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Artelise
La discussion dans le sujet : Joyeuses fêtes ! m’a donné envie de creuser un peu les traditions liées à la fête de l’épiphanie à travers le monde.
Voici donc un article vous rapportant le résultat de mes recherches.
La France : le royaume de la diversité culinaire de l'Épiphanie !
La version de la galette des rois la plus répandue est la traditionnelle galette composée d’une pâte feuilletée, simplement dorée au four, fourrée ou non à la frangipane.
Un voyage à travers les régions françaises révèle une multitude de recettes, souvent réalisées avec de la pâte briochée. A Dunkerque, la brioche sera fourrée à la crème et aromatisée au rhum ou au kirsch. En Occitanie, la Limos est couverte de sucre et de morceau de fruits confits, tandis qu’en Ariège, la Coque sera parfumée à la fleur d’oranger et garnie de fruits confits tels que le melon ou le cédrat.
On notera que dans le sud de la France, la galette prend souvent la forme d’une couronne.
La palme de l’originalité – selon moi – revient toutefois à la Normandie où les nourolles de l’Épiphanie sont des brioches au beurre ayant la forme de petites boules renfermant chacune une fève.Et ce n’est que l’Hexagone ! Partons maintenant en voyage vers les régions d’outre-mer.
Car la diversité s’enrichit encore davantage lorsque nous partons en voyage en Outre-mer.
Dans les Antilles françaises, en Nouvelle Calédonie ou en Polynésie, nous pourrons déguster la galette traditionnelle à la frangipane, mais parfois additionnée de saveurs tropicales – noix de coco, goyave, ananas, banane ou vanille. Sur l’île de la Réunion, c’est la brioche provençale qui nous régalera dans une variation aromatisée à la vanille bourbon ou au rhum. La Guyane, quant à elle, semble préférer la version briochée, mais les guyanais ne bouderont pas la galette traditionnelle. Les Mahorais chrétiens fêteront également l’Épiphanie à coup de brioche ou de galettes, selon leurs préférences.Le paradoxe Allemand.
Les premières fèves en porcelaine sont originaires d’Allemagne. Ces fèves, introduites à la fin du XIXe siècle, ont remplacé les fèves comestibles en légumineuse, rendant le rituel plus raffiné et attrayant. Cependant, les pratiques culinaires liées à cette fête n’ont pas intégré durablement la galette des Rois, qui est une tradition davantage ancrée dans les pays de culture latine et francophone.
À la place, les Allemands célèbrent souvent l'Épiphanie par des bénédictions de maisons (les inscriptions C+M+B marquées au-dessus des portes) et des repas festifs, mais sans dessert typique comme la galette. A cette période de l’année, les Allemands et leurs voisins autrichiens, achèteront plus volontiers des bonhommes en pain d’épices (Lebkuchen).La galette frangipane, une exception française ?
Si nous quittons l’hexagone, c’est en Belgique que nous aurons le plus de chance de trouver une galette à la pâte feuilletée garnie de frangipane, mais il n’est pas rare de trouver une variante proche de la brioche des rois dans les régions Wallonnes. La forme briochée l’emporte également en Suisse, au Portugal (Bolo Rei) et en Espagne (Roscón de Reyes) où il arrive que la couronne briochée soit garnie de fruits confits, de crème fouettée ou encore de crème pâtissière. En Espagne, trouver la fève a un prix : celui qui la découvre devient le roi, mais doit payer le prochain gâteau !
Un peu plus loin, en Croatie, il est de coutume, à Noël, de déposer une couronne de pain tressé sur la table et de l’y laisser jusqu’à l’Epiphanie, où l’on mange une galette ronde et dorée.
Ici : un magnifique et très appétissant : Roscón de ReyesL’Épiphanie en Italie : entre magie et traditions sucrées.
La légende veut que lors de leur périple, les rois mages aient rencontré une sorcière du nom de Befana. Invitée à se joindre à leur quête, la sorcière aurait refusé avant de changer d’avis et de partir à la recherche de l’enfant Jésus à son tour. Sa quête étant restée vaine, elle aurait alors décidé de distribuer ses cadeaux à d’autres enfants. Depuis lors, elle aurait pris l’habitude de chevaucher son balai le 5 janvier pour distribuer des cadeaux aux enfants italiens qui auraient laissé une chaussure ou accroché un bas, le soir de l’Epiphanie.
