-
Koursk
Je rassure les membres. Seul à l'appartement aujourd'hui :
Je m'en donne à coeur joie.
Seule ombre au tableau, faire dodo demain sur le brancard et se réveiller avec une dentition incomplète. Adieu les frites.
Just do it. -
Koursk
Et maintenant place aux choses sérieuses, débarquer au téléphérique de l'aiguille du Midi et perdre ma crème solaire dans le vide.
-
Koursk
J'ai déniché le meilleur pédagogue du far-west. Un moniteur à 5/5 à 64 avis Google. J'ai accompagné @Egon ce matin pour l'inscription comme à une première rentrée des classes.
On entendait au loin la voix off qui posait les questions dans la salle de cours.
Ces putain de questions du type "je roule à 84km/h. On annonce de la grêle à 18h30. Un hibou traverse la route à l'instant T et j'ai bu une Despė. Dois-je mettre mon clignotant à droite?"
J'ai joué aux vrais avec le moniteur en mode"Ha les jeunes. Nous aussi on a connu ça au bon vieux temps" alors qu'en 2022 je vais toujours me garer aux extrémités des parkings pour ne pas avoir à me garer entre deux voitures car ça me fait stresser de la rondelle.
L'aventure commence. -
Koursk
Le bonheur de penser à vendredi et d'être en week-end de vendredi jusqu'à lundi soir. Manger du miam-miam à Noel et se péter le bide avec des rillettes, des pavés de biche, des frites, boire quelques coups en espérant avoir été sage cette année pour avoir tout plein de cadeaux.
-
Koursk
Bâle et Zurich en Suisse, château du Haut-Koenigsbourg, Sélestat, musée du train à Mulhouse, Strasbourg et ma putain de princesse de cathédrale, le tout en 4 jours et 118km de marche en 96h. Je suis rincé du cul mais en vie.
-
Koursk
Demain grand départ. Comme toutes les semaines. Lille, Bruxelles, Bruges, Charleroi, Courtrai, Wasquehal, Villeneuve d'Ascq on arrive. Sur 5 jours. Il y a 4 intrus dans la liste. Sauras-tu les retrouver ? Les semaines de 3 jours c'est la vie non de dieu.
-
Koursk
Fin du May Mardness. Fin des jours fériés à la pelle. Fin de la branlette. Fin des visites de la France. Les frites de ce soir ne sauveront pas l'état d'esprit. Ce soir on rentre dans le rang et c'est toute une famille qui souffre.
-
Koursk
Pendant ce temps-là, la jeune princesse a obtenu sa récompense pour le permis.
Un Switch Oled de chez Nintendo de je sais pas quoi pour jouer à Super Pingui.
Ça fait 2h que je n'existe plus. Peut-être que sur Tinder on me remarquera allez savoir. -
Koursk
Prière de me rassurer :
Qui a déjà regarder minimum 4 fois le calendrier 2024 pour calculer quand balancer un jour de congé par-ci, un congé sans solde par-là, un congé d'ancienneté par-ici pour se faire des week-ends branlettes en corrélation avec les jours fériés ?
Bon, certes samedi prochain pour commémorer nos guerriers on se fait enfler. Certes l'année prochaine pour commémorer les foufous de 1789 ou plutôt 1790 avec la fête de la Fédération, on se fait enfler.
Mais je n'oublie pas qu'en 2021-2022 on a mangé notre pain noir avec des Noel et des jours de l'an pendant deux ans consécutifs donc le samedi et le dimanche avec de surcroit des enfilades profondes sur le mois de mai chéri.
Alors certes j'ai l'espoir d'un grand chelem un jour avec un 11/11 mais en attendant on est quand même sur un bilan acceptable de 9/11 cette année et de 10/11 l'année prochaine. Alors j'accepte le couperet de samedi prochain avec sérénité.
Je reposte quand j'ai consulté le planning pour 2025.
Edit : 2025 c'est monstrueux. 3 ponts consécutifs en mai et un 10/11 au global avec des quenelles énormes à placer à la direction. Affaire à suivre.
