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Madarjeen
Dans le centre de loisirs où je travaille, on accueille parfois un petit garçon autiste. Il est généralement avec une animatrice rien que pour lui, mais depuis cet été, on a commencé à inviter d'autres animateurs pour venir jouer avec lui.
Du coup, me voici en train de faire des figures d'acrogym avec lui.
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Madarjeen
Un classique : quand j'étais petit, je croyais que quand on faxait un document, il était transporté jusque chez le destinataire.
Du coup je me demandais comment il passait par les fils électriques et tout. -
Madarjeen
Quand j'emprunte un escalier, j'aime bien finir sur le pied droit.
Quand je règle le volume de ma télé ou de mon auto-radio, il faut toujours que ça tombe sur un nombre pair.
Quand je marche sur un revêtement à dalles, il me faut toujours une logique pour éviter de marcher sur les lignes, ou, si c'est pas possible sans marcher bizarrement, progresser sur des séries mathématiques logiques (genre, je fais deux pas pour trois dalles).Sinon, j'ai aussi toujours des petits objets sur mon bureau quand je suis sur l'ordinateur (stylo, pince à épiler, coupe-ongles, pièce de monnaie... ou autres objets plus insolites et complètement inutiles), et je suis sans arrêt en train de les tripoter, de faire des assemblages avec, ou des petits jeux de rythme.
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Madarjeen
Salut tout le monde.
Je m'appelle Maxime, j'ai 32 ans, je viens de Clermont-Ferrand et
je cherche l'amourje suis ravi de vous rencontrer.
Je suis un ancien de Livenet/Comlive, également membre du R****t, et je viens d'apprendre l'existence de ce site, donc j'accours aussitôt.Dans la vie j'aime parler de politique, l'Eurovision, Koh-Lanta, le power metal, je me suis mis au jeu de rôle sur table, puis globalement je suis quelqu'un de bizarre qui fait plein de choses dans tous les sens (mais tout en restant chez moi la plupart du temps, ce qui m'arrange bien en ce moment).
Voilà, j'ai déjà repéré quelques pseudos que je connaissais, j'ai hâte de voir qui je retrouve et qui seront les nouvelles personnes que je découvrirai.
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Madarjeen
À mon tour, devinez la langue : https://vocaroo.com/6an9okkp9f3
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Madarjeen
- J'ai eu un bac L ;
- J'ai tenté une licence d'anglais, mais j'ai abandonné au bout de la première année ;
- J'ai obtenu une licence de droit avec des difficultés (j'ai triplé ma deuxième année) ;
- Je me suis réorienté en master Français Langue Étrangère (pour enseigner le français aux étrangers), que j'ai obtenu avec mention bien ;
- J'ai travaillé quelques mois en Finlande, puis je suis retourné en France pour passer le concours d'instit ;
- J'ai obtenu le concours, puis j'ai obtenu le master Métiers de l'Enseignement qui allait avec, mention bien également ;
- J'ai démissionné de l'Éducation Nationale au bout d'un an et demi, j'ai déprimé et chômé pendant plusieurs longs mois ;
- Je suis maintenant animateur en centre de loisirs et je kiffe mon métier.
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Madarjeen
@allezsavoir Là, je ne suis pas du tout d'accord.
Le droit au blasphème aide une société à s'élever car il lui permet de s'émanciper du pouvoir religieux. Dès que l'institution religieuse prend du pouvoir dans un pays, les conséquences sont néfastes pour la liberté, les droits publics, la science et beaucoup d'autres domaines.Qu'il y ait des excès dans certains comportements ou propos vis-à-vis des croyants, c'est une évidence. Par contre, malgré ces excès, le droit au blasphème reste une chose positive dans la société.
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Madarjeen
J'ai vécu en Finlande, et j'avais envisagé pendant un temps d'y rester pour y faire ma vie.
Au final, mon chez-moi me manquait quand même pas mal, la bonne bouffe aussi, et l'éloignement avec la famille n'était pas si évident à gérer.Il y a des moments où j'aimerais retenter l'aventure, mais le manque de perspective professionnelle me bloque un peu, sans compter qu'il y a plusieurs choses que je n'ai plus vraiment envie de quitter maintenant.
Même si j'avoue que par moments, quand je vois comment la France est gouvernée, ça me donne bien envie de repartir. Mais bon, est-ce que l'herbe est vraiment plus verte sous la neige finlandaise? Vu de l'extérieur, peut-être, mais quand on est sur place, ça saute moins aux yeux.Mais ça reste dans un coin de la tête quand même.
