C'est plutôt insolite comme anecdote pour ma part.
J'étais dans le tram pour rentrer chez moi, et ça faisait un moment qu'un gars demandait aux gens où aller et il avait l'air complètement paumé. Il est descendu parce qu'un coup on lui disait qu'il était dans le bon sens et un autre coup, on lui disait qu'il ne l'était pas. Ce n'était pas du tout mon arrêt mais je suis quand même descendue. J'ai demandé au Monsieur, son plan et où il voulait aller. En effet, il n'était pas dans le bon sens. Il avait un léger accent mais rien qui empêchait de comprendre ce qu'il disait.
Finalement, j'ai fait tout le trajet avec lui jusqu'à ce qu'il arrive à bon port.
Je suis rentrée 1h plus tard que ce que j'avais prévu mais au moins j'avais aidé ce pauvre gars à qui on disait tout et son contraire.

Insolite :

Il y a quelques semaines, j'allais tranquillement chez mes beaux-parents avec mon compagnon. On sort de la voiture et là, la voiture recule, bien sûr on se demande pourquoi. Réflexe de mon copain tenter de stopper la voiture (impossible), mon réflexe : me jeter à l'intérieur sur le frein à main. Bah oui, ça fonctionne beaucoup moins bien quand on le met pas en fait.

En fait tu m'as fait me souvenir d'un moment extrêmement gênant...
Il y a quelques années mon mari rentre du travail et me demande si j'ai fait exprès de garer la voiture en bas de la rue, en travers. Je lui réponds que non évidemment que j'ai le permis et que sachant conduire, je me suis garée devant la maison comme d'habitude mais prise d'un léger doute, je m’en vais lui montrer qu'il a tort.
Bien mal m'en à pris car non seulement il avait raison, je n'avais pas mis le frein à main mais la voiture avait descendu la rue et avait embouti la mur du voisin. J'en ai eu des cauchemars pendant des semaines car je n'imagine pas si elle avait percuté quelqu'un. comment se sentir boulet ...

@carililou ça peut arriver à tout le monde

Il y a qq années,un 11 novembre,alors que tous les commerces sont fermés en Moselle,je prends ma voiture,et je vais faire un tour à Sarrebruck;Je shopping,et la nuit tombant vite,je reprends le chemin du retour!
Et à la frontière,je vois un jeune type,style routard,l'air gelé,et je m'arr^te,lui demande ou il va,
Pas un mor de français,juste France,please..
Bon,je l'invite à monter,roule jusqu'à Metz,lui explique que maintenant,je dois rentrer "at home".....Il a l'air d'un gosse perdu,on ne se comprend pas,et finalement,je l'embarque à la maison,ayant un fils maitrisant l'anglais!
Là,surprise...Mais accueil sympa!
le fils pred la main,le jeune a 18 ans,est australien,vient de traverser l'Allemagne,et se prépare à faire de même en France...Il est à la recherche de la route pour rallier Paris!
Et là,j'improvise un repas bien de chez nous,mon fils va chercher un jeune voisin capable de suivre la conversation,on ouvre une bouteille de vin de chez nous,ça se termine en veillée ,mon fils partage sa chambre pour la nuit,et le lendemain,on emmène ce jeune homme à l'entrée de l'autoroute!

@Myra-flore c'est super mignon comme histoire

Il y a bien longtemps ... je n'avais pas le permis de conduire.
A cette époque, j'habitais déjà dans le Gers et mes parents encore à Paris.
A Noël, je montais les voir, bus jusqu'à Agen ( A l'époque j'étais à l'ouest du département ) et train jusqu'à Paris.
Une fois, je suis rentrée un dimanche et en arrivant à Agen ... il n'y avait pas de bus !
Je suis donc partie en stop ( oui, c'était le milieu des années 70 ) à la nuit tombée.
J'ai fait des sauts de puce, du demander à un monsieur trop entreprenant de me laisser descendre en pleine campagne et je me suis retrouvée à la nuit noire sur une place dans la charmante commune de Laplume (47 ). J'ai attendu un bon moment, pas une voiture ne passait.
Soudain une voix m'a interpellée derrière moi.
" Mademoiselle! Mademoiselle ! Ça fait un moment que je vous vois attendre, mais plus aucune voiture ne passera, maintenant, et vous allez prendre froid. Alors vous allez passer la nuit chez nous, et vous repartirez demain matin."
La dame m'a fait entrer dans sa maison, au fond de la place. Son mari et ses enfants nous attendaient pour dîner.
Elle m'a préparé un lit et le lendemain matin ne m'a laissée repartir qu'après un bon petit déjeuner. ( Bon sang, pourquoi ne faut il pas d'accent à déjeuner alors qu'il en faut un à jeûner ? !!! )
J'ai pu continuer mon chemin, sans encombre cette fois.

