@icescream a dit dans Les autochromes de Julien Gérardin :

et dire que tout ça vient de la pomme de terre !

Mère Nature pourvoit à tous les besoins des Humain.e.s, y compris du point de vue artistique !

Dans un autre sujet, je parlais de Joan Baez et du fait qu'elle avait écrit très peu des chansons qu'elle chantait. En revanche, elle a toujours su choisir des auteurs et autrices de talent. Au final, lorsque Joan Baez s'emparait d'une chanson, c'était toujours autre chose. Ni meilleur, ni moins bon, mais autre chose qui était complètement elle...

Ici la version originale de "The day after tomorrow" Tom Waits :

Et la reprise de Joan Baez :

Ouiiiii ! Merci Hornet ! Elle est super cette partie entraînement ! Mais, dis moi ? Tu as des yeux partout... Je me demande comment tu as vu ce problème parmi la foule de messages qui tombent à chaque instant ? Dis, tu ne serais pas une IA ?

@LeaPierce Oh ! Désolé ! Je recolle le lien en espérant que tout se passera bien cette fois. Mais ne te sens pas obligé d'écouter, pour autant !
Podcast LSD - La matrice du mal

@Twillily a dit dans Herman Dune :

Voici ma contribution, 1,2,3 Apple Tree, une petite ballade toute tendre :

Merci pour le partage ! Et merci pour l'info : j'ai rectifié et tu peux découvrir tous les titres (que tu connais visiblement déjà, de toute façon !).
Désormais, tu connais également un de mes traits de caractères principaux : l'étourderie !

En regardant bien les clichés, je crois que ce qui leur confère ce je ne sais quoi de différent et de particulièrement pénétrant provient de la technique elle-même (bon, c'est une lapalissade, de le dire !). Ces techniques "primitives" de la photo offrent un grain, un velouté, des transparences que nous avons perdus depuis longtemps... Au final, on obtient presque une aura "mystique" ! Je trouve cela dans les photos de natifs américains d'Edward Sheriff Curtis, par exemple.

Spoiler

Quand Moriarty s'empare de Depeche Mode :

L'original :

La reprise :

Mon pseudo est bien Bruant... Et c'est un incroyable concours de circonstances car, précisément, je suis en train de confectionner une pizza maison pour ce soir !!!

@Marcel a dit dans Serge Gainsbourg :

Je ne dis pas que c'est ce que tu fais !

@Shanna Je ne connaissais pas cette "tradition" belge... Là, il s'agit vraiment d'une réalisation immense (et beaucoup plus figurative) ! Merci pour la découverte !

@Dadou Je savais que cette musique était de Kurt Weill (il a inspiré un certain nombre d'artistes rock ou jazz, sa musique étant elle-même très métissée d'influences populaires). Je connaissais également la reprise des Doors. En revanche, je n'avais pas la moindre idée que Bowie en eut aussi tenté une revisitation. Bon, cette dernière est un peu too much pour moi, dans le genre déjanté !

Une autre reprise de Weill, par un artiste dont j'ai eu l'occasion de partager un tire ici déjà : Tom Waits.

What's keep mankind alive :

Ben voilà que cela se met à carburer !!! Esprit es-tu là ?

@Marcel a dit dans Serge Gainsbourg :

en mesure de juger de l'éthique d'un artiste

Non, j'insiste : je ne parle pas d'art, mais de ce qui se passe en dehors de leur art !

@Twillily a dit dans Le street-art et ses artistes :

C'est très psychédélique,

Merci de tes comparaisons, si intéressantes !

Le mandala est une forme d'art très, très ancienne. On la retrouve dans les cultures orientales, produite dans une intention rituelle (hindouisme, bouddhisme...). Quand on sait que le mouvement hippie s'est très largement nourri des cultures et philosophies orientales, on n'est pas étonné que le mandala évoque le psychédélisme !
Il est fort possible que, les sociétés ayant produit initialement ces mandalas étant animiste, elles aient puisé leur inspiration dans la nature, ou les jeux de symétrie et de répétition sont assez courant et parfois poussés à l'extrême. Ce qui explique peut-être, cette fois, le rapport que tu as établi avec les dessins (scientifiques, à la base !) d'Ernst Haeckel, le biologiste !

Ci-dessous, deux mandalas orientaux :

@Cygoris En plus de son talent propre, Mayall a été un découvreur de talents exceptionnels. L'album ci-dessous, (piqué parmi les vinyls de ma mère et) écouté et réécouté tant de fois quand j'étais jeune adulte, en témoigne de façon limpide...
(Mais le groupe a également compté parmi ses membres Peter Green, Jack Bruce, Mick et Larry Taylor, John Mc Vie et Mick Fleetwood...)

