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Bruant
@Twillily a dit dans Vos musiques des années 70 :
Le son du clavecin est en fait joué avec un mellotron, un instrument très populaire dans les années 60/70.
J'adore tous ces claviers utilisés dans les années 60/70 : melotron, orgue hammond, Wurlitzer... Ils produisent un son d'une chaleur incroyable.
Merci pour tes deux partages ! C'est une belle découverte.
Restant dans le même esprit, je propose Midwinter. Ils ont repris pas mal de morceaux traditionnels, à la sauce folk seventies :
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Bruant
@Shanna Quel boulot d'organisation et de compte-rendu !!! C'est génial, et très drôle (parfois accablant !). En fait, concernant la question sur la qualité principale, je crois qu'il ne faut pas que tu oublies que tu nous avais posé comme contrainte de répondre le plus vite possible. Du coup, je me dis (peut-être que c'est un peu de la psychologie de comptoir, et en plus je déteste la psycho !) que certain.e.s ont répondu par la qualité qu'elles et ils reconnaissent comme étant essentiel chez autrui. Personnellement, je crois que la qualité qui me met tout de suite à l'aise avec une personne et me la rend touchante, sympathique, c'est la gentillesse, et ce quelque soit ses autres défauts. J'ai répondu "gentil" à la question, mais franchement, en prenant mon temps, dans la "vraie vie", je ne sais pas si c'est ce que j'aurais répondu ! C'est pourtant sans doute une qualité que je possède à forte dose, parce qu'on m'a souvent prêté cette qualité. Et à cet égard je partage l'avis de @Guizmo : il n'y a rien d’infamant à être gentil, bien qu'on le paie effectivement assez souvent (aaargh !) !
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Bruant
@LeaPierce
Merci pour cet article éclairant !@LeaPierce a dit dans L'endométriose :
malheureusement la santé des femmes n’est pas vraiment une priorité et encore moins quand cela concerne indirectement les règles.
C'est très juste malheureusement. Un documentaire Netflix a été diffusé, il y a quelques années de cela, sur ce sujet. Mais je ne me souviens plus du titre et les moteurs de recherche ne me sortent rien. Il évoquait ces maladies chroniques (auto-immunes, souvent ou toujours) que l'on faisait passer avec mépris sous l'appellation d'"hystérie" (de la même origine latine qu'utérus). Aujourd'hui, ce même terme est utilisé à tout va dès que quelque chose cloche chez une femme.
Mais permet moi de préciser que, bien que ce soit indéniablement pire pour les femmes, femme ou homme, les maladies chroniques sont toujours très mal perçues et interprétées par le commun des mortel.les (y compris une partie peu négligeable du corps médical, malheureusement !). Il faut généralement des années d'errance d'examens en spécialistes avant la pose d'un diagnostic. Et même après cela, le regard de l'entourage et de la société sur ces pathologies reste assez négatif et peu empathique. D'autant plus que, comme tu l'as bien exprimé, les symptômes peuvent être fortement variables d'une personne à l'autre... -
Bruant
@agathe Ex-aequo avec celui de la résilience, les concepts de la volonté toute puissante, du dépassement de soi et de l'injonction ont toute ma sincère et entière antipathie. J'y regarderai donc de plus près avec plaisir ! Merci à vous de cette découverte !
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Bruant
@Shanna Pas grave... C'est juste que, relativement à l'échange un peu animé qui a eu lieu dans une autre section hier soir, j'ai eu peur d'être un peu... comment dirais-je ? Marginalisé ? Me voilà rassuré.
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Bruant
Je continue de me renvoyer la balle...
Tom Waits là-bas avec une balade contemporaine et engagée, Tom Waits ici, bricolobluesman de génie... -
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Bruant
(J'ai utilisé l'image du site Babelio, mais j'ai lu le roman dans une édition d'ebook gratuite !)
