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ytica
@Artelise @Kachina oui je sais que le Chocapic c'est avec du lait froid, mais dans mon récit il fallait que j'évoque l'odeur chaude et délicieuse dégagée par la préparation
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ytica
La boite était là, dans le meuble mural, au-dessus du plan de travail, sur l’étagère du haut, hors d’accès. La gourmandise aussi était là, présente, insistante, obsédante. Là-bas, dans le salon, on entendait les notes de la symphonie n° 5 de Beethoven. Pom pom pom pom, pom pom pom pooom ! Mais Gérard entendait : du-cho-ca-pic, du-cho-ca-piiiiic !
Et dans sa tête il imaginait une suite loufoque en musique tout en s’approchant de l’objet convoité : « oui il est là, oui tout en haut, il me le faut, vite une chaise, pour être à l’aise, pas de malaise, je vais l’avoir, supers pouvoirs, ça y est je l’ai, je l’aiiiii !! »
Sans faire de bruit, rapide comme l’éclair, il se saisit de la boite, et la posa sur la table, mit le lait à chauffer, puis le versa dans le bol, suivi d’une ration de chocapic. Ah cette bonne odeur chaude, lactée et chocolatée, synonyme de bienfaits dans le palais, comme il l’aimait…
La musique avait cessé. Occupé à engloutir ce délicieux petit déjeuner, Gérard n’y avait pas fait attention. C’est alors, comme une secousse électrique, qu’il entendit une voix féminine un peu surprise :- Mais enfin papa, qu’est ce que tu fais là ? Et ton régime alors ?
Gérard sursauta sur sa chaise et laissa tomber sa cuiller dans le bol. Arriver à 50 ans et se faire gronder par sa fille de 22 ans, il se sentit soudain redevenu petit garçon...
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ytica
Comme d'habitude, un mot saisi au vol, ici dans une pub télé : électrique
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ytica
Alors, pour répondre à toutes les questions que vous vous posez, ce n'est là que le début de ma nouvelle, en voici les toutes dernières lignes. J'aurais du plutôt mettre que c'était du style fantastique plutôt que de la SF, je fais mon mea culpa.
*Anna sortit de la cabine, oubliant son sac qu’elle avait posé sur la petite étagère. Le magasin était entièrement désert. Complètement hagarde, elle courut vers la sortie et se précipita dans la rue. Dehors, il n’y avait personne, et les seules voitures visibles étaient celles garées le long des trottoirs. Aucun véhicule ne circulait, aucun piéton ne déambulait, l’on ne voyait pas même un chat. Aussi loin que son regard pouvait porter, elle n’apercevait aucun être vivant. Aucun bruit, rien. La Terre toute entière semblait inhabitée. Elle se mit à courir droit devant elle, au bord de la folie.
X et Y échangèrent un regard complice.
- J’ai gagné ! s’écria X en faisant le V de la victoire. Elle a pris le mauvais chemin, ainsi que je l’avais dit. Bien fait pour elle ! Qu’elle se débrouille à présent….*
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ytica
Voici le début d'une nouvelle de science fiction que j'ai écrite en 2001
Le couloir était désert. Anna fit quelques pas, puis s’arrêta. Aucun bruit, aucun son ne lui parvenait là où elle se trouvait, et elle avait l’étrange impression d’être seule au monde.
De nouveau, elle avança et parcourut quelques mètres avant de s’arrêter encore. A l’endroit où elle était parvenue, le couloir s’incurvait vers la droite, ce qui l’empêchait de voir devant elle, et cela ne lui plaisait pas. Mais elle n’avait aucune autre alternative que de marcher et d’aller de l’avant ; dans le silence pesant qui régnait en ce lieu, elle sentait son cœur battre si fort dans sa poitrine qu’elle avait presque l’impression de l’entendre.
Encore quelques pas, et la courbe fut franchie. Mais ce fut pour découvrir deux nouvelles bifurcations. Elle hésita. En effet, si elle était sure de pouvoir rebrousser chemin sans problème sur la petite portion qu’elle avait explorée jusqu’à présent, elle craignait, en empruntant un nouveau passage et en s’aventurant plus loin, de ne plus pouvoir se remémorer les lieux et de se retrouver complètement perdue. Et puis, elle ne voulait pas non plus trop s’éloigner de l’endroit où elle s’était trouvée à l’origine.
- « Je vais devenir folle », pensait-elle sans arrêt.
Et il y avait de quoi. Ce cauchemar durait à présent depuis trois heures, si elle se fiait à sa montre. Trois heures qu’elle cherchait une sortie dans ce labyrinthe constitué de couloirs identiques dont les parois et le plafond formaient un arrondi. La couleur en était uniforme : jaune avec de petits motifs orangés en forme de fleur, tous semblables. Aucune lampe n’était visible nulle part, mais la lumière régnait de partout, une lumière qui ne projetait aucune ombre avec son corps.
