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Artelise
Nous roulions sur une route de campagne. Ma maman était au volant et nous étions mes sœurs et moi installées à l'arrière.
Un véhicule arrive face à nous. Chacun modère sa vitesse et se tasse un peu sur les bas-côtés. Les deux voitures se croisent tranquillement.
Une fois la manœuvre terminée, ma sœur aîné se fend d'un commentaire concernant la conductrice de l'autre véhicule :- maman, affirme-t-elle. La dame elle était encore plus moche que toi !
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Artelise
Kikoo à toutes et tous !
Je tiens d'abord à remercier les 21 popcorneurs/ses qui se sont confronté/es à mon @quiz.
Sur les 5 premières marches du podium on retrouve...
@Music, @Cynthia80, @Nyanne, @Peri et @Cygoris..
Pour savoir dans quel ordre, je vous invite à cliquer..Le moment est désormais venu de développer un peu les informations que nous avons (re) découvert au sujet de ce légume-feuille que nous appelons endives ou chicon, en fonction de notre localisation géographique.
La première chose que l’on peut retenir, c’est que « Endive » et « Chicon » sont les noms dit « vernaculaires », c’est-à-dire, les noms courants. Mais les scientifiques (les botanistes, en l’occurrence) parlent de Chicorées. Note culturelle : ici, ce sont des chicorées qu’ils vendent en magasins.
Ce qui est intéressant de noter, également, c’est que c’est une salade plutôt récente puisqu’elle n’a commencé à être cultivée et commercialisée que dans le milieu du 19e siècle. La légende veut en effet qu’elle ait été « inventée » par un paysan qui aurait voulu dissimuler sa récolte en cultivant ses salades dans une cave obscure. L’idée étant de ne pas payer d’impôt. L’histoire, quant à elle, nous apprendra qu’en réalité ce sont les maraîchers dans la banlieue Nord-Est de Bruxelles qui, à partir d’une variété de salade appelée Barbe de Capucin et bien connue des marchés de l’époque depuis des centaines d’année, vont « créer » ce nouveau légume-feuille. C’est le nom du jardinier en chef du jardin botanique de Bruxelles (M. Bresiers) qui restera toutefois dans les annales car c’est lui qui en systématisa le forçage en cultivant la racine en hiver, à l’abri de la lumière et du gel. Nous étions alors dans les environs de 1850.
Bien qu’il soit facile d’en trouver tout au long de l’année sur les étals de nos supermarchés, il existe bien une saison de l’endive / chicon. Il est conseillé de les consommer entre les mois d’octobre et mai.
Nous avons dit plus haut que ce légume était originaire de Belgique, on pourrait donc supposer que c’est en Belgique qu’on en produit le plus. Pourtant, c’est bien en France qu’on en cultive le plus ! Lors de la récolte, ils récupèrent deux éléments principaux : la salade, qui finira dans nos assiettes et la racine qui sera utilisée pour nourrir les ruminants.
Et si on décide de laisser la petite salade tranquille suffisamment longtemps, elle finira par fleurir. On verra alors apparaitre, cette toute mignonne délicate petite fleur bleue.Que l’on préfère la manger crue ou cuite et que l’on apprécie ou non son amertume, l’endive est une salade très intéressante d’un point de vue nutritif. Elle est particulièrement riche en vitamine B9 (également appelé acide folique). Cette vitamine participe notamment à la production des globules rouges et blancs. Elle apporte également de la Vitamine C et un peu de provitamines A. Potassium, Magnésium, zinc et Sélénium sont également présents dans l’endive. Enfin, l’endive est riche en fibres.
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Artelise
La fierté du jour :
Ce matin, je devais déposer ma princesse à l'école, déposer mon mari à son bureau, faire les courses, récupérer mon mari - passage en télétravail pour les prochaines semaines - et revenir à la maison. Or, mon fils devait se rendre en ville ce matin. Il devait y être à 10h00. D'habitude, je suis à la maison, et je l'aide dans son timing pour qu'il se prépare dans les temps. Évidemment, ce matin, c'était impossible. Hier soir, il m'a dit : "ok, ben, je vais me gérer"... et effectivement, quand nous sommes arrivés chez nous après les courses, nous l'avons croisé sur le chemin, en direction de l'arrêt de bus. Et tout cela, dans les temps (ou à peu près). -
Artelise
Émotions - Hasard - Déception - Improbable (thème : rencontre)
Le hasard avait plutôt bien fait les choses lorsqu’elle avait choisi de s’inscrire sur ce forum-là plutôt que tout autre. Elle n’était pourtant pas issue de la filière scientifique. Elle se demandait même souvent ce qu’une littéraire comme elle pouvait bien faire sur le forum officiel du magazine Science&Vie, à trainer ses basques virtuelles au milieu de sujets concernant la physique, l’astronomie ou encore – voire pire ! – les mathématiques.