Résumé :
À l'occasion de son soixantième anniversaire, R. de D., professeur de philologie, reçoit de la part de ses élèves et collègues un livre d'hommage, relation a priori exhaustive de l'intégralité de ses œuvres, articles et discours. Il y manque pourtant la clé de voûte de son parcours intellectuel, l'événement de sa jeunesse qu'il garde secrètement enfoui au plus profond de lui-même : la rencontre décisive d'un homme, un professeur, qui a naguère suscité en lui enthousiasme et admiration. Il entreprend alors de rédiger des "notes intimes", dans lesquelles il retrace sa vie de jeune étudiant, de ses années de libertinage à son attachement exalté pour son maître, avec lequel il noue une relation faite de souffrances et de confusion. À l'époque, il ne s'aperçut pas du glissement insensible que prirent leurs rencontres, jusqu'au jour où le vieux pédagogue lui livra un brûlant secret…" (Source Babelio)Mon avis :
Plus jeune, j'ai énormément lu Zweig. Je peux même affirmer qu'il faisait partie de mon top cinq des écrivain.e.s préféré.e.s ! Si je ne l'avais pas lu depuis longtemps, j'ai retrouvé avec ce roman (que je n'avais encore jamais lu) tout ce qui faisait mon admiration d'autrefois. Son écriture d'une si haute finesse ; un style extrêmement précis dans la description des affects, des émotions ; style virtuose et qui possède une mélodie très évocatrice. Zweig possède l'art de nous bercer de sa langue lente et lascive puis, soudainement, de provoquer un brusque pic d'intensité qui fait bondir le coeur.
Dans ce roman, dans lequel Zweig traite en particulier de l’ambiguïté pouvant exister entre amour et amitié, la tension est extrême. Tension qui, en silence, anime les personnages, les relie, les éloigne, tour à tour, dans ce qui semble une perpétuelle tempête.
Je ne peux en dire trop sans risquer de dévoiler l'intrigue, mais ceci, malgré tout : le roman traite en grande partie du poids de la société de l'époque sur les individus la composant, de l'emprise qu'elle affirme sur leurs existences par l'exercice d'une morale contraignante. Des injustices et intolérances pas encore tout à fait purgées de notre propre société, si vous voulez mon avis... -
Bruant
@Marcel @Egon Pareil pour moi ! Une fois par an : cotisation dans les bureaux pour achat d'une bouteille de "picrate". Je précise que je ne travaillais pas dans l'éducation nationale, et qu'il ne s'agissait donc et a priori pas d'une coutume réservée à ce milieu professionnel ! Si mes souvenirs sont bons, il y a même eu une sortie restaurant organisé, un jour... Avec... Coq au vin !!!! Je ne bois pas, ce qui est toujours une raison de plus d'être marginalisé dans ces cas là !
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Bruant
Merci @apis-32 , @Elenwey et @icescream de ce délicat accueil !
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Bruant
@Twillily a dit dans Vos musiques des années 70 :
Oui je vois ce que tu veux dire, une voix assez nasillarde
Rhooo ! Toujours ce reproche : Dylan = nasillard ! Tiens, période "Nashville skyline", cela te va mieux ?
J'aime beaucoup le premier groupe que tu as partagé. Je ne connaissais pas. De manière général, j'aime beaucoup les groupes "polyphoniques". Je te propose un sommet du genre avec un groupe moins connu que beaucoup d'autres pour le grand public et qui est pourtant mythique (en partie parce qu'il a été à l'origine d'un renouveau de la musique de Dylan... On y revient !)
Et pour répondre à Bobbie Gentry, la voix cristalline de Judy Collins interprétant les Beattles :
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Bruant
@icescream a dit dans Saurez-vous retrouver *collectivement* ces 30 marques ? :
ah non !!!! J attendais mon heure pour celui la
Oui, je crois que tout le monde a du se retrouver devant cette situation à un moment ou un autre... Plusieurs fois pour moi... Mais sans cette règle des 24 heures d'attente, je n'aurais sans doute pas pu placer la moindre solution (merci, @Shanna !).
Allez, il m'en reste une que personne n'a encore trouvée !
