• Koursk Koursk

    En restant dans la thématique de la bouffe/déjeuner/etc moi je suis dégouté de mon karma aujourd'hui.
    Alors le mec du boulot il arrive ce matin avec 4 galettes des rois, option frangipane, option poire/chocolat, option brioche vendéenne tutti quanti.

    Putain j'aime autant vous dire que ce matin j'ai été lui dire bonjour et que j'avais 2/3 visions dans la tête et dans toutes ces visions ses galettes allaient finir au même endroit : Dans mon bidou.

    A la pause du matin devant tout le monde évidemment faut la jouer stratégique hein :
    "Non non ça ira, t'inquiète pas, je te remercie"
    (J'avais déjà envie d'en péter une en entière)
    Puis :
    "Bon d'accord juste une petite part"
    (La technique c'est de faire le gourmet, faire semblant de découper une fine lamelle de morceau de brioche mais jouer la carte du maladroit et prendre une double part avec la phrase passe-partout "Ho la la quel idiot. Mais ça coupe mal dis-donc"

    D'habitude à la pause du matin je trace. C'est qu'après faut allez fumer, c'est du souci. Mais là j'ai attendu un peu. Beaucoup. Personne s'arrachait.

    Alors je suis venu en mode Daniel Craig 30 minutes plus tard vers 10h pour taper une triple-part mais un mec qui soignait un bobo avec du mercurochrome était sur les lieux. Il balance aux petits copains. Je le sais de source sûre. J'ai simulé une soif d'eau tiède.

    A midi pour déjeuner, j'ai mangé calmement ma portion de betterave avec la frangipane dans le viseur. D'habitude je mange en 8 minutes. Cette fois-ci j'ai mis 50 minutes. Tout le monde avait bougé sauf un.
    Monsieur le gourmet qui prends une heure pour déguster un sirop d'érable et un pavé de biche pimenté de coquillettes. J'étais vert.

    A 13h17 au forceps et à l'usure, il se barre enfin. Je me dirige vers la frangipane. Y a pas de couteau. Pas le temps de niaiser, j'attaque à la main. C'est que je vais finir par être en retard au travail avec ces conneries.
    Le type au pavé de biche/nouilles ré-ouvre la porte au même moment. Je n'ai jamais su pourquoi ce retour imprévu. (Surtout que je m'étais laissé une marge de sécurité de 40 secondes)

    Mais mon larcin a été officialisé. Pris la main dans le sac.
    Titre de gros porc de la journée : Kourski la Tepu.
    Double peine : J'ai jusqu'à vendredi pour bourrer le coffre de la totomobile de galettes sinon ils veulent me taper.
    Sale journée d'épiphanie.

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  • Koursk Koursk

    Bonjour. C’est tonton. Et j'ai une histoire. Comme d’habitude le topic de la rage. Comme d’habitude c’est un fait qui peut se régler en 3 lignes. Et comme d’habitude ça va faire un pavé. Allez enfiler vos chaussons nous voilà de retour dans l’enfer des hôpitaux.

    C’était un beau jour ce lundi 9 mai. Mon anniversaire. Je décidai de m’offrir une radio panoramique dentaire à l’hôpital. Je vais vous décevoir mais ça s’est bien passé. L’histoire s’arrête là.

    C’était un beau jour ce mardi 10 mai. Le petit gâteau surgelé de Leclerc à 10.99e est de mise pour mon anniversaire. Avec un petit Côtes de Bergerac blanc. On ne se refuse rien. Quand on a du pognon on flambe.
    Oui mais voilà. Panique à bord.