Mais en réalité, elle avait toujours eu cette soif d’apprendre et ce besoin de comprendre comment le monde pouvait bien fonctionner. Sa présence en ces lieux n’était donc pas si improbable qu’il y paraissait à première vue.D’autant moins que, curieusement, elle s’était surprise à comprendre ce dont les autres parlaient. Il suffisait, souvent, que ce soit bien expliqué. Or, justement, ses commentaires, à lui, étaient souvent plus clairs que ceux des autres. Il faut dire que, contrairement à bien d’autres, il ne cherchait pas tant à montrer ou étaler sa science qu’à transmettre ses connaissances et ses savoirs. Il avait son domaine de prédilection, sa spécialité, mais il ne s’en contentait pas, participant activement et intelligemment dans de nombreuses sections du forum. C’était, en vérité, une sorte de touche-à-tout curieux. Et elle aimait cela.
Aussi curieusement que cela puisse paraître, depuis quelques temps, elle commençait à ressentir des émotions qui allaient bien au-delà du simple intérêt intellectuel. Chaque matin, elle avait hâte d’avoir enfin le temps de se connecter et d’aller découvrir ses nouveaux messages. Vivant chacune de ses absences comme une déception, un vide. Et son cœur battait la chamade avec enthousiasme à chaque fois qu’elle découvrait qu’il avait participé à un sujet. Le simple fait de voir son pseudo s’afficher à l’écran amenait sur son visage un large sourire.
Et l’émotion qu’elle avait ressentie lorsqu’elle avait lu qu’il comptait participer à la rencontre IRL que les membres du forum organisaient ! Elle n’avait pas eu envie d’y aller, jusqu’alors. Elle comptait les jours, depuis. Il ne savait rien de ce qu’elle ressentait, évidemment et elle courait sans doute vers la pire désillusion de sa vie. Mais il fallait qu’elle le voie, qu’elle le rencontre, qu’elle parvienne enfin à mettre un visage sur son pseudo. Qu’elle ait enfin l’occasion de découvrir quelques autres facettes de sa personnalité. Et qu’elle découvre enfin si elle avait la moindre petite chance d’attirer son attention, éveiller son intérêt.
N.B : histoire très, très vraie.. la mienne.
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Artelise
Alors, ça y est, il est l'heure !
L'heure de dévoiler qui, parmi les 21 participants, auront réussi à se faire une petite place sur le podium !Pour le savoir, Et voici, les réponses dans un article rédigé par mes soins:
Commençons avec un peu d’histoire.
Je pense que je ne surprendrais personne en révélant que le cacao a été découvert par les européens après la découverte des Amériques. Et l’on pourrait croire que c’est grâce au célèbre Christophe Colomb. Et il me faudra vous répondre : oui, mais non. Oui, parce qu’il aurait dû en rapporter ! En effet, lors d’un voyage en 1494, des amérindiens lui font cadeau de quelques fèves. Un cadeau d’une grande valeur à leurs yeux, ces fèves leur servant de monnaie d’échange ! Mais voilà. Le navigateur pense qu’on cherche à le tromper ou se moquer de lui. Pensant qu’il s’agit de crottes de chèvres, il les jette purement et simplement par-dessus bord.La vie lui offre une seconde chance en 1502 : au nord du Honduras, il découvre l’île de Guajana où les indigènes lui font l’honneur de goûter du « Xocoalt », une boisson composée à partir de fèves de cacao broyées et d’eau. Mais voilà, il n’aime pas ça. Et se désintéresse donc totalement et définitivement des précieuses fèves.
