dans la longue lignée du Grand Jeu que représente la région depuis le 19e s. Les politologues Kenneth Katzman et Clayton Thomas résume ainsi les enjeux chinois :
"l'implication de la Chine en Afghanistan a principalement consisté a s'assurer un accès aux minéraux et autres ressources afghanes, à aider son allié le Pakistan à éviter l'encerclement de l'Inde et à réduire la menace militante islamique pour la Chine elle-même".
Il faudrait ajouter que l'expulsion des états-unis de la région était aussi un objectif géostratégique chinois, ainsi qu'une affirmation qui diminue toutes possibilités de place aux russes. Et le soutien aux Talibans est une forme de soutien effectif au Pakistan puisque ceux-ci y ont leurs bases arrières ainsi que leurs origines dans les Madrassas (écoles coraniques) du nord Pakistan, frontalier de l'Afghanistan. Or le gouvernement Afghan était effectivement, pour cette même raison, plus favorable à l'Inde, qui a beaucoup investi durant les dernières années en Afghanistan, en appui du gouvernement soutenu par les occidentaux.
La Chine a donc un intérêt géopolitique vis à vis de l'Inde et des occidentaux, et plus particulièrement géostratégique vis à vis des américains.
On pourrait même ajouter que l'exportation de drogue Afghane étant principalement à destination des pays occidentaux, là aussi les chinois ne peuvent qu'y trouver leur compte...Mais la question qui se pose alors est celle de la duperie de chacun des protagonistes sur le long terme...
La puissance chinoise joue ce jeu, un peu dangereux potentiellement car elle est sure de sa force, de sa démographie et de son économie, planifiant certainement une réduction du pouvoir et des capacités de nuisances islamiques par la suite dans une logique de puissance, d'influence et certainement de force militaire.
Les Talibans se projettent, eux, dans un double objectif, de contrôle à court terme sur un territoire (et si ils ont encore des oppositions frontales avec l'état islamique, ils sont pour l'essentiel à nouveau refondu avec les membres d'Al Quaida), et d'expansion islamique sans fin, de Djihad total (mais si en mesure d'adopter des paliers et des déguisements opportunistes - Taqîya -). Ce qui fait dire au premier ministre indien , Narendra Modi, à l'occasion d'un déplacement dans le Gujarat, le 20 août, " Les forces destructrices et les personnes qui suivent l’idéologie de la création d’empires par la terreur peuvent dominer pendant un certain temps, mais leur existence n’est pas permanente, car elles ne peuvent pas supprimer l'humanité entière". On voit que l'ambition impérialisme islamiste est prise au sérieux même si peu crainte encore par les grandes puissances régionales.
Or l'endoctrinement, l'affaiblissement de l'éducation (en particulier des femmes), et une mystique de conquête (intime à l'Islam omniprésente dans le texte) adossée à un messianisme universaliste, forme un cocktail dont même ces puissances peuvent très bien ne pas prendre la vraie mesure de moyen terme, qui plus est dans une période de perturbation climatique qui peut très bien favoriser des engouements mystiques (on le voit en occident avec la remontée du newage). -
leo
J'aime encore, de temps à autre, prendre une plume ou même un stylo pour écrire, même si ce sera souvent pour prendre des notes.
Utilisez-vous encore un stylo, pour autre chose qu'une liste ou du remplissage administratif ? Écrire des lettres, des cartes postales, d'autres textes ?
Utilisez-vous des crayons de papiers, des stylos, des plumes ?
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leo
@myra-flore a dit dans On a giflé Macron (choquant) :
@delnis Mais alors,foutez des claques aux abstentionnistes!
Il y a des français,qui respectent encore la république,et le président ,quel qu'il soit,qui les représente!Jason Brennan, dans son livre "Against Democracy", classe les électeurs en plusieurs groupes :
Brennan établit une typologie en trois groupes des personnes inscrites sur les listes électorales. Vous avez les hobbits, qui ne s’intéressent nullement à la politique et se vantent de n’y rien comprendre. En toute logique, ils devraient rester chez eux les jours d’élection.