La rencontre de ces deux traditions est l’occasion pour les italiens de manger des petits biscuits appelés befanini, le gâteau Befana, avec une fève séchée à l’intérieur, ou encore les Fugassa de la Befana, un gâteau en forme de soleil (ou de marguerite selon les interprétations) et qui contient des raisins secs et des fruits confits. Il est également de coutume de s’offrir des cadeaux !
Un très ensoleillé Fugassa de la BefanaIl est intéressant de noter que l’Italie n’est pas la seule à marier deux fêtes. L’Arménie partage cette particularité, mais d’une manière différente puisque le 6 janvier correspond également à Noël dans l'Église arménienne. Il est alors de tradition de partager un pain spécial et des douceurs, comme le gâteau au miel.
Ailleurs dans le monde.
Aux USA, le gâteau est roi, comme son nom, le King Cake, l’indique. C’est peut-être aussi le gâteau épiphanique le plus coloré puisqu’il est traditionnellement recouvert de glaçage violets, verts et jaunes.
Plus au sud, au Mexique, l’originalité ne se trouvera pas dans le gâteau qui s’inspire sans doute du Roscón espagnol, mais dans la tradition qui veut que celui qui trouve la fève soit chargé d’organiser une fête pour la chandeleur.
Un très coloré King Cake à l'américaineLes cousins éloignés des galettes des Rois.
En Grèce, la Vassilopita est un gâteau traditionnel qui se rapproche d’un quatre-quarts avec un zeste d’orange et des noix. Plutôt qu’une fève, on y place une pièce de monnaie qui portera chance à celui qui la trouvera… le jour de l’an, puisque la tradition veut que cette pâtisserie soit consommée lors de la bascule de l’année.
C’est, je crois, au Danemark que devra revenir la médaille du gâteau le plus impressionnant puisqu’il est réalisé en empilant une série d’anneaux concentriques afin de former un haut cône. Le Kransekake n’est toutefois pas réservée à la fête de l’Epiphanie, puisqu’on le consomme également à d’autres occasions telles que la Noël, les mariages ou les baptêmes.
un très impressionnant KransekakeFinalement, l’Épiphanie et ses traditions culinaires illustrent la diversité culturelle et l’imagination humaine. Chaque pays et région apporte sa propre touche, rendant cette fête aussi universelle que singulière.
La parole est à vous !
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Comment célébrez-vous l’Épiphanie chez vous ?
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Quelle est votre galette préférée ? Et pourquoi ? La frangipane, la brioche, ou une autre ?
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Attachez-vous de l’importance aux traditions de l’Épiphanie ? Pourquoi ou pourquoi pas ?
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Avez-vous déjà goûté des galettes ou des brioches d’autres régions ou pays ?
Si oui, la / lesquelles(s) ? Si non, quelle est celle que vous aimeriez gouter ? -
Y a-t-il des traditions liées à l’Épiphanie que je n’ai pas mentionnées et que vous aimeriez partager ? Votre région, votre culture ou votre famille a peut-être des pratiques uniques pour cette fête ?
Merci de m'avoir lue ! ;)
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Artelise
Pour la ligne et ne pas prendre trop de poids qu'il s'agisse de frangipane ou de brioche, l'important, c'est d'intégrer la gourmandise dans un menu approprié. ;)
Arrêtons de nous trouver des raisons de culpabiliser quand on mange. Il faut savoir se faire plaisir de temps en temps.
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Artelise
Je vote pour Hilda Van Holp
Ceci dit, j'ai bien aimé le choix d'Egon aussi, mais j'ai décroché à la fin du morceau ^^
j'ai bien aimé le choix de la vidéo et la performance artistique du patineur. :D -
Artelise
Et encore, on a le texte sous les yeux !
imagine si on devait l'écouter ! ^^ -
Artelise
C'est ma fille qui a fait sauter la première crêpe !
elle s'en est super bien sortie, même si j'ai failli me recevoir un coup de poele dans la tête. :D
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Artelise
certes, mais je vous dis pas dans quel état de nerf elle est rentrée à la maison ^^
Elle était comme en état de choc et elle m'a tout raconté en pleurant. -
Artelise
Je ne prête pas toujours attention aux signatures ^^ ça dépend de l'humeur et du temps dont je dispose. Mais je trouve toujours intéressant de lire ce qu'une personne a estimé intéressant d'inscrire en signature. ça donne une idée de son état d'esprit, de ce qui est important à ses yeux, de ce qu'elle cherche à transmettre aux autres.
