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Bruant
Ailleurs et Autrefois sont ma géographie et mon temps ! Je mélancolise, parmi la foule de mes contemporain.e.s, au beau milieu d’une société dont je comprends si peu les codes, les coutumes, les jeux et les exigences… L’âge n’y fait rien (47 années ont sonnés à mon cadran) ; ce n’est pas d’aujourd’hui. Enfant, adolescent, je me faisais l’effet déjà de marcher dans un décor de carton-pâte, passager clandestin d’une représentation incompréhensible, au filtre de mes normes intimes. Cette sensation bouleversante de porter le souvenir d’une vie d’avant ma vie, imprimé en lettres sépia au fin fond de mes profonds tréfonds ! À ce titre, et la Mélancolie intimement tressée à mes fibres aidant, j’ai eu goût très tôt pour les Arts et la Littérature d’hier (les Uns et l’Une méritent majuscule, n’est-il pas?), mais dans un champ temporel relativement étendu. Des vers, des images peintes ou dessinées, des scénographies ont jaillies en flots ardents de mon être, des décennies durant. Ô joie de créer, de s’extirper par le geste artistique et la pensée poétique ! Puis, à un embranchement du chemin, l’artiste se mua en père-instructeur, pour l’amour d’un petit homme germé de lui. Une forme de combat dans le cours actuel d’une société en perte de libertés !
J’espère pouvoir ici rencontrer des âmes dont la note émise, surannée et dissonante, sonnera cependant à l’unisson de celle produite par mon âme propre. J’espère croiser le chemin et partager des instants avec des fragilités, des marginalités et des altérités sororales et prometteuses de luminescentes épiphanies. Qui sait ? Le monde, très usé, est cependant encore empli de surprises !P.S. : Pour mes goûts et couleurs, et plus amples détails biographiques, le fil des échanges vous en apprendra peut-être plus ? Le mystère, bien dosé, nourrit une saine curiosité, et quoi de plus souhaitable ?
P.P.S. : Une présentation sans avatar, faute de pouvoir charger une image : je choisi mal le moment pour m'inscrire, mais je n'ai pas le moins du monde la patience d'attendre !
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Bruant
Désormais que j'ai changé Oressandre pour Bruant, je peux expliquer...
Bruant d'Almeval est le pseudo que je me suis trouvé il y a un certain nombre d'années pour apposer sur le premier (court) roman que j'ai écrit. Depuis, je l'ai conservé à la fois dans mes productions graphiques, littéraires et, disons, pour ma vie publique (c'est un bien grand mot) ! Cela m'arrange parce que je déteste mon prénom, et je me dis que c'est un peu ballot d'avoir fait ma carrière artistique sous mon nom civil. Et puis ce pseudo me paraît être beaucoup plus moi. En fait, on devrait pouvoir choisir son nom et son prénom dans la "vraie" vie !
J'explique :
- Bruant parce que c'est le nom d'un oiseau, que j'adore les oiseaux et la poésie (poésie = chant = oiseaux : vous suivez ?) > Tu n'étais pas si loin, @Twillily
-d'Almeval : Almeval est un lieu mythique que j'ai imaginé pour écrire et qui est plus ou moins inspiré du lieu ou j'ai grandi (qui était… un val !). Donc : Alme = âme et val=val.
Bon, je sens qu'il n'y a plus grand monde pour m'écouter, je raccroche !
- Bruant parce que c'est le nom d'un oiseau, que j'adore les oiseaux et la poésie (poésie = chant = oiseaux : vous suivez ?) > Tu n'étais pas si loin, @Twillily
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Bruant
@Twillily a dit dans Vos musiques des années 70 :
Ma découverte du jour, Watch Me, du poète et auteur-compositeur-interprète anglais Labi Siffre
Une découverte pour moi, également ! Je suis féru de la chanson folk des années 70, mais je ne connaissais pas du tout cet artiste. Sa voix et l'ambiance de cette chanson m'évoquent ceci :
... et pour relancer, j'invoque Mélanie (Safka), car j'aime beaucoup ce qu'elle faisait, et que j'ai découvert avec tristesse il y a quelques jours sa disparition en début d'année :
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Bruant
Joe Mangrum utilise une technique qui pourrait le rapprocher du courant du land-art, et pourtant, il opère dans les rues de grandes villes... Donc, j'ai eu envie de vous le proposer ici. L'artiste américain a plusieurs cordes à son arc. Il propose différents types d'installations, souvent à base de matériaux organiques (nourriture, fleurs...), mais il est surtout connu pour ses grands mandalas réalisés avec des sables colorés.