Il baptise hooligans ceux qui voient dans la compétition politique un spectacle divertissant et se prennent de passion pour un parti comme on soutient une équipe sportive. Aussi obtus et potentiellement violents, ils sont les responsables de l’élection de personnages fantasques. On pense évidemment aujourd'hui à la lignée Trump-BoJo...
Enfin, il appelle vulcains ceux qui prennent le temps de lire et de comparer les programmes, s’informent des réalités, ajustent leurs opinions aux faits. On comprend bien que c’est à eux qu’il voudrait réserver le droit de vote.Je suis d'accord avec son analyse sur le discrédit grandissant de cette démocratie qu'on veut nous faire avaler à grand renfort de discours creux et débiles, tout en nous infantilisant.
Les supporters des personnages non fantasques sont-ils des hooligans ? Ils sont très peu à être en tout cas des Vulcains... (une référence au dieu ou à Spock ? Vu les hobbits...).
L'idée de fond, d'un permis de voter impose quelques remarques.
Au premier abord elle semble réinstaller une sorte de cens, mais sur le capital culturel plutôt qu'économique... Ce qui risque toutefois de se recouper en partie. L'élitisme est moins concentré que chez le roi philosophe platonicien mais procède du même sentiment élitiste. Rancière critiquait ce type de velléités dans la haine de la démocratie (2005), sans toutefois suffisamment de pertinence, notamment à mon sens en confondant démocratie et démocratisation. Car les maux de la démocratie sont bien réels et profonds. Surtout lorsque le terme a quasi fusionné dans le discours politique et médiatique avec la république, ou a dérivé pour en devenir un 'principe', comme chez Rancière, qui pour moi se laisse abuser en cela par l'idéologie de l'oligarchie dominante (et pas seulement gouvernementale, mais bien plus large).
Mais le permis de vote ne résout pas le problème du manque de diversité d'idées et de représentation, ou de l'électoralisme. Qui relève mieux du tirage au sort...
Et puis comment se fixerait le contenu du permis ? Comment les données seraient-elles protégées ? Et comment la structure du permis serait-elle protégée du pouvoir en place ?@peri a dit dans On a giflé Macron (choquant) :
Les abstentionnistes sont et resteront les grands absents de toute élection, et n'ont donc pas voix au chapitre.
Ils ont beau être nombreux, ils ne sont rien.
Car ils ont choisi de n'être rien.A celles et ceux qui souhaitent exprimer leur rejet de toutes les candidatures proposées, tout en conservant symboliquement leur droit à la parole et à la représentation, il y a le vote blanc. J'y ai plusieurs eu recours par le passé.
Je suis d'accord théoriquement, mais, pratiquement, en l'absence de reconnaissance du vote blanc, comme une invalidation de l'élection en cas de victoire de celui-ci... l'abstention revient au même pour le moment. Si le vote blanc était vraiment pris en compte, les votants se tournant vers celui-ci compenseraient très largement les Les 'démissionnaires' réels qui continueraient à s'abstenir. C'est bien pour cela que les partis refusent cette prise en compte. Elle serait réellement disruptive, au point de renvoyer à pôle emploi plus de 80 % de la classe politique actuelle en assez peu de temps (sauf à ce qu'ils se mettent à faire du politique plutôt que de la politique...)
élection volée par les médias = aucun respect de l'élection et de l'élu
Et allez, on retape sur "les médias", cet agrégat fantasmé, ce mot fourre-tout si pratique mais qui, à l'époque des réseaux sociaux, ne veut plus dire grand-chose.
Je ne suis pas d'accord. Il y a média et média, certes, mais il y a une sphère médiatique, plutôt parisienne ou parisianiste qui souffre d'un entre-soi massif, dont les membres sont issus plus que souvent des mêmes formations, ou se glissent dans le même moule pour faire carrière... qui plus est s'y ajoute l'emprise commerciale sur le champ médiatique par l'agenda des médias audio-visuels, comme le montrait Bourdieu dans son petit essai sur La télévision. Et cette sphère du champ médiatique partage avec les politiques du centre-gauche à la droite, et la plupart des dirigeants économiques, si ce n'est toujours les mêmes exacts points de vue sur tout, du moins une idéologie dominante, en particulier européaniste, croissantiste, anti-"populiste", méritocratique, inégalitariste, mondialiste, etc.