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Bruant
Résumé Babelio :
Jeune femme d’une grande beauté et au caractère impétueux, Bathsheba Everdene hérite à vingt ans d’un beau domaine, qu’elle dirige seule. Quand un incendie se déclare dans sa propriété, un ancien soupirant ayant connu des revers de fortune, Gabriel Oak, lui apporte une aide précieuse pour sauver ses récoltes. Elle lui procure un emploi parmi ses gens, mais devient l’élue de deux autres prétendants, bien décidés à obtenir sa main. Oak s’avérera quant à lui d’une étonnante fidélité…Mon avis :
J’ai apprécié, projeté dans cette campagne anglaise de la fin du 19ème, de suivre les atermoiements de Batsheba, ses hésitations de cœur, la voir céder à la passion, se reprendre, s’interroger, toujours bouleversée par des forces qui la dépassent et qu’elle souhaiterait pouvoir maîtriser : les forces du cœur. Hardy fait preuve d’une rare finesse d’analyse et de restitution pour nous dépeindre ce tumulte d’émotions, habitant une âme neuve et indépendante.Batsheba m’a semblé être une représentation de la femme à la fois libre et soumise aux suggestions de sa volonté, mais plus encore aux nécessités impliquées par les rigidités de la société de son époque, et aux pressions exercées par les multiples soupirants quêtant ses faveurs. Il lui faut ainsi « naviguer à vue » parmi son existence, tentant systématiquement de concilier son désir de conserver sa liberté et son indépendance avec ces multiples contingences…
Un épisode a particulièrement retenue mon attention et mon admiration. Il s’agit d’une scène d’orage à travers laquelle le génie stylistique de Hardy me semble s’exercer dans toute la finesse que j’évoquais précédemment. L’auteur parvient à faire, de cet évènement climatique des plus communs, un climax narratif d’une belle intensité et qui, tout en déterminant une prise de conscience de Batsheba, révèle à ses yeux les qualités de courage et de dévouement de Gabriel Oak (Ah ! Quel type, ce Gabriel!).
Au final, une scène dans laquelle les deux personnages se révèlent dans ce qu’ils ont de plus caractéristique mais aussi de plus beau et touchant, je trouve.
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Bruant
@Marcel a dit dans Que représente votre avatar ? :
en plus je ne sais pas pour vous autres mais j'en ai eu plein cette année
Je n'irai pas jusqu'à dire que nous en avons eu "plein", mais au moins en avons-nous déjà vu quelque-uns... Ce qui fait très plaisir, car ils avaient littéralement disparus de la circulation par chez nous !
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Bruant
@Twillily a dit dans Vos musiques des années 70 :
Nan ! Celle-ci j'aime bien par contre :
Oh, mais je te proposais juste une chanson dans laquelle la voix de Bob semble moins "nasillarde" (elle l'est non ?). "Hurricane est un de mes albums préférés, cela tombe bien (bon, j'avoue, j'ai plus qu'un faible pour son oeuvre...). Je ne suis pas collectionneur, mais je chinais beaucoup du temps de ma jeunesse, en quête de vieux albums vinyls. J'ai donc une édition originale de cet album. Et pour rebondir (c'est le jeu, non ?), je te propose la Dame qui chante tous les choeurs sur les chansons de "Hurricane" :
Merci pour la chanson "doudou". J'adore !
Je te réponds par une chanson de "The fairport Convention" qui résonne admirablement avec celle de Pentangle, je trouve ! Pour plus de doudou encore !
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Bruant
@Shanna a dit dans Saurez-vous retrouver *collectivement* ces 33 marques ? - 2ème édition ! :
@Bruant enfin quelqu'un qui apprécie mon humour fin et délicat
Sans doute parce que le mien n'est ni moins fin, ni moins délicat (poils au bras ) !
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Bruant
« Herman Dune, anciennement Herman Düne, est un groupe de folk rock français, originaire de Paris. Il s'agit désormais du projet musical personnel de David-Ivar Herman Düne.