    Mon père débarque et il est en feu. Sa sœur donc ma tante si je calcule bien (je suis à chier sur les liens de parenté et l’arbre généalogique) vient de faire une sale et vilaine chute devant sa porte d’entrée. Tête la première. 74 ans. Le profil qui inquiète. J’ai hérité de mon père sur le côté foufou qui panique. Tu tournes, tu vires, tu vas à droite, tu vas à gauche. Pour l’efficacité on repassera. Je prends les taureaux par les cornes et on file à vitesse grand V chez elle. Elle est dans son fauteuil, groggy, un nez contusionné, une profonde entaille à l’intérieur de la main droite. C’était la tête la première. On badine pas avec ces conneries.

    Je tente d’appeler le S.A.M.U avec son téléphone fixe. Celui-ci date de la guerre froide. Je capte rien au système et je n’arrive pas à effectuer l’appel, ça commence bien. J’enquille avec mon portable qui passe mal. Je me retrouve sur le spot préférentiel : A califourchon sur la fenêtre. Le sauveur débute mal sa campagne.
    Après des palabres d’usage avec une jeunette, j’ai un médecin, j’explique calmement le délire en disant que j’aurais été négligeant si je n’avais pas appelé vu que c’est la tête qui a tout pris dans la chute. Le médecin s’enflamme et comprends que je lui dis qu’il est négligeant, ça capte mal et ça part déjà en couille. Il me demande si elle a perdu connaissance. Négatif. Donc personne ne viendra. On prends la Toto-Mobile direction les Urgences.

    Les Urgences.

    Ma tante qui percute un peu trop à notre goût souhaite qu’avant de partir nous fermions les volets de la maison, qu’on passe un coup de ménage et limite qu’on prépare les carottes pour le déjeuner du lendemain. Pédagogue je réponds « oui, oui » On ne fait rien. L’urgence est ailleurs. Des balloches. Des vraies. J’essaie tant bien que mal de barrer les portières de sa voiture mais c’est n’importe quoi, encore un véhicule d’un autre âge, je laisse tout en plan. De toute façon le seul criminel du village ces 20 dernières années étant le trop fameux médecin de campagne qui s’adonnait au plaisir fermier la nuit en allant voir les animaux pour communier avec eux d'une façon jugé trop sonore.

    Le médecin (celui qui n’a rien à voir avec les animaux de la ferme) m’avait certifié que suite à l’appel, nous serions pris instantanément aux urgences. Le con. Ils aiment bien vanner aux Urgences. Les coquins. On arrive à 20h l’ambiance est bonne. Y a pas de péquenauds. Prenant le bras de ma tante, j’entre dans l’arène. Premier faux pas. J’ai eu le malheur de dépasser le paillasson qui délimite l’accueil de la zone de quarantaine. Je me fais salement rabrouer. En plus j’ai pas de masque. Je prends le tarif de zone.

    J’explique tout ce merdier. La nana de l’accueil me dit « Euh ok bébé, le médecin que vous avez eu au téléphone c’est à la préfecture du département qu’il était, nous on est même pas au courant hein, faut te calmer mon petit couillon» Puis ma tante part dans la zone de quarantaine. Interdiction bien sûr d’accompagner ni même de rester dans la salle d’attente ou il y a les distributeurs de Kit-Kat à 2e pièce.

    Bon je rassure mon paternel, il n’y a pas lieu de s’inquiéter outre mesure. On est dehors, il fait bon, c’est l’histoire d’une heure ou deux ? Mon cul. La zone calme au premier abord s’échauffe rapidement. Nous allons appeler le prochain personnage « Jean-Jacques »

    Jean-Jacques débarque et Jean-Jacques est en colère. Santiags aux pieds, bouts pointus qui rentreraient dans n’importe quels orifices, tee-shirt Johnny Halliday au concert du Stade de France de 1998, veston en jean qui descends jusqu’au tibia. Je tiens une vedette. Pas le temps de niaiser avec les présentations. Jean-Jacques nous annonce que son fils respecté et respectable de 19 ans vient de se faire exploser la gueule par d’autres jeunes hommes dans une ville proche de mon village.