Il faudra donc attendre le retour en Espagne de Hernan Cortés, qui rapporte des produits jusqu'alors inconnus, comme le maïs, le piment ou encore la tomate… mais aussi le cacao.Le conquistador ne se contente pas, toutefois, de présenter le cacao au roi Charles V, il en assure également la promotion, vantant les mérites du cacao en assurant qu'"une tasse de cette précieuse boisson permet à un homme de marcher un jour entier sans manger".
Il n’en faut pas davantage pour que l’Espagne adopte ce nouveau produit. Enfin, l’Espagne… pas tout le monde évidemment, puisque le produit, même s’il est acheminé par cargaisons entières, reste un produit de luxe que tout le monde ne peut pas s’acheter. On en trouve donc essentiellement sur les tables de l’aristocratie et le clergé espagnols.Il faudra attendre encore un peu pour que le cacao gagne les terres françoises. Puisque c’est en 1615 que le chocolat arrive en France, lors du mariage d'Anne d'Autriche, fille du roi d'Espagne Philippe III, avec Louis XIII, à Bayonne.
[source : Geo ]Cette petite histoire, permet donc de répondre aux deux premières questions de mon quiz. Puisque l’on y apprend que c’est au cours du XVIIe siècle que le chocolat parvient (enfin !) sur notre bon vieux continent et qu’il nous est parvenu sous forme la forme d’une boisson.
Il faudra attendre le milieu du XIXe siècle pour voir les premières tablettes de chocolat. On doit cette innovation à Joseph Fry qui a eu la brillante idée, en 1847, de mélanger du beurre de cacao, du chocolat en poudre et … du sucre. Le chocolat devenu ainsi plus accessible commence également à se démocratiser.
Les bases historiques ainsi posées, penchons-nous un instant sur quelques questions de statistiques.
On le sait, les français sont gourmands. C’est une réputation qui les précède, en tout cas, souvent. On serait donc tenté de penser qu’ils sont donc les plus grands consommateurs de chocolat au monde. Et pourtant se sont les suisses et les allemands que l’on retrouvent généralement en tête des études, avec plus de 9 kg par habitant et par an. La France avec un peu plus de 4 kg est loin d’être sur le podium.
Concernant sa production, on serait tenté de penser que puisque le cacao est originaire d’Amérique du sud, les pays qui en produisent le plus sont toujours de ce côté-là du monde. Que nenni ! De fait, de nos jours, ce sont les cacaoyers africains qui nous fournissent la plus grande par du cacao mondial. La Côte d’Ivoire et le Ghana fournissant, à eux deux plus de 60 % de la production mondiale de cacao.Ok, allez vous me dire. Mais c’est quand qu’on parle de chocolat ?
Je vais vous répondre ! Maintenant ! Enfin, presque…Car, je le sais, les puristes auront sans doute été « choqués » de trouver une question concernant le chocolat blanc dans mon questionnaire. Cependant, même si le chocolat blanc n’est pas à proprement parler du chocolat puisqu’on ne trouve pas la moindre trace de cacao dedans, on peut toutefois se souvenir que c’est Nestlé qui, en 1930, a inventé la première tablette de chocolat blanc. Ceci afin de d’utiliser leur surplus de beurre de cacao. Certains d’entre vous se souviendront, avec plus ou moins de nostalgie des tablettes de Galak.
Je vous expliquais, un peu plus haut dans mon article que c’est en 1847 qu’on a commencé à additionner du sucre au chocolat – probablement pour le rendre moins amer. Et si cela a permit de faire du chocolat une confiserie très appréciée, cela lui a donné également la réputation de « faire grossir ». La victime première de cette réputation étant le chocolat au lait. Mais combien de sucre contient au moyenne 100 gr de chocolat au lait ? La réponse ne rassure pas vraiment, puisque dans 100 gr de chocolat au lait, on trouve environ 50gr de sucre… Pas moins de la moitié du produit, en somme.
On aura donc envie, sans doute, de se tourner vers le chocolat noir, plus raisonnable en terme de régime. Mais, du coup, on peut se demander : à partir de quand peut-on parler de chocolat noir ? La réponse à la question va se trouver dans les proportions. Il faut en effet que le chocolat contienne au minimum 44% de cacao pour mériter cette appellation.Voilà, vous en savez un peu plus sur le chocolat.
