Je suis le froid, je suis la glace
Je parcours doucement ta peau, je t’envahis chaque jour un peu plus…
Je suis le vide, je suis le silence
Je m’immisce doucement autour de toi…
Tu essaies de m’échapper, de trouver une solution, mais de mes doigts invisibles je te maintiens dans le noir.
Tu manques d’air, tu te retrouves piéger. Tu tends la main, tu appelles à l’aide mais en vain, le désert ne te renvoie qu’un écho.

Je suis l’indifférence, je suis un regard vide, un manque de désir
Tes larmes coulent mais ne trouvent pas le chemin de la liberté. Les mots se bloquent érigeant un mur dont tu es prisonnière. Chaque jour est un peut être et l’avenir qu’un goût d’incertain.

@Musings merci à toi

Une empreinte à suivre, un chemin tracé à l'encre anonyme… Des mots, rien que des mots pour rompre la solitude ou l'enfermement d'une routine écrasante… Trouver un intérêt non feint, une lueur dans la nuit égoïste et froide. Croire que dans la noirceur d'une toile tissée à travers le monde, les confidences et les chuchotements sont exclusifs et permettent de se sentir entouré. Mirage, illusion, tout est fait pour nous y pousser…Clavier froid, onde virevoltante dans les airs, emportant avec elle les lettres choisit avec soin… le doux contact du murmure à l'oreille, oublié… la chaleur d'une main, le réconfortant d'un sourire ne sont plus convoités… Nous ne sommes plus des enfants, l’amitié n'est plus si facile… on tend la main plus facilement derrière un écran…

Vraiment pas envie...

@Hornet

Il faut savoir vivre dangereusement

Bonjour ! Bonjour ! J'ai mis mon nez dehors, et figurez vous qu'il fait beau, le soleil fait ressortir les reflets cuivrés des feuilles et les oiseaux sifflotent... seraient-ils satisfait de savoir que nous allons leur laisser la place...!

Aller travailler parce que j'aime mes petits vieux et que je dois les soigner. Regarder les films de Noël, ne me jugez pas ! Et sinon faire du sport dans mon grenier

Donner la vie est la chose la plus belle au monde... au départ deux personnes, une envie de devenir trois, de pouvoir laisser une chose en ce monde, de transmettre, d'aimer sans condition...
Alors il apparaît et plus rien ne sera jamais comme avant, il dépend de vous. Mais voilà il n'y a aucun manuel, aucune science exacte pour être parent, alors on fait au mieux, on ressent les choses et on tâtonne... Et voilà que ce petit être grandit, qu'il prend son indépendance, parfois brave les interdits, vous défit. Il se cherche, se rebelle.
Vous le regardez grandir, devenir un être a part entière et même si tous les jours ne sont pas faciles, vous vous dites qu'il est ce que vous avez réalisé de plus beau...
J'ai eu trois garçons et vraiment aucun regret, nous avons choisi de devenir parent au bout de deux ans de vie communes. Nous avions profité, voyagé et nous voulions construire un foyer, donner une part de nous qui nous survive... Je crois sincèrement que tout le monde n'est pas fait pour être parent, et ce n'est ni une nécessité, ni une obligation pour accéder au bonheur...

Dernier soir de liberté, dernier resto avant 1 mois ... une pensée pour tous les indépendants et toutes les personnes en chômage partiel qui avec 80 % du salaire doivent continuer à payer leur crédit...