Au début, elle avait pensé qu’il s’agissait d’une farce. Elle avait frappé sur la paroi, appelé, sans résultat. La panique l’avait alors saisie. Elle avait crié, hurlé de toutes ses forces, puis longuement pleuré. Mais personne ne l’avait entendue, ni n’était venu à son aide. Elle avait ensuite pensé qu’il pouvait s’agir d’un rêve, mais tout était trop bien réel. Une hallucination ? non plus, car le temps s’écoulait bel et bien. Alors, elle avait décidé d’attendre, attendre que la porte s’ouvre. Mais quelle porte ? Il n’y en avait pas, ou plus, à l’endroit où logiquement il aurait dû y en avoir une, puisqu’elle était bien passée par une porte, lorsqu’elle était sortie de la cabine d’essayage. Elle avait ensuite commencé une timide exploration des lieux, revenant chaque fois sur ses pas, et s’aventurant petit à petit un peu plus loin pour tenter de trouver une sortie.
Comment cela était-il possible ? Cette question restait désespérément sans réponse, tout comme ce labyrinthe restait sans issue.
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Petit conte ensorceleur
- C’est qui la nouvelle sorcière ?
- Ah ne m’en parlez pas, on a eu du mal cette année, Marianne n’a pas pu venir et cette personne s’est proposée pour la remplacer.
Le maire, accompagné du baron de Sainte Malle, parcourait les rues du village de Salaime, dans la Corrèze. Comme tous les ans, le 13 Mai, on fêtait la sainte Rose. Rose Lataille était une sorcière qui avait été brûlée au 15e siècle. La malheureuse avait alors maudit la famille du baron de cette époque, responsable de ce drame. Depuis tous les enfants mâles descendants du baron naissaient avec la jambe gauche raide comme un bâton. Son descendant actuel, Jean, victime de la malédiction, se déplaçait péniblement en s’aidant d’une canne. Tout ce qui avait été tenté pour le guérir s’était avéré illusoire. Mais, malgré tout, le baron était une bonne personne, dévoué envers les nécessiteux et toujours prêt à aider son prochain. Il avait beaucoup de résilience et de courage pour surmonter cette situation.
- Alors Rose, ça va ? Pas trop dur de jouer les sorcières ?
- Mais je ne joue pas Monsieur le Maire, je suis une sorcière !
C’était surprenant, direct et sans appel… Le maire éclata de rire et poursuivit son chemin. Le baron, lui, regardait cette sorcière : toute de noir vêtue, chapeau large et pointu sur des cheveux roux flamboyant, yeux d’un vert intense, elle devait avoir une trentaine d’années et était d’une beauté fascinante. Debout près de son chaudron, elle saluait les enfants qui l’interpellaient, tandis qu’un villageois en tenue militaire d’époque frappait sur un tambour. Et puis, curieusement, elle s’appelait Rose…
- Elle et vraiment très belle, n’est-ce pas ? Une vraie tentation cette femme ! Ironisa le maire.
Mais quelques minutes plus tard, le ciel se couvrit et le tonnerre gronda, suivi d’une averse qui fit fuir tout le monde, laissant le village désert.
Le vieux baron se hâtait comme il pouvait pour regagner sa demeure sur les hauteurs. Il était trempé et avait beaucoup de mal à monter les marches de pierre avec sa jambe raide. C’est alors qu’il sentit qu’on lui agrippait le bras... Il tourna la tête et vit la belle sorcière. Elle était là, près de lui, resplendissante comme un soleil dans sa robe noire, ses cheveux roux ondulés tombant en cascade sur ses épaules et son dos comme un fleuve de feu. Il la regarda comme on regarde une apparition, et il l’entendit chuchoter sans toutefois comprendre ce qu’elle disait. La pluie s’était arrêtée. Elle lâcha son bras et lui sourit comme jamais personne ne lui avait souri.
- Tu es délivré, lui dit-elle. Puis elle s’éloigna doucement, comme au ralenti. Le baron, interloqué, reprit son ascension et s’aperçut alors qu’il marchait normalement. Sa canne roula au sol et disparut dans les branchages.
Personne ne revit jamais Rose. Quelques mois plus tard le baron eut un fils qui ne présenta aucun problème pour marcher.
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ytica
Je ne sais pas danser… Pourquoi me suis-je laissée entraîner dans cette fête de village, à regarder des couples danser le cha-cha-cha ou la rumba (si je ne me trompe pas) sur des musiques massacrées par les musiciens de service. Ma tante, elle, s’amuse, danse, virevolte, change de cavalier, moi… je vais laisser mon esprit vagabonder, comme dans la salle d’attente du dentiste.