J'ai adoré le livre ! Les longueurs sont assez inévitables, en matière de littérature romantique. On est clairement dans des canons d'écriture très différents de ceux d'aujourd'hui. J'ai ressenti le même sentiment que vous vis à vis de Jane. Un des plus beaux personnages de femme de la littérature romantique, je trouve, dans son opiniâtreté a obtenir sa liberté, et à être conforme à ses idées et idéaux. Quitte à y sacrifier une partie de son amour...
Avec Charlotte, on est loin de l'écriture tourmentée d'Emily, et pourtant, à de nombreux égards, ce roman comporte de très nets caractères subservifs, non ?

@Guizmo Pareil pour moi ! Et même Soundgarden, je connaissais beaucoup moins (sauf le titre FM qui passait sur les radios : "Black Hole Sun" !). Mais à mon époque, on avait moins accès à la musique, aux disques, etc. Quant à Alice in Chains, ne ris pas, mais je les associais à Alice Cooper !!! Donc, à un heavy un peu "spectacle".

Andrew Wyeth est un peintre américain né en 1917 et décédé en 2009. Fils du célèbre illustrateur Newell Convers Wyeth, il côtoie durant son enfance de nombreux artistes. En raison de problèmes de santé, il est retiré de l’école par ses parents. Son instruction se fait en famille, et son artiste de père l’initie entre autres enseignements à l’art du paysage rural. Le moins que l’on puisse dire, c’est que Papa Wyeth a su s’y prendre ! Les paysages ruraux sont parmi les sujets de prédilection d’Andrew Wyeth (ceux du Maine, en particulier, région où vécut Andrew Wyeth). Des exemples :

De fait, Wyeth est classé par les spécialistes dans le courant des peintres régionalistes américains (dont les représentants parmi les plus connus sont Grant Wood et Edward Hopper), mais aussi dans celui des peintres réalistes américains. Les œuvres présentées ci-dessous témoignent du bien fondé de cette seconde « étiquette » :

Personnellement, au-delà de ce réalisme, je trouve que l’usage que Wyeth fait des cadrages, des poses de ses modèles et des ambiances atmosphériques confère un caractère quasi-expressionniste (au sens cinématographique du terme) à certaines de ses œuvres. Le très célèbre « Christina’s world », présenté ci-dessous, en est le plus parfait exemple. Le tableau représente une femme handicapée, voisine de Wyeth, perdue au milieu d’une prairie.

Du point de vue de la technique, Wyeth travaillait à l’aquarelle, mais aussi et surtout à la tempera à l’oeuf (la technique exclusive des primitifs italiens, mais aussi de … Mark Rothko!) , ce qui n’est pas innocent à la qualité de matière et la luminosité tout à fait extraordinaires de ses œuvres.

Il existe un très bon documentaire sur ce peintre, réalisé pour la BBC par Michaël Palin (ex-Monthy Python!). L'histoire extraordinaire de la femme ayant été le modèle de "Christina's World" y est en particulier très largement évoquée. Je vous colle le lien ici même, si vous n’êtes pas rétif à la V.O. anglaise !

Voilà pour l’essentiel, mais il y aurait tant à dire…

Mais vous, connaissiez-vous ce peintre ? Si non, que pensez vous de son travail ?

Merci, @Twillily ! Avec Joni Mitchell, la boucle est bouclée à plus d'un titre ! En premier lieu parce qu'elle a été la compagne de Graham Nash durant les années mythiques où tous deux vécurent dans le creuset folk de Lauryn Hill, en second lieu, parce que CSNY ont donné une version de son "Woodstock" qui reste d'anthologie :

"We are stardust
We are golden
And we've got to get ourselves
Back to the garden"

Quelle parolière exceptionnelle, cette Joni !
Pour continuer de transmettre la balle et rester dans le champ des "folkeux" et "folkeuses" quelque peu oublié.es, je propose Buffy Sainte-Marie :

@Twillily Je crois également être entré dans l'oeuvre de Zweig par "Vingt quatre heures dans la vie d'une femme". "Joyau" est bien le mot. Chaque oeuvre de l'auteur, nouvelle ou roman, pourrait prétendre à ce terme. Une écriture d'une grande exigence, toujours transcendante, pénétrante à la fois. Et l'élégance, oui... Quelque chose également, qui le fait très proche du Romantisme. D'ailleurs, dans un autre livre intitulé "Le Monde d'hier", que je ne peux que te conseiller, on perçoit combien Zweig est attaché au 19ème siècle, combien il en déplore la fin et le passage à une ère nouvelle.
"La lettre d'une inconnue" est également un récit que j'ai beaucoup aimé : tu peux te jeter dans sa lecture sans la moindre hésitation !