@Guizmo Pareil pour moi ! Et même Soundgarden, je connaissais beaucoup moins (sauf le titre FM qui passait sur les radios : "Black Hole Sun" !). Mais à mon époque, on avait moins accès à la musique, aux disques, etc. Quant à Alice in Chains, ne ris pas, mais je les associais à Alice Cooper !!! Donc, à un heavy un peu "spectacle".

@agathe a dit dans Jeux olympiques et paralympiques d'été de Paris 2024 :

J'attends les paralympiques. Là, je regarderai.

"Les champion.nes paralympiques vous inspirent ?
Alors, qu’iels vous inspirent des politiques publiques et des moyens à la hauteur de nos existences !

“Dépasser nos handicaps”, non merci.

Mais pour surmonter le validisme la route est longue, et nous ne laisserons pas les opérations de communication autour des Jeux Paralympiques effacer l’urgence de nos luttes."

Journée Paralympique - Les dévalideuses

(Article complet ici)

@icescream a dit dans Votre lecture du moment :

Ok donc tu ne partages pas l'avis des critiques qui le trouvent ennuyeux et insipides ?

Andrew Wyeth est un peintre américain né en 1917 et décédé en 2009. Fils du célèbre illustrateur Newell Convers Wyeth, il côtoie durant son enfance de nombreux artistes. En raison de problèmes de santé, il est retiré de l’école par ses parents. Son instruction se fait en famille, et son artiste de père l’initie entre autres enseignements à l’art du paysage rural. Le moins que l’on puisse dire, c’est que Papa Wyeth a su s’y prendre ! Les paysages ruraux sont parmi les sujets de prédilection d’Andrew Wyeth (ceux du Maine, en particulier, région où vécut Andrew Wyeth). Des exemples :

De fait, Wyeth est classé par les spécialistes dans le courant des peintres régionalistes américains (dont les représentants parmi les plus connus sont Grant Wood et Edward Hopper), mais aussi dans celui des peintres réalistes américains. Les œuvres présentées ci-dessous témoignent du bien fondé de cette seconde « étiquette » :

Personnellement, au-delà de ce réalisme, je trouve que l’usage que Wyeth fait des cadrages, des poses de ses modèles et des ambiances atmosphériques confère un caractère quasi-expressionniste (au sens cinématographique du terme) à certaines de ses œuvres. Le très célèbre « Christina’s world », présenté ci-dessous, en est le plus parfait exemple. Le tableau représente une femme handicapée, voisine de Wyeth, perdue au milieu d’une prairie.

Du point de vue de la technique, Wyeth travaillait à l’aquarelle, mais aussi et surtout à la tempera à l’oeuf (la technique exclusive des primitifs italiens, mais aussi de … Mark Rothko!) , ce qui n’est pas innocent à la qualité de matière et la luminosité tout à fait extraordinaires de ses œuvres.

Il existe un très bon documentaire sur ce peintre, réalisé pour la BBC par Michaël Palin (ex-Monthy Python!). L'histoire extraordinaire de la femme ayant été le modèle de "Christina's World" y est en particulier très largement évoquée. Je vous colle le lien ici même, si vous n’êtes pas rétif à la V.O. anglaise !

Voilà pour l’essentiel, mais il y aurait tant à dire…

Mais vous, connaissiez-vous ce peintre ? Si non, que pensez vous de son travail ?

@Marcel a dit dans Julien Doré :

non mais le mec en a juste rien à foutre... il opine du chef devant l’intelligentsia parisienne.

Je n'ai pas regardé la vidéo... Je ne sais pas de quoi tu parles... Je faisais juste une blaguounette par rapport à ton lapsus calami sur "saints d'esprit", à la place de "sains d'esprit"...

J'ai adoré le livre ! Les longueurs sont assez inévitables, en matière de littérature romantique. On est clairement dans des canons d'écriture très différents de ceux d'aujourd'hui. J'ai ressenti le même sentiment que vous vis à vis de Jane. Un des plus beaux personnages de femme de la littérature romantique, je trouve, dans son opiniâtreté a obtenir sa liberté, et à être conforme à ses idées et idéaux. Quitte à y sacrifier une partie de son amour...
Avec Charlotte, on est loin de l'écriture tourmentée d'Emily, et pourtant, à de nombreux égards, ce roman comporte de très nets caractères subservifs, non ?

