Trublion autiste Asperger qui peut s'avérer râler beaucoup, mais ne pas mordre.
Aussi, j'aime bien dessiner et écrire. Je pense qu'un pan de l'épanouissement intellectuel se trouve dans la création.
-
Aspiegon
... que partout, la monnaie était le dollar. Même en France.
C'est ça d'avoir pour vraie maman la télévision '-'
-
Aspiegon
Je t'avoue que j'utilisais la plume au feeling, même si j'ai fait plusieurs essais sur des feuilles de différentes épaisseurs et sur différents grains! J'ai aussi appuyé trop fort, les premières fois, et ça a cassé plusieurs de mes plumes, ah ah.
Aussi, la plupart des travaux que j'ai dû faire étaient pour ma Fac d'Arts, et je n'ai jamais récupéré les dessins, malheureusement. Mais j'ai très envie de me remettre à la plume à calligraphie! D'ailleurs, si je passe par Cultura, j'irai bien me reprendre un set.Actuellement, je dessine plus au stylo et/ou au crayon de bois/crayon à papier, avec une retouche sur ordinateur pour les dessins en couleur!
Si je repars sur de la plume, je pourrais poster effectivement mes essais ici! Ce serait génial que tu fasses de même!
(Je ne sais pas si les dessins au stylo bic ont très grand intérêt, hu hu.) -
Aspiegon
Plutôt à réservoir, comme je cherche à pouvoir la prendre partout et l'utiliser très rapidement - par exemple quand je dessine ou j'écris dans le métro comme ça arrive!
J'ai déjà testé la plume de calligraphie à tremper, que ce soit pour l'activité de base ou pour dessiner, et j'ai toujours eu un mal fou à l'utiliser comme je tiens mal mes crayons, ah ah.
Sinon, je tartine vraiment pas mal à la main. Avec mon roman, c'est 232 pages qui ont été noircies. Pas que de mots, mais aussi de croquis et de dessins!
-
Aspiegon
Personnellement, j'ai fait tout un manuscrit au stylo à bille sur des cahiers 24x32cm, et je suis plutôt habitué à écrire à la main qu'à l'ordinateur.
Je n'ai pourtant pas une très belle écriture, puisqu'elle oscille entre des lettres liées et des lettres en capitales d'imprimerie, mais j'aime beaucoup la sensation de la bille sur le papier. C'est apaisant!Aussi, je dessine pas mal, de fait j'ai toujours du papier et différents crayons sur moi ("crayon de bois" - comme on dit chez moi, stylos, stabilos...). A l'avenir, j'aimerais écrire et dessiner à la plume, mais il m'en faudrait une bonne, et ça, je cherche encore!
-
Aspiegon
Tu peux ne pas être la personne la plus positive, mais au moins tu veux te sortir la tête du bain de négativité tout autour, et ça, c'est bien.
Comme toi, je tente de moins me prendre bêtement la tête et de lâcher prise - surtout au niveau d'un Master Gnieurk-gnieurk.Question peut-être indiscrète, mais tu veux t'inscrire dans quelle filière, en fac?
Ah, et j'y pense, si jamais tu veux continuer cette conversation sans flooder ton propre topic, on peut continuer en privé, ah ah!
-
Aspiegon
J'aimerais pouvoir avoir autant de positivité que toi, à l'instar de la fin de ton message qui se termine bien - pour un post sur le topic.
C'est génial que tu puisses trouver des choses à positiver, notamment cette force d'esprit de dire que tu te bats de plus en plus les couilles de tout. Merde, j'aimerais savoir faire ça aussi.Ah, et en passant, très sympathique le pseudo, hu hu.
-
Aspiegon
Je serai ravi d'en savoir plus sur tes parcours diag, en MP! Et faire plus ample connaissance en virtuel est pour moi le seul moyen que j'ai de réellement communiquer.
Je suis content d'avoir l'avis de quelqu'un qui est passé exclusivement en classes normales - à chaque fois, c'est soit "on m'a diag, donc on m'a changé de classe pour mieux adapter les enseignements à mes besoins" ou le "j'ai arrêté les cours".
Tu es également dans l'enseignement? Quel degré?
-
Aspiegon
Je connaissais le principe du Haïku, mais je ne connaissais pas ses règles! Tu viens de me permettre de les apprendre - et je pense que je vais en pondre aussi
-
Aspiegon
Bonjour tout le monde.
Je pose ce topic sous le coup d'une question qui se transforme en ras-le-bol, du moins, je crois.
Ici, on va causer les études en classes "normales" et Inclusion, ce qui est toujours un bon gros tas de poop, même après la loi de 2005 sur l'Inclusion, et tout ce patatra.Premièrement, est-ce que des personnes qui sont sur ce forum ont été diag ou pré-diag sur la question d'un handicap invisible (dys-, TSA, TED...)?
Dans un second temps, comment avez-vous suivi vos études (au niveau des aménagements, par exemple), et étiez-vous dans une classe "spéciale"?