Perso, j'aime bien la signature de @Biquette, c'est une phrase que je trouve pertinente et qui invite à la réflexion.
(pour rappel, la signature en question, c'est "Être dans le vent c'est avoir une ambition de feuille morte")
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Artelise
@Elenwey a dit dans La carte bleue et les espèces. :
Je suis d'accord avec vous sur l'argent de poche. Enfin quoique, j'ai dû en avoir 3 fois dans ma vie (tentative ratée de la part des parents qui n'arrivaient pas à s'y tenir) et je gère bien un budget même sans ça. C'est surtout le fait d'avoir fait les courses avec ma mère, vu la valeur des choses, voir ma mère gérer/galérer sur le budget, qui m'a permis d'apprendre à en faire autant...
je ne dis pas qu'il n'y a pas d'autres moyen de parvenir à éduquer les enfants sur la valeur de l'argent, la façon de gérer un budget et tout ce qui tourne autours. Mais il est vrai que je me suis peut-être mal exprimée sur ce sujet.
Ce que je voulais dire, c'est que lorsqu'on a les moyens de donner de l'argent de poche à une enfant / ado, ce devrait être fait dans un but éducatif, en donnant du sens à ce geste.
L'argent de poche devant être, selon moi, un outil à la disposition des parents pour éduquer leurs enfants et pas juste un moyen de "faire plaisir" au gamin.Pour le reste de ton argumentation, c'est intéressant. ça m'amène à réfléchir.
La question que je me pose désormais c'est : puisque de toute façon, nous allons vers une dématérialisation de l'argent, pourquoi ne pas s'y habituer dès maintenant et réfléchir à de nouvelles méthodes pédagogiques liées au fait que la manipulation et les transactions d'argent seront de plus en plus "virtuelles" ? -
Artelise
Il m'est arrivé de ressentir un vrai frisson et une émotion très forte devant un paysage Ecossais.
je me souviendrai toujours de mon passage dans les Quiraing, sur l'île de Skye, partagé entre ma raison qui me disait qu'il fallait retourner à la voiture pour gentiment continuer notre visite et l'envie terrible, saisissante, de rester simplement à regarder le paysage durant encore une petite éternité. J'ai eu énormément de mal à quitter cet endroit. -
Artelise
Je partage plutôt le point de vue selon lequel on change en réalité en permanence.
Dès le jour de notre conception, jusqu'au jour de notre mort, ce que nous sommes est défini par une part de génétique et, ensuite, ce que la vie fait de nous. Chaque expérience, chaque rencontre, chaque évènement va façonner notre manière d'être, de nous comporter, de penser, d'agir...
Et puisque nous sommes des êtres pensants, nous sommes également ce que nous décidons d'être.
Et là, du coup, je dirais qu'il est possible de changer de manière active et consciente. On peut changer nos priorités, notre façon de voir les choses, notre façon de vivre, nos comportements, nos croyances, nos convictions, on peut réviser nos points de vue, remettre en cause nos a priori etc. -
Artelise
en chat.. mouais pourquoi pas ??
Peut-on faire pire ?
Ah ben oui, on peut... ^^
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Artelise
C'est un statut qui est accordé en fonction de l'activité sur le forum.
Un membre qui se contente de passer de temps en temps, de manière aléatoire, sans vraiment participer à la vie du forum aura peu de chance de se voir promu VIP. Beaucoup moins en tout cas qu'une personne qui vient régulièrement, réponds aux sujets, participe aux discussions, voire, poste de nouveaux sujets de son cru (et il y a de quoi faire, on est très loin d'avoir fait le tour de toute la culture !)
A bon entendeur... ;) -
Artelise
Je note vos préférences.