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leo
@Kachina13
Oh nous sommes en France pas en Australie, je le sais bien... Durant le premier confinement, les apéros et les réunions familiales continuaient quasiment comme si de rien n'était alors... Et même le deuxième n'y a presque rien changé. -
leo
J'en suis navré, crois le pour le coup. Lorsque j'ai lu Bourdieu pour la première fois, je me suis dit... Euh...vraiment ? Ces formulations sont-elles bien utiles ? Et c'est pire encore pour de nombreux philosophes, surtout modernes et contemporains (je pense à Deleuze ou Derrida par exemple). Et je n'ai pas la prétention d'en être. Et certains sont parfois abscons à mon sens également. Boileau disait, "ce qui se conçoit bien, s'énonce clairement". Mais être clair veut-il dire est simple ? Et puis, peut-on tout dire avec le style de Boileau ou de madame de Sévigné ? J'en suis arrivé à comprendre les formulations bourdieusiennes ... L'intérêt de multiples précautions, de choix de mots, etc.
Honnêtement, si je pouvais être aussi fluide et agréable à lire que Gide, tout en étant ou restant (à mon seul sens peut-être) précis et complexe, je prendrais !
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leo
@allezsavoir Le tyrannie est une tentation permanente de la nature humaine, donc le totalitarisme l'est de même pour la démocratie... Prends bien le temps de t'imprégner de cette relation.
Quel est l'objectif théorique d'un gouvernement ?
Le bien public, commun, etc.
Quel est son objectif réel car pratique, humain, à dimension humaine ?
La satisfaction d'un certain nombre de plus ou moins proches du pouvoir : famille (presque tou-te-s les député-e-s faisaient ce que Fillon faisait), Affidés (anciens camarades de promotion de sc. po., de l'ex-Ena, de l'X, etc., femmes, maris, amis d'ami-e-s, voisin-e-s de tables au Fouquets, au Ritz, aux diners en ville, etc., etc.).
Et l'achat de la paix sociale pour ces derniers en favorisant les plus turbulents et revendicatifs (révoltés, syndicats, mouvements divers et variés, etc.) suffisamment agressifs pour faire frémir... (Revoir "Le souper" avec Claude Rich / Talleyran et Claude Brasseur / Fouché).Les autres, un peu de manipulation, en particulier médiatique de nos jours, suffit largement entre peur et promesses en l'air.
La république est le masque, le leurre de la démocratisation.
La démocratie implique des institutions hautement complexes et une participation exigeante des citoyens, une aptitude à se faire une opinion sur TOUT ! à s'y intéresser, à participer aux décisions, aux votes, etc.
En premier lieu, il n'y a pas de démocratie sans une bonne dose de tirage au sort ! Mais pas n'importe où ni n'importe quand (j'en ai déjà parlé ailleurs.
En second, cela implique une formation, aussi totalitaire qu'en mathématique ou en langue de citoyenneté. Avec en plus une certaine obligation à participer.
Or qui veut en ce cas d'une telle démocratie ? 1 %, 3 %, 6 % de la population ?
Allez, je vais être gentil, au moins 70 % de la population n'acceptera pas d'aller vers ce régime. bien sûr une fois installé, il conviendrait à 80 % des gens au bout de deux générations, mais en attendant, son instauration est impraticable, sauf à l'imposer par le petit nombre à ce plus grand nombre qui en réalité préfère, et de loin, la servitude volontaire !
Une imposition totalitaire donc...Qui en ce cas en voudra ?
Les résistants au Pass sanitaire ? Non, de fait pas du tout, ou très peu
Celles et ceux-ci n'apprécieront pas d'aller vers ce type de démocratie, surtout à marche forcée Car ils se sentent plutôt libertaires, mais pas dans le sens construit et éducatif de l'anarchie proudhonienne, non, très, très loin de là. Mais plutôt dans l'affirmation de leur liberté très personnelle ! Extrêmement individuelle. tout comme celles et ceux qui refusaient de porter le masque au même titre : je dois pouvoir faire ce que je veux quand je veux !