Troisième question, optionnelle : vous est-il déjà arrivé de passer d'une classe "normale" à une classe "spéciale", ou inversement? Et comment avez-vous ressenti ce changement?Je lance le topic parce que j'ai été diag TSA (Syndrome Asperger) quand j'avais 21 ans. Avant et un peu après mon diag, j'ai suivi une scolarité dans des classes "normales", et je n'ai bénéficié de légers aménagements - qui me convenaient - que tardivement. J'aimais bien l'idée de devenir prof, et c'est toujours ça aujourd'hui.
Mais après un échec en Master Enseignement, un gars qui tenait une asso m'a présenté le Master ECOSIM Sous-Parcours 3 à la Sorbonne-Nouvelle (en distanciel), en me disant que ce Sous-Parcours n'était fréquenté que par des personnes avec TSA/Syndrome Asperger. Or, je me sentais plus "à ma place" dans le "normal", malgré les moqueries et les brimades, que dans ce Master.
Bref, je me sentais, un moment, trop "bizarre" (neuroatypiques) pour être parmi les gens "normaux" (neurotypiques), et maintenant trop "normal" pour être parmi les "bizarres".Quelqu'un d'autre a ce genre d'expérience?
Ou même des neurotypiques qui auraient un point de vue sur les questions que je pose et le cas que j'expose?Merci de votre patience et de votre lecture!
-
Aspiegon
En 4ème et 3ème, j'ai eu deux amies - L. et C. - la première était petite et fragile - littéralement, elle avait une sorte de handicap à cause d'un trou dans la poitrine, je sais pas ce que c'est. Et L. se laissait faire par les autres, tandis que dès que je disais un truc, elle me foutait des coups de poing. Et bon, comme j'étais gentil et patient, et que c'était une pauvre gamine qui avait une différence physique avec les autres qui l'empêchait de faire des choses dans la vie, eh bien je laissais faire.
Un jour, en 4ème, L. a été embêtée par des mecs de notre classe. Des gars relous dont les hormones commençaient à bouillonner et qui voulaient savoir ce que ça faisait d'embrasser et de toucher une fille.
Et vers qui ils se sont tournés?
Dans le mille, vers L. qui s'est laissée faire.
Alors, au moment où il la bloquent dans le couloir, collée contre un mur, harcelée par deux gars à qui elle répétait "Non, non, non", je suis arrivé - avec mon autre amie, C. - et on a chassé les gars. Par la suite, et contre l'avis de l'harcelée, je me suis senti obligé d'en parler au CPE. Parce que, bon, on va pas se mentir, c'est grave à leur âge, aux gars, de faire ça à une fille.
J'en parle donc au CPE, qui, l'heure suivante, vient dans la classe et convoque les deux gars qui ont harcelé mon amie. L., elle était en larmes en voyant que j'avais vu le CPE, elle ne voulait pas de "problèmes" avec la classe - on était pas appréciés, L., C. et moi, trop marginaux et on subissait déjà des moqueries, mais on était deux sur trois - C. et moi - à être en osef à propos de ça.Donc, les gars se voient avoir des remontrances, un petit mot de marqué dans leur dossier scolaire, et des heures de renvois avec des heures de colle en plus - de ce que j'ai pu comprendre. Ils sont revenus tout autant en larmes que L., et c'était bien fait pour eux, ils avaient juste à pas faire ça.
Evidemment, comme ils étaient bien vus par le reste de la classe, mon dieu, je m'en suis pris plein la tête par la suite - jugé comme seul responsable, parce que j'étais le moins apprécié de ce groupe de marginaux. Et j'ai eu le droit à du harcèlement - heureusement soft - pendant tout le reste de ma 4ème.
L. m'a fait beaucoup, beaucoup la gueule. Elle disait que c'était rien, qu'elle aurait pu gérer, et que c'était normal (aujourd'hui, ça me fait rire, c'est une fausse féministe pur jus qui crie pour tout et n'importe quoi, et elle est fan du remake de Ghostbuster, beurk), bref, elle banalisait les agressions faites dans les collèges, à ce moment. L. m'en a voulu vraiment fort, parce qu'elle savait que l'année suivante, on se retrouvait quasiment avec la même classe, comme on était en spécialité ECLA et Allemand. Mais bon, si j'avais pas mis mon grain de sel, elle aurait eu le harcèlement habituel et plus si affinité, par l'intervention des garçons qui sont restés dans notre classe, l'an suivant, bien sûr.Je pense que c'est l'un de mes pires souvenirs en lien avec l'école, enfin, avec le collège.
Là où j'ai donné du soutien à mon amie, L., je n'ai eu le droit qu'à davantage de crises - plus de coups de poing, et, comme elle s'est pétée le genou en début de 3ème, des coups de béquille alors que je portais son sac, lol.Aujourd'hui, je suis bien content de ne plus lui parler, même si j'ai un jour tenté un contact avec elle. Un contact qui s'est encore mal fini pour une histoire de photoshoot à 80 euros pour "bénéficier de l'aura" de son actrice préférée - ce que je n'ai pas compris, de ma réflexion d'autiste.
Voilà, voilà.