    Pas le temps de compatir ou de le rassurer, Jean-Jacques réagit avec la hargne d’un père qui flirte avec la déraison. « Dés demain je vais allez péter des gueules. Je suis un ancien commando. J’ai des potes légionnaires. J’ai Bruce Lee sur Facebook » etc etc. Jean-Jacques a 50 ans. J’ose rétorquer en mode ninja que l’escalade de violences n’apportera rien de bon. Jean-Jacques me siffle aux oreilles. Je le laisse dans le doute.

    Nous appellerons le prochain personnage Nathalie. Nathalie arrive tambour battant aux Urgences avec son chéri. Des torchons autour du bras son chéri à l’air pâle. Et pour cause. Une fois chéri à l’intérieur de la zone de quarantaine, Nathalie me confie que son chéri-bébé est un garçon nerveux et qu’après une petite dispute, il a traversé une ou deux fenêtres avec son bras pour manifester son désaccord. Sans doute lié à l’élection de Macron. Nathalie me demande si je n’ai pas d’alcool dans la voiture car elle s’offrirai bien une bonne rasade de quelque chose tant que c’est alcoolisé. Coupable je lui dit l’effroyable vérité. Je n’ai qu’une bouteille d’eau de 50cl que j’ai chourré au travail. Elle me snobe. Fin de la romance.

    Le prochain personnage sera connu sous le nom de Janine. Janine débarque. Elle en ras le cul car ça fait 2 heures qu’elle attend dans sa voiture à faire des Sudoku. Janine a besoin de s’exprimer. Elle rejoint notre groupe de partage d’expériences. Son mari s’est claqué une vertèbre en pilotant une brouette dans le jardin. J’ai pas compris grand-chose au délire mais à ce moment-là je vous assure que j’étais prêt à accepter ce qui appartient aux contes et légendes. A savoir que j’étais mentalement prêt à voir débarquer aux Urgences un type avec un décapsuleur dans l’anus.

    Mon père, perché comme toujours et qui parle haut et fort quitte à défrayer la chronique commence à dire qu’il connait Janine ! Je le calme. Après tout c’est le genre d’homme qui une fois dans un Intermarché, suite à une rupture d’électricité et d’extinction des lumières, s’est mis à gueuler que c’était un coup de Poutine. Le rayon charcuterie s’en souvient encore.

    Manque de bol à l’évocation du village, Janine s’illumine, sa jupe reverdit et les deux tourtereaux réalisent qu’ils étaient les meilleurs amis du monde jusqu’en 1972. 50 ans sans se voir. A ce moment-là Janine est la membre gold de notre groupe. Mon héritage paternel n’est plus d’actualité. On a perdu papa. Il est en feu. Au moins ça lui fait du bien de tchatter avec Janine et ça fait oublier la boucle temporelle dans laquelle sa sœur est placée.

    Au moment ou j’essaie de contrôler le tempo avec Nathalie pour qu’elle paye sa clope car j’ai oublié les miennes dans la débandade générale du début de soirée, coup de théâtre du côté de Jean-Jacques. Son fils débarque à la sortie des Urgences ! Alléluia. L’enfant-roi est là. Doux Jésus.

    L’archétype même du racaillou qui deal de la pâte à tartiner et qui veut nous faire croire qu’il est une version blanche de Don King. Chaussettes fluorescentes Puma sur fond noir qui remontent jusqu’aux genoux. Pantacourt de survêt full option avec un stickers sur le côté gauche qui invite la police à allez se faire ouvrir la rondelle, chaîne en plastique massive. Il est fier de sa chaîne le con. J’ai eu exactement la même par le passé ! Sauf que moi je l’avais eu à 7 ans en cadeau dans l’édition spécial été du Journal de Mickey au début des années 90. C’est effroyable.

    S’en suit un discours entre Jean-Jacques et son fils que je qualifierai d’audacieux :

    En gras ça sera Jean-Jacques qui parle. Sans le gras c’est le fils forcément. Vous êtes pas des cons. Nous appellerons le fils Corentin.