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Madarjeen
- Écrire mon premier best-seller
- Devenir riche
- Perdre quelques kilos
- Faire le ménage chez moi
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Madarjeen
Écueil déroutant
Plume désormais timide
Mais toujours loquace -
Madarjeen
Du coup je mets le texte et la traduction, pour ceux qui ont trouvé ou vu la réponse :
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Madarjeen
Je rejoins tous ceux qui disent, en substance, que notre parcours est ce qui nous a construits.
Je ne regrette aucun des choix que j'ai faits dans mes études, et je pense même au contraire que si je ne les avais pas faits, j'aurais regretté de ne pas les tenter.
Certes, j'ai une licence de droit et deux masters en enseignement, pour finalement travailler ni dans le droit ni dans l'enseignement. Mais j'y ai quand même beaucoup appris, et j'ai eu besoin de passer par ces étapes-là pour savoir ce que je voulais faire de ma vie.Le seul regret que j'ai, c'est d'avoir triplé ma deuxième année de droit. J'en ai vraiment eu honte, et ça m'a fait perdre deux ans bêtement. Mais d'un autre côté, c'est aussi ce qui m'a amené à me reconvertir après ma licence plutôt que de rester dans le droit, donc c'était peut-être un mal pour un bien.
Forcément, je me dis que vu le métier que je fais actuellement (animateur en centre de loisirs), j'aurais pu commencer beaucoup plus tôt sans passer par toutes ces études. Mais bon, j'essaie d'imaginer ma vie sans la culture politique et juridique qui me vient de la fac de droit, ou sans le voyage de plusieurs mois en Finlande que j'ai fait dans le cadre de mon premier master.
Non, clairement, mon parcours m'a tellement construit que je n'arrive pas à me dire que j'aurais pu griller les étapes et passer directement à l'animation de loisirs sans prendre le temps de m'enrichir culturellement et intellectuellement avant. -
Madarjeen
Darmanin à l'intérieur, je pense que ça va faire drôle aux gens qui ne l'ont pas encore vraiment cerné. Lui, il sera pas dans le déni comme Castaner à essayer de faire croire qu'il n'y a pas de violences policières. Il ira plutôt sur le registre "oui, il y a des violences policières et c'est bien normal, bande de gueux de merde".
Ensuite, Dupond-Moretti à la justice... Je suis pas vraiment surpris, par contre j'ai vu pas mal d'avocats et de procs auxquels je suis abonné sur Twitter qui criaient leur désespoir quand ils ont compris qu'il était leur nouveau patron.
Je sais qu'il a souvent parlé de supprimer l'École Nationale de la Magistrature, mais est-ce que Macron a l'intention de le laisser faire ça? Pas sûr.
En tout cas, vu son passif avec Mélenchon (il a quand même participé à un procès contre lui), je sens que les séances de questions au gouvernement vont être assez mouvementées.Bachelot à la culture, je n'en pense pas grand chose.
Ndiaye quitte le gouvernement, mais il semblerait que ça soit à se demande. Au moins on n'entendra plus ses énormités, reste plus qu'à espérer qu'Attal soit moins dans l'outrance (même si c'est quand même à ce type qu'on doit le fameux Service National Universel).Par contre, je suis dégouté : je pensais m'être débarrassé de Blanquer en quittant l'éducation nationale, et voilà qu'il s'empare de jeunesse et sports, mon ministère actuel.
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Madarjeen
J'étais sur la route des Combrailles pour me rendre à un repas entre collègues. Il était tard, il faisait noir, je roulais à vive allure sur la nationale non éclairée.
Soudain se dessine devant moi une forme blanche et floue. "Une voiture?", pensé-je, bien qu'étonné de ne voir aucun phare allumé. Je ralentis derechef, et je commence à m'inquiéter de voir cette forme se rapprocher sans bouger.
Enfin, j'arrive à son niveau, et je vois alors une vache. Une putain de vache échappée de son enclos, qui se baladait sur la route en pleine nuit.Heureusement pour moi, elle n'était pas sur ma voie, et elle m'a juste regardé passer en conservant son air bovin pitoyable.
Mais je me suis quand même dit : je roulais vite, je n'avais pas beaucoup ralenti, et si cette vache s'était trouvée sur ma voie, je lui serais rentré dedans.
