• ytica ytica

    Mes mains cramponnées aux barreaux, j’attends, j’attends… Le temps passe et j’attends.

    Le petit bout de ciel que j’aperçois à travers les vitres sales de ma fenêtre grillagée est mon seul lien avec l’extérieur. Je suis coupé du monde. J’ai cessé de compter les jours, les mois, les années, j’ai perdu la notion du temps, d’ailleurs quelle importance, je suis seul, oublié de tous, qui se souvient encore de moi ? Cela fait si longtemps que je n’ai vu personne, je vis dans mes souvenirs, je vis comme une sorte de zombie. Comment ai-je pu conserver toute ma lucidité, ne pas perdre la tête, je ne sais pas, mais peut être aurait-il mieux valu que je n’aie plus ma raison, que je devienne fou...

    Je m’assois à même le sol, emmitouflé dans ma vieille couverture trouée qui ne me protège guère du froid qui règne tout le temps. Ceux qui m’ont jeté dans cette prison perdue je ne sais où ont voulu me faire taire. Oui, j’ai voulu résister, me rebeller, contester, et comme les autres j’ai été mis hors d’état de nuire à ce pouvoir qui étouffe le pays. Ici il vaut mieux subir et se taire, en essayant de survivre. Les conditions de vie sont si dures, le peuple manque de tout, et surtout de liberté. Je pense à ma femme dont je n’ai plus de nouvelles, ni de mon fils qui venait de naître lorsqu’ils sont venus m’arrêter. Quel âge peut-il avoir aujourd’hui ? Est-ce qu’il sait que j’existe ? Sont-ils encore en vie ? Ils sont mon dernier rempart, ce à quoi j’essaie de me raccrocher pour tenir encore un peu… Alors je fais voyager ma pensée. Je suis là avec eux, dans notre petite maison, je revois des scènes vécues, ou j’en imagine d’autres.

    Je suis las, tellement las. A quoi me sert de vivre ainsi, sans plus aucun espoir, je n’arrive presque plus à marcher, je suis tellement faible, je ne me sens plus capable de résister, ils ont eu raison de moi et de ma volonté.

    J’ai du m’endormir. J’ouvre les yeux et je me sens soudain si léger, c’est à la fois étrange et agréable. J’ai comme un sentiment de bien-être, je regarde autour de moi et j’ai comme une impression de flotter, oui c’est ça, je suis au-dessus du sol, mon corps est comme transparent et je n’en éprouve aucune peur, je me sens libre, je m’élève, c’est incroyable, et voilà soudain que j’aperçois le mur de ma prison, je suis à l’extérieur, quelque chose m’emporte et je me laisse aller bien loin de tout ceci qui tout à coup n’a plus aucune importance, je ne pense plus à rien qu’à cette liberté qui m’attire irrésistiblement dans un tourbillon d’amour.

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  • ytica ytica

    Elle est là, si proche mais pourtant si lointaine. Je la regarde, elle est si belle dans son écrin noir, mais je ne peux que la regarder. Toute réactivité est impossible. Je suis résignée. Et pourtant, je savais que cette probabilité existait mais dans ces circonstances on l’exclut d’office. Toute l’anxiété que provoque une telle entreprise, on nous apprend à la maîtriser, à l’éliminer, à repousser nos limites au maximum. Oui, pour accepter les risques inhérents à cette aventure périlleuse, il faut avoir un mental particulier.

    Je fais encore quelques pas… Je me revois il y a deux ans déjà, lorsque je me suis inscrite à l’agence qui enregistre les candidatures. Je ne pensais pas être choisie, mais je l’ai été. Je ne pensais pas non plus avoir autant d’endurance pour subir les entraînements particuliers qui nécessitent une bonne résistance. Et j’ai tenu le coup. J’ai dépassé mes limites et j’en étais fière. Mes parents, eux étaient partagés entre l’admiration qu’ils avaient pour leur fille et leur crainte devant le danger de cette expédition particulière.