Abordons donc désormais les questions un peu en marge du sujet.
Allez ! que ceux qui se souviennent lèvent la main : avant que la marque Nesquik estampille ses produits d’un élancé et joyeux lapin, quel était la mascotte de la marque ?
La réponse : Il s’agissait de Groquik et il ressemblait à… ça…Apparu en 1978, Groquik est un gros lapin jaune, affectueux et coiffé d'un chapeau de paille. En 1990, sous prétexte de départ en vacances, il est remplacé par Quicky pour donner une meilleure image au produit.
Je vous avais également invité à reconnaitre, parmi quatre propositions, le célèbre gâteau autrichien : le Sachertorte. Il fallait cliquer sur l’image suivante :
Quant aux autres gâteaux, il s’agissait de la Forêt Noire,
l’Opéra
un simple Moelleux.
Pour la première fois, j’avais décidé d’inclure un peu de culture générale dans mon quiz.
Je vous avais demandé :- Quelle chanteuse française a interprété 'la femme chocolat' ?
** Il s’agissait de la chanteuse Olivia Ruiz
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Qui est l’auteur du roman : Charlie et la Chocolaterie ?
** Il s’agissait de Roald Dahl. -
Et enfin, dans le monde du cinéma, je vous avais demandé dans quel film on pouvait entendre cette réplique : « La vie c’est comme une boîte de chocolats, on ne sait jamais sur quoi on va tomber » ?
** Il s’agissait en fait, de la première réplique du film : Forrest Gump
Et pour terminer, j’avais voulu vous tester un peu sur quelques termes liés au monde du chocolat.
Les fans de l’émission se seront sans doute souvenu que pour obtenir un chocolat lisse et brillant, il faut utiliser la technique dit du tempérage.
Le conchage, quant à lui désigne le procédé inventé par le chocolatier suisse Rudolf (ou Rodolphe) Lindt en 1879. C'est par erreur que le procédé a été découvert. Le jeune Rodolphe ayant récemment racheté un ancien moulin afin de produire une poudre de cacao (qui était jusqu'alors la seule façon de consommer cet ingrédient, sous forme de boisson lactée ou à base d'eau). Un soir de fin de semaine, il a précipitamment quitté son atelier car il avait un rendez-vous important, et de ce fait, il a oublié d'arrêter sa meule qui réduisait les fèves de cacao en poudre. Le lundi suivant, il découvrit avec étonnement une pâte lisse, luisante et chaude. Il avait découvert un nouveau procédé qui trouvera plus tard le nom de « conchage ». Le processus, long et lent, permet à la matière grasse contenue dans les fèves de s'extraire et de transformer un produit sec et farineux en un produit liquide et gras.
Et enfin, l’ultime question : Qui met le chocolat dans le papier alu ?
Il s’agissait de la … marmotte !Note : oui, je termine en évoquant la marque Milka… non pas seulement parce que je raffole de leurs chocolats, mais aussi parce que la vache mauve est… autrichienne.
Voilà voilou..
ne reste plus désormais qu'à échanger nos meilleures recettes, nos astuces, et nos avis...
d'ailleurs, les chocolats "de Noël".. avec ou sans liqueur dedans
- Quelle chanteuse française a interprété 'la femme chocolat' ?
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Artelise
Lire un bon bouquin, à l'ombre d'un arbre, allongée dans un hamac. Puis, le soir venu, taper le carton, dehors avec mes enfants.
Un pur bonheur.
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Artelise
Parapluie - conjoncture - douceur - adieu - accomplir, caleçon, vacances.
« Adieu, veaux, vaches, cochons et couvée ! » s’exclama mon grand-père.
Quelques têtes se tournèrent dans sa direction et je croisais alors quelques regards perplexes. Je répondis par un haussement d’épaules et un regard qui partageait mon incompréhension. Moi, non plus, je ne savais pas ce que mon aïeul voulait dire. A vrai dire, je ne voyais vraiment pas quel rapport il pouvait y avoir entre les annulations de vols en série que nous constations avec de plus en plus de sidération et tous ces animaux de ferme.
« Faut dire, avec la conjoncture actuelle, ça n’a rien d’étonnant ! » continua-t-il, d’une voix tonitruante.