-
Koursk
Hier ça allait à peu près. Forcément je bougeais pas d'un iota et on me mettait mon Magnum double choco directement dans la bouche. Y a pire. Mais aujourd'hui j'ai tafė et bah putain les guiboles avaient la tremblote et c'était bien dur. Du coup j'me sens moins bien que hier et de loin. Et dodo dans 5 minutes désormais.
-
Koursk
@Kallindra Pour des raisons diplomatiques je ne peux pas acquiescer. Surtout que j'ai de très légères teintes blanchâtres qui apparaissent sur les contours de ma barbe.
Pour des raisons de sécurité j'affirme donc que @Egon est toujours une jeune lolita aussi pétillante que pendant ses années de fac.
-
Koursk
Je vais faire bref. ()
Mon voyage le plus vivifiant, dépaysant et agréable fut sans doute à Crozon. J’aurai pu choisir du clinquant, du choc, du violent mais non car j’étais hypé depuis de longs mois par la perspective de sniffer l’air marin de la presqu’île de Crozon.
Dans mon désir absolu de tout contrôler à l’avance, les grandes lignes de la semaine étaient tirés 3 mois à l’avance avec randonnées et visites prévues avec un horaire précis. Un jour bonus était exclusivement dédié pour les imprévues et le G.P.S était réglé au poil de cul. J’avais presque à l’avance la cartographie du Finistère dans la tête.
Alors la presqu’île de Crozon qu’est-ce que c’est que ce merdier ?
C’est une presqu’île qui claque de par son positionnement aux petits oignons.
Dans le fin fond du Finistère, juché sur des collines verdoyantes, elle vous offre un quadrillage de toute beauté avec la baie de Douarnenez au sud, la rade de Brest au nord, la mer Iroise à l’Ouest, porte d’entrée de l’Océan Atlantique. Des rivières et des cours d’eau en pagaille à l’est et un pont mastodonte qui fait frémir les slips : J’ai nommé le pont de Térénez, 1er pont courbe à haubans de France. On ne lésine pas avec le grandiloquent à Crozon.Mes pratiques maritimes d’assez bon niveau et mon degré d’expérience pour partir à l’aventure à l’autre bout de ma chambre qui sent le renfermé me permettait d’envisager cette semaine de vacances avec sérénité. Et pourtant si je sélectionne Crozon comme mon voyage favori, les couilles dans le potager furent nombreuses. J’en choisi une parmi la multitude. C'est plus fort que moi désolé.
Le départ.
.
Jour 1 : L’affrontement des Dieux3h30 du matin. La rangée de slips propres est prête, 3 cagettes de bouteilles d’eau de 50cl sont disposées dans le coffre de la voiture, équipement full options de chez Décathlon, canette de Red Bull dans le collimateur, départ imminent. 4h40 de route, je veux être à 9h du mat’ prêt à dégainer et entamer la randonnée tambour battant.
4h00 du matin : Départ. En confiance.
4h20 du matin : Les emmerdes commencent. La veille du départ, le monsieur Météo France divulgua un communiqué national alarmant « alerte rouge inondations-pluie ». Un seul département concerné : Loire-Atlantique. Le premier département que j’allais rencontrer pour mon périple matinal ? La Loire-Atlantique mon con.
Evidemment.
Essuies glace à fond les manettes (le niveau ultime, le niveau 4, celui ou les balais râpent le verre du pare-brise), Poséidon me trolle. Les roues avant et arrière côté droit du véhicule s’enfoncent dans des crevasses d’eau qui me déporte. C’est du pousse-pousse d’auto-tamponneuse. J’oublie le déluge un instant. J’ouvre la vitre pour laisser filer la cendre de ma clope et je me prends 3 litres dans la gueule. La canette de Red Bull laisse échapper du liquide dans la boîte de rangement du véhicule à l’endroit même où j’avais disposé mes masques Covid. Bref c’est une catastrophe. Je suis à deux doigt de débarquer. Je maintiens le cap car j’ai foi en mon destin. La Loire-Atlantique n’aura pas ma peau. J’ai battu les Dieux. Mais très vite une autre menace se précise.
9h14 : Dégustation de pain de mie-rillettes-jambon-beurre-chips-Monster Energy-gaufrette-cookies-brioche.
