Et comme d'habitude, la presse en roue libre :
"Il était poli, disait ‘bonjour’ ou ‘bonsoir’, mais rien de plus"
"Je n’ai jamais rien entendu, ni vu. Il n’y avait pas non plus de voitures mal garées devant chez lui"
"Il y avait souvent une voiture qui venait le chercher ou le déposer ici. Mais il tenait bien sur ses deux jambes à chaque fois qu’il sortait dans la rue."
Passionnant, hein?
Bon sang, mais ça, c'est le genre de témoignage que tu vas recueillir pour couvrir l'histoire d'un tueur en série, d'un pédophile, parrain de la mafia ou chef d'un réseau terroriste. Bref le genre d'individu qui a mené une double vie et réussi à berner son petit monde sur des mois, des années.
Mais pas d'un people fêtard qui a juste eu un accident de bagnole.
Evidemment qu'il devait avoir sa petite vie de quartier à base de "bonjour - merci - au revoir", et qu'il devait attendre de pouvoir à nouveau tenir debout pour mettre le nez dehors. Qu'est-ce que ça nous apporte, ce genre d'article claqué au sol ?
Limite ça me fascine. J'imagine le "journaliste" revenir de son micro-trottoir en mode "j'ai absolument rien d'intéressant, allez je publie quand même".