    Le temps passe petit à petit, inéluctablement… Une musique me vient à l’esprit, une musique que j’adore, le printemps des 4 saisons de Vivaldi dont les notes s’égrènent dans ma tête. J’aimerais tant être dans ma chambre, les écouteurs sur les oreilles, en train de l’écouter, oui, j’aimerais tant…

    Je la regarde encore… ma maison est là bas… je pense à mes parents, à mon chien qui me fait la fête chaque fois que je reviens. Sauf que je ne reviendrai pas.

    Je regarde sur ma gauche. Il est là, sur le sol, couché entre deux rochers. A l’intérieur, Henry dort de son dernier sommeil. Oui, l’atterrissage s’est mal passé, le Condor a heurté de grosses pierres qui l’ont déséquilibré, c’est là qu’Henry a perdu la vie en heurtant la paroi de l’habitacle avec sa tête.

    Plus aucune communication n’est possible avec la Terre. Ça faisait partie du défi, j’ai joué et j’ai perdu. Mon scaphandre va me protéger encore quelques heures, puis je n’aurai plus d’air. Je pense encore à mes parents qui doivent maintenant être au courant que tout ne s’est pas déroulé comme prévu, et qu’ils ne reverront jamais leur fille. Je m'en veux tellement de leur causer cette douleur...

    Je marche, je marche encore. Un enregistreur gardera mes paroles, que l’on retrouvera sans doute un jour. Cette partie du terrain que l’on avait choisi comme site sécurisé pour l’atterrissage sur la Lune n’a finalement pas rempli les conditions. Cet endroit s’appelle la Mer de la Sérénité...

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  • ytica ytica

    Suite d’après le texte de Music, que j’ai mis à la 3e personne car je n’aime pas écrire à la première personne.

    C’est alors que Myriam vit quelque chose qui dépassait de la partie inférieure de ce gros livre. Elle saisit un petit bout de papier entre le pouce et l’index qu’elle tira doucement pour ne pas le déchirer. Puis, délicatement, elle le déplia et aperçut une belle écriture ancienne penchée, écrite à l’encre noire. C’était en vieux français mais elle le déchiffra facilement. Ce texte disait ceci :

    « Toi qui ce poème vers la lumière guideras,
    Si l’élue en toi se réveilleras,
    La musique tu entendras
    Quand sur le livre magique les doigts tu poseras
    De la manière que savoir tu devras,
    La belle cachée soudain apparaîtras.
    De la magie alors elle feras,
    Et le livre ouvrir tu pourras,
    Puis le secret à toi se révéleras
    Si digne de le connaître tu seras ? »

    D’où sortait ce texte étrange ? Elle sourit car cela semblait se rapporter à de la magie, puis elle posa le papier sur le bureau près du grimoire dont la serrure semblait la narguer. Elle regarda à nouveau les motifs de la couverture en vieux cuir mais rien ne semblait se rapporter à ce petit poème. Finalement elle décida de voir cela plus tard, car il était temps de rentrer à la maison. Mais pas seule...

    « Heureusement que j’ai un grand sac », pensait-t-elle en gravissant les marches qui menaient au 2ème étage. Le livre était lourd.

    Après un léger repas avalé en vitesse, elle s’assit devant le grimoire posé sur une table basse. La couverture grise était plutôt en bon état, à peine abîmée par la fermeture en métal qui l’enserrait sur sa droite. La pierre bleue sertie dans son centre était un peu ébréchée. Tout à l’heure, alors qu’elle marchait dehors sous la pluie, elle avait pensé aux mots du poème, mais comment le fait de poser les doigts d’une certaine façon sur la couverture pouvait-il provoquer l’ouverture de la serrure ? Cela n’avait pas de sens. Elle avait bien relevé des fautes sur la conjugaison des verbes du poème, d’où elle avait retiré les chiffres 7, 13 et 20, mais cela ne menait à rien.