Leurs influences vont de Lou Barlow à The Mountain Goats en passant par Cat Power et Silver Jews. Ils se concentrent sur l'écriture de chansons, les rythmes accrocheurs, et le jeu de guitare, avec comme marque de fabrique la voix reconnaissable de David-Ivar. » Wikipédia
J’ai découvert ce groupe complètement par hasard, il y a de nombreuses années, dans les rayons de la médiathèque que je fréquentais alors. Depuis, je l’écoute très régulièrement. Il fait partie des artistes figurants sur ma liste de préférences. Le groupe est français, certes, mais les paroles sont toujours en anglais.
Je trouve beaucoup de mélancolie aux compositions de Herman Dune, y compris sur les titres les plus rythmés, et la mélancolie, ça j’aime !
I Wish That I Could See You Soon :
When the water gets cold and freezes on the lake
Tell me something I don’t know
Your name (les paroles sont bouleversantes, je trouve) :
Tous les titres proviennent de la page Youtube du groupe, sur laquelle tous les albums, en intégralité, sont écoutables…FInalement, il semble que ce ne soit pas la page officielle du groupe...Choisir quelques titres seulement a été assez difficile car la qualité est toujours au rendez-vous, je trouve. Si vous aussi vous connaissez ce groupe, postez vos titres préférés !
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Bruant
Je trouve que c'est une bonne idée, d'ouvrir un tel topic. D'autant que les références ne manqueront pas. Au passage, sais-tu que certaines pédagogies alternatives rechignent à introduire trop tôt les livres anthropomorphiques chez les petits humains ? Je trouve que cela est dommage, car je pense que les enfants sont capables de faire la différence et tout comme toi, Spip, je trouve que le recours à des animaux humanisés (ou des humains animalisés ?) apporte au contraire une certaine force aux idées transmises. Comme si l'on regardait l'humanité depuis l'extérieur, comme une espèce étrangère, alors qu'en réalité, c'est bien de nous dont il s'agit ! Ce qui est souvent très édifiant, et pas toujours à notre avantage. C'est l'effet "Fables de La Fontaine", en quelque sorte ! Bref, je glose... Pardon.
"Maus", que tu as cité est une des BD qui m'a beaucoup marquée. Précisément parce qu'on s'éloignait du monde des contes ou d'un univers surréaliste. Non, cette fois, les animaux étaient au coeur de l'histoire, et cela rendait les choses d'autant plus explicites et poignantes !
Plus jeune j'ai lu la série "Rats" de P'tiluc", et j'aimais particulièrement "Gai Luron" (une sorte de Droopy français) de Gotlib. Ensuite, j'ai accroché à l'univers de Trondheim, comme la série des "Lapinot".
Mais si tu préfères de l'historique, la série "De cape et de crocs" est assez reconnue. Cependant, je ne peux rien affirmer car je ne l'ai pas lue !
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Bruant
A Alresha - Altisidore (Fanfiction)
B Georg Büchner - Lenz
C Agatha Christie - Le meurtre de Roger Ackroyd
D Alexandre Dumas - Le trou de l'Enfer
E
F Élise Fontenaille - La sourcière
G
H
I
J
K
L Juliette Lamber - Laide
M Erin Morgenstern - La mer sans étoiles
N
O George Orwell - La ferme des animaux
P Annie de Pène - L'évadée
Q
R
S
T J.R.R. Tolkien - Bilbo le hobbit
U
V
W Mary Elizabeth Braddon - Le secret de Lady Audley
X
Y
Z Michel Zevaco - Le Pont des Soupirs -
Bruant
@Twillily C'est amusant, car tu as posté pour dire que tu étais dans la lecture d'un livre sur Mucha, je crois ? Et je trouve un certain rapport entre les oeuvres que tu nous présente et celles d'Alfons (en particulier dans les chevelures opulentes, aux lacis interminables et quasi arborescents et l'inclusion de nombreux éléments animaux et végétaux).