Personnellement (par ma très extrême liberté d'expression personnelle à moi que j'ai), j'y vois une incompréhension de ce qu'est la liberté, de ce qu'est une 'vraie' 'contrainte', un véritable totalitarisme... ainsi qu'un "éloignement des conséquences" comme je te le disais. Un manifestant se fait éborgner par la police dans une manifestation : au scandale ! Des gens ne prenant aucune précaution en contaminent d'autres soit-disant 'involontairement' qui meurent ensuite : Pas de bol, c'est la sélection naturelle...
Les deux exemples ont des différences, certes, mais ce qui me sidère, c'est que pour certain-e-s je serais dans l'amalgame et qu'ils en seront sidérés... Car il y a du religieux, donc de l'irrationnel grave de conséquence, derrière une vision de la mort par maladie comme un destin (nous avions ici parlé de la juridicité de la contamination), l'inconscience relevant facilement d'une dissimulation de la volonté.Enfin j'y vois une soumission sans frein en réalité à l'ordre de la domination capitaliste... C'est en fait une position de libertarien-ne-s, bien plus que de libertaires...
Car pour en revenir à la servitude volontaire, elle se destine à la satisfaction personnelle asociétale, pouvoir se concentrer sur soi et sa famille et ses amis uniquement, expulsant le reste de la société dans un vague décors utilitaire (lieux où je veux aller quand et comme je veux ! - en fait non d'ailleurs puisque je paie, je montre mon sac, etc. Mais surtout où les autres peuvent m'être indifférent où je peux les ignorer royalement, les zapper !!!...
Critiquer le pouvoir oui, mais surtout pas pour le prendre Quel temps me resterait-il pour mes activités importantes à moi ? ... Mon match, mon émission favorite, mes dîners, mes promenades, mon couple, mes enfants, mes adjectifs possessifs... !!! -
leo
@icescream a dit dans La vaccination et vous :
@marie-thérèse a dit dans La vaccination et vous :
Il faut arrêter de banaliser la grippe comme une maladie annecdotique. En Allemagne, avec une couverture vaccinale très haute, elle a tué 25.000 personnes sur la saison 2017/2018. Autres fois les épidémies de grippe n'apparaissaient en Europe que 2 ou 3 fois par siècle. Depuis le début du 20ème siècle, c'est tous les ans. C'est énorme. Dans le monde c'est chaque année plusieurs centaines de milliers de morts. L grippe espagnole, ce fut une centaine de millions de morts sur la planète.
C est clairement pas anecdotique mais en France c est 10 a 15000 morts par an sans confinement et ça ne met pas les hopitaux par terre non plus, il y a quand meme un facteur 5 de différence sachant qu on a eu des tas de mesures restrictives pour essayer de limiter le covid
Effectivement. Je ne pense pas que l'OMS joue ce qui relève d'une pandémie ou pas aux dés. Que des scientifiques, même nombreux parfois dérivent, voire pire, certes, mais ça ne remet pas en cause l'intégralité des processus. Même s'ils restent cependant interrogeables, naturellement.
Et les risques pandémiques semblent être ceux qui vont le plus et le plus vite s'accentuer avec le changement climatique rapide, la croissance démographique, les migrations et adaptations de nombreuses espèces et les interactions inter-espèces avec, possiblement, certaines consommations.
La vaccination pourrait-elle devenir un outil d'adaptation accéléré de l'homme à l'environnement qu'il modifie si rapidement ? Ou des modifications génétiques ne pourraient-elles pas remplacer / dispenser de vaccins à l'avenir ?
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leo
Bonjour,
Je viens dans le grand bain pour discuter à bâtons rompus avec des esprits aiguisés autant que faire se peut. Je peux être un peu pointilleux mais ne vous en formalisez pas trop -
leo
@Guizmo a dit dans Les célébrités qu'on consommerait bien :
Sachez que je ne consomme personne.
... Ô tempora, Ô Mores !
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leo
Ce fil fait résonance à celui sur les rois maudits, puisque nous y parlions aussi un peu de Follett, par référence.
Et j'exposais ce même ressenti sur les situations des personnages trop poussives, un peu forcées, surtout lorsqu'on a lu les précédents... Car c'est beaucoup en pensant à ce dernier opus (le premier dans l'ordre chronologique finalement), que je faisais cette critique.
