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Twillily
Je lis le tome 2 du roman graphique "Les Filles des marins perdus" (deuxième volet de spin-off du splendide roman graphique "Le Port des Marins Perdus").
On suit les aventures des prostituées du Pilar, un bordel pour marins de Plymouth, entre terre et mer.
J'avais beaucoup aimé "Le Port des marins perdus", j'ai donc bondi sur cette "suite" et je ne suis pas déçue (un mélange de tendresse, de drame, d'aventure) c'est très agréable à lire, les personnages sont touchants.
Les deux tomes de cette série sont en couleurs cette fois-ci.Le tome 1
"Le Port des marins perdus"
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Twillily
Bonheur du jour : un sapin fraichement décoré, un croissant à l'italienne (fourré de crème pâtissière à l'orange et de morceaux d'oranges confites) et un bon café
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Twillily
@Marcel a dit dans De Clics en Déclics :
Twilily (pour une première participation, bravo, j'espère te revoir souvent !)
Merci @Marcel c'est trop gentil ! J'ai aimé rentrer dans le jeu, c'est fun et mignon comme petit contest (et bravo au passage pour la maison en pain d'épices !)
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Twillily
@icescream je n'ai pas lu ce livre. Dans cette catégorie de littérature, je suis plutôt "Light Fantasy" type Terry Pratchett, Neil Gaman (Goods Omens, Stardust, etc.) ou soft type Pierre Pevel (Le Paris des Merveilles). Si la Fantasy commence à t'intéresser il y a plein de réfs vachement bien dans ces maisons d'édition (le mieux est d'aller régulièrement sur leurs sites) :
- Bragelonne (mais se méfier des éditions, certaines sont qualitatives d'autres un peu cheap niveau qualité surtout par rapport au prix, papier très fin, dorures qui disparaissent très facilement...)
- Les Moutons Électriques
- Mnémos
- Les Forges de Vulcain
- Atalante
Des auteurs comme Jean-Philippe Jaworski, Robert E. Howard, Robin Hobb, Patrick Rothfuss, Brandon Sanderson... pourraient t'intéresser
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Twillily
@Shanna a dit dans Habitations et architectures insolites :
Il y a des time capsules, probablement plein d'ailleurs ! J'aime bien l'idée.
Oui moi aussi j'aime bien cette idée... j'ai dans ma rue une demeure de style Art Déco, très particulière, très haute, elle est assez délabrée et abandonnée depuis peu car sa propriétaire était centenaire... quand je passe devant j'imagine qu'elle était habitée par une ancienne star hollywoodienne, je rêverais de pouvoir y entrer, elle a un cachet incroyable .
Je connais d'autres espaces figés dans le temps comme celui-ci, très émouvant également...
La chambre du lieutenant Hubert Rochereau à Bélâbre (France)
Le lieutenant Hubert Guy Pierre Alphonse Rochereau meurt en 1918 à l'âge de 21 ans, après avoir été blessé pendant une bataille de la Première Guerre mondiale. Ses parents affligés ont laissé sa chambre plus ou moins exactement dans le même état que le lieutenant l'avait laissé à son départ.
Lorsqu'ils léguèrent la maison à un ami en 1935, ils stipulèrent que la chambre d'Hubert ne devrait pas être changée pendant 500 ans. La clause n'avait aucun soutien juridique, mais elle a été honorée depuis, et la maison est aujourd'hui la propriété d'un fonctionnaire local à la retraite qui respecte la demande.
La chambre d'Hubert comprend toujours les vareuses mangées par les mites, les armes et les pièces d’équipement accrochées aux murs, le couvre-lit au crochet, une lampe de poche, un pot à cigarette, les œuvres d’Alfred de Musset. Il y en a partout, dans les tiroirs, dans les armoires, sur les meubles. Cinq-cent-cinquante objets au total.
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Twillily
La version live que je trouve excellente
et le clip qui me rappelle à chaque fois la magie de Prague
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Twillily
Mon petit bec sucré me fait voter pour
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@Artelise parce que ta photo m'a direct renvoyé en enfance
https://dai.ly/x85aat9 -
@zguner parce que je les trouve touchants ces petits gâteaux
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@icescream yum yum !