@Myra-flore @apis-32 Quelles jolies histoires ! J'aimerais en avoir des comme ça

Alors moi je me suis garé prêt d'un évènement sportif , genre 4 hrs avant sinon après impossible de se garer et on décide d'aller au cinéma avec des tickets que j'avais , on marche durant au moins 30 min jusqu'au cinéma et là j'ai pas pensé à prendre les tickets , ils sont dans la voiture.... du coup j'ai couru 3 km allé et 3 km retour pour arriver pile poil au commencement du film mais j'ai craché mes poumons et j'ai failli tomber dans les pommes , je suis rentré dans le cinéma tout rouge et je transpirais de partout .
et par la suite , quelqu'un que je connais vaguement m'a vu souffrir entrain de courir au bord de la route , je devais paraitre chelou mais j'avais envie de corriger ma connerie

Le contexte
il y a une quinzaine d'année, toute ma famille se donne rendez vous chez le grand-père pour y passer une petite semaine au bord de la mer, pas loin de Barcelone. Entre les voitures et les trains, chacun vient par ses propres moyens. On se dit qu'on se débrouillera en covoiturage pour rapatrier tout le monde en fin de séjour.
Seulement problème, on réalise bien vite qu'il manque de la place. Quelqu'un ne sera pas du voyage de retour, et devra se rabattre sur un avion. Ca tombe sur moi, le moins aérodromophobe de la bande.

Le jour de l'acte
C'était un dimanche. Toute la famille a pris la route très tôt le matin pour 11 à 12 heures de route. Ne reste que les grand-parents, résidents permanent. Moi je ne décolle qu'à partir de 18h et dispose encore d'une petite journée à profiter. Et justement il fait beau. Et il y a des vagues. J'adore les vagues.

Au bon endroit... au bon moment
Je ne me prive pas, je passe toute la matinée dans les rouleaux, à bodysurfer. Gamin j'en avais une planche pour prendre les vagues, elle a cassé, on ne m'en a jamais repayé une, et j'ai du faire sans. Du coup j'ai découvert le bodysurf en autodidacte, jusqu'à développer une technique relativement efficace, je dois le reconnaitre. Notez bien cela, même ça ne servira plus pour le reste du récit (j'avais juste envie de le placer).
Au bout d'une petit heure, la fatigue se faisant sentir, je décide de sortir de l'eau, quand une personne à proximité m'interpelle. Elle me fait des signes. Dans un premier temps, je pense qu'elle s'adresse à quelqu'un d'autre. Mais non, nous sommes seuls. Sans compter qu'entre les crachats et régurgitations de cette tête qui peine à dépasser de l'eau, je commence à reconnaitre des appels à l'aide, dans un espagnol paniqué.

"A toi de jouer bonhomme"
Nous sommes seuls, disais-je dans le paragraphe précédent. Il ne me faut pas longtemps pour comprendre que cette personne se noie, et que son unique espoir, c'est moi. En deux coups de crawl, je le rejoins et tente de l'agripper pour le ramener vers le rivage. Vous voyez ces scènes de films où tout semble se résoudre une fois que le noyé est rejoins par quelqu'un ? Bon, et bien dans la réalité ça ne se passe pas comme ça. Le courant est fort. Bordel, une baïne. Tu m'étonnes qu'il se soit fait avoir. En plus il est lourd. Plus petit mais plus lourd que moi. Je n'arriverai pas à le ramener seul. Il s'en aperçoit aussi. Il panique de plus belle, gesticule de plus en plus, s'agrippe à moi comme à un rondin. Ce con me pousse vers le fond. Il va me filer un coup et on va se noyer tous les deux si ça continue comme ça.

Tour d’hommes sous-marine
L'équation est simple. Soit les sauveteurs de la plage interviennent vite, soit je l'abandonne si je ne veux pas mourir moi aussi. C'est là que j'ai une idée. Là où nous sommes, la profondeur ne dépasse pas deux mètres. Après lui avoir ordonné de crier, je prend une énorme bouffée d'air et je plonge. J'attrape les jambes du malheureux et je le hisse, du mieux que je peux, la tête hors de l’eau. C'est que nous sommes en Catalogne, Puta Madre !, la terre des Castells, ces tours d'hommes hautes de plusieurs étages (cliquez, c'est beau à voir). Mon record personnel d’apnée est de quelque chose comme 2 minutes 30. Là, avec la fatigue, les remous, le poids du mec, je ne dépasserai pas les 40 secondes, je le sais. Mais tout est bon à prendre. Je tiens la base du mieux que je peux, mon gars hurle tout ce qu’il a. Deux surveillants de plage l’entendent, se jètent à l’eau, et sont sur nous en 30 secondes.