Je lis avec les oreilles : Les dames de Marlow enquêtent (tome 1), de Robert Thorogood. Un roman policier old school.

@Marcel a dit dans Andrew Wyeth :

ça ne me déplaît pas mais disons que j'ai toujours été assez peu intéressée par les peintures trop proches de photos. C'est bête mais je me dis "autant faire de la photo" j'apprécie la "technique" mais sans plus.

Mais justement, c'est là que les guillemets autour de "réalisme" sont nécessaires ! Car il y a un gouffre entre ces tableaux et une photo ! Il y a ici une appropriation des matières évidentes (les herbes sont des coups de pinceaux assumés comme tels, non comme des tentatives de recopier à la perfection un brin d'herbe, les roches sont parfois presque réduites à des volumes aux faces parfaitement lisses), des propositions de cadrage, d'éclairage, qui ne sont pas du tout naturels.

C'est ce que j'appelle la sublimation. Aujourd'hui, et après la révolution impressionniste, hormis les artistes du mouvement hyperréaliste, très peu d'artistes auraient l'idée de vouloir imiter la nature d'un point de vue strictement technique ! Quand on classe Wyeth et d'autres dans le mouvement réaliste américain, cela ne veut pas dire que leur postulat est de restituer une vision photographique de la réalité qui les entourent, sans aucune manifestation de leur ressenti ! Cela signifie plutôt qu'ils témoignent de ce monde qu'ils vivent. Et dans le concept de témoignage, il y a bien d'autres choses que la restitution parfaite.

Tout comme toi, une vision "léchée" de la réalité ne m'intéresse pas, si elle n'est pas investie de l'âme de l'artiste, si elle ne porte pas à la réflexion, à l'introspection... Et je trouve cela dans l'oeuvre de Wyeth (qui d'autre part, d'après ce que j'en ai appris par le documentaire, était un être extrêmement sensible). Mais bien sûr, la perception que nous avons des oeuvres est aussi l'effet de notre vécu, de notre sensibilité, de notre rapport au monde... "Les goûts et les couleurs", en somme...

@Peri

(Ma réponse n'a pas été sous spoil pendant environ... une minute, avant que je vois la règle ! Mais en fait, est-ce que cette règle tient toujours ?)

@Twillily Je crois également être entré dans l'oeuvre de Zweig par "Vingt quatre heures dans la vie d'une femme". "Joyau" est bien le mot. Chaque oeuvre de l'auteur, nouvelle ou roman, pourrait prétendre à ce terme. Une écriture d'une grande exigence, toujours transcendante, pénétrante à la fois. Et l'élégance, oui... Quelque chose également, qui le fait très proche du Romantisme. D'ailleurs, dans un autre livre intitulé "Le Monde d'hier", que je ne peux que te conseiller, on perçoit combien Zweig est attaché au 19ème siècle, combien il en déplore la fin et le passage à une ère nouvelle.
"La lettre d'une inconnue" est également un récit que j'ai beaucoup aimé : tu peux te jeter dans sa lecture sans la moindre hésitation !

@Shanna a dit dans Le ciblage comportemental, ça fonctionne ? :

Qui avait dit ça ?

Bah ! Je n'ai pas dit que tu l'avais dit ! J'apportais juste une précision... Désolé ! J'éviterai la prochaine fois.
Malgré tout, j'ai répondu plus ou moins à la question. Enfin, je crois...

@Cynthia80 a dit dans Abécédaire littéraire 2024 :

moi je suis souvent sur les mêmes initiales d'auteur, alors je ne peut pas le noter.

@Twillily a dit dans Abécédaire littéraire 2024 :

Dans le même cas que toi @Cynthia80 ! (mais moi je note tout héhé).

Comme Cynthia, j'ai plusieurs titres pour une même lettre, et je n'en garde qu'un à chaque fois...

Je suis admiratif, @icescream , votre liste est extrêmement bien remplie. Plus que la lettre P !!! Et nous ne sommes pas encore en août. Du coup, vous allez pouvoir recommencer une nouvelle liste !

@Peri Yes, "brother" !

À ton tour !

