• ytica ytica

    Je suis d'accord aussi pour ce défi

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  • ytica ytica

    Cette salle d’exposition était un véritable labyrinthe. Couloirs, escaliers, ascenseurs, salons se succédaient et s’enchaînaient, si bien que seuls ceux qui y travaillaient arrivaient à y circuler sans problème. Les employés et livreurs, tous munis de badges et cartes d’identification électronique, avaient travaillé une bonne partie de la nuit pour installer les différents objets qui seraient présentés dès le lendemain aux visiteurs. Parmi les nombreuses personnes affairées à ce travail, qui se serait intéressé à cette jeune femme à l’allure quelconque. Son but : une substitution discrète...

    Le vol du siècle ! Titraient tous les médias. Une coupe de champagne à la main, Sylvana se délectait à la fois de son breuvage et de ce déversement médiatique incessant. Mais que se passait-il donc ?

    Sur le grand écran plat du salon, une magnifique image de diamant s’affichait, une pierre de couleur bleue dont les facettes reflétaient les différences de tons, jouant avec la lumière.

    -Respect madame, c’est votre plus beau coup.
    -Merci Antoine, répondit la jeune femme, confortablement installée dans un fauteuil blanc. Mais je dirais plutôt « le vol du millénaire ».

    Elle se leva et fit quelques pas dans la pièce. D’une démarche féline, elle s’approcha d’une table, sur laquelle un magnifique diamant bleu était posé sur un présentoir en verre, à côté d’un escarpin rouge comme signature du forfait. Et cette signature était bien connue. « The Amazing Thing », tel était son nom, était le plus gros diamant taillé du monde. Et chacun se posait la question de savoir comment ce vol par substitution avait pu avoir lieu dans cette célèbre galerie parisienne hyper sécurisée où il était exposé.

    Antoine appuya sur une touche de son ordinateur, et un message partit vers les rédactions des différents médias. La photo du diamant et de l’escarpin rouge fut bientôt sur toutes les chaînes de télévision. Plus personne à présent ne pouvait douter que cette pierre unique avait été volée car la revendication était bien explicite. Et le nom de Sylvana ainsi que sa photo furent rapidement et amplement diffusés. C’était une belle femme aux cheveux d’un roux flamboyant, installée dans un fauteuil d’un blanc immaculé, et dont la séduction ne laissait personne indifférent. En cette époque perturbée, où la vie était triste et sans beaucoup d’avenir, ce vol sensationnel déchaînait les passions.

    Sylvana prit le lourd diamant dans ses mains. Elle le caressa, admira un moment le jeu des reflets sur ses nombreuses facettes, puis le mit dans une petite mallette qu’elle confia à Antoine, son fidèle valet.

    Nous n’avons plus rien à faire ici, allons y !

    Ils quittèrent la maison, emportant le diamant, l’escarpin rouge et une perruque… de cheveux roux.

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  • ytica ytica

    @Kachina

    Merci pour ce poème magnifique dont chaque mot apporte de l'émotion.

    Pour les like, c'est vrai que j'y porte attention, simplement parce que ça me fait plaisir que quelqu'un ait lu et se soit diverti ou ait été ému par mon récit.

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  • ytica ytica

    J'avais vu dernièrement une video disant comment on mourrait dans le vide de l'espace. Ce qui me rassure c'est qu'il y a peu de chances que je me retrouve sur la Lune. (quoi que parfois je sois dans la Lune) cette petite video est bien explicative. Moralité : on est quand même bien sur Terre 😄

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  • ytica ytica

    Pour changer un peu, je vais attraper au vol un mot dans ce que dit la personne qui parle actuellement à la radio, ça sera : respect

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  • ytica ytica

    Vu au bout de 4 secondes (facile)

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  • ytica ytica

    @Jabba-the-Hutt

    Pour l'affaire Darmanin, voici ce que j'avais lu dans des articles : il avait accepté de rendre un service à cette fille moyennant une "prestation sexuelle". Il était précisé que c'était une fille "du métier" et qu'au moment de payer, elle avait changé d'avis... et qu'il avait exigé d'être "payé".

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  • ytica ytica

    Bien à l’abri derrière son éventail, elle observait la scène qui se déroulait à quelques mètres d’elle. La petite fête était plutôt réussie, mais ce n’est pas cela qui intéressait Annelise. Non, elle, c’étaient les potins ! Et elle avait une excellente mémoire pour cela. En effet, en dépit de son âge, 80 printemps, Annelise n’oubliait jamais rien.