Mais… mais c’est Daniel Craig !
Il est sauvé ! L’un des sauveteurs commence à le ramener jusqu’à la plage où un attroupement s’est depuis peu formé. L’autre se tourne vers moi. Je lui fais comprendre que tout va bien, il me laisse donc rejoindre le rivage par mes propre moyens. Après tout ça, j’allais quand même pas me pointer sur le sable en tant que « sauvé », même si c'est un peu le cas... J’ai ma petite fierté quand même. Et c'est là que vous devez commencer à vous dire « Eh mais il devait pas y avoir Daniel Craig dans ton histoire ? ».

Vous suivez, c'est bien...

... Le vrai Daniel n'était pas là, mais j'ai bien le droit de me voir comme je veux sur le moment, non ? C'est qu'il y a du monde qui me regarde.

L’épisode se finit ainsi. Je m’enquiers de l’état de mon infortuné compagnon de houle, pris en main par les secours. Il va bien. Plus de peur que de mal. Nous échangeons une poignée de main, et un regard. Ce regard, bon sang. Ce regard qui ne peut pas mentir et ne dit rien de moins d'autre que « vous m’avez sauvé la vie ». Ecrit comme ça ça peut avoir l’air ampoulé, mais en vrai je vous assure que ça vous traverse le coeur, en emportant un morceau de poumon au passage.

De retour chez mon grand père, je trouve ce dernier sur la terrasse, face à la mer, le regard perdu vers le loin, tel ces vigies de l'Histoire qui ont traversé l'existence en ayant vu trop de belles ou de vilaines choses.
-T’as sauvé quelqu’un ?
-Oui.
-Allez, viens à table, ça va être froid.

Anecdote insolite :
Partie de Scrabble à trois, ma mère, ma soeur et moi. Rien de bien dingue... Jusqu'à ce que ma soeur demande à voix haute si elle peut mettre le mot : cunni. Ce à quoi je réponds : non, c'est une abréviation de cunnilingus. Ma mère nous regarde : C'est quoi un cunni ?
Explosion de rire. Je regarde ma soeur et lui dit : tu te démerdes. Moment de genance extrême où ma soeur lui explique.

Fallait répondre que c'est un nuage, comme cumulonimbus

A peu près la même question de mon gamin,devait avoir dix ou onze ans;m'ensuis sortie sans tricher,en lui disant :
cest un mot latin,pour ceux qui avaient un lapin;qd ils leur faisaient un bisou!
Et tout est vrai!
D'ou l'origine du mot "con",dérivé de cuni,le lapin,bestiole qui a précédé "le minet" qd les romains occupaient la Gaule!
Et qu'ils s'occupaient des dames!

@Myra-flore Alors "sale con", ça veut dire "petit lapin pas très propre", finalement ?

Je peux juste affirmer qu'il s'agit du lapin;d'ailleurs,l'élevage des lapins est la cuniculture!
Après,que les gaulois aient mis le cuni en "con",au fil des années,ce mot est devenu vulgaire et injurieux!
Mais Voltaire l'a mis en titre ds un de ses écrits;Aragon aussi!

@canaille-sympa le mot "coño" en espagnol est un gros mot qu'on utilise souvent en parlant mais qui désigne le sexe de la femme aussi.

@LeaPierce , tu me fais penser à un truc , alors moi j'avais genre 12ans donc j'ai l’excuse de la jeunesse mais un adulte a fait une blague où il y avait le mot fellation et moi j'ai demandé devant tout le monde ce que voulait dire fellation , tt le monde a rigolé .... je suis partie mais quelqu'un m'a dit que c'etait une pipe sur mon chemin

@Sky j'aurais à ta place pas compris ni la fellation ni la pipe ou alors au sens premier

Au lycée , un ballon de foot arrive en ma direction, je suis assez content parce que je vais devoir taper dedans pour leur renvoyer mais j'ai mal frappé le ballon qui est partie sur le coté , j'ai explosé la vitre d'une classe du premier étage , j'ai eu une monté de stresse , alors je suis partie doucement me cacher et j'ai regardé de loin , il y avait pleins de proff et élèves entrain d'essayer de comprendre .
Après pourquoi j'ai pas assumé ? je sais pas .... sur le moment je me suis dit " vas faire un tour dans les WC " puis après tu vois

@Sky pas bien