9h15 : Je suis claqué.
9h16 : Départ de la randonnée avec ma compagne au Belvédère de Rosnoen. Le Belvédère offre un coup d’œil superbe sur la montagne Menez Hom, des fleuves côtiers en veux-tu en voilà, les méandres de l’Aulne s’agitent. Le paysage se dévoile lentement mais sûrement.
Le slip s’aiguise. Le Belvédère offre même un départ vers un circuit de randonnée de légende « le saut du loup ». Banco !
Circuit de légende mon cul.
Dés le départ les emmerdes se signalent. Ce sentier de randonnée est une boucle temporelle dont on ne sort pas. Après un check-up de contrôle sur Google Maps on tourne à droite. A 11h25 j’ai réalisé qu’on aurait dû tourner à gauche car nous sommes entrés de plein fouet dans la boucle du Belvédère. Une forêt, un petit bois ou un champ avec des arbres, je ne sais pas mais ce que je sais c’est que le sentier du bois du Belvédère est un attrape-touriste. On descend, on remonte. On remonte. On redescend.
A 9h35 point de vue sur une mouette sur le toit d’une chapelle. A 11h25 point de vue sur une chapelle avec une mouette sur son toit. Il y a un problème. Ou plutôt deux.Car en forçant le rythme et oubliant que mes fantasmes de basketteur professionnel appartiennent à la nuit, je tire sur la corde raide du physique. Mais je ne m’écoute pas. Je ne m’écoute plus. Le programme est à tenir et nous devons sortir de la boucle. On sort de cette spirale paranormale à midi complètement claqué. J’ai les muscles chauds. Je ne ressens pas la douleur. J’ai soif de sensations pour le jour numéro 1. En quelques mots : M’en branle.
Petit passage obligé sur le pont de Térénez histoire de voir ce qu’il a sous le capot.
C’est haut, c’est impressionnant, ça tangue un peu avec le vent. Je stresse et ça se ressent. Ou plutôt ça se sent pour reprendre l’expression de ma compagne. Bref. Je parle trop.
On s’est offert également ce jour-là une petite virée dans un patelin charmant, Landévennec, qui offre la perspective d’apercevoir un prototype d'église ou je C pa trokoi de l’époque Renaissance-Néolithique-un truc d’un siècle passé donc. A peine franchi le seuil du mémorial on s’aperçoit que c’est 10 balles par personne. L’enrichissement culturel attendra on n’est pas pressé. Surtout que y a un MacDo pas loin.
Petite virée branlette à Morgat au soir, lieu de notre villégiature. Sa baie, son petit port, ses commerces. La plage et l’océan se devine au loin.
Mais mon ventre gargouilla fort et l'envie de péter toutes les crêperies du coin dans un rayon de 40 kilomètres se fit sentir. Mais les triples-crêpes attendirent. Il était l’heure de déboucher le cidre dans l’appartement avec vue sur mer.Le genre de boui-boui pour les adhérents du MEDEF qui coûte 1200 balles la semaine en haute saison. Prix divisé par 4 en octobre. Nous sommes la bourgeoisie nouvelle génération. Nous sommes le luxe. J’avais prévu de me baiser un homard au restaurant le lendemain car je suis inéluctable. Hélas trois fois hélas, au réveil du jour numéro 2 les emmerdes recommencèrent. Mais ceci est une autre histoire. Et comme il y a en tout 8 jours je vais arrêter là-dessus pour ce galop d'essai mais ne vous y trompez pas, Crozon restera mon coup de cœur ad viternam solo tutti quanti. (C'est du latin c'est pour faire genre je suis cultivé)
-
Koursk
Je vous souhaite à tous des opportunités de sourire et de vous petez le bide autant que faire que se peut (qui a la référence ?) avec des rillettes d'oie pour cette fin d'année.
-
Koursk
@Shanna Mon dieu. Je ne changerais pas une virgule de ton message.
Dés fois ça m'arrive. Le fifrelin qui débarque dans un magasin. Je fais le tourniquet, je prends mon jambon et je vois 76 personnes sur 3 caisses. Je pose mon jambon et là c'est le combat psychologique qui commence.