    « Bah alors t’es soigné mon p’tit ? T’as l’air agité qu’est-ce qui va pas ? »
    « Wesh ça fait une heure que je veux fumer, je me suis barré »

    L’infirmer en chef débarque en sueur pour sermonner le jeune blaireau lui disant qu’il perdra sa place à la loterie s’il quitte la boucle temporelle au niveau des civières.

    « Retourne-y gros débile. Tu fumeras après. T’inquiète pas ! On règlera ça demain sans passer par les flics ! J’ai été un COMMANDO moi ! »

    Le père parle plus pour nous que pour son fils. Corentin trifouille dans son sac banane et se roule son joint et réponds à son père :

    « Tranquille mon frère »

    Merde. J’ai pas compris. Il appelle son père mon frère. Je ne suis pas dans les secrets de famille mais ça sent pas bon cette histoire. Puis il professe des menaces de rixes à coup de couteaux, de lacrymo, alors qu’il a juste pris une pichenette sur l’arcade sourcilière. Impossible de compatir, je ressens l’envie de le claquer. Le claquer très fort. Si seulement j’avais un décapsuleur.

    Finalement le père se roule un morceau de balatum avec Corentin. La communion. L’infirmier retourne à l’accueil pour chasser des étrangers qui venaient aux nouvelles pour l’un des leurs en vociférant. Il est 23h10.

    Je le marque à la culotte et je lui demande très gentiment si y a moyen d’avoir une astuce ou une info sur la sortie de ma tante. « Très rapidement monsieur ! » Ha les coquins. 1h00 du matin.

    Je commence à être claqué, puis bon on commence à sortir la machine à calculer. 5 heures qu’on est là, dans 5 heures faut se lever pour allez au taf, j’ai fumé 5 clopes dans la soirée et Jean-Jacques qui a tenté de canaliser Corentin qui cherchait encore des noises à l’infirmier en lui promettant l’enfer sur terre demande 5 centimes à Nathalie pour son capuccino car il n’a que 0.30e sur les 0.35e requis pour s’offrir ce délicieux nectar. C’est la folie du 5 surtout qu’on est 5 à attendre dehors. Je commence à bader sur ce nombre et j’observe les alentours à la recherche du mysticisme. Je reçois un message de ma mère « si dans 5 minutes tu n’as pas de nouvelles je viens en voiture et tu rentres te coucher » La coupe est pleine.

    Je brandis le drapeau blanc et je laisse mon père dans la panade, en pleine discussion avec Jean-Jacques qui lui raconte encore une connerie de l’époque ou il a fait des opérations spéciales au Sri Lanka pendant que Corentin n’écoute aucune consigne, ne respecte rien et marche tellement en mode racaillou qu’il serait foutu de se démembrer l’une des épaules rien qu’en faisant le kéké dans son déhanché.

    Je salue affectueusement Nathalie qui vient de recevoir un sms de son chéri, il passe en opération, lacération, des entailles de mammouth. Elle me demande si son copain pourra travailler demain matin sachant qu’il est dans la mécanique. Je ne suis pas ingénieur en chirurgie des doigts de la main mais je lui réponds que ça va être tendax.

    Au loin je revois la bande de Malgaches sur le parking, ils sont en train de faire la teuf dans leurs voitures en attendant leurs potes. Y a de la bibine et ça fume pas que des Kamel. Nathalie aura son shoot de vodka.

    Quant à moi je quitte cet endroit sans regret. A 2 heures du matin et des bananes, je commence à me sentir partir dans le dodo. Pif Paf Pouf coup de téléphone ! C’est sans doute mes parents en direct de chez ma tante, et là ça stresse du froc. Je me dépêche, je prends le téléphone fixe en prenant soin d’ôter mon caleçon du lendemain qui était sur le combiné et je sais toujours pas comment j’ai fait pour le placer à cet endroit-là en rentrant des Urgences.