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Twillily
"Time Capsule" : un appartement abandonné à Paris pendant 70 ans.
En grande amoureuse de la Belle Époque, j'ai été émue et fascinée de découvrir il y a quelques années (2010) l'appartement de Marthe de Florian, une demi-mondaine au square La Bruyère.
Actrice mais surtout cocotte, Marthe de Florian, collectionnait les passionnettes avec les illustres de ce monde autant que les belles tenues.
Elle fut intime de nombre de personnages politiques comme Clémenceau, de Pierre Waldeck Rousseau, Paul Deschanel, Gaston Doumergue, mais aussi du fondateur de la Samaritaine et vraisemblablement avec l’artiste peintre italien Giovanni Boldini.
Mais cette complicité avec ces personnages illustres ne lui en conféra qu’une célébrité bien éphémère car elle fut oubliée malgré tout, en même temps que les us et coutumes de la Belle Époque. Sa réputation était pourtant faite et sa fortune, que certains attribuaient plus à la qualité des divans des loges qu’à celle de son jeu de comédienne, l’était aussi.
Elle céda sa place à ses amies Grandes Horizontales, reines du Tout-Paris comme Émilienne d’Alençon, la Belle Otéro ou Liane de Pougy, devant un élan amoureux qui lui fit trouver un peu de stabilité dans un mariage bourgeois, la reléguant à la gestion de biens immobiliers.
Née Mathilde Héloïse Beaugiron en 1864 à Paris, elle eut deux fils dont un seul survivra, Henri Beaugiron et dont le père serait Auguste Albert Gaston Florian Mollard, mais ce n’est pas officiel. L’homme fut pourtant élégant puisqu’il laissa la cocotte porter son nom sur scène et lui permit de devenir Marthe de Florian. Elle vécut des années dans cet appartement de 140 m2, square la Bruyère, richement meublé et magnifié par la présence de son portrait peint par Boldini. Son fils, Henri, homme de lettres, habita un temps l’appartement et le légua à son tour à sa fille, Solange Beaugiron.
Mais la malheureuse dut quitter Paris et l’appartement de sa grand-mère en 1942 pendant l’Occupation et se réfugiera en Ardèche jusqu’à la fin de sa vie. Elle en confia la garde à une autruche sévère mais fière d’être empaillée, à une peluche de Mickey déjà fatiguée et à la chance. Le tour de clé qu’elle donna alors dans la serrure de la porte de l’appartement fut le dernier pour près de soixante-dix ans. Les traites de l’appartement furent toujours honorées, mais il fut oublié tout comme sa propriétaire.
L’immense privilège de sa réouverture fut réservé à Olivier Choppin de Janvry, commissaire-priseur à Drouot et à Marc Ottavi, expert en tableaux. Et leur déplacement fut grassement récompensé car les biens de la demi-mondaine étaient restés intacts et protégés par une poussière bienfaitrice forte de ses soixante-dix ans d’épaisseur. Le tableau en pied de Marthe peint par Boldini trônait au milieu de trésors Art nouveau, de la correspondance de la belle avec ses amants de renommée, élégamment entourée de rubans de couleurs différentes et de bouteilles de parfums encore emprisonnés dans leurs flacons posés sur une coiffeuse brune.
Les biens de Marthe de Florian furent vendus aux enchères, le tableau fut racheté pour la modique somme de 2,1 millions d’Euros.
L’appartement aurait été refait à neuf et vendu à plusieurs reprises mais aucun propriétaire n’y serait resté assez longtemps, assurant qu’ils entendaient des bruits étranges et qu’ils ne s’y sentaient jamais seuls .
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Twillily
Michael Jackson - "Get on the Floor", avec à la basse Louis Johnson
Et la reprise (trop courte) de Nik West...
Inclassable et inclassée, Nik West est tout bonnement déjà une légende de la musique. La bassiste a su s'imposer comme une figure tutélaire du funk en collaborant avec des géants tels que Prince et Quincy Jones. Dave Stewart (Eurythmics) l'a décrite comme « un Lenny Kravitz et un Prince au féminin ».