Je l'ai vu faire en live dans une vidéo : c'est vraiment très impressionnant ! Voici quelques exemples... -
Bruant
25 : Elle et Vire (L.A. vire : bravo @Shanna, tu as un don évident pour les jeux de mots )
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Bruant
@Shanna a dit dans Focus sur les BD anthropomorphiques :
j'adorais les BD de Sibylline
Et Chlorophylle ? Tu connais ?
Sinon, j'ai repensé à deux séries. Celle des "Canardo" de Solal, très adulte, qui utilise tous les canons du roman noir américain.
Et dans un autre style, mais sublime : "Le vent dans les saules" (inspiré du roman ô combien merveilleux aussi de Kenneth Graham). J'ai la série complète à la maison (seulement 5 ou 6 volumes, je crois), et cela reste un de mes bijoux. Je me replonge dedans uniquement pour le plaisir esthétique (avec en plus, plein de références à des tableaux célèbres). Plessix avait un trait d'une virtuosité...
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Bruant
C'est la pluie qui tombe, le tombé lascif des larmes vert-de-gris du saule, le Brésil et le creux de la Loire, la saudade, le spleen... C'est Septembre qui s'assoit à ma fenêtre, Pat Metheny qui tresse brin de cristal après brin de cristal les accords suaves et tristes d'une romance puisée à l'encrier de la nuit... et Joan qui rejoint les étoiles dans leur carnaval d'opale.
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Bruant
En préambule à ce sujet, et afin de ne pas subir un nouvel étiquetage , je tiens à préciser que je suis parfaitement athée, et que ce sujet n’a pas vocation à ouvrir un débat religieux quel qu’il soit, mais à parler d’art…
Ceci étant dit, je vous présente donc Jean-Marie Pirot, alias Arcabas.
Si cet artiste a oeuvré principalement dans le domaine de l’art sacré contemporain, s’attachant à illustrer paraboles et textes bibliques, il a aussi fourni des œuvres pour le théâtre ou produit paysages, portraits et natures mortes. Les sujets d’actualité sont assez souvent mis en rapport avec les références religieuses, ce qui projette ces derniers dans une nouvelle perspective, leur donne une réalité plus tangible pour la spectatrice et le spectateur contemporains.
Les pèlerins d’Emmaüs :
Un « Ange studieux »… :
… et un « Ange espiègle » :
Une des particularités formelles des productions d’Arcabas, peut-être la plus significative, est de mêler abstraction et figuration, ce qui n’est sans doute pas étranger au profond sentiment de spiritualité qui se dégage d’elles, et cela malgré l’intense et très charnel chatoiement de couleurs dont elles font l’objet.
Un chatoiement, vous dis-je ! (Ci-dessous : « Annonciation »)
Ci-dessous, une maternité de toute beauté (un des tableaux de cet artiste que je préfère) ! Elle illustre bien le rapport étroit existant entre abstraction et figuration dans l’oeuvre d’Arcabas, sa manière de mêler lumière et obscurité, terrestre et céleste, profane et spirituel :
« Pleine Lune », puis « Allégresse » :
En marge de son travail artistique, il semble qu’Arcabas ait en outre été un homme d’engagement, prenant parti contre la guerre au Viet-Nam, contre la torture durant la Guerre d’Algérie, contre le franquisme…
« La guerre et la paix » :
Triptyque inspiré du livre « Les grands cimetières sous la lune », dans lequel Bernanos dénonce le franquisme :
Et terminons par cet autoportrait avec sa femme :
texte en italique -
Bruant
@Marcel a dit dans Des bagues à tous les doigts :
Pour en revenir au sujet : ça me fait penser aux rappers américains.
Moi, cela me fait penser à lui :
Toute une époque ! (Pardon de polluer le sujet, @Shanna !)
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Bruant
Quelle idée extraordinaire ! Je participe avec joie (et énormément de retard !). J'ai des doublons, voire des triplons, des quadruplons, etc. pour certaines lettres, mais j'imagine qu'un seul nom n'est autorisé pour chacune ? Et aussi, quelques lectures que j'ai du oublier, car je ne tiens pas de liste.
Le jeu est amusant, car il va me donner des pistes de lecture pour la seconde moitié de l'année. Je choisirais (au possible) mes livres en raison des initiales patronymiques de leurs autrices et auteurs, de manière à remplir les manques de ma liste.A
B Georg Büchner - Lenz
C Agatha Christie - Le meurtre de Roger Ackroyd
D Alexandre Dumas - Le trou de l'Enfer
E
F
G
H
I
J
K
L Juliette Lamber - Laide
M Erin Morgenstern - La mer sans étoiles
N
O George Orwell - La ferme des animaux
P
Q
R
S
T J.R.R. Tolkien - Bilbo le hobbit
U
V
W Mary Elizabeth Braddon - Le secret de Lady Audley
X
Y
Z Michel Zevaco - Le Pont des Soupirs -
Bruant
J'aime aussi beaucoup "Le bal des lazes" et "Holidays". Mais aussi celle-ci, qui a ce côté un peu "flippant" qu'évoquait @Twillily :
En fait, Polnareff est le fils d'un musicien classique professionnel. Il a eu une très solide formation musicale (à la dure, j'ai cru comprendre !), et surtout, on reconnaît des motifs empruntés à de grands compositeurs dans plusieurs de ses propres mélodies.