    Je décroche :

    « Oui allo, monsieur Kourski la Tepu ? »
    "Oui 😐"

    « Ca va ? »
    "Oui 😐"

    « C'est cool. Alors ici les Urgences à l'appareil. C’est pour vous dire que votre tante pète le feu et que vous pouvez venir la chercher »
    "Mes parents sont dehors à attendre depuis le dernier solstice d’été, il vous suffit de regarder à travers votre miroir sans tain pour les apercevoir. Ils sont sans doute avec Jean-Jacques"

    « Ha ok. Désolé. A+ »

    Bisous et respect à tous ceux qui charbonnent dans le milieu hospitalier et bon courage.

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  • Koursk Koursk

    Team vacances ce soir présent. ✋
    15 jours.

    • Frites ce soir
    • Annecy
    • Branlette Time
    • Avion loué
    • Croisade en bateau
    • Lecture à gogo

    Bonne vacances all.

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  • Koursk Koursk

    Ma percussion cérébrale est tantôt excellente tantôt erratique en témoigne ce soir.

    Après quelques minutes d'attente au comptoir pour régler l'addition d'une excellente crêperie brestoise, le patron déboule pour nous demander "Ça va, vous n'êtes pas arrivé depuis longtemps ?" sous-entendant l'attente au comptoir car celui-ci est au four et au moulin dans la salle pour servir.

    Ma réponse a provoqué l'effroi et les rires malsains "Bah si quand même, on est arrivé depuis hier soir sur Brest et on repart lundi"

    Et j'ai détaillé notre programme du week-end dans la foulée. Un peu con sur les bords Kourski la Tepu.

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  • Koursk Koursk

    Le tour de France des cathédrales épisode 68 let's go babe.
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  • Koursk Koursk

    Egon passe devant une boutique. Il y a des chaussettes à 12e la paire parce qu'elles ont un cône de frites brodé dessus. Je l'invite à la modération financière. Elle s'en bat les couilles. Elle achète ses chaussettes-frites. J'ai parfois l'impression que je devrais gérer son argent de poche. Puis je me rappelle qu'elle est adulte. 😐

    posté dans Carte blanche En lire plus
  • Koursk Koursk

    Allez soyons-fou, le dernier volet de la trilogie des quizz qui partent en couille.

    Le cinéma.

    Ha le cinéma... Beaucoup de cinéphiles et de cinéphileuses par ici.

    Popularisé par les frères Taloche au virage du 20éme siècle, l’art cinématographique se caractérise par la tension qu’il engendre à travers des guerres de tranchées verbales :

    « Ouin-Ouin je suis cinéphile et le réalisateur Lee Chang-Chong a parfaitement retranscrit sa personnalité artistique dans son remake de Taxi avec un plan-séquence chargé d’émotions »

    « N’importe quoi, c’est le réalisateur vedette suédois Gunnar Tricksson qui a respecté l’étalonnage numérique du film »

    Il suffit maintenant.

    Le juge de paix est arrivé.

    Il prend la forme d’un quizz qui n’autorisera aucune faiblesse.
    Et accessoirement aucun sérieux sinon je vais avoir des problèmes.

    Appel vibrant à tous les cinéphiles et les cinéphileuses :

    Cliquez sur le lien ci-dessous pour rentrer dans l’histoire :

    https://quizizz.com/join?gc=49451820

    posté dans Animations Cinéma En lire plus
  • Koursk Koursk

    J'ai eu Jool par sms et apparemment il recharge sa carte prépayée Orange pour son Nokia 3310. Il devrait être là pour la question sur Code Quantum.

    posté dans Animations Musique En lire plus
  • Koursk Koursk

    Bonjour,

    Alors il y a une bonne et une mauvaise nouvelle.