Et puisque apparemment, on peut divulgacher dans ces fils spécialisés, je trouve la relation entre Ragna et son bâtisseur un peu cousu de fils blancs (enfin blanc boueux, sale, vu ce qui lui arrive à elle) Et puis, là encore, les caricatures : lui large d'épaule et génie (tendance hpi à la mode depuis les années 2000), elle, belle parmi les belles, sculpturale, d'un intelligence politique, limite manipulatrice quand cela est nécessaire (à l'histoire et l'auteur plus qu'à la crédibilité...).
Le méchant nb 1 qui finit punit par lui-même, là comme d'habitude chez un Ken Follett décidément très adepte de la punition divine en filigrane pour un athée... Ah culture chrétienne quand tu nous tiens !
Lourdeur encore que la re-capture de l'esclave du tavernier, pour appuyer son ignominie déjà bien manichéenne.Au final, la mécanique de l'auteur revient, un peu comme une recette ou les ingrédients changent plus de couleur que de qualité ou de quantité... Ça a ce goût de : je ne suis pas sûr d'y revenir, même pour le plaisir un peu casanier du terrain connu !
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leo
J'ai beaucoup d'affection pour Aurélien, c'est un astrophysicien quanticien et philosophe plus que brillant ! Un génie. Mais je dois rejoindre un peu Pascou. Il est proche de la tendance Rabhi, sur la sobriété mais aussi sur une dynamique spirituelle modérée (mais avec ce fond de new age parfois sympathique, parfois K.Dickien...). Une écologie bien comprise, qui comprend, très très progressivement, qu'il faut aller plus loin... Non, encore plus loin... allez encore !!
Et qui prends ses sources, sans remonter à Husserl ou Heidegger (on pourrait même préférer des français du 19e tel qu'Eugène Huzard ou Elisé Reclus), dans des penseurs précis de cette tendance à savoir Ivan Illitch et André Gortz. Une critique radicale de la technique et surtout concrète, tel sur que la voiture, le gaspillage, la fin du travail et l'emploi pour l'emploi, ou la condition animale déshumanisante...
Aurélien en a lu une bonne part, il est aussi proche de penseurs allemands tel que Hans Jonas et Jurgen Habermas évidemment, même s'il perçoit les difficultés, voire les limites, que pose la démocratie participative de ce dernier à l'action énergique et volontaire qui devient de plus en plus urgente et de moins en moins envisageable dans ce régime organisationnel.Etre un génie peut permettre d'envisager des théories géniales en sciences dures, sur des phénomènes objectifs. Mais l'écologie politique traite de l'humain et de sa subjectivité, de son intersubjectivité extrêmement inertielle (la relativité générale à côté, c'est du pipi de chat - de Schrodinger bien sûr - ) et beaucoup a déjà été dit et imaginé. Depuis Illitch et Gortz, repris par Rabhi et de si nombreux autres, dont même des libertaires comme Onfray, l'action des petites fourmis que nous sommes pour changer chacun le monde à son échelle est devenue un leitmotiv. Mais également un aveu d'impuissance face à la complexité de la civilisation-monde.
, une solution, un peu stressé... un peu plus, un peu plus... Les remarques aux autres deviennent moins amènes, plus acides, plus vives.
L'agacement, la colère, le ton commence à monter car les masques, nombreux, de la 'nature' humaine ne tiennent plus. Le roi est nu. Oh ! ils étaient tombés depuis longtemps ces masques, certes ! mais dans la conscience de quelques minutes, de quelques heures. Or ils en viennent à être grimaçant comme celui de sganarelle, en permanence. Leur présence devient obsédante, et c'est là que l'être humain se tend, déglutis, sent le roussi, cherche, tout en faisant mine de continuer à sourire, à manger,Et Aurélien le perçoit, comme de très nombreux écologistes, mais bien d'autres également d'ailleurs.
Un des responsables hollandais des négociations sur l'arrêt de la pêche électrique que pratique massivement les pays bas, expliquait, décomplexé, qu'il savait que le poisson se raréfiait à cause, en partie de ce mode génocidaire de pêche, et que "justement" les pêcheurs hollandais voulaient en profiter avant qu'il n'y en ait plus ! ....