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Bruant
6 : Google (Goût gueule !)
C'est malpoli mais très drôle ! -
Bruant
Hey ! Il y avait encore des rockers dans les années 80 !
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Bruant
@Shanna Sans aucune contestation possible : les cours de composition d'arts appliqués et d'expression plastique, au lycée. J'ai conscience de la chance que j'ai eu de pouvoir m'adonner à ma passion pour l'art si jeune, et des journées entières, littéralement. J'ai choisi une option F12 dans un lycée public (je ne sais pas exactement comment cela est intitulé aujourd'hui !). C'était une option dite "lourde", par opposition à celle nommée A3 qui ne comportait que deux misérables petites heures par semaine, je crois.
Le fait est que c'était vraiment trrrrès lourd, car on conservait l'essentiel des matières générales plus toutes les matières artistiques (hitoire de l'art, mode de représentation, technologie de fabrication, composition d'arts appliqués, expression plastique...).
Et donc, les deux cours que j'ai mentionné étaient une vraie bulle de liberté pour moi ! Nous pouvions travailler en musique, nous promener dans la salle ou d'une salle à l'autre. Nous vivions dans une émulation et un échange d'inspiration permanents, de l'une et l'un à l'autre ! Les profs étaient "cools", ouverts et bienveillants en général (bon, il y a toujours des exceptions : la pédagogie n'est pas innée, artiste ou pas !). Cela permettait de rendre plus supportable le fait de devoir rester visser à sa chaise dans les autres matières. Et en même temps, cela nous était difficilement compréhensible de devoir continuer toutes ces matières dont on ne voyait pas toujours à quoi elles nous serviraient (les maths !!! Raaaargh !?). Pour certaines, comme le français, il restait un certain plaisir... Mais je m'éloigne de la question... -
Bruant
@Twillily a dit dans Votre lecture du moment :
J’aimerais volontiers explorer davantage son œuvre (j'avais pensé à Les Vrilles de la vigne, mais si quelqu'un a des recommandations pour mes prochaines lectures de cette autrice, je suis preneuse !
L'oeuvre de Colette tombe dans le domaine public début 2025. La plupart de ses grands textes sont programmés sur le site de livres audios pour lequel j'enregistre.
Pour ma part j'avoue, quelque peu contrit, que je n'ai jamais lu de roman de cette autrice. Pourtant, sa maison devenue musée ne se trouve qu'à quelques kilomètres de l'endroit où je demeure !
J'ai donc pensé profiter de l'occasion de cette fin des droits d'autrice pour réparer cette lacune. J'avais penché pour "Le blé en herbe", justement, car j'ai un certain faible pour les romans initiatiques et romans mettant en scène de jeunes adultes, adolescents et adolescentes. Mais ce titre était pris par un autre donneur de voix, ainsi que la plupart de ceux parmi les plus connus...
Il "restait" tout de même Chéri et La fin de Chéri. Je les lirai donc dans les semaines ou mois à venir... Mais cela risque de faire long à attendre pour toi si tu souhaites un avis...Pour le moment, je lis (toujours avec la voix) La survivante, de Jean Balde (pseudonyme de Jeanne Alleman), autrice dont j'avais beaucoup apprécié La vigne et la maison (tiens, encore une histoire de vigne !).
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Bruant
Inoubliable. J'ai beau l'écouter... Toujours le même frisson !
(Je ne sais pas si la chanson a déjà été partagée ! Elle ne sort pas dans le module de recherche, mais j'ai l'impression que celui-ci ne prend en compte que les sujets ?)
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Bruant
@Twillily a dit dans Vos musiques des années folles aux 60's :
La "protest song" du groupe Buffalo Springfield (1966)
Hey ! C'est amusant, j'avais pensé qu'il serait peut-être judicieux d'ouvrir un topic sur la protest song ! Et un autre sur la chanson contestataire française...
Dans le même goût que le titre que tu as proposé, avec une partie du Buffalo Springfield (Young et Stills) :
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Bruant
@icescream Moi aussi, je préfère l'original. Je trouve que l'intro au saxo est quand même sans pareille... Et le tempo me convient mieux, également.
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Bruant
La voix et les mots de Nick Drake, étoile filante des années septantes, ont la fragilité et la délicatesse d'une aile de papillon. On la touche, elle se dissout, et son charme avec... Profitons de l'offrande...