John Poppleton est un photographe et un artiste qui crée des œuvres d'art peintes directement sur le corps humain.

Sa série « Black Light Bodyscapes » est constituée de scènes de nature fantaisiste peintes avec des pigments fluorescents sur le dos de modèles. Celles-ci sont ensuite photographiés sous lumière noire pour produire ces incroyables visuels.

Cela m'évoque un peu les génériques des vieux James Bond (ça et les somptueuses musiques de John Barry, des moments magiques quand j'étais gosse).

Mes préférées (le reste de sa série est je trouve un peu plus kitsch, ça manque d'épure ) >

Good morning la Popcorn team !

Voici mes trois préférées :

1 / @zguner
Pour la photo très jolie et les mots tendres

2 / @Mnemmeth
J'aime cette ambiance brumeuse, on croirait une peinture...

3 / @Marcel
Parce qu'un peu de verdure et d'évasion ça fait du bien en cette saison !

Et hop un petit set de Breakbot

Rosa Bonheur

Son siècle la porta au firmament. Le suivant l’abandonna dans les oubliettes de l’histoire de l’art. Voilà quelques années seulement que Rosa Bonheur est à nouveau considérée comme elle le mérite : une peintre singulière, parmi les rares artistes femmes à avoir percé dans le très corseté XIXe siècle ; un être de liberté, qui ne se cachait pas de vivre avec les femmes qu’elle aimait (Nathalie Micas mais aussi la peintre américaine Anna Klumpke, auteure de la biographie de l'artiste "Souvenirs de ma vie") ; une pionnière, aussi, des droits de l’animal.

Dans ses tableaux, elle veut exalter sa vision de l'âme animale. Pour elle, les animaux sont doués d'une empathie que les humains ne possèdent pas : "Si nous ne comprenons pas toujours les bêtes, les bêtes nous comprennent toujours (…) l'espèce humaine ne vaut pas, en général, les animaux". Elle devient un des premiers membres de la Société Protectrice des Animaux, créé en 1845 par le docteur Dumont de Monteux.

En 1850, grâce à la vente de ses tableaux, elle réalise son rêve en achetant une ferme à Chevilly, puis un château à By, hameau qui borde Fontainebleau. Elle y installe ses animaux : chevaux, poneys, moutons, vaches, bœufs, chiens, mouflon, isards, sangliers, un yack, des biches, marmottes, écureuils, furets, tortues, lézards, mais aussi un couple de singes, un aigle royal et en 1884 une lionne, Fathma, qui se comporte comme un gros chat et vagabonde en toute liberté dans la propriété où elle mourra de vieillesse !

C'est le réalisme de ses tableaux d'animaux qui est à cette époque particulièrement acclamé. Sa grande fresque intitulée Le Marché aux chevaux (1855) la rend si célèbre en Grande-Bretagne et aux États-Unis qu'elle va désormais surtout peindre pour cette clientèle étrangère.

"Je me trouvai tout d'un coup à l'apogée de ma carrière : les Anglais s’arrachaient les gravures que l’on faisait de mes œuvres ; les Américains se disputaient mes toiles. C'est grâce à cet enthousiasme exotique que j'ai pu vivre sans souci du lendemain. Des commandes importantes affluaient de toutes parts. Je me voyais transformée en étoile artistique (...) Il me suffisait de terminer une étude, et mon tiroir se remplissait d'or !". Elle est aujourd'hui exposée au Metropolitan Museum, à New York.

Son indépendance permettra d'ouvrir la voie à nombre de femmes dans le monde de la peinture et de la sculpture. Rosa Bonheur a aussi été la première femme à obtenir le rang d'officier de la Légion d'honneur.
En 1865, pour lui remettre sa distinction, l'impératrice Eugénie se déplace elle-même à By, dans le château de Rosa Bonheur, en Seine-et-Marne. "Le génie n'a pas de sexe", la complimente-t-elle. En 1894, sous la IIIe République, Rosa Bonheur devient la première femme promue au grade d’officier.

Pour en apprendre davantage

https://www.arte.tv/fr/videos/114851-001-A/a-fontainebleau-les-beaux-jours-de-rosa-bonheur/

https://www.secretsdhistoire.tv/content/rosa-bonheur-la-fee-des-animaux

Oh cool ! Voilà un topic qui va me plaire, merci @icescream !

Qui est Mrs Maisel ?

C’est une jeune femme issue de la notabilité juive new-yorkaise qui vit dans l’Upper East Side au tournant des années soixante.

Midge est mariée à un entrepreneur dans le textile, a deux enfants, bref, c’est une femme au foyer accomplie, jusqu’à ce qu’un jour son mari la quitte, et que ce soir-là elle monte sur la scène d’un rade où se produisent musiciens et comiques et se mette à tout crûment déballer au micro.

Cinq saisons s’ensuivent (certaines meilleures que d'autres) qui montrent l’ascension de Mrs Maisel, sa transformation, les bâtons (nombreux) qu’on lui met dans les roues, les coups de pouce aussi, notamment ceux, toujours extravagants mais efficaces, de son agente Susie "grumpy" Meyerson (excellente dans ce second rôle).

Belles voitures, couleurs pastel, airs jazzy,... l'élégance de "The Marvelous Mrs Maisel" passe aussi par son esthétique et son ambiance fifties. Les costumes sont splendides et les décors reconstitués du New York des années 1950 superbes... c'est assez éblouissant. Et quel casting... tous les acteurs de cette comédie dramatique multi-récompensée sont vraiment très bons et charismatiques.
Seul bémol : un débit de paroles un peu trop accéléré dans certaines scènes (je fumais un peu de la tête).

Verdict :

Les 5 saisons de La Fabuleuse Mme Maisel sont disponibles sur Amazon Prime .

Les Piliers de la création , fascinante pouponnière d'étoiles capturée par le télescope spatial James Webb.

Qui, en dehors des cinéphiles, connaît aujourd’hui Alice Guy (1873-1968) ? Elle fut pourtant la première femme derrière la caméra, et la première réalisatrice et productrice de films de fiction de l’histoire.

À travers ce passionnant documentaire narré à la première personne - nourri d'un impressionnant travail d'archives et illustré par la dessinatrice Catel Muller, co-initiatrice de ce documentaire avec José-Louis Bocquet -, Valérie Urréa et Nathalie Masduraud (H24 - 24 heures dans la vie d'une femme) réhabilitent une immense figure du septième art, effacée de l'histoire officielle et spoliée, parce que femme, de la "paternité" de la quasi-totalité de son œuvre.

Arte rediffuse en ce moment ce portrait de femme que j'ai adoré découvrir... tellement adoré que je me suis aussitôt offert le roman graphique de Catel & Bocquet aux éditions Casterman .

C'est disponible en replay sur Arte TV jusqu'au 27/12/2023 !
https://www.arte.tv/fr/videos/095829-000-A/alice-guy-l-inconnue-du-7e-art/

@Marcel a dit dans Il était une fois les Imagineers, les visionnaires Disney :

"A la poursuite de demain", avec Clooney

Ah non, je ne connais pas, je vais faire une petite recherche
Moi ça m'évoque un peu Mary Poppins avec Julie Andrews (1964).

@Katorz Oui, et je trouve ce premier parc tellement charmant...

@icescream Sur Disney +