Faut se prendre la barrière, on force, elle bloque.
T'appelle la dame, elle est pas là.
La caissière ouvre son micro pour appeler la prédisposée à l'ouverture des barrières pour le prolo qui n'achète rien.
Je passe la ligne en stressant pour pas que ça sonne.
C'est terrible.
Pire que tout je montre patte blanche limite à lever les mains en l'air pour faire comprendre que "j'suis ok, j'ai pas violé"
Et en plus on prends des risques pour rien car on achète pas.
Vivre dans la délinquance c'est pas facile-facile. -
Koursk
La prétention d'un alpha
Pour contrecarrer les vilenies du corps professoral et nos souvenirs amères en la matière, un léger hors-sujet pour prendre à contrepied le titre du sujet et façonner le "moment de gloire" que j'ai ressenti face à un enseignant qui était trop confiant dans l'idée que j'avais rien branlé et que j'étais pas foutu d'aligné deux dates d'affilée sans faire une rupture d'anévrisme.
Contexte à base de stress et de pets obscurs
Examen à l'oral = Je me chie dessus.
Pourtant oralement j'étais pas complètement à la ramasse mais l'idée même de blablater face à des inconnus inquisiteurs qui ont le droit de vie ou de mort pour valider le BAC me faisait perdre 85% de mes maigres moyens.Ce jour-là s'agissant de l'oral d'histoire-géographie, la "confiance" m'habita pourtant quelque peu. Notamment la partie histoire/guerre mondiale ou je contrôlais le tempo étant donné qu'il s'agissait avant toute d'une passion et que j'avais un coup d'avance sur le programme scolaire qui s'attardait sur la révolution française alors que j'étais en train de potasser la révolution d'octobre en Russie.
La mise en place du canular
Je débarque, jeune péquenaud à l'ouest, on me dit d'aller dans la salle de droite. Je vais dans la salle de gauche. On me demande mon prénom. J'hésite et je pense à un piège. Je balbutie, je stress, je contiens les gaz. C'est mal parti.
L'entrée en scène se présente et on sent que l'examinateur n'est pas là pour couper du bois et jouer à Mario Kart. Il est froid et martial. Il dispose sa dizaine de petits cartons et je dois choisir le sujet. Je sais que j'ai à peu près 50% de chances de tomber sur des sujets que je maîtrise sans me casser le cul et à peu près 10% de chances de tomber sur des trucs "les guerres mondiales" ou je peux littéralement sortir mon slip et le mettre en bandoulière comme si j'étais en vacances à l'île de Ré.Le tempo et la maîtrise de l'esprit
Alléluia les gaz s'évacuent. Je tombe sur le sujet de la guerre à l'est entre les allemands et les soviétiques. Mais je reste avec la "poker face" visage de marbre, jeu psychologique ou je reste inquiet face à l'examinateur alors que dans ma tête c'est un feu d'artifices doublé d'une victoire en coupe du monde de football. Je pars à l'isoloir avec mon papier et mon crayon pour une quarantaine de minutes de "préparation" écrite pour la quarantaine de minutes suivantes consacré à l'exercice oral.
Ma préparation écrite se résume ainsi: J'ai rien branlé.
J'avais la matière dans la tête, je ne savais pas comment j'allais sortir mes conneries mais j'ai passé mon temps à sucer mon stylo qui avait bon goût.
Je sors dans la salle avec ma feuille blanche et je rentre dans la salle suprême.
L'oiseau examinateur me regarde puis apercevant ma feuille blanche souffle de dépit et lance une phrase motivatrice par excellence "je suppose que ça va être compliqué". Il s'installe et s'apprête à passer 40 minutes à la con à s'imaginer quoi faire à bouffer pour les gamins mais dans ma tête à ce moment là, même si je ne suis pas un frondeur et que je suis sage je me dis clairement "toi mon coco tu vas prendre cher et je vais t'en mettre plein la tronche bébé".Branlette éternelle au plus haut des cieux
Au top départ "Vous pouvez y aller" j'ai envoyé mon paquet de merde et l'éloquence vint. Il voulait du conflit germano-soviétique et il en a eu pour son argent. Il voulait du Stalingrad il a eu droit à la Bataille de Tcherkassy.