Une autre reprise que j'aime beaucoup
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Twillily
L’avant-gardiste Tamara de Lempicka (1898-1980)
Tamara de Lempicka (de son vrai nom Tamara Rozalia Gurwik-Górska) est née en Pologne à Varsovie, a grandi en Russie, a vécu à Paris puis a du émigrer aux États-Unis. Elle a peint les femmes modernes et indépendantes de son temps et a incarné en peinture le mouvement art déco.
Après avoir suivi un enseignement artistique à l’Académie des Beaux-Arts de Saint-Pétersbourg, elle gagne Paris au lendemain de la Première guerre mondiale, où elle commencera sa carrière de peintre.
Elle développe son art et installe son atelier (ci-dessous) dans le 14e arrondissement de la capitale, plus précisément dans le Montparnasse, quartier qui compte à ce moment-là de nombreux artistes.
Résolument avant-gardiste, Tamara de Lempicka n’a jamais nié ses liaisons amoureuses avec des femmes, parmi elles l’écrivaine Colette ou encore Suzy Solidor, icone lesbienne, modèle et amante de la peintre.
C’est une femme libre et sans tabou qui vit la vie qu’elle souhaite mener sans se soucier du regard de la société. **La vie même de l’artiste exprime cette volonté des femmes des années 30 de se libérer du patriarca**t.
Même si elle n’a pas produit une grande collection d’œuvres (environ 150), son style classique et néo-cubiste la rend identifiable. On reconnaît les lignes droites propres à l’Art Déco très populaire à l’époque. Ses couleurs sont vives et les portraits extrêmement raffinés. Ses toiles représentent des femmes modernes affranchies des dictats de la mode et de la société. Les regards sont particulièrement expressifs et révèlent un caractère affirmé. Elles choisissent comment s’habiller et n’hésitent pas à reprendre des codes vestimentaires masculins.
Puis, la Seconde Guerre mondiale éclate et cette période d’ébullition intellectuelle et artistique s’éteint.Tombée dans l’oubli, son œuvre sera redécouverte dans les années 70. Tamara de Lempicka occupe maintenant une vrai place dans l’art du XXe siècle.
Son influence est toujours présente. La chanteuse Madonna, grande collectionneuse de ses tableaux, a notamment fait référence à ses œuvres dans certains de ses clips comme celui-ci :
Wikipédia, petite biblio et vidéo
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"The Look Of Love" interprétée par Dusty Springfield et composé par le talentueux Burt Bacharach
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Twillily
La voix de Teddy Pendergrass
La reprise de John Legend +The Roots + Melanie Fiona
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Twillily
@icescream a dit dans Yulia Brodskaya :
ça doit prendre un temps fou
Elle a réalisé près de 200 projets en sept ans, du délire !
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Twillily
A) Avez-vous déjà distribué des cartes de visite ?
- oui, au nom de mon entreprise, mais j'en distribue moins qu'avant du fait du développement des échanges professionnels à distance. J'en crée surtout (en tant que designer graphique) pour des artisans, des professions libérales, des indépendants, des PME et parfois de plus grands groupes... qui sont plus en contact physique.
B) Quel modèle préférez-vous ?
- format standard (c'est plus chic à mon goût, et plus adapté au format porte-cartes / portefeuille)... mais travailler du bord arrondi, un format original ça peut être fun aussi.
C) Vous utiliseriez :
- un logiciel de création graphique (Adobe Illustrator et/ou Indesign) et j'envoie chez un imprimeur local ou en ligne type Moo.com.
D) Votre choix se porterait sur :
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si c'est pour moi : la sobriété, l'élégance, l'épure, une création minimaliste avec 1 à 2 jolies typographies, une belle association de couleurs, un beau grain de papier, un grammage assez épais (plus qualitatif), de belles finitions (type embossage, etc.)...
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si c'est pour un client, je m'adapte à son cahier des charges, ses besoins, ses goûts...
C'est un des supports papier que j'aime beaucoup travailler .
Quelques exemples de rendus que j'aime bien (dont je ne suis pas l'auteure)