J’ignorais ostensiblement les regards désapprobateurs. Il parlait fort, volontairement, pour me mettre mal à l’aise. Car il était comme ça, mon grand-père : quand quelque chose allait de travers, il aimait tourner le couteau dans la plaie et humilier le ou la coupable autant que possible. Avec un tel public à disposition, forcément, il n’allait pas se priver. Dans un soupir, je me préparais à la grande tirade qui allait forcément suivre.
« Je te l’avais bien dit ! s’écria-t-il. Organiser des vacances à l’étranger dans une époque pareille ! C’est juste pas possible ! »
A la maison, déjà, j’avais essayé de l’interroger sur la « conjoncture actuelle » dans l’espoir de comprendre de quoi il pouvait bien parler et pour quelle raison, il estimait que mon projet de voyage n’aboutirait pas. J’avais écouté attentivement, posé avec douceur toutes les questions qui m’étaient venu à l’esprit pour obtenir des éclaircissements. Ses explications avaient été si floues et imprécises que je n’avais rien compris. Sérieusement, en quoi l’évolution négative du cours de la bourse des fabricants de parapluies pouvait bien indiquer que le moment était mal choisi pour partir en vacances ?
« On devrait faire demi-tour ! » décida-t-il soudain.
Sa voix portait moins et j’en fus soulagée.
« notre vol n’a pas été annulé, grand-père, lui répondis-je. Et nous sommes les prochains dans file, ça serait dommage de renoncer maintenant. »
Un grognement mécontent fut sa seule réponse.
La famille, juste devant nous, marmonna un au-revoir poli à l’hôtesse d’accueil et commença à s’éloigner du guichet.
Je fis un pas en avant.
« oh ! et puis je vais finir par faire dans mon caleçon, si j’attends plus longtemps » déclara mon grand-père d’une voix particulièrement retentissante avant de commencer à s’éloigner d’un pas déterminé bien qu’il fut lent et boitillant.
Je le rattrapais avec un regard d’excuse adressé à l’hôtesse. Elle me répondit avec une petite moue compatissante avant de demander aux deux voyageurs suivants de prendre leur tour.
Je les laissais passer et avec un agacement non dissimulé j’interrogeais mon grand-père.« Je pourrais savoir ce que tu crois accomplir, avec tes manières de sauvages ? »
Je m’en voulu immédiatement. Jamais, au grand jamais, je n’avais osé utiliser un tel ton avec mon grand-père. Je m’apprêtais à présenter mes plus plates excuses lorsque je croisai son regard. Clairement, il me mettait au défi. Au défi de quoi, je ne savais pas, mais son regard ne fit que jeter de l’
eauhuile sur le feu de ma colère.« J’ai mis toutes mes économies dans ce projet. J’ai passé un temps fou à tout organiser pour que tout soit parfait et toi, tout ce que tu sais faire pour me remercier, c’est grogner et tempêter ».
J’avais levé la voix, sans m’en rendre compte. A nouveau, des têtes s’étaient tournées vers nous. Mais cette fois, constatant que c’était moi qui criais, on me fit remarquer sèchement que je devrais parler autrement à une personne âgée. C’est alors que mon grand-père fit une chose que je ne l’avais jamais vu faire. Il prit ma défense :
« C’est ma p’tite fille ! Elle me parle comme elle l’entend ! »
L’homme ainsi interpellé se renfrogna et secoua la tête, désapprobateur.
« Eh bien quoi ? demanda mon grand-père gentiment en s’adressant de nouveau à moi. Je suis un sauvage, non ? »
Curieusement, il n’y avait nul reproche dans sa voix, pas la moindre trace de moquerie non plus. J’étais totalement interloquée.
Soudain, il me prit la main et plongea son regard dans le mien.
« Tu essayais de me dire quelque chose je crois. »
C’est à partir de ce jour-là, le jour où un volcan islandais au nom imprononçable avait décidé brutalement de cracher un nuage de fumée impénétrable, que j’ai commencé à m’affirmer véritablement et assumer mes choix et décisions. Et que j'ai découvert que mon grand-père était, en réalité, le plus gentil des hommes.
Edit : après relecture, j'ai relevé une grossière erreur, elle est corrigée.
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Artelise
Forcément, celle-là, juste après mon déménagement, ça m'interpelle !