Je m'en doutais un peu, à vrai dire.J'essaie de vous faire ça prochainement.
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Artelise
@Punk-à-chien a dit dans Peut-on changer ? :
Mais dans ta manière de voir les choses, quel est le point de référence ?
Disons qu'un point de référence est vachement plus compliqué à trouver pour ceux qui s'estiment changer.
Je note que tu ne réponds pas à la question.
Moi, j'ai déjà répondu à cette question... mais je vais répéter.
Il est aisé de trouver des points de références pour ceux qui estiment changer : on peut se référer à ce que nous étions durant notre enfance, notre adolescence ou encore un évènement particulier.Dans mon enfance, j'étais réservée, silencieuse, curieuse, serviable.
Durant mon adolescence, j'étais impulsive, pleine de colère, amère, je détestais ma famille, ma vie, je pouvais hurler à m'en écorcher la gorge.
Jeune adulte, j'ai pris confiance en moi, je suis devenue autonome, j'étais déchirée entre mon côté solitaire et réservée et mon envie de me créer mon propre cercle social.
Adulte, je suis devenue mère - et crois-moi, de tous les changements que j'ai pu constater dans ce que je suis, c'est le plus profond que j'ai pu ressentir. Je me suis découverte une patience que je ne me connaissais pas, un courage dont je ne me serais jamais cru capable. En tant qu'épouse, j'ai découvert que je pouvais me montrer déterminée, dévouée, loyale. Et depuis peu, j'ai changé dans ce sens où j'ai enfin trouvé le courage d'accepter que mon époux n'en était pas un, qu'il était égoïste et attendait de moi que je m'occupe de lui comme un enfant. Depuis, crois-moi, le côté serviable que j'avais conservé jusqu'alors, je ne l'ai plus. J'ai décidé de changer, de m'accorder plus de temps, de cesser d'être silencieuse et de dire quand je souffre et quand il dépasse les bornes.
Il reste encore sans doute quelque chose de la petite fille serviable, silencieuse, réservée et curieuse. Mais je suis désormais bien plus que cela. Alors, oui, j'ai changé. Et j'en suis assez fière. -
Artelise
Je suis fière de moi, j'ai tout trouvé ! :D :P
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Artelise
Bonjour !
Déjà, il ne faut pas mélanger passion et amour.
Au début, lors de la rencontre et des semaines qui suivent, les hormones s'emballent et se mettent à jouer un grand rôle dans les sentiments et les émotions que nous ressentons. C'est la phase passionnelle, parfois presque fusionnelle du couple. En fonction des individus, ça peut durer quelques mois à quelques années (2 ou 3 ans). Puis, les choses finissent par se tasser et même si les sentiments sont toujours là, le couple fini par ressentir des émotions moins intenses qu'au début.
Ce n'est pas la fin de l'amour, c'est juste qu'il entre dans une autre phase, une phase plus raisonnée, empreinte de davantage de tendresse que de passion.Il ne faut pas avoir peur de cette transition, ce n'est pas qu'on aime moins, c'est juste qu'on aime différemment.
Après, comme l'a suggéré Agathe, évidemment, réussi à franchir ce cap va énormément dépendre de la personne sur lequel notre coeur avait jeté son dévolu et de nous-même. Ne pas réussir à franchir le cap, ce n'est pas un échec.. c'est juste que trouver la personne qui nous convient vraiment, celle qui nous correspond, celle qui parviendra à continuer de nourrir nos sentiments pour elle même après la phase fusionnelle, n'est pas facile à trouver.
Si tu aspires à trouver la personne qui te convient, alors je t'encourage à ne pas renoncer. Ne force pas les choses, mais n'en conclut pas définitivement que tu es faites pour rester seule. Chaque expérience amoureuse, qu'elle dure ou non, reste une expérience qui vaut la peine d'être vécue. Amha, en tout cas. Il ne faut donc pas faire le choix de la solitude par dépit. On peut très bien être heureuse seule. C'est pas le soucis, hein. Et tout le monde a tout à fait le droit de faire ce choix. Mais il faut que ce soit un choix assumé, et pas un choix qui, au final, amène de la souffrance.