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Bruant
À défaut de marcher sur l'eau, Jésus y flotte, accroché à un bureau contenant la bague promise à la chérie de Danny Ocean.
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Bruant
(Ma réponse n'a pas été sous spoil pendant environ... une minute, avant que je vois la règle ! Mais en fait, est-ce que cette règle tient toujours ?)
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Bruant
Mon pseudo est bien Bruant... Et c'est un incroyable concours de circonstances car, précisément, je suis en train de confectionner une pizza maison pour ce soir !!!
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Bruant
@Twillily a dit dans La confusion des sentiments :
mais j'ai eu peur que ce roman-testament ne soit trop bouleversant.
En réalité, il s'agit de souvenirs de Zweig, non pas d'un roman.
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Bruant
@icescream Tu trouves ? Moi qui suis assez sensible à ce genre de choses, j'avoue n'avoir jamais éprouvé cette impression.
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Bruant
Dans le même style que "Le vent dans les saules", je repense à la série de "La famille Passiflore". C'est pour un public enfantin aussi, a priori, mais franchement, en tant qu'adulte, on peut accrocher rien que pour l'univers hyper douillet et mignon (si on aime : et moi, j'adooore !).
On retrouve la même technique à l'aquarelle qu'utilisait Plessix dans "Le vent..." et une certaine parenté dans le trait. D'ailleurs, pour la petite histoire, l'auteur, Loïc Jouannigot, a fait une apparition dans un des volumes du "Vent dans les saules" (il a fourni les dessins composant le carnet de croquis de l'un des personnages !).
Enfin, une autre série, théoriquement pour les enfants et dans un style complètement différent : Anna et Froga". Avec mon fils, nous sommes fans ! C'est vraiment trop drôle (les personnages sont d'une mauvaise fois pas possible et plutôt... bruts de décoffrage quand il s'agit de "tailler un costard" aux copines et copains !)
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Bruant
@Twillily Je crois également être entré dans l'oeuvre de Zweig par "Vingt quatre heures dans la vie d'une femme". "Joyau" est bien le mot. Chaque oeuvre de l'auteur, nouvelle ou roman, pourrait prétendre à ce terme. Une écriture d'une grande exigence, toujours transcendante, pénétrante à la fois. Et l'élégance, oui... Quelque chose également, qui le fait très proche du Romantisme. D'ailleurs, dans un autre livre intitulé "Le Monde d'hier", que je ne peux que te conseiller, on perçoit combien Zweig est attaché au 19ème siècle, combien il en déplore la fin et le passage à une ère nouvelle.
"La lettre d'une inconnue" est également un récit que j'ai beaucoup aimé : tu peux te jeter dans sa lecture sans la moindre hésitation ! -
Bruant
(J'ai utilisé l'image du site Babelio, mais j'ai lu le roman dans une édition d'ebook gratuite !)
Résumé :
À l'occasion de son soixantième anniversaire, R. de D., professeur de philologie, reçoit de la part de ses élèves et collègues un livre d'hommage, relation a priori exhaustive de l'intégralité de ses œuvres, articles et discours. Il y manque pourtant la clé de voûte de son parcours intellectuel, l'événement de sa jeunesse qu'il garde secrètement enfoui au plus profond de lui-même : la rencontre décisive d'un homme, un professeur, qui a naguère suscité en lui enthousiasme et admiration. Il entreprend alors de rédiger des "notes intimes", dans lesquelles il retrace sa vie de jeune étudiant, de ses années de libertinage à son attachement exalté pour son maître, avec lequel il noue une relation faite de souffrances et de confusion. À l'époque, il ne s'aperçut pas du glissement insensible que prirent leurs rencontres, jusqu'au jour où le vieux pédagogue lui livra un brûlant secret…" (Source Babelio)Mon avis :
Plus jeune, j'ai énormément lu Zweig. Je peux même affirmer qu'il faisait partie de mon top cinq des écrivain.e.s préféré.e.s ! Si je ne l'avais pas lu depuis longtemps, j'ai retrouvé avec ce roman (que je n'avais encore jamais lu) tout ce qui faisait mon admiration d'autrefois. Son écriture d'une si haute finesse ; un style extrêmement précis dans la description des affects, des émotions ; style virtuose et qui possède une mélodie très évocatrice. Zweig possède l'art de nous bercer de sa langue lente et lascive puis, soudainement, de provoquer un brusque pic d'intensité qui fait bondir le coeur.