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Artelise
Allez, une fois n'est pas coutume.. je viens juste gueuler mon désespoir !
J'en ai marre de l'autisme de mes enfants ! j'en ai marre de jouer les négociatrices, les gardes barrières, les tampons en cas de conflit ! J'en ai marre de mes enfants soleil et lune, avec l'un qui veut faire des calins à sa soeur qui ne supporte pas le contact physique, et l'un qui cherche à tromper sa solitude en jouant avec sa soeur qui, sortant de l'école, a eu sa dose de socialisation pour la journée (voire la semaine ^^) et qui, du coup, refuse.. ce qui frustre le premier qui devient de mauvaise humeur et qui se met à accuser sa soeur de toujours tout refuser ce qui vient de lui - exagération, bien évidemment ^^ mais difficile de le lui faire admettre quand il est de cette humeur là.
Punaise ! j'en ai ma claque aujourd'hui !
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Artelise
Aller - Partir - route - Retour-
Thème : départ.Partir…
C’était là son seul et unique désir. Sa seule et unique option. Elle en était certaine.
Elle en avait pris soudainement conscience le jour où elle avait surpris une conversation qu’elle n’aurait sans doute jamais dû entendre. Ce soir-là, alors qu’elle se rendait pour la troisième fois aux toilettes déjà – punition divine pour son péché de gourmandise et sa surconsommation de melon – elle avait entendu l’Ancien parler. Choquée, elle l’avait entendu rire et s’amuser de la « crédulité de ses petits moutons chéris » qui gobaient tous ses beaux discours et ses belles paroles.Elle ignorait totalement où elle pourrait bien aller.
Tout ce qu’elle savait, c’est qu’elle ne pouvait rester.En adoptant les préceptes et le rythme de vie de la Route Sereine, elle avait cru s’éloigner de la société moderne faite de faux semblants et de mensonges. Alors qu’en réalité, elle avait plongé tête la première dans un monde d’illusions et de tromperies.
Quelle ironie ! Quel coup du sort ! Et elle qui avait juré ses grands dieux, en quittant son boulot, sa vie, ses amis, sa famille, qu’elle partait pour un aller sans retour !
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Artelise
Croire - Victoire - Violence – Candeur
Au tout début, on grandit en observant le monde avec émerveillement, candeur et naïveté. On peut croire, pendant un certain temps, que le monde n’est fait que de tendres et purs câlins, de sourires et de rires. Et puis, un jour, tout se brise. Au travers d’un geste brusque, d’un regard menaçant, d’un mot cinglant, la violence s’impose. Elle s’installe dans notre vie, petit à petit, jusqu’à devenir un genre de tradition ancestrale, une règle inévitable, une réaction normale. On en prend alors l’habitude, et la violence, devient, malgré nous une sorte de routine. On apprend à encaisser et à en prendre plein la gueule en silence.
Et puis un jour, on croise un regard bienveillant, une main tendue, un sourire qui ne demande rien, en retour, qu’un sourire de notre part. On hésite, on a peur : ce ne peut être qu’un piège, n’est-ce pas ? Mais ce qu’il reste de candeur en nous a tellement envie d’y croire ! Alors, on se fait violence ; on se jette à l’eau et on accepte la peur au ventre, la main que l’on nous tend.
Ensuite, il faut souvent du temps, parfois même beaucoup de temps, et du courage, tellement de courage. On peut penser, pendant un temps, dans une sorte de réflexe mental, que pour se libérer de nos dernières chaînes, il faudrait obtenir une sorte de revanche. Mais au final, c’est lorsque l’on parvient enfin à renouer avec notre candeur d’enfant et à croire à nouveau que le monde est beau et que notre vie vaut d’être vécue, que l’on tient là notre vraie et notre plus belle victoire.
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Artelise
Et si la vie n’était qu’une illusion ?
Rien de plus que l’embryon d’un rêve ;
Le mirage d’une voile à l’horizon ;
Une vague éphémère sur la grève.
Sa disparition n’aurait alors que l’apparence de la perte et ne serait rien de plus que la fin d’une étrange duperie. -
Artelise
J'avais envie, dans la section "quotidien" - "cuisine", de proposer de temps en temps (genre, une fois tous les 15 jours / un fois par mois / une fois par semaine - rythme à définir), un petit sondage "inutile" du genre : "le concombre, avec ou sans la peau?" (d'un point de vue purement gustatif).