La légende raconte qu'il a fait "ha bon?" tellement il captait plus rien.Bref au bout de quarante minutes j'étais encore bloqué en 1944 et il a stoppé les dégâts. Jésus était en moi et c'était mon heure de gloire.
Il a balbutié un truc du style "je crois que j'ai compris" j'aurai pu répondre "suce" qu'il aurait fait suivre mon dossier avec mention très bien.
Pour la petite histoire il m'a donné ma note en avant première alors que c'est censé être confidentiel et m'a viré un point de la note maximale car d'une part il ne l'avait jamais donné dans sa carrière d'examinateur et d'autre part pour pénaliser ma mauvaise gestion de mon temps de parole car j'en avais pour trois heures s'il ne déchargeait pas mes batteries.Mais la victoire était totale et j'ai vengé par procuration vos mauvais souvenirs auxquels je me rattache religieusement car j'y ai eu droit également.
-
Koursk
Le 6 août sur 15 jours, on va encaisser de l'Autriche, de la Hongrie et 2/3 conneries de prévues en Slovaquie. Je puis vous assurer qu'au-delà de l'attente extrême il y a aussi de la panique à bord. Déjà que j'arrive pas à me repérer dans un TER qui fait 15 minutes de trajet autant vous dire que ça va être folklo pour moi de trouver le meilleur kebab de Vienne sur la Ringstrasse en partant de ma base de départ, le château de Schoune-Brune.
-
Koursk
Eddie the Eagle. C'est quoi ce bordel ?
Eddie the Eagle est un film tout gentil sorti sur grand écran en 2016. Il dure 1h45 et est souvent considéré comme un biopic. Bref c’est bien beau tout ça mais c’est avec qui et ça parle de quoi ? Calme toi jeune fifrelin, le ban n’est jamais loin.
Eddie the Eagle est réalisé par Dexter Fletcher. Dexter c’est pas un rigolo, il a quand même été derrière la caméra de Bohemian Rhapsody ou Rocketman. Dés fois quand il est pris en photo avec ses cheveux argentés on dirait qu’il est sous coke H24 mais en théorie il est clean.
Jusque là on pourrait dire « t’es gentil mais on s’en branle ». Pas faux. Mais au niveau des acteurs ça envoie du pâté quand même. Un duo détonant porte le film.A ma gauche Taron Egerton. Taron est un jeune saligaud qui a accédé à une bonne petite renommée avec le film Kingsman : Service Secret. Il y incarnait un jeune fanfaron, espion de surcroit. Déjanté et bourré d’actions, le film faisait son office en termes de divertissement pour la plupart des spectateurs. Il a joué le rôle d’Elton John dans Rocketman (2019) déjà mentionné. Mais 3 ans auparavant il s’offrit donc le premier rôle d’Eddie the Eagle avec là aussi un rôle de composition ou il devait incarner une personne qui a réellement existé.
Taron pour Eddie the Eagle s’associe avec Hugh Jackman. Présenter le bon vieux Hugh ? Réellement ? Hugh a fait mouiller quelques slips au cours de sa carrière on ne va pas se mentir. Tout d’abord le mien avec Van Helsing en 2004 c’est vous dire le niveau. Huggy comme on l’appelle dans l’intimité porte la trace de l’inénarrable Wolverine dans les doubles trilogies-quadrilogies-reboot des X-Men. Ou bien incarne un magicien moitié pervers dans le Prestige. Bref Huggy a participé à Eddie the Eagle mais cette fois-ci il ne transperce personne.
Nous citerons également à titre posthume Christopher Walken. L’une des vedettes de Voyage au bout de l’enfer, rien que ça.
Bref déjà 200 lignes pour pondre des conneries mais ça parle de quoi ? Que nenni jeune oiseau.