    Dehors la pluie avait cessé. Il régnait un silence surprenant, à peine troublé par un léger bourdonnement qu’elle remarqua soudain, et qui se mêlait à une sorte de tintement très lointain qui lui rappelait une vieille mélodie. En même temps, l’air se mit à tourbillonner. « Il est temps d’aller dormir » se dit-elle. Elle prit le lourd grimoire pour aller le déposer sur une étagère de la bibliothèque. C’est alors qu’elle perçut une sorte de petit déclic. Comme dans un rêve, elle vit tout basculer autour d’elle…

    Lorsqu’elle rouvrit les yeux, elle était allongée sur le tapis, le grimoire ouvert à ses côtés. Sur le fauteuil juste en face d’elle se trouvait une jeune femme aux cheveux blonds réunis en tresse, vêtue d’une longue robe verte, et qui lui souriait.

    Bonjour, je m’appelle Rebecca, lui dit-elle d’une voix douce.

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  • ytica ytica

    @ayamé il suffit de lire l'histoire, sort retourné à l'envoyeur, donc Gaspard le sorcier a son petit nuage pluvieux ad vitam aeternam puisque le sort sera impossible à annuler 😉

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  • ytica ytica

    • Ce n’est pas dans mes habitudes, mais là, il est allé trop loin !

    Rebecca, en pleine agitation, cherchait fébrilement un ouvrage sur les étagères de sa bibliothèque encombrée de toutes sortes de papiers et d’archives anciennes. Elle avait la certitude que ce qu’elle cherchait s’y trouvait bel et bien.

    • Ça ne se passera pas comme ça ! Ajouta-t-elle tandis que trois livres s’écrasaient au sol.

    • Il ne sait pas à qui il a affaire ! Dit-elle encore en remettant les livres sur une étagère, sous le regard inquiet de sa jeune sœur, la brune Ursula.

    • Ah, le voilà ! s’écria-t-elle triomphalement. « Sorts et Sorciers », c’est lui !!

    • Et c’est reparti ! Se lamenta Ursula en secouant la tête d’un air désespéré.

    Pourtant, Rebecca avait de bonnes raisons de fouiller dans les pages de ce vieux bouquin de sorcellerie, car Rebecca était une sorcière. Fille, petite fille, arrière petite-fille de sorciers et de sorcières etc etc. Et elle avait un problème, un gros problème même, une histoire de fou… On lui avait jeté un sort. Un sort ? Oui un sort, un vrai de vrai, et bien visible. Un sort du genre humide et bruyant. Dès qu’elle mettait le nez dehors, un nuage noir apparaissait au-dessus de sa tête, avec tonnerre, éclairs et pluie. Il la suivait, ne la lâchait pas d’une semelle, et elle était obligée de s’abriter sous un grand parapluie. Impossible donc d’aller où que ce soit, cela bien sur ne pouvait pas passer inaperçu, et tout le monde saurait qu’elle était une sorcière, même si cela était difficile à croire pour les gens ordinaires, les moldus quoi… Et pour comble de tout, Ursula ne voulait rien entendre, elle était dans le déni total de la sorcellerie.

    Mais qui avait jeté un sort à Rebecca ? Eh bien tout simplement Gaspard, un habitant du village dont elle avait repoussé les avances. Il le lui avait bien dit : « tu me le paieras ! ». Et Rebecca, qui n’avait jamais pratiqué la sorcellerie et n’y connaissait pas grand-chose, cherchait un moyen d’effacer ce sort et également de le retourner contre son créateur. Pour cela, il lui fallait trouver la formule apotropaïque adéquate. Et des formules apotropaïques, il y en avait des centaines...

    Les heures passaient, la nuit était tombée. Ursula s’était endormie sur le canapé, lorsqu’un tonitruant « Euréka !!! » la réveilla brusquement. Je la tiens, je la tiens, Gaspard, cramponne-toi bien car tu vas pleurer toutes les larmes de ton corps !!

    Quelques minutes plus tard, penchées sur le vieux livre aux pages un peu jaunies, elles lisaient et relisaient la formule. Elle devait être prononcée à une heure précise, à voix haute, en présence d’une autre sorcière et d’un chat, noir bien entendu. Le chat noir elles l’avaient, comme toutes bonnes sorcières qui se respectent. Un bon gros bonhomme de chat qui dormait tranquillement sur le fauteuil en velours vert près de la cheminée, et qui s’appelait… le chat.