Je suis déjà loin, et ma pensée imagine les décors, la mise en scène. Me voici dans un endroit plutôt grand, très grand même, sphérique, et ça bouge très vite dans plusieurs directions, sans toutefois que je me rende compte de cette vitesse. Devant moi, tout est merveilleux, cette mer, ce soleil qui vient de se lever, et ce vent qui fait bouger ma chevelure et les branches des arbres… Là-bas, presque à l’horizon, il y a une île, et une autre juste à côté, plus petite. J’aimerais y aller. J’aperçois alors un magnifique voilier qui semble s’y diriger, toutes voiles déployées. Me voici sur le pont, il suffisait de le vouloir.
J’ai tout oublié, la musique, la fête, et je suis là, à regarder, juste regarder ce beau paysage, cet endroit magnifique où seule la beauté règne. Et pourtant, je sens une angoisse, une crainte qui émane de tout ceci. Un appel au secours, oui, c’est ça, tout ce que je vois ici pleure et se lamente. Mais comment ? Pourquoi ?
Je retourne sur le rivage en une seconde, et je m’approche d’un arbre magnifique. Je pose mes mains sur son tronc, je l’enlace, je tente de l’apaiser, d’entrer en communication avec lui. Et soudain je reçois son message. Cet endroit où je me trouve, c’est ma résidence, notre résidence. C’est un splendide vaisseau spatial qui nous abrite, mais nous le détruisons, par notre inconscience et notre avidité. Et pourtant, nous n’avons que lui pour vivre, pour exister, pour tout ce dont nous avons besoin.
Ce beau vaisseau spatial, c’est une planète bleue, une perle dans l’univers, c’est la Terre.
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ytica
J'attrape un mot au vol sur une chaine info : résidence
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ytica
Le chemin tortueux menait tout droit à une petite cabane en pierres, au fin fond de la forêt, là où aurait habité autrefois, disait-on, une vieille voyante prénommée Alma, réputée très talentueuse pour la divination. Il se racontait des choses étranges sur cet endroit que l’on disait hanté par des créatures effrayantes. Mais ils n’en avaient rencontré aucune, pas même le moindre petit lutin.
Ils longèrent le bord du petit ruisseau qui coulait tout près du sentier. Le bruit de l’eau se mêlait à celui des chants d’oiseaux et du vent dans les branches. Pierre serrait fort la main d’Alice et ils avançaient toujours, faisant craquer les feuilles mortes sous leurs pas. Ils étaient arrivés tout près de la cabane dont on apercevait maintenant le toit et la cheminée ainsi qu’un grand frêne sur sa gauche, là-bas dans la petite clairière. Ils firent encore quelques pas et s’approchèrent de la maisonnette en ruines.
Et soudain ils s’arrêtèrent. Il régnait une drôle d’ambiance, il n’y avait plus aucun bruit, plus de chants d’oiseaux, plus de vent dans les feuilles. On était à la frontière du réel et de l’imaginaire. Mais elle était bien là. Toute blanche, avec un regard d’une douceur infinie et une démarche élégante. Sa longue crinière ondulait à chacun de ses mouvements, et ses sabots ne faisaient aucun bruit sur le sol. Une longue corne torsadée jaune pâle ornait son front. Elle s’approcha des enfants et se laissa caresser la tête, le cou, passer les doigts dans la crinière, c’était magique. Elle était bien réelle, cela ne faisait aucun doute.
C’est alors qu’ils entendirent les cloches de l’église. On était dimanche, et c’était l’appel pour la messe. Le vent s’était mis à souffler de nouveau dans les branches et les oiseaux s’étaient remis à chanter. La belle licorne hocha la tête comme pour dire au revoir et partit vers la forêt où elle disparut.
Toutefois, sur le chemin du retour, Pierre restait perplexe sur la réalité de cette licorne.
-Mais voyons Pierre, répondit la fillette, tu oublies que je m’appelle Alice !
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ytica
Moi aussi je ne peux toujours pas mettre d'images sur le forum
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ytica
@Eve-78 Bonjour, non ce n'est pas une question de grossesse, là c'est une voisine indélicate qui en prend aucune précaution et se fiche pas mal si elle importune ses voisins. Et que tu sois enceinte ou pas le bruit comme ça, dérange, et ensuite ce sera le bébé qui ne pourra pas dormir, donc il faut trouver une solution, il y a des lois pour le bruit, de jour ou de nuit on doit respecter ses voisins.
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ytica
J'ai essayé avec 2 navigateurs, le problème est pareil avec les 2 (edge et firefox).
On va donc attendre...
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ytica
Je viens d'arriver sur le forum, plus d'images ni d'avatar...
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ytica
@Cygoris J'ai fini par comprendre, mais tout de même je n'ai jamais vu un chien mettre sa tête comme ça
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ytica
@Artelise c'est un rêve que j'ai vraiment fait, tel que je le décris