    La bonne nouvelle c’est que ce quiz est garanti sans entracte. La mauvaise nouvelle c’est que ce quiz ne sera pas toujours d’un sérieux à toutes épreuves. Par conséquent le titre de ce topic est mensonger. Par conséquent je m’expose à des sanctions mais quand vous lirez ces lignes je serai déjà déconnecté et donc hors de danger.

    La thématique de ce quiz me direz-vous ? Si je lâche l’information je vais perdre 75% du forum d’un seul coup de crayon. Et pourtant il s’agirait-là d’un coup de poignard dans le dos tant le processus a été réalisé pour rendre la chose accessible à tous, sans discrimination, que vous soyez vacciné ou non.

    Ce matin un lapin a tué un chasseur. Mais ce matin c’était également l’heure de ma session hebdomadaire de YouTube. Les suggestions sont ce qu’elles sont et j’ai débarqué sur une vidéo-montage de marmottes qui faisait du sport. Dans ma complainte contre la planète bleue, je me suis dit « il doit bien exister des pratiques sportives suspectes méconnues du grand public »

    La thématique sélectionnée est donc le sport. MAIS pas le sport au sens où vous l’entendez. La quasi-totalité des questions portent sur de l’insolite, du loufoque, du bizarre, des pratiques méconnues. Les questions du type « quel est le score de la finale de mes burnes Togo-Finlande à la coupe du Monde de 1966 » n’ont pas leurs places ici.

    Soyez confiants. Soyez patients. Soyez logiques. Et je vous assure devant l’éternel que chaque participant qu’il soit passionné de sport ou qu’il s’en cogne totalement la rétine, aura une chance de remporter la victoire et accessoirement de nombreux lots à gagner.

    Les lots à gagner : Bon alors pour l’instant il n’y a rien à gagner mais je reviendrai vers vous quand y aura quelque chose.

    Les consignes : No limit. Vous envoyez la sauce et je gère le classement en sous-main.

    Le délai pour jouer : Une cérémonie de clôture aura lieu mais je n’ai pas de date limite pour l’instant.

    Le quiz s’intitule l’insolite a son paroxysme.

    Pierre de Coubertin qui n’était pas le dernier des fanboys de Tonton en 1936 pendant les Jeux Olympiques de Berlin aurait déclaré un jour "l’important c’est de participer" alors suivez cet adage et offrez-vous une cure de vitalité en découvrant ce que l’esprit humain a de beau pour inventer toutes sortes de gesticulations sportives.

    Le rendez-vous avec les Jeux Olympiques de la connerie est ici :

    https://quizizz.com/join?gc=15762886

    posté dans Animations Communauté En lire plus
  • Koursk Koursk

    Bonsoir.

    Le vilain garçonnet. Il ment ce petit coquin. Son nez s'allonge c'est mignon. Ouin-ouin il est rejeté. Il est triste. Pinocchio, qu'on sache ou non son pedigree et ses passions dans la vie est quand même un illustre personnage qui trotte dans la tête en mode "Ha oui c'est le petit conard qui mythonne à tout bout de champ".

    Pinocchio est né en 1881 en Italie. Oui, oui, en 1881. En faisant mes recherches pour les besoins du topic ça m'a un peu scotché.

    Télévision, cinéma, littérature, dessins animés, podcast, Twitter, il est partout et de nombreuses adaptations à toutes les saucées on vu le jour parfois pour le meilleur mais aussi pour nous pondre du gros caca.

    Alors au lieu de sucer la page Wikipédia de Pinocchio et de vous l'envoyez en pleine tronche sans une seule once de respect, je vous propose calmement d'évoquer le nouveau film de Guillermo Del Toro qui s'intitule : Pinocchio par Guillermo Del Toro

    Personne ne l'avait vu venir celle-là.