    Et voilà les deux jeunes femmes, agenouillées par terre en compagnie du chat, prêtes à s’engager sur un chemin qu’elles ne connaissaient pas, celui de la sorcellerie. Il y avait deux versions de la formule, une pour annuler le sort, et l’autre pour le retourner à l’envoyeur avec option « sort impossible à annuler ». A réciter à genoux sur un tapis en tenant la main d’une autre sorcière qui devait caresser un chat noir.

    Quand cela fut fait, Rebecca, pas trop rassurée tout de même, ouvrit la porte de la maison et sortit sur le perron. Le jour se levait. Elle fit quelques pas hésitants. Rien. Pas le moindre nuage. Elle avait réussi, la magie avait opéré. C’est alors qu’un cri retentit au bout de la rue : « non mais c’est quoi ce truc » ? C’était la voix de Gaspard. Le deux sœurs tapèrent leurs mains et rentrèrent chez elles. Elles n’avaient pas dormi de la nuit et coururent se coucher. Elles l’avaient bien mérité.

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  • ytica ytica

    Pour la suite, ce sera un mot que je saisis sur la chaine tv que je regarde à l'instant où j'écris, soit : archives

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  • ytica ytica

    Il était tombé par terre sans faire de bruit. Un petit papier plié en quatre, attaché par un ruban bleu clair. Elle l’avait regardé quelques secondes, un peu surprise par cette apparition inattendue. Depuis combien de temps était il prisonnier des pages de ce livre ?

    La jeune femme l’avait ramassé avec un peu d’hésitation, avait regardé le petit ruban soigneusement attaché et le papier un peu jauni par le temps.

    Le hasard… quatre cartons remplis de livres qu’elle avait récupérés dans l’appartement de sa tante Paula partie rejoindre son époux au Paradis, la seule chose qu’elle avait voulu prendre car de toute façon personne n’en avait voulu. Et voilà que le premier livre qu’elle prenait dans le premier carton ouvert lui livrait cet objet étrange et mystérieux. Que pouvait-il bien y avoir à l’intérieur ? Elle était partagée entre la curiosité de découvrir un secret, et la gêne de lire quelque chose qui ne lui était pas destiné.

    Elle caressa doucement le papier posé sur la paume de sa main, puis le ruban bleu qui formait une sorte de croix, comme pour demander la permission d’ouvrir, d’entrer sans frapper, par effraction.

    Enfin, elle tira avec précaution sur le ruban tout en tenant le papier, et le nœud se défit. Elle le posa sur la petite table qui se trouvait devant elle, le regarda à nouveau, comme attirée par ce bleu pâle, et ouvrit lentement le petit papier, découvrant une écriture régulière, plutôt masculine.

    « Mon amour, ma chérie »…

    Son coeur se mit à battre tandis qu’elle découvrait l’intégralité du texte. Puis une larme coula sur sa joue, suivie par une autre. Il y avait en tout huit lignes, qui se terminaient par la signature : Jean. Une lettre d’amour avec des mots doux et intimes qu’elle était gênée de lire car ils évoquaient la relation entre deux êtres qui s’aimaient, des phrases charmantes et érotiques, adressées à sa tante Paula. La lettre avait été repliée et le ruban attaché de nouveau, comme pour retenir ce texte à jamais à l’intérieur. La jeune femme en fit de même, puis elle replaça la lettre dans le livre qui était resté ouvert à la même page, un début de chapitre. C’est alors qu’elle remarqua le titre du livre : « Un jour , un amour ».

    Souvent elle repense à cette lettre, imagine ce Jean, soldat, qui avait daté ce petit mot du 21 Août 1914, qui sans doute avait donné sa vie pour la patrie, et le chagrin de sa tante qui n’en avait jamais parlé à personne. Elle s’était promis d’en faire de même et avait replacé le livre dans le carton...

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  • ytica ytica

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    Il avait fait quelques pas, puis s’était arrêté. Il était demeuré ainsi un long moment, immobile, promenant son regard sur tout ce qui l’entourait. Il n’imaginait pas que ce serait ainsi…

    Cela n’avait pourtant pas été difficile d’arriver là, mais pourquoi donc tout était-il dans cet état d’abandon ?