Dans ce roman, dans lequel Zweig traite en particulier de l’ambiguïté pouvant exister entre amour et amitié, la tension est extrême. Tension qui, en silence, anime les personnages, les relie, les éloigne, tour à tour, dans ce qui semble une perpétuelle tempête.
Je ne peux en dire trop sans risquer de dévoiler l'intrigue, mais ceci, malgré tout : le roman traite en grande partie du poids de la société de l'époque sur les individus la composant, de l'emprise qu'elle affirme sur leurs existences par l'exercice d'une morale contraignante. Des injustices et intolérances pas encore tout à fait purgées de notre propre société, si vous voulez mon avis... -
Bruant
@Shanna a dit dans Focus sur les BD anthropomorphiques :
j'adorais les BD de Sibylline
Et Chlorophylle ? Tu connais ?
Sinon, j'ai repensé à deux séries. Celle des "Canardo" de Solal, très adulte, qui utilise tous les canons du roman noir américain.
Et dans un autre style, mais sublime : "Le vent dans les saules" (inspiré du roman ô combien merveilleux aussi de Kenneth Graham). J'ai la série complète à la maison (seulement 5 ou 6 volumes, je crois), et cela reste un de mes bijoux. Je me replonge dedans uniquement pour le plaisir esthétique (avec en plus, plein de références à des tableaux célèbres). Plessix avait un trait d'une virtuosité...
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Bruant
Je trouve que c'est une bonne idée, d'ouvrir un tel topic. D'autant que les références ne manqueront pas. Au passage, sais-tu que certaines pédagogies alternatives rechignent à introduire trop tôt les livres anthropomorphiques chez les petits humains ? Je trouve que cela est dommage, car je pense que les enfants sont capables de faire la différence et tout comme toi, Spip, je trouve que le recours à des animaux humanisés (ou des humains animalisés ?) apporte au contraire une certaine force aux idées transmises. Comme si l'on regardait l'humanité depuis l'extérieur, comme une espèce étrangère, alors qu'en réalité, c'est bien de nous dont il s'agit ! Ce qui est souvent très édifiant, et pas toujours à notre avantage. C'est l'effet "Fables de La Fontaine", en quelque sorte ! Bref, je glose... Pardon.
"Maus", que tu as cité est une des BD qui m'a beaucoup marquée. Précisément parce qu'on s'éloignait du monde des contes ou d'un univers surréaliste. Non, cette fois, les animaux étaient au coeur de l'histoire, et cela rendait les choses d'autant plus explicites et poignantes !
Plus jeune j'ai lu la série "Rats" de P'tiluc", et j'aimais particulièrement "Gai Luron" (une sorte de Droopy français) de Gotlib. Ensuite, j'ai accroché à l'univers de Trondheim, comme la série des "Lapinot".
Mais si tu préfères de l'historique, la série "De cape et de crocs" est assez reconnue. Cependant, je ne peux rien affirmer car je ne l'ai pas lue !
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Bruant
@icescream a dit dans Les autochromes de Julien Gérardin :
et dire que tout ça vient de la pomme de terre !
Mère Nature pourvoit à tous les besoins des Humain.e.s, y compris du point de vue artistique !
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Bruant
@Twillily a dit dans Quels dessinateurs & illustrateurs aimez-vous ? :
cela me fait direct penser à la pochette de l'album Yellow Submarine des Beatles (ci-dessous)
Merci pour la mise en correspondance ! C'est tout à fait cela. Nous avons une chance incroyable d'avoir tout ce passé artistique derrière nous, précisément dans une période ou les moyens d'y accéder (internet !) sont illimités. Cela produit des inspirations d'une richesse et d'une pluralité extraordinaires chez les artistes d'aujourd'hui.
