Je suis un peu nostalgique de vieux forums et j'ai l'impression d'avoir enfin trouvé un endroit qui pourrait me convenir (quelqu'un.e a eu la bonne idée d'en parler sur un autre site ; merci à cette personne !)
J'ai toujours eu du mal à me présenter. Jamais fait, en fait...
J'aime échanger à propos de tout ce qui touche aux sciences humaines ; philo / socio / psycho/Histoire.
J'aime les longs débats !
En ce qui concerne mes goûts, ils sont assez fermés, mais très passionnés : littérature improprement nommée "classique" ; musique metal principalement extrême ; cinéma SF, d'horreur et art&essai ; éthique ; histoire et anthropologie ; phénomènes psychosociaux ; et de plus en plus : la vie quotidienne, les difficultés rencontrées, les rapports humains, l'entraide pour s'en sortir dans tout cela.
J'aime la randonnée et les membres de ma famille ont quatre pattes.
J'ai un peu l'impression de faire une liste froide, mais j'ai prévenu que j'étais mal à l'aise avec les présentations !
Au plaisir d'échanger ici et là !
Sophie (qui approche de la quarantaine même si ça ne définit pas une personne !)
@pompon Bon moi je ne pense pas qu'il va couper les ponts pour, j'imagine, si peu !
Mais il est vrai qu'utiliser un tel mot fort, "désapprouver", cela ne peut lui apporte rien. Ça ne permet que de te défouler ; est-ce bien la peine ?
Aujourd'hui dans ce métier de nombreux indépendants sont aussi en (parfois grande) partie industrialisés...
Choisir d'être salarié d'une grande surface c'est s'octroyer un peu plus de confort. Les générations actuelles attachent une extrême importance à la vie privée et quotidienne. C'est une priorité ; et je pense que c'est une très bonne chose. Travailler pour vivre et non l'inverse.
Réjouis-toi qu'il ait un travail stable, qui lui plaise (c'est la seule chose qui compte... son bonheur). Qu'il soit (je lui souhaite) en bonne santé. Que vous soyez en lien ! Etc !
@Artelise Il y a longtemps, j'avais lu des études sur le sujet, qui concluaient, en gros, à la fonction sociale essentielle des conversations du quotidien, apparemment vides de sens.
Ces études, que je ne retrouve pas, m'avaient en tout cas extrêmement convaincue.
Je pense qu'il y a moyen de retrouver les travaux sociologiques sur le sujet en passant par la notion de "bavardage ordinaire" plutôt qu'à la traduction anglaise.
J'ai personnellement tendance à considérer qu'il ne faut jamais se forcer à rien. Mais c'est peut-être parfois un mauvais conseil.
À froid et cyniquement, on le sait toustes que c'est de l'échange creux. Mais ce comportement de "parler dans le vent" participe à la cohésion et par conséquent à l'intégration, la reconnaissance, des individus dans le groupe. Ce qui peut être un problème pour les personnes qu'un tel bavardage rebute (c'est le cas souvent dans le TSA, mais pas seulement). Pas non plus un problème insurmontable puisqu'il y a d'autres moyens !
Mais il est vrai que l'on peut être rapidement considéré froid, et par une hyperbole souvent faite, antipathique quand on ne joue pas le jeu des codes établis.
Les répercussions sociales vont avoir elles-mêmes des répercussions psychologiques...
En dehors de ce premier jugement possiblement subi, je crois aussi que ces conversations creuses, avec tout le langage non-verbal qui les accompagne, le ton, les traits du visage..., permettent de nous jauger les uns les autres (deviner des affinités communes ou une forme de compatibilité), et sont donc parfois de superbes portails pour des relations qui peuvent devenir amicales. Pour beaucoup d'entre nous, j'imagine que c'est le 1er pas inévitable quand on rencontre autrui. Et la relation débute réellement quand on sort justement du small talk, comme je l'ai supposé dans mon message précédent.
S'efforcer de satisfaire ce qui chez autrui répond à un besoin (alors qu'on ne l'éprouve pas soi-même) me semble donc bénéfique, et si, notamment dans le cas précis de tes enfants, cet apprentissage aboutit, je pense que c'est tant mieux. Ça leur donnera un "outil" en +.
S'il n'aboutit pas, de mon point de vue personnel, ils deviendront simplement des personnes pour lesquelles il faut un peu + de temps pour se faire une idée et pour apprécier ou non. Des personnes qu'il faut réellement apprendre à connaître ; mais je dirais que vraiment beaucoup d'individus sont comme ça aussi (et ce fil le montre...). Donc encore une fois, pas un problème insurmontable ! Et surtout ça ne change rien en soi à la "valeur" (pas joli ce mot) d'une personne.
Je précise que je n'ai pour ma part pas réellement de soucis avec ce mode d'échange. Ou seulement par périodes (quand je ne vais pas bien, c'est extrêmement pénible). C'est une relation à autrui qui en outre nous permet de temps en temps d'ensoleiller un peu le quotidien d'autrui, parfois des gens isolés, et en cela je dirais que, comme un sourire, ça ne coûte rien ou ça coûte peu, mais ça peut offrir beaucoup.
Je ne sais pas si vous connaissez cette autrice d'une bande dessinée assez particulière, dont les articles disent souvent qu'elles fait pleurer son lectorat - c'est mon cas...
Ses histoires racontent la fin de vie d'animaux (de multiples espèces) et ont notamment pour vocation de dénoncer les diverses maltraitances, directes ou indirectes, que leur inflige l'espèce humaine. (L'artiste est d'ailleurs engagée dans la cause à laquelle elle reverse une partie de ses bénéfices.)
Je trouve les graphiques très beaux. Le ton est extrêmement émouvant ; pourtant à la dénonciation, pour moi, s'ajoute un certain effet apaisant à la lecture. Jenny Jinya nous rêve un univers où les animaux sont pris en charge et réconfortés dans l'au-delà, par une "faucheuse d'amour" qui transforme la fin de leurs souffrances en un réconfort "matérialisé".
C'est poétique, et d'un fantastique sombre qui laisse toujours place à de la lumière.
Je suis, sur cette question, une âme sensible, mais je ne m'abstiens pas ! Les larmes qu'elle me procure me sont très bénéfiques. À chacun.e de voir donc si l'ouvrage est trop pénible ou non .
La plupart des histoires sont disponibles intégralement sur Facebook - c'est là que je l'ai découverte ; cela m'a permis de bien connaître l'ouvrage avant de me le procurer.
La BD est disponible en français ; personnellement je préfère la lire en anglais.
Je vais me rendre compte que je ne lis pas autant que je le voudrais, mais bon ! Je vais rajouter des p'tits cœurs pour ce qui m'a particulièrement plu ! J'en suis à :
AB ---
C. Cossé Laurence, La terre des folles
DEF ---
G. Goethe, Les souffrances du jeune Werther
H. Hoffmann, anthologie Dans la nuit d'E.T.A. Hoffmann
@Steliane Zut !!! Je viens trop tard ! C'est également ce que je pense pour la 8.
Moi je suis assez persuadée (mais on l'a vu pour le Dernier pub, je suis plutôt une optimiste )
On peut aussi parler des guerres dans le monde, des violences faites aux enfants, des humanophobies de toutes sortes, des violences sexuelles et sexistes, de l'injustice sociale... Ce serait tout aussi pertinent.
@mread17 Cela risque d'être difficile à traiter si tu ne vois dans la formulation qu'une question simple.
Une formulation suggérée par autrui ne peut convenir que si tu parviens à te l'approprier.
En somme, cela veut dire que tu fais très bien d'hésiter à utiliser un énoncé avec lequel tu n'es pas à l'aise !
Quels sont les problèmes que pose ton sujet, et qui d'après toi manquent à cette formulation ? Parviens-tu à la modifier pour les y intégrer ?
Autre questionnement : comme tes profs te disent que cette interrogation serait valable, essaie de la réinterpréter pour y trouver ce qu'ils y voient de multiple. Par exemple, il s'y trouve bien deux éléments phares distincts : "animal de compagnie" / "allié thérapeutique", qui peut déjà éveiller plusieurs perspectives d'analyse.
Mes professeurs m'ont dit "le chien, plus qu'un animal de compagnie, un réel allié thérapeuthique."
C'est une problématisation basique, assez générale pour pouvoir brasser large dans l'étude du propos.
Ce qui m'intéresse le plus c'est : tu n'as pas l'air, toi, de la trouver satisfaisante. Pourquoi ?
Plus la démarche de la recherche est personnelle, mieux c'est. Donc si tu pense à quelque chose d'autre, ça peut valoir la peine d'emprunter tes propres sentiers. Sauf si tes professeurs ont pu observer et t'indiquer la fragilité de ton idée première.
Comme je le disais, la quasi-intégralité se trouve sur sa page Facebook officielle, si tu vas là-bas de temps en temps.
¨Pour la transposabilité avec le deuil inter-humains, je n'y avais pas pensé, mais c'est tout à fait possible en effet, dans la mesure où les scènes sont teintées d'un grand anthropomorphisme (d'aucuns y verront de quoi critiquer ces représentations ; d'autres comme moi, la description de la réalité de ce que nous partageons avec les autres animaux).
j'ai déjà essayé de me servir de mes persos comme des défouloirs en leur faisant prendre des décisions que je ne prendrais pas dans la vraie vie (me montrer distante, froide, voire méchante ou cruelle)
Ça me rappelle quand j'ai joué à ça dans Oblivion et que ça m'a grandement augmenté la difficulté de ma progression, à me faire refouler à l'entrée des villes et à me faire emprisonner à tout bout de champs .
Ce sujet est très d'actualité pour moi, qui passe des heures dans Wasteland en ce moment (1er volet, Remastered).
Alors je ne m'identifie pas aux personnages, mais en gros, je suis attachée à ma troupe ! Surtout au personnage créé par moi, mais pas que. Sans compter le petit Jackie
(un enfant qu'on trouve dans une grotte lors de la mission didactique et que je suis probablement l'une des seules tarées à avoir gardé dans mon équipe parce qu'il est faible et fragile).