La notion de non humain trouve ses sources dans les travaux de Jonas et Habermas sur la nécessité d'une fin de l'humanisme, mais plus précisément et spécifiquement au spécisme de Peter Singer : https://ethiquepratique.wordpress.com/2011/11/15/peter-singer-et-lethique-des-non-humains/
Et oui, essentiellement, il s'agit des animaux non-humains. Les plantes sont à interroger, voire les minéraux mais dans un second temps et en fonction des avancées, non seulement des travaux scientifiques sur les notions de vie et de sens, de sensation, mais également en fonction des évolutions éthiques et de leur rythme. -
leo
Effectivement on pense tout de suite à Bostrom, je rajoute un petit lien car depuis, l'idée a fait florès
https://trustmyscience.com/sommes-nous-oui-ou-non-dans-une-simulation-informatique/
J'ajouterais que cette idée est très très loin d'être nouvelle (caverne / Platon...). Et que dans certaines "sagesses" ont trouve le conseil de ne pas passer sa vie à s'interroger sur la vie (en fait existentiellement).
Cela peut avoir trait au réel, car ton ressenti adolescent n'est ni nouveau non plus ni vraiment rare. Je l'ai ressenti aussi, et cela m'a accompagné durant quelques années, et d'autres autour de moi, ce qui nous a fait bien rire quand, en en discutant finalement, nous nous en sommes rendu compte. Et Matrix n'était pas sorti !
Bon, en gros à l'adolescence, le monde extérieur est parfois assez gonflant, avec un milliard de règles sociales dont on ne veut pas, qu'on a pas choisit, sans parler de celles de la nature. Donc se demander si, en fait, tous les autres ne seraient pas de simples personnages un peu plus que secondaires, c'est très individualiste, égotiste, et assez normal dans une société qui valorise l'hyper/supermarchéindividu tout en valorisant la mode, les normes (y compris celle de l'absence de normes ), le moutonnement singularisé (bel oxymore on ne peut plus normal dans une société malade des boyaux de la tête).On peut en développer d'autres formes : l'existence d'esprits dans les choses, voire ailleurs !, de causalité-s supérieure-s, etc. Et donc en fait, la totalité de l'histoire de la pensée se fonde sur cette première étrange difficulté à accepter la différence entre son corps et son esprit ! l'un très visiblement limité (à tous les sens physiques du terme) et l'autre visiblement illimité (du fait qu'il juge de ses limites par lui-même, et qu'il ne peut donc pas en juger objectivement avant certaines confrontations spécifiques, à d'autres psychés). Arrivé à ce point, on pourrait s'interroger sur l'impact des hormones .
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leo
@Mai-Tai a dit dans Les célébrités qu'on consommerait bien :
@leo Et si tu créais un topic exprès? Ici c'est pas vraiment le sujet adéquat qui est très basique et primaire.
Un peu d'organisation que diable !Ca en revanche, c'est plus que vrai ! Tu es un ange ! (sans familiarité mais pour ta diablement bonne idée ).
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leo
@Doc-Cranium a dit dans Paris, grandiose ou morose ? :
J'ai pas mal voyagé, j'ai vu des villes impressionnantes, mais Paris est la plus belle, et de loin.
De toute les villes que j'ai connu, oui, c'est la plus belle. J'hésite cependant avant de l'écrire car les changements depuis un quinzaine d'année sont très problématiques. La pollution pourrait faire comprendre une politique drastique de circulation alternée, de quartiers sans voitures, etc. Mais c'est une capitale, avec des gens aisés, très aisés, qui n'ont pas la moindre envie de devoir circuler autrement qu'en voiture pour aller dans le moindre recoin. Le choix a donc été fait de rendre la circulation pénible et coûteuse, pour que certain-e-s plus d'autres soient invité-e-s à se déplacer moins, ou moins en voiture. Ce qui n'est pas toujours possible. Les embouteillages et la pollution y sont donc pires encore. Et loin de s'embellir de parcs, de verdure etc. (mise à part le tram des maréchaux - boulevards faisant tout le tour de Paris - ) qui a déjà une bonne décennie, on y a surtout vu de nouvelles constructions, souvent osées mais sans aucune cohérence esthétique. Cette si belle ville oscille maintenant entre ville-musée pour touristes, et petits ghettos bobo, valorisant la continuité de l'inflation immobilière.