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Bruant
En regardant bien les clichés, je crois que ce qui leur confère ce je ne sais quoi de différent et de particulièrement pénétrant provient de la technique elle-même (bon, c'est une lapalissade, de le dire !). Ces techniques "primitives" de la photo offrent un grain, un velouté, des transparences que nous avons perdus depuis longtemps... Au final, on obtient presque une aura "mystique" ! Je trouve cela dans les photos de natifs américains d'Edward Sheriff Curtis, par exemple.
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Bruant
@Marcel a dit dans Que représente votre avatar ? :
en plus je ne sais pas pour vous autres mais j'en ai eu plein cette année
Je n'irai pas jusqu'à dire que nous en avons eu "plein", mais au moins en avons-nous déjà vu quelque-uns... Ce qui fait très plaisir, car ils avaient littéralement disparus de la circulation par chez nous !
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Bruant
Emmanuelle Houdart est une peintre et illustratrice suisse. Elle a illustré beaucoup d'albums pour enfants (ou adultes qui aiment les albums ), sur des textes d'autrices ou auteurs jeunesse, ou sur les siens.
Lorsque j'ai découvert son travail, il y a quelques années, j'ai accroché tout de suite à son style. Du point de vue des couleurs, de la profusion des détails, des motifs ornementaux qui interviennent ici et là, ses oeuvres m'évoquent quelque peu l'iconographie traditionnelle de l'Inde (et du coup, aussi un peu une esthétique seventies).
Pour le reste, c'est surtout très personnel et très surréaliste. Poétique !
Un article la concernant, sur la charte des auteurs et illustrateurs jeunesse, ici.
Et ceci, pour le plaisir de vos yeux :
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Bruant
Le documentaire était vraiment intéressant. Les clichés que tu nous présentes splendides.
Je ne connaissais pas du tout cette technique et je suis heureux de l'avoir découverte. Le passage de la vidéo concernant les collectes d'images d'Albert Kahn m' a beaucoup touché. J'ai un faible pour tous ces collecteurs qui ont sillonnés le monde "d'avant" pour amasser des images, des sons, des objets, des contes, pressentant tout ce que l'humanité allait perdre à l'uniformisation inéluctable des pratiques et des langages.
Le fait que les clichés soient en couleur accroît l'émotion que l'on peut ressentir face à l'image de personnes qu'ils nous rendent si présentes, presque tangibles !
Et tu as raison, les clichés de Gérardin évoquent immanquablement les tableaux impressionnistes... -
Bruant
@Twillily a dit dans Vos musiques des années folles aux 60's :
La "protest song" du groupe Buffalo Springfield (1966)
Hey ! C'est amusant, j'avais pensé qu'il serait peut-être judicieux d'ouvrir un topic sur la protest song ! Et un autre sur la chanson contestataire française...
Dans le même goût que le titre que tu as proposé, avec une partie du Buffalo Springfield (Young et Stills) :
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Bruant
@apis-32 Quatre mois après le dernier message de ce fil, la répression policière se poursuit... ( voir cet article de Reporterre).
Les gendarmes empêchent toujours le ravitaillement des écureuils (malgré la demande faite par le rapporteur des Nations unies auprès du gouvernement français), les arrestations se multiplient, les chefs d'accusation restant quand à eux pour le moins flous...
Ces évènements ressemblent de manière troublante à ceux évoqués par Erri de Luca dans son livre "La parole contraire". A l'époque, le combat des habitants de la vallée de Suse dans le Piémont, regroupés dans l'association NO-TAV, était le même : empêcher la construction d'une autoroute. Les techniques des forces de l'ordre et du gouvernement furent les mêmes également... -
Bruant
Inoubliable. J'ai beau l'écouter... Toujours le même frisson !
(Je ne sais pas si la chanson a déjà été partagée ! Elle ne sort pas dans le module de recherche, mais j'ai l'impression que celui-ci ne prend en compte que les sujets ?)