Et le sujet pourrait être l'occasion de parler de ce légume et de nos recettes associées dans la section cuisine.
qu'en pensez vous ?
(je mettrais bien un tag ou deux pour rendre mon message visible, mais je ne sais pas trop quoi mettre comme tag ?)
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Artelise
Finalement, l'inspiration m'est venue tard dans la nuit... je poste donc mon dessin pour "rise" en même temps que celui d'aujourd'hui.
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Artelise
@Kitsune Le château ambulant j'aime bien la référence
Et le dessin de ma princesse...
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Artelise
Mon idée première c'était de dessiner les jolies arabesques de givre qui se forment parfois sur les vitres l'hiver, mais ça donnait rien ^^
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Artelise
Bien le bonjour à toutes et tous !
Comme le veut la coutume, je viens me présenter brièvement à la communauté afin d'établir un premier contact et vous donner une idée de la personne à qui vous avez à faire.
Je suis une française, mariée et mère de deux enfants.
Depuis plusieurs années maintenant, nous vivons en Autriche car c'est là que mon époux a trouvé un poste correspondant à ses compétences en tant que Dr ès Micro-informatique.
Mes enfants ont 15 et 13 ans. Vous les connaitrez sous les pseudos : Salimarth, pour mon ainé, et Capuqueen pour ma cadette.Mes loisirs sont essentiellement regroupés autours des jeux vidéo (Diablo III, Civ VI, Xenoblade, Pokemon, Hearthstone), mais pas uniquement. J'aime également les jeux de société (Citadelle, Carcassonne, 6 qui prend, belote, Scotland Yard, Kerala, Cluedo, trivial pursuit...). Enfin, j'aime m'occuper les mains en réalisant des châles au crochet. Je m'adonne parfois, avec un certain talent, à la photographie.
Au niveau des films et des séries, j'ai tendance à privilégier les films d'action (j'adore les Marvel) et les séries fantastiques (attention, pas horrifiques !) et la science fiction.
Mes lectures de prédilection concernent les mêmes domaines : fantasy, science fantasy, Science fiction.J'aime parler de sciences, de nouvelles technologies, de cultures, de voyages...
Ma famille et moi-même aimons voyager. Notre destination préférée étant l’Écosse.
Ma langue maternelle est le français, mais je pratique également un assez bon niveau d'anglais (même si je manque cruellement de pratique) et un niveau correct d'allemand (même si mon côté perfectionniste à tendance à me faire penser que je pourrais toujours faire mieux).
Ma famille a également une particularité que j'aimerais dès maintenant partager avec vous car cela pourrait influer sur ma façon de m'exprimer parfois un peu directe : Mes enfants sont tous deux dans le spectre de l'autisme (Type Asperger) et les psy de mes enfants me soupçonnent fortement de faire également partie du spectre.
Voilà, si vous avez des questions, n'hésitez pas !
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Artelise
@loutre a dit dans Échanges avec l'équipe :
la dernière "brimade"
Ce que je vois, moi, c'est une personne qui refuse simplement d'entendre une critique. Jool n'a rien dit de plus qu'un point de vue, le sien. Le soucis, c'est que ça correspond à quelque chose que tu n'as pas envie d'entendre. Et donc, du coup, tu vis ça comme une "brimade". Ce qui n'est absolument pas le cas. C'est juste un point de vue différent du tien, un point de vue que tu peux considérer comme négatif ou pas, d'ailleurs. Tu aurais très bien pu arriver et dire : "ouais, en effet, je l'assume, le forum me sert de défouloir car je peux m'y épancher sereinement et obtenir des écoutes, des conseils et du réconfort que je ne trouve pas ailleurs." et Basta.
Alors, je ne sais pas si ta réaction épidermique vient d'un manque de confiance en toi ou d'un égo qui ne supporte aucune critique, mais je pense, comme certains autres, qu'il faudrait effectivement que tu acceptes de te remettre en question.. non pas en terme de fréquentation du forum (tu y fais ce que tu veux, hein), mais en terme d'acceptation des points de vue des autres, même si tu ne les aimes pas.