Je t’envoie ci-dessous le synopsis qu’Allociné a pondu sur le film :
Eddie Edwards n’a jamais rien eu d’un athlète, bien au contraire. Pourtant, depuis qu’il est petit, il n’a qu’un seul rêve : participer aux Jeux Olympiques. Au fil des années, ni son piètre niveau sportif, ni le manque de soutien, ni les moqueries n’ont entamé sa volonté. Et c’est ainsi qu’en 1988, celui qui n’a jamais lâché a réussi à se retrouver, on ne sait trop comment, aux Jeux Olympiques d’hiver de Calgary.
Avec l’aide d’un entraîneur aussi atypique que lui, ce sauteur à ski pas comme les autres va secouer le monde du sport et conquérir le cœur du public en accomplissant une performance olympique aussi improbable qu’historique...
Un peu plus bas tu trouveras un lien qui renverra
vers PayPal pour me récompenser de mon travail de mise en forme et de mon effort d’écriture, si chaque membre versait 1 euro ça me permettraitvers la bande annonce du film.L’avis de Kourski la Tepu :
Tout d’abord je dois reconnaître que je me fais attraper à chaque fois qu’un film a pour slogan un truc du genre « à partir de faits réels » ou « films inspirés d’une histoire vraie » ou « film tiré d’une histoire vraie » et toutes les variantes qui existent. Eddie the Eagle est donc tiré d’un fait réel qui s’apparente au monde du sport et les sacro-saints Jeux Olympiques. Ne fuis pas jeune étourneau, tu n’as pas besoin de connaître le champion de Trampoline aux J.O. d’Athènes en 1896 pour apprécier le film. Apprécié par beaucoup de personnes à sa sortie pour son côté « Rasta Rockett » le film a été plébiscité pour son côté léger et s'affiche bien comme étant une petite comédie mignonette avec quelques touches de drama par-ci par-là. Taron joue donc le rôle d’un réel sauteur à ski britannique et le mimétisme avec le sportif britannique est assez frappant dans l’élocution. Il porte le film, s’en accommode sans stresser et scelle son destin définitivement car c’est à lui que Dexter fera appel pour jouer la diva Elton. Suivre pas à pas le parcours et le combat de cet athlète maladroit et destiné aux oubliettes à un côté attachant. Snobé par l’élite, moqué par ses adversaires, le triomphe de la volonté comme dirait Tonton peut porter au firmament et une participation olympique, le graal. Huggy-Wolverine tente de jouer la comédie, interprète un type sur le déclin puis sur le retour, le scénario est convenu, les stéréotypes vont bon train, c’est potache parfois, drôle également, la musique est bien bonne, tout particulièrement sur le final ou personnellement l’émotion m’a pris aux tripes et j’étais tout fou. On ne regarde pas ce film pour briller en soirée et débattre sur le thriller norvégien Les révoltés de l’île du Diable clairement. Mais si on veut un petit divertissement sympatoche, rire un petit peu, faire résonner notre corde de patriote et supporter un type un peu perché, je dis banco mon poussin.
Hommage donc à Michael Edwards sauteur olympique, britannique et symbole de l’échec héroique.
(Je ne sais pas faire les deux petits points sur le i de héroique ça me gave)
Maintenant que j’ai posté mon avis, je réalise que je n’ai pas vu le film. Récemment. Peut-être qu’un 2éme visionnage me fera dire que c’est à chier. Je ne pense pas. C’est aussi ça la magie du cinéma.
Edit : Je sais pas trop faire les vignettes illustratrices pour coller au topic.
Edit 2 : Apparemment Christopher Walken n’est pas mort. Mes excuses pour la personne concernée. -
Koursk
Je n'ai jamais eu confiance en moi.
J'ai joué plus jeune dans la pièce à succès Lucky Luke part en couille. Le rôle d'Averell Dalton. On m'a dit plusieurs fois que j'étais excellent dans le rôle du benêt. Je suis reparti avec un manque de confiance supérieur à ce qu'il était initialement. -
Koursk
Assurément dans les souvenirs d’enfance se cache un passage synonyme d’espérance de fiesta gang-bang et au final d’espoir déchu à s’enrouler dans sa couette.
Ou comment les festivités du divin pour son 10éme anniversaire tourne à la catastrophe.
10ans.