    Donc, son regard était focalisé sur ce couple improbable qui discutait, se croyant à l’abri derrière le gros chêne du jardin. Oui, improbable, car il s’agissait du père Antoine, curé de son état, et de sœur Marie Angèle, une jeune religieuse de 30 ans, une sœur à cornette. Nous sommes en Août 1958.

    En dépit de la distance qui les séparait, une bonne dizaine de mètres, Annelise pouvait suivre leur conversation. En effet, elle savait lire sur les lèvres et si elle ratait quelques mots, elle comprenait bien le sujet de leur conversation : l’amour. Elle avait du mal à croire ce qu’ils disaient, mais en même temps elle notait bien tout dans sa tête. Cela devait largement suffire à lui assurer une sacrée chose à raconter, et ce pour un bon moment. Les gens auraient du mal à croire ce genre d’histoire, mais en même temps ils en étaient friands. D’accord, ce n’était pas bien de jouer les pipelettes, mais la vieille dame, pour sa défense, se disait qu’après tout, ils n’avaient qu’à être plus discrets. Ainsi, elle s’auto-excusait de sa manie d’espionner et de rapporter à tout le monde ce que faisaient les autres, surtout si c’était croustillant, et ici c’était le cas. Mais là, n’avait-elle pas franchi une ligne rouge ?

    Une supposition que quelque part, une punition l’attendait un jour, quelle serait-elle ? Mais elle n’eut pas longtemps à attendre la réponse.

    A force de se pencher pour observer les deux amants, un pied de son fauteuil en osier craqua et elle tomba avec fracas, emportant dans sa chute la petite table avec la carafe d’eau et son verre avec le petit cocktail auquel elle n’avait même pas touché. Pompiers, hopital, un bras cassé, n’était ce pas la justice divine qui avait frappé ? Quoi qu’il en soit, l’incorrigible Annelise, une fois revenue au village, s’empressa de raconter son histoire. Quant au père Antoine et à la sœur Marie Angèle, après avoir renoncé à leurs vœux, ils quittèrent le village et se marièrent, scellant ainsi leur amour devenu légitime.

    eventail.png

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  • ytica ytica

    @Antigua Oui ça les brebis galeuses il y en a partout, promoteurs, notaires... et elles entachent la profession. Nous on fait surtout la gestion d'immeubles.

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  • ytica ytica

    @Shanna Ah mais il faut arrêter avec les agents immobiliers escrocs, je travaille dans une agence immobilière depuis des années et avec tous les contrôles qu'on a, impots, urssaf, caisse de garantie etc qui épluchent les comptes, font des photocopies de nos documents, sans compter notre cabinet de comptabilité obligatoire indépendant qui tient nos comptes, c'est quasiment impossible aujourd'hui, je ne dis pas qu'il y a quelques années les magouilles ça se faisait, mais aujourd'hui c'est bien encadré.

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  • ytica ytica

    Ce soir une autre de mes émissions préférées, l'agence. Il s'agit d'une agence spécialisée dans l'immobilier de luxe. Des biens à vendre qui font rêver, et qui se vendent à plusieurs millions d'euros. 😄

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  • ytica ytica

    Secrets d'histoire, l'homme au masque de fer. Une belle enquête bien menée avec de nombreuses hypothèses, mais toujours pas de réponse à cette grande énigme.

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  • ytica ytica

    Inès s’était arrêtée en chemin. Voiture garée en urgence, elle avait couru vers une petite chose couleur roux et blanc qui se trouvait près d’un petit sanctuaire situé en bordure de route.

    Elle le prit dans ses bras. C’était un petit chaton. Ses pattes étaient attachées avec de l’adhésif très résistant. Soulagement quand elle vit qu’il n’était pas blessé et encore en vie. Mais dans quel état… Heureusement on était lundi et elle trouva rapidement un vétérinaire qui accepta de la recevoir. Le chaton enfin pris en main par la jeune femme, couché sur une serviette, perfusion à la patte, sa tête dans un petit masque à oxygène, la bataille pour la survie commença.

    Qui avait bien pu abandonner ainsi ce pauvre animal, le vouant à une mort certaine ? Maigre, le visage émacié, déshydraté, il luttait avec acharnement, s’accrochant à la vie de toutes ses petites forces. Sa poitrine se soulevait à un rythme régulier, mais ses paupières restaient à demi closes, sans réaction.