    Il s’avança encore un peu dans ce lieu étrange et silencieux, alors que tout devait être comme dans son souvenir, plein de vie et de soleil. Mais l’effet du temps qui passe semblait avoir agi. Était-ce réel ou simplement un effet de son imagination ? Ce silence, ces arbres immenses qui filtraient la lumière de l’astre du jour, cette absence de présence si oppressante… Sa main effleura la brouette rouillée, puis caressa le fauteuil en bois où son grand-père s’asseyait pour fumer une cigarette… Tous ces souvenirs si présents dans sa mémoire étaient anéantis devant ce décor figé et froid. Non vraiment il ne s’attendait pas à ça. C’était glaçant, angoissant.

    La question qui le taraudait maintenant était : que va-t-il se passer ? Car tout ce qui lui arrivait depuis quelques minutes semblait lui être imposé sans qu’il puisse un seul instant décider par lui-même. En effet, il n’avait, autant qu’il s’en souvienne, jamais décidé de se retrouver là, dans ce lieu qu’il était censé connaître. D’ailleurs, il se rendait compte juste à l’instant qu’il ne connaissait même pas son nom, et que ce détail lui-même, il venait de s’en apercevoir là, maintenant. Apparemment, son nom et son apparence, pas plus que son âge, semblaient tout pareillement n’avoir aucune importance. De toute façon, aucune des questions qu’il se posait au fur et à mesure du déroulement de l’action ne trouverait de réponse, car il en avait été décidé ainsi. Et il demeurera là éternellement, debout près de la brouette, dès que l’auteure de ce récit y mettra un point final.

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  • ytica ytica

    ah une image, j'adore écrire à partir d'une image et voir aussi ce qu'elle inspire aux autres. Faut dire qu'elle n'est pas facile 😄

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  • ytica ytica

    Roulé en boule comme une pelote, petit chaton tout noir était plongé dans un sommeil peuplé de rêves roses. Soudain il se réveille, s’étire en baillant et se lèche la patte puis la passe sur son museau Le démarrage est un peu long et petit chaton fait quelques pas hésitants sur le tapis douillet. Quel est ce bruit qui l’a tiré des bras de Morphée ?

    N’écoutant que son courage, (et surtout sa curiosité), le voici en mode recherche. Il s’approche de la porte entrouverte et hume une odeur qu’il ne connaît pas… ses narines frémissent, il s’approche, tire un peu la porte et regarde. C’est un arbre. Tout décoré, avec des boules de toutes les couleurs, des guirlandes, cela scintille et attire le regard. Ô joie !!! chaton mignon se dirige vers la chose, la regarde, ça sent bon, une odeur fruitée et sucrée qui l’attire irrésistiblement.

    Un bond, et le voici sur le petit tabouret en bois, tout près de l’objet de sa convoitise. Ses yeux dorés regardent, pleins d’envie et de bonheur. Tout son petit être est tendu vers cet arbre au sommet duquel brille une étoile blanche.

    Hop ! Il a sauté. L’arbre tout entier est agité comme si le vent soufflait dans le salon. Quel est cet intrus qui vient le troubler alors qu’il était si tranquille, installé près de la cheminée. Chaton, monte, grimpe, les guirlandes sont mises à mal, trois ou quatre boules de couleur sont tombées ainsi que quelques aiguilles. Il monte, monte encore et encore et ce qui devait arriver arriva, voici que le sapin chute, emprisonnant chaton joli dans ses branches et ses guirlandes. Ah mince alors, pas moyen de bouger, il voudrait bien être ailleurs car une voix retentit depuis le couloir et des pas s’approchent.

    Oh non Bubulle, mais qu’est-ce que tu as fait encore ? Qui a oublié de fermer la porte ? Géraaaaaaaaard !!!!!!

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  • ytica ytica

    Pour moi comme toujours un mot saisi au vol dans une émission, ce soir c'est à la télé, et donc : recherche

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