Mais c'est une ville où il y a tout ou presque... difficile donc à quitter, outre l'attachement au paysage, car oui, la ville est un paysage, des paysages... Beaucoup de parisien-n-e-s ont pu songer, voir commencer, à migrer vers la verdure et l'air des provinces (surtout avec les confinements) mais il faudrait voir en détail ce qu'il en est.
A mon sens, pour y habiter du moins, c'est une ville moins passionnante et enthousiasmante qu'il y a quelques décennies.
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leo
J'avais lu en partie ce fil mais n'avais pas pris le temps de participer.
Je ne crois pas l'avoir lu donc, mais tout ceci me rappelle cette presque querelle des anciens et des modernes entre les facultés de médecine de Paris et de Montpellier durant la première moitié du 17e siècle. Presque car la médecine al-chimique, défendue par Montpellier, qui se voulait moins dogmatique et plus empirique que le respect de la tradition de Gallien et d’Hippocrate par les 'parisiens' ne renonce pas pour autant aux saignées... Mais la querelle est tout de même très vive, avec pamphlets et noms d'oiseaux. Et la guerre va se jouer en partie autour de l'usage de l'antimoine, avec du vin, comme émétique. Théophraste Renaudot, un temps médecin du roi, proche de Richelieu et quasi inventeur de la presse écrite avec sa Gazette, soutient les médecins de Montpellier, défenseur du vin émétique, contre la faculté de Paris, qui se fend, elle, d'ouvrages de recadrage et d'attaques contre ces 'nouvelles' pratiques. Attaques moins argumentées médicalement que statutairement. Riolan, et Patin (le probable Diafoirus de Molière), accusent l'incompétence des 'montpelliérains', expliquant qu'ils tuent plus qu'ils ne guérissent mais que "les morts ne mordent plus et ne ressuscitent pas pour se plaindre...", ils vont même parfois les supposer auxiliaires d'une médecine arabe (mahométane) fabriquée et traduite pour tuer des chrétiens ! (oui on peut aller loin à l'époque !).
Raoult et ses détracteurs, parisiens et autres, n'ignorent certes pas l'histoire médicale. Mais celle-ci n'a-t-elle pas créé des souvenirs, une opposition traditionnelle latente, une culture de la différence en attente du conflit ? Calme comme un volcan qui dort, mais toujours prêt à l'éruption au moindre séisme.
Les postures et les chapelles font, et parfois férocement, partie de la fabrique de la science... Dommage ou amusant (au choix) que cela s'affiche ainsi depuis un an (et pas qu'avec cet exemple). Mais n'est-ce pas possiblement un bien (l'extension / expansion du questionnement critique) pour un mal (l'anti-intellectualisme et l'égarement mystico-scientiste) ?
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leo
Oui, je ne détaillais pas mais la distance entre les valeurs morales telles qu'enseignées, et telles que pratiquées en fait partie. Ce sont bien des contraintes qui nous sont données par des adultes qui ne les respectent pas... D'où l'impossibilité de ne pas s'interroger dessus, et donc sur le reste.
Les religions sont excellentes pour ça. Mais elles sont tellement massacrantes de l'esprit critique, qu'il a le plus souvent été difficile de briser le carcan qu'elles avaient installé. Les gens se contentaient de "s'arranger" entre idéal et réel : demander pardon, faire des sacrifices expiatoires, etc. Dont profitaient celles et ceux qui, souvent les plus rusés, avaient bien compris (voir appris, eux, de leurs parents) le leurre et l'outil de domination que cet endoctrinement représentaient (pour leur profit tout justement).
C'est bien depuis les lumières et la démocratisation progressive de la critique qu'il est de plus en plus possible, voire aisé, de s'affranchir, plus ou moins rapidement, plus ou moins jeune, des différents carcans qu'on nous a "posé" durant les plus jeune années. Et encore est-il bien difficile de les attaquer tous ou de les attaquer complètement. D'autant que certaines limites utiles sont astucieusement mélangées à d'autres profitables aux seul-e-s exploiteurs et exploiteuses des faiblesses humaines. Il s'agit donc de faire un tri, très complexe, et ... peu avantageux pour celles et ceux qui dominent, mais pas seulement...
... Ainsi beaucoup choisiront de prendre la pilule bleue ! Ou même de revenir à la simulation... Car les avantages y sont importants lorsque tout a été si bien verrouillé qu'il est très coûteux de vivre en dehors de celle-ci.Mais au final, non, Musk a tort, et il le sait. Il n'y a qu'un monde, un seul. Et ce n'est pas une simulation. OU... Si c'en est une, elle reproduit si intégralement le réel qu'elle est le réel, ou plutôt que ce réel est en soi une simulation, qu'il n'y a rien d'autre que du simulacre dans le fait d'être... Ce qui confine l'idée a une tautologie.
La vraie simulation est la culture. C'est à dire cet épais brouillard entre nous et le réel, la nature, dans laquelle nous pourrions construire nos propres vies, nos propres règles (mais ce serait bien des règles), notre propre jeu. Et plus nous sommes avancés dans l'histoire et la technologie, plus la culture est pesante. Et plus, en en ayant justement acquis récemment les outils critiques depuis les lumières, nous avons envie, légitimement, d'y échapper.
Rien d'autres aussi dans les descriptions de plus en plus courantes depuis le début du 20e siècle de dystopies... En gros depuis le meilleur des mondes d'Huxley, le Château de Kafka, 1984 d'Orwell, etc. Au 19e encore, c'était des utopies, du merveilleux scientifique. Marie Shelley avec Frankenstein pense moins à la société finalement qu'à la froideur scientifique et au danger de la perte morale et donc religieuse justement.
La réalité est que nous sommes dans cette simulation produite par nos ascendants, la foule de ceux-ci. Vouloir briser le patriarcat, les genres, les racismes, etc. beau programme, certes, mais à mon sens surtout indiciel de l'impuissance à faire mieux, sur les changements les plus importants : structure du travail, de l'argent, du politique... Et je ne pense pas que ce soit un préalable, ni nécessaire, ni même utile, plutôt une façon plus hypocrite encore de jouer le jeu...
Plus intéressant serait à mon sens, le questionnement sur les extra-terrestres et sur leur impact passé ou actuel sur notre monde.
D'ailleurs le corona virus, a-t-on soulevé l'hypothèse qu'il soit d'origine E.T. ? Voire....... Qu'il soit les E.T. !!!!!!!!!!!! INVASION !!!!!!!!!
D.V.
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leo
Salut gars !
Partir c'est cool ! Mais fait gaffe quand même ! Prépare bien le truc. Et regarde Into the wild, histoire de ne pas aller bouffer n'importe quoi, n'importe où ! Enfin trop de MacDo c'est pas loin de ça non plus alorsSans être trop flippé faut rester prudent, ok !?
Sinon, sur les filles... Il y a de fortes chances pour qu'elles ne viennent pas beaucoup vers toi. Timide et rêveur, à moins d'être aussi grand, brun et ténébreux, ça va pas le faire !
Et ne cherche pas LA femme de ta vie. Fais comme la plupart des filles actuelles, de l'xp ! Prend comme ça vient, n'en met aucune sur un piédestal, si tu accroches un regard fonces. Tu regretteras plus ou moins tout ce que tu n'auras pas vécu. Ne te donne pas trop de critères, voire quasi pas. Et surtout pas d'être amoureux... C'est beau mais rare, et en attendant c'est surtout très frustrant. Si ça vient tant mieux ! Mais attention, tu es rêveur, donc n'oublies pas que toi tu tombes facilement amoureux (ce qui d'ailleurs les fait fuir dans une majo de cas !), mais en face, sous les yeux de biches c'est bien plus rare, donc soit super tranquille ! Lâche du leste ! Un pas pour un pas, jamais plus ! Jamais "trop".
Une bonne énergie vient d'un bon rapport avec le corps, et il ne faut jamais, à mon avis, commencer trop tôt à jouer les ascètes !Ouais, ok, ca fait aigri et tout et tout ! Yep ! Mais je me fous de ce que Minie et Mickey vont me dire sur leur long fleuve tranquille ! Tant mieux pour eux si leur vie est un vrai conte de fée ! Et si tu peux devenir un prince Mickey, c'est cool ! Mais bon... il ne faut pas du rêve OU du réalisme, mais du rêve ET du réalisme, c'est plus mieux !