En somme je me prends totalement au jeu : mon escouade a adopté ce gamin, et maintenant on le protège tout en le formant (il devient quand même assez bon combattant).
Je suis tellement à fond dedans que, lorsque je me débarrasse d'un.e membre, je perds du temps à aller dans un lieu sécurisé pour l'y laisser . (Alors que le jeu s'en fout : quand tu sépares un personnage du groupe, il disparaît, ce n'est même pas comme dans BG où tu le vois debout immobile au milieu de la forêt : )
D'autres personnages, qui ont rejoint l'escouade ça et là, sont morts dans mon indifférence (en + le jeu te laisse garder les cadavres et tout leur chargement, donc même pas de frustration de perte de matériel ). Covenant, il est bad ass, et comme je ne me balade pas non plus dans le jeu seulement pour y suivre la petite histoire de mes persos, évidemment je le surprotège stratégiquement. Enfin lui juste, s'il meurt, je triche et je recharge la partie quoi.
Mais je ne triche pas souvent ; et j'ai perdu un perso qui était créé par moi en début de partie. Il est mort et enterré ! Ça s'est ajouté à l'histoire de mon escouade.
Bref j'ai énormément de plaisir à poursuivre cette histoire un peu en mode mi-lecture, mi-imagination. Comme si je lisais et écrivais en même temps.
Pareil pour BG1, auquel j'ai joué probablement des millions d'heures, avec des personnages différents. Et d'autres jeux. J'aime surtout les RPG avec escouades.
Aussi, je vais jusqu'à prendre en compte l'attachement des personnages entre eux. Dans BG, je me souviens qu'à ma toute première partie, j'ai pris en compte le statut de couple de Khaled et Jaheira. Ils se préservaient mutuellement d'une manière jusqu'au-boutiste, à ralentir à fond la progression pour aller se ressusciter ou quoi... Une fois l'un.e des deux mort malgré les efforts, l'autre a perdu cette protection et personne ne s'est plus angoissé à le ou la ressusciter par exemple. Je m'éclate vraiment à considérer les choses comme ça.
Bon, en tout cas mes persos ne sont jamais une "représentation" de moi-même. Ils prennent le plus souvent des décisions qui correspondent à mon sens moral, mais pas forcément. Dans leur comportement, ils peuvent être extrêmement différents de moi. Je poursuis alors mon mode de jeu en fonction de ce que j'ai décidé comme trait de caractère.
Je peux aussi lancer une partie avec un perso complètement immoral et m'en amuser un temps. Mais cela m'évoque autre chose en lien avec cette vaste question : j'ai eu beaucoup de mal avec le jeu GTA-V, à cause du personnage de Trevor. J'aime beaucoup ce jeu globalement, pourtant, paradoxalement, je comprends cette fois absolument les voix qui s'élèvent contre lui. Alors que ce n'était pas le cas jusqu'au IV.
Le problème de Trevor est qu'il est un personnage imposé ; ce n'est pas comme si le joueur, à un moment, selon l'humeur, se disait "Tiens je vais jouer un psychopathe". Non. Là c'est comme ça : tu veux progresser dans le jeu, tu te mets dans la peau de ce psychopathe. J'ai trouvé cela très dérangeant (même si j'ai pu personnellement passer outre). Par contre je suis obligée d'admettre que ma réaction vis à vis de Trevor ressemble à celles de ceux qui s'opposent au jeu parce qu'on peut frapper quelqu'un pour lui chourer sa bagnole...
Je pense que j'admettais jusque-là une certaine fonction cathartique aux jeux de la franchise (oui, on y joue des criminels parfois sans scrupule), mais que Trevor a dépassé une ligne. Car c'est un psychopathe extrême ; et quand j'en croise dans un jeu je veux qu'il se trouve de l'autre côté.
En un sens, jouer avec un personnage sur un écran revient au même que jouer à la poupée... Donc, à des personnes qui jouent à la poupée je trouve qu'il serait intéressant de poser la même question !
En début d'adolescence, je découvre les Sims ; l'un des personnages précréés par le jeu, adulte, se met à jouer avec plaisir à la maison de poupées de sa fille (les Gothik dans le 1er volet ).
Moi (à cet âge je suis une gamine qui attache une importance folle à marquer son statut de "grande", et à se débarrasser de tout enfantillage), je m'esclaffe : "Pfff ! Il joue aux poupées !!!"
Mon amie (qui a le même âge que moi mais probablement plus de maturité ) me répond : "Oui, et c'est un peu comme nous qui jouons aux Sims". Tellement vrai !
Évidemment le jeu de rôle offre des éléments qui ne dépendent pas de nous ; les poupées font appel à notre propre imagination à 100% tandis que les jeux (vidéo ou non) nous permettent d'éparpiller notre imagination dans un contexte donné. C'est une différence importante, mais qui n'altère pas la similitude initiale.
En fait, le mieux aurait été tout simplement de maintenir le sens sans passer par un jeu de mots. Mais maintenir le sens...
"Et Si... c'était mon Imagination ?" (ou, selon le film, que je ne connais pas, "Et Si ce *n'*était pas que mon Imagination ?"...)