Résumé :
C'est drôle, c'est exquis, c'est anglais ! Quand Miss Marple rencontre le Capitaine Marleau : la série phénomène dont vous ne pourrez plus vous passer. Dans la petite ville de Marlow, en Angleterre, Judith Potts, 77 ans, mène la vie qui lui plaît. Elle boit un peu trop de whisky et se baigne toute nue dans la Tamise, et alors ? Au pays des excentriques, elle est la reine ! Un soir, elle entend, provenant de la maison de son voisin, un cri suivi d'un coup de feu.
Elle en est sûre : un meurtre a été commis. Mais la police ne la croit pas. Pas d'énigme sans solution pour Judith Potts ! La vieille anglaise passionnée de mots-croisés va se lancer dans l'enquête avec, à ses côtés, Becks, la femme du vicaire, et Suzie, la promeneuse de chien et commère attitrée de Marlow. Vous reprendrez bien un nuage de crime avec votre thé ?
Robert Thorogood est le créateur et scénariste de la série TV à succès Meurtres au paradis, suivie par 5 millions de téléspectateurs en France.
Avec cette première enquête des Dames de Marlow, il donne vie à une héroïne qui déchire tout : Judith Potts !

Mon avis
Je ne peux pas ajouter grand-chose à ce qui a été dit dans le résumé… C’est effectivement un roman savoureux, plein d’espièglerie, de suspense… Je ne suis pas un grand lecteur de polars ; je n’aime que le vintage, en la matière : Agatha Christie, Simenon, Doyle… C’est une des raisons pour lesquelles j’ai aimé ce roman. Il utilise tous les codes de ces romans vieille école : humour, cadre typique, finesse des portraits psychologiques, et ni trop glauque, ni trop violent (je suis une petite choses sensible!). Utiliser un trio d’enquêtrices, plutôt que le plus usuel et simple duo, m’a semblé très original. D’autant plus que les trois protagonistes féminines sont extrêmement attachantes, chacune pour des raisons différentes. Mais bien sûr la roublarde, l’espiègle, l’irrévérencieuse et entêtée Judith Potts les supplante toutes à ce niveau ! Pour info, j’ai collé ici la couverture de l’édition papier, mais j’ai en réalité écouté le texte proposé par Audiolib. La belle interprétation de Rachel Arditi, excellente lectrice, n’aura fait qu’ajouter à mon plaisir et à la truculence du personnage de Judith.
Je suis d’ores et déjà plongé dans « Il suffira d’un signe », le second tome de la série « Les dames de Marlow ».

@LeaPierce Oh ! Désolé ! Je recolle le lien en espérant que tout se passera bien cette fois. Mais ne te sens pas obligé d'écouter, pour autant !
Podcast LSD - La matrice du mal

@Shanna
Le ciblage comportemental n'a pas été inventé avec internet, en réalité. Il a toujours existé, même s'il ne portait pas ce nom. Quand j'étais en BTS d'expression visuelle, nous avions des cours de communication. On nous a appris ces techniques de ciblage qui reviennent en gros à profiler les consommateurices, à les mettre dans des petites cases.

Je ne sais pas ce que tu entends au juste par "cela fonctionne-t-il sur vous" ? Si tu veux dire" est-ce que vous achetez suivant les préconisations", je te répond sans hésiter "Non !". Si tu entends "est-ce que les soumissions qui me sont faites me correspondent. Je te réponds "Je ne sais pas, peut-être". En fait, je crois que je n'y fais même plus attention !

En revanche, quand tu partages ton ordi avec ta chérie et que tu lui fais un cadeau... La semaine suivante, elle est forcément au courant vu que des pubs pour le même type de produit s'affichent partout. C'est super discret !

Ouh là là !!! Se retrouver face à son subconscient, ce n'est pas tout à fait flatteur !!! (Fallait-il vraiment se connecter pour sauvegarder ses résultats ? Je n'ai pas bien compris le message final et je crains que toutes mes réponses se soient évanouies dans les limbes...)

@Antigua Merci pour le quizz, j'ai apprécié malgré ma misérable prestation ! Bravo à @Nyanne , @Fenixia et @Coyotito !

@Coyotito a dit dans Moustiques et autres indésirables :

c'est très rare qu'ils m'attaquent de jour.

Les moustiques tigres attaquent de préférence le jour (mais à l'ombre) ! Il va falloir revoir toutes nos certitudes...

@Shanna

Une fois de plus tu as fait mouche ! Le quizz était vraiment très amusant (et les réponses non moins). Comme je l'avais présumé, je me suis ramassé en beauté. Mais je n'étais pas le pire, cela me soulage.

Merci pour toute l'énergie, l'humour et le temps que y consacre !