Aurait-elle traversé mon pare-brise? Aurait-on retrouvé mon corps sans vie dans le fossé avec une vache en travers de la gueule?Bref, j'ai failli mourir percuté par une vache sur la route des Combrailles.
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Madarjeen
Je n'ai jamais eu de souci avec l'orthographe, ce qui fait que pendant longtemps je n'arrivais pas à comprendre que les gens écrivent mal.
J'étais même un peu grammar nazi sur les bords, puis je me suis remis en question.Maintenant, je n'ai pas tendance à juger les gens sur leur orthographe, même si je remarque les fautes. Par contre, j'aime bien faire chier ceux qui font les grammar nazis sans avoir une orthographe irréprochable.
Sur l'évolution et la réforme de l'orthographe, personnellement j'y suis favorable. Moi-même j'applique plusieurs éléments de la réforme de 1990 : j'écris nénufar, portemanteau, ognon (bon, pour ce dernier, c'est un peu de la provocation, j'avoue).
De la même manière, je n'aime pas qu'on utilise des règles archaïsantes faussement élégantes (comme "des scenarii", quelle horreur).Par contre, je suis d'accord qu'il y a quand même certaines fautes qui sont plus difficilement excusables, notamment elles touchent au sens des mots : quelqu'un qui écrit "sait mon ami", ça montre qu'il ne sait même pas quels mots il utilise, et ça n'a rien à voir avec l'orthographe compliquée du français.
Ça ne veut pas dire que je blâme le locuteur, mais plutôt que j'y vois là un vrai problème de compréhension, qui peut avoir des conséquences autres que le fait d'avoir du mal à trouver un emploi (quelqu'un qui ne comprend pas le sens des mots se fera beaucoup plus facilement manipuler par le langage).Et ça, aucune réforme ne pourra le corriger.
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Madarjeen
@papresse06 Culpabiliser quelqu'un qui rencontre des difficultés dans ses études en sous-entendant qu'il ne travaille pas assez, ce n'est pas un conseil, c'est un commentaire toxique. On s'en passera.
@WaveRider De toute évidence, le problème ne vient pas d'un manque de travail, mais d'autre chose (méthodologie à améliorer pour les révisions, ou pour la structure des réponses aux examens?).
Lors des évaluations, tu as quel genre de remarques? Leçons mal maitrisées? Réponses mal structurées? -
Madarjeen
@Egon Bah j'écrivais déjà sans faute en 2005.
(Et ça ne m'empêchait pas d'être con.) -
Madarjeen
De toute évidence, la notion de blasphème (et son corollaire en France, le droit au blasphème) est plus compliquée qu'on voudrait bien le croire au premier abord.
Est-ce qu'un non-croyant peut commettre un blasphème? Du point de vue du religieux, oui. Du point de vue de la société laïque, plus difficilement. Mais outre les règles religieuses, le blasphème peut toujours être reconnu comme un phénomène social objectivement observable, donc de ce fait, tout le monde peut commettre un blasphème à partir du moment où quelqu'un le percevra comme tel.Ensuite, sur la frontière entre droit au blasphème et simple manque de respect envers des croyants, c'est compliqué aussi. Comme ça a été dit plus tôt, certains voient du racisme là où il n'y a que du blasphème. D'un autre côté, il existe aussi des gens qui parlent de blasphème là où on peut très bien voir du racisme.
De plus, vu qu'on est dans un pays qui pratique la liberté d'expression, il faut accepter que quand on prend position, on peut tout à fait se faire critiquer, même si la prise de position n'a rien d'illégal ou d'illégitime. Donc même s'il existe un droit au blasphème qu'il faut protéger, les croyants sont tout à fait en droit de critiquer certaines pratiques du blasphème. Et il se peut que parfois ils aient raison, quand le blasphème est utilisé juste pour le plaisir de choquer gratuitement, ou pire, qu'il sert à cacher un discours plus douteux (raciste, antisémite ou autre).
La question n'est donc pas vraiment de se demander si on peut blasphémer, mais pourquoi on le fait. Et généralement, la réponse "parce que j'ai le droit" n'est pas franchement suffisante.
Je ne vais pas faire la liste des situations où ils opportun ou non de blasphémer, ce n'est pas à moi de distribuer les bons points, mais on peut quand même reconnaitre que le blasphème peut parfois être pratiqué pour de mauvaises raisons, et surtout que le blasphème n'est pas une fin en soi. Et comme toute bonne chose, il peut être mal utilisé et dévoyé.