    Délicatement, à l’aide d’un scalpel, la vétérinaire découpa l’adhésif, libérant ses petites pattes inertes. Inès sentit une sorte de découragement, de lassitude, l’envahir. Et si elle avait fait tout cela pour rien ? Ses yeux ne quittaient pas le petit être immobile que la vétérinaire auscultait à intervalles réguliers. Puis le miracle se produisit. Au bout d’une demi-heure de soins, il commença à bouger, son petit corps s’agita faiblement. Le lendemain, il était sur pattes, et s’était jeté sur la nourriture qu’on lui avait présentée. Mais qu’allait-il devenir ?

    Inès avait réfléchi et pris la décision de le garder. Elle l’a appelé Chaton. Il gambade maintenant dans le cabinet du vétérinaire, courant vers une proie invisible, véritable petite pile électrique faisant des bonds dans tous les sens. Il a gagné son ticket pour une vie meilleure, blotti de nouveau dans les bras de sa maman humaine. Dans son sac de transport tout neuf, le voici en route vers la maison du bonheur où il vivra des jours heureux, remplis d’amour, de câlins, de jouets et de ronrons.

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  • ytica ytica

    Pour moi, qui ai sous les yeux le dernier ticket de caisse de mon supermarché, ce sera donc le mot ticket

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  • ytica ytica

    Elle avait peur. Pas cette peur qu’on a comme ça, peur de l’obscurité, peur de l’orage, non, c’était une peur qui la prenait au ventre, qui la clouait pratiquement sur place. Mais que se passait-il donc ?

    Elle fit quelques pas, et glissa un regard par la porte entrouverte. Rien. Elle passa la tête et regarda à gauche et à droite, toujours rien. Prudemment, elle sortit sur le seuil et referma la porte. Le vent frais du matin la fit frissonner. Elle fit quelques pas sur le trottoir, traînant son bagage à roulettes derrière elle, et se dirigea vers l’arrêt de bus, en prenant bien soin d’éviter la plaque d’égout qui se trouvait à mi-chemin.

    Ca y est, c’était le grand départ, direction l’aéroport puis la Corse, où elle retrouvait comme chaque été sa famille dans leur petite maison de village. Ce soir, elle pourrait serrer ses parents dans ses bras, manger les bons fiadones de sa tante, et dormir dans sa chambre aux rideaux de dentelles.

    Petit à petit la peur s’estompait, mais elle continuait toutefois à regarder tout autour d’elle, l’oeil aux aguets, tendant l’oreille au moindre bruit suspect, se retournant tous les 3 ou 4 pas… Arrivée à l’arrêt de bus, elle continua son étrange manège, comme quelqu'un en danger, attirant les regards des autres personnes qui attendaient le 24. Soudain, elle poussa un cri ! Les yeux écarquillés, la bouche grande ouverte, elle fixait un point sur le trottoir d’en face.

    • Vite appelez la police ! Un flic, vite !!!

    Complètement paralysée par la peur, Marithé ne bougeait plus. Apparemment la jeune femme avait vu quelque chose qui l’avait effrayée. Les passants regardaient la scène, essayant de deviner ce qui se passait.

    Elle reprit ses esprits quelques longues minutes plus tard, assise sur le siège de l’arrêt. Un jeune pompier lui tenait la main, un autre prenait sa tension, un troisième téléphonait près de la voiture rouge.

    • Ca va, madame ? lui demanda-t-il. Est-ce que vous souffrez d’une maladie ? Vous avez eu un malaise.
    • Non... enfin oui… mais ça va aller. Est ce qu’il est parti ?
    • Parti ? Qui ça ?
    • Le canard
    • Quel canard ? Il n’y a pas de canard, nous sommes en plein quartier d’habitations.
    • Mais je l’ai vu… Là en face ! dit-elle en montrant du doigt… un morceau de papier blanc et vert que le vent agitait.

    -Encore un cas d’anatidaephobie, soupira l’un des pompiers.

    Canard.png

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  • ytica ytica

    @Peri pourtant il y en a qui se sont fait refouler. Et même maintenant que ce n'est plus obligatoire de présenter le pass sanitaire pour aller à l'hopital, il y a encore des refus, certains sont vraiment entêtés là dessus.

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  • ytica ytica

    @Peri mais oui il fallait une attestation de vaccination pour aller passer un examen dans les hopitaux ou pour se faire soigner, donc on était obligé de le faire, à un moment donné il le fallait aussi pour aller dans les grandes surfaces, mes voisins qui étaient contre ont du le faire pour aller faire leurs courses en gros

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  • ytica ytica

    Un livre ouvert au hasard m'a indiqué le mot soir

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