Pour la 1ére fois avec l’accord parental, une joyeuse journée de célébrations avait été validé avec des dizaines de convives de mon âge, du quatre-quarts breton à volonté, du Schweppes par barrique entière, des Milky Way, des bonbons têtes brulées pour nous les hommes et pleins d’artifices avec un budget record. C’était pas encore les soirées d’Eddy Barclay et on avait pas la coke mais la logistique et les animations valaient le détour. Tout était en place pour le grand bal.Animation 1 : La course volante
Un tapis de circuit pour voitures de 5 mètres.
10 couloirs pour les 10 concurrents, 10 voitures à friction, 1 seul vainqueur possible.
Une collision entre deux opposants à tourner au pugilat et la safety car fut annoncé.
Trop tard toutefois car les deux adversaires ont profité de la neutralisation de la course pour s’invectiver et se balancer des voitures dans la gueule. Deux des fenêtres simple vitrage de notre véranda n’ont pas résisté à l’impact.Animation 2 : Symbiose des races
Ha le con. J’étais fier de moi pourtant. J’avais truqué la partie de cache-cache et j’étais soigneusement planqué dans un des meubles qui avait été vidé au préalable. Mais la partie n’a déclaré aucun vainqueur car l’un des gamins a trouvé la clé qui menait au grenier. Jolie planque mon petit lapin. Malheureusement d’après la rumeur un rat lui aurait mordu le cul et il a fallu le mettre en slip devant tout le monde ma mère devant trouver la trace de ses blessures. Pas de trace de morsure mais les larmes continuèrent. Retour chez sa maman pour l’enfant agressé.
Animation 3 : La retraite aux flambeaux
La veille pour commémorer la jolie journée à venir qui se voulait festive, nous avions passé à la maison l’après-midi pour souffler dans des dizaines et des dizaines de ballons de baudruches destinés à s’envoler dans le ciel avec des petits messages personnalisés. L’organisation de cette parade a volé en éclat quand l’un des invités de marque a subtilisé la fourche à bêcher dans le jardin de mon père pour s’en servir comme le trident d’Aquaman pour crever tous les ballons. J’ai pleuré.
Animation 4 : Génocide et combat en cage
Voyez-vous à 10ans je souhaitais mettre un pied dans la délinquance. Dans cette intention, j’avais donc décidé d’organiser pour mon anniv’ une course illégale avec des paris illégaux eux aussi, du marché noir, des récompenses pour les vainqueurs etc. J’avais donc sciemment déconstruit mon circuit électrique pour petites voitures et en faire une grande ligne droite avec looping inclus destiné à servir de rampe de lancement pour ma course phare de l’après-midi :
La course d’escargot.
J’avais sélectionné des champions qui traînaient leurs peines les jours précédents dans mon jardin pluvieux. Ils avaient droit à leurs boîtes à chaussures avec des miettes de pain à l’intérieur (avec un accès sur le monde extérieur), une sorte d’écurie de Formule 1 avec des champions survitaminés. Chacun devait avoir son champion personnel, les paris devaient s’ouvrir sur le classement de la course, des récompenses illégales devaient voir le jour, du style des Snickers, des Nuts, des Kinder Bueno avec supplément gaufrette et des petits jouets à 10 balles. Malheureusement, ma liste prestigieuse d’invités décida de faire les précurseurs et d’inspirer Bruno Solo pour sa série Caméra Café des années plus tard.
L’un des participants à la course jugea que son bolide personnel avait du mazout dans le derrière et a voulu alléger sa masse corporelle pour qu’il aille plus vite. Il a décroché sa carapace. L’escargot a pris la voie des stands et il a abandonné la course. Les autres, goguenard et vociférant dans leurs barbes d’enfants ont commencé à décrocher les carapaces de mes pauvres escargots et une battle géante a suivi et moi-même ainsi que les autres enfants prenions dans nos gueules innocentes les escargots qui devenaient des projectiles pour une Blitzkrieg. Personnellement j’ai pleuré.Le 11éme anniversaire et les suivants furent plus calme.
-
Koursk
Mais cette arnaque à la fin. J'attends depuis 40 secondes que les messages arrivent à la page 15 et je percute par le plus grand des hasards que vous êtes déjà arrivé à la fin de la page 16 du topic.