    Comme une bonne nouvelle n'arrive jamais seule, vous retrouverez ci-joint la bande-annonce du merdier juste en dessous. Tout est fait pour vous mettre dans les meilleures conditions :

    C'est la Chandeleur avant l'heure puisque j'ai aussi concocté un synopsis aux petits oignons :

    Le réalisateur Guillermo del Toro, primé aux Oscars, revisite le conte de Carlo Collodi sur une marionnette qui, comme par magie, prend vie pour apaiser le cœur d'un sculpteur sur bois du nom de Geppetto. Cette épopée musicale et fantastique en stop-motion réalisée par Guillermo del Toro et Mark Gustafson suit les aventures de l'espiègle et désobéissant Pinocchio qui cherche sa place dans le monde.

    On s'affole pas tout est pompé sur Allociné.

    Alors voilà. On y est. L'heure du jugement dernier.
    Tout d'abord c'est quand même Guillermo Del Toro à la baguette. Pas le dernier des cons en matière de cinéma. Oserais-je dire que vous serez d'accord? J'ose. Guillaume c'est bien sûr par exemple le Labyrinthe de Pan, sur fond de guerre en Espagne, la petite Carmen découvre un pays magique ou les créatures turbinent au son du canon. La Forme de l'eau avec une créature qui fait l'amour avec une jeune femme. Hellboy au début des années 2000 avec des créatures qui font les cons. Aujourd'hui Pinocchio avec une créature en bois. En gros ça donne des créatures partout, des caricatures parfois piquantes de la guerre, des créatures, des dénonciations du passé historique, des créatures, n'en jetez plus la coupe est pleine, allons de l'avant.

    En terme de casting bon bah ça va être rapide, on va pas s'appesantir 107 ans sur ces conneries. En effet Pinocchio est un film d'animation donc il n'y a pas d'acteurs humains. C'est dit. Cependant il y a leurs voix. Le casting vocal est donc assez sympathique au final avec l'inévitable Ron Perlman chouchou de Guillaume, Ewan McGregor qui fait la branlette dans Star Wars, Tilda Swinton qui joue me semble t-il dans Hunger Games, le film ou ça combat avec des fléchettes dans une arène, pourquoi pas, mais aussi David Bradley excellent personnage incestueux dans Game of Thrones ou bien encore Grégory Mann qui porte la voix de Pinocchio. C'est un enfant. Je n'attaquerai pas les enfants mais je sais pas qui c'est celui-là. Bref il y a quand même quelques voix qui comptent dans le milieu pour mettre à l'écran les personnages de Pinocchio. Ha oui, j'oubliais Finn Wolfhard, un p'tit bonhomme très connu pour son rôle dans Stranger Things ou il jouait un jeune péquenaud qui s'amusait à Donjon et Dragons au début de la série je crois.

    Alors Pinocchio qu'est-ce qu'on pense de ce bordel?

    Tout d'abord premier gros point positif, la qualité de l'animation. C'est du stop motion baby-girl. Des marionnettes filmées image par image. Paysages, personnages, c'est fluide. Tout est fluide. L'animation des petites poupées est super jolie, l'effet visuel est de toute beauté. Il a fallu des années de préparation et quelque chose comme 365 jours de tournages pour donner vie au film. On comprend pourquoi. Guillaume est passionné. Guillaume se donne, Guillaume tombe la chemise. On lui reprochera pas. Bravo.

    Les thématiques du film ne vont pas renouveler la palette émotionnelle du spectateur :
    Amour, lien filial, désespoir, mort, l'espérance, la méfiance, le renouveau, l'espoir, l'amour, l'incompréhension, le deuil, l'espoir, la famille, le doute, l'amour, la peur, l'amour.

    Pinocchio bien évidemment arrive dans le film et ne capte rien à ce qu'il se passe autour de lui. On ne lui en voudra pas. S'intégrer dans une société en étant une poupée de bois qui raconte que des conneries avec un pif qui s'allonge à vitesse grand V, on a fait mieux pour intégrer une communauté.

    Le film est intéressant mais ne nous cachons pas. Je pense qu'il est avant tout destiné aux enfants. Autour de la dizaine d'années. L'humour ne claque pas très fort auprès des adultes mais est-il si présent que cela? C'est tout le débat politique que je pose. Car en effet, ce qui l'emporte sur tout le reste du barnum c'est bien la perte de l'être cher, l'amour, la rédemption, la difficulté de trouver sa place. Le rendu visuel donne sa pleine mesure encore et toujours et renforce le message du film. Message connu et répété en boucle depuis des lustres mais là il y a une petite touche en plus toute mimi.

    Ce film, je le crois sincèrement, se conseille auprès des enfants. Pour les émouvoir, renforcer leurs morales pour faire face aux épreuves de la vie et notamment pour leurs futurs quand ils comprendront qu'ils auront besoin de 54 années de cotisations pour partir à la retraite en bonne santé à l'âge de 81 ans.

    Alors certes. Oui. Certes.

    Gepetto le p'tit bougre et papa de Pinocchio n'a pas le temps de niaiser et du rejet de Pinocchio qu'il lui témoigne jusqu'à son attachement, il se passe montre en main 6 minutes et 45 secondes. L'évolution fracasse tout à la vitesse du train, c'est rapide. Un peu trop. On suit les pérégrinations et les aventures de Gepetto, de Pinocchio mais aussi de Jiminy Cricket qui est un cricket. En costume. Il est sympa ce con. Pas loin de voler la vedette à Pinocchio.

    Bref, l'un des points faibles du film pour moi, sachant que tout est relatif, les goûts, les couleurs, toi-même tu sais, mais alors clairement les films, films d'animations, etc etc ou ça chante ça me barbe littéralement. Dieu que c'est casse-couilles. Niveau immersion ça me sort du truc et j'ai qu'une envie, allez sur le téléphone pour regarder l'actu de la réforme des retraites. C'est chiant quoi. M'enfin bon c'est la vie.

    En revanche, toujours appréciable, le petit côté immersif historique avec cette fois-ci le fascisme italien qui en prend plein la gueule et ça, ça fait toujours plaisir dans la culotte, avec notamment Le Duce lui-même !

    Alors au final, un bilan correct voire même satisfaisant dans l'ensemble. Une animation au top, visuellement superbe, une belle morale, de l'émotion surtout au début du bousin, le film est à montrer pour les enfants et ça sera toujours mieux que Jésus et les anges du Mandchoukouo ou que Pokémon évolution rouge croyez-moi bien.

    Et vous mes jeunes étourneaux?

    On s'en branle complet?
    Le topic est trop long et j'ai pas lu?
    C'est énorme?
    Sans intérêt?
    On verra demain?

    posté dans Films En lire plus
  • Koursk Koursk

    Aujourd'hui dans le bonheur du jour j'ai remarqué que j'ai culbuté littéralement @JL pour intégrer le Top 20 des posteurs du forum.

    3117 messages en 16 mois avec comme principe directeur :

    • 2894 messages ou je dis des conneries soit 92,84% du total.
    • 87 messages sur la seconde guerre mondiale soit 2,79% du contenu.
    • 108 messages sur le sport soit 3.46% de l'ensemble.
    • 0 message Pass Sanitaire soit 0% du bilan général.
    • 28 messages sérieux soit 0.89% du total.

    L'histoire continue,

    Longue vie au forum

    posté dans Carte blanche En lire plus
  • Koursk Koursk

    Objectivement la Saint-Valentin je m'en bas les reins à la base.
    Mais comme je me suis mis en couple un... 14 février.
    On évolue. 😐

    posté dans Loisirs En lire plus
  • Koursk Koursk

    J'ai un respect total et énorme pour les anciens. Toutes celles et ceux qui ont charbonnés comme des cochons dans les années 50, 60, 70, 80, choisissez votre décennie préférée, méritent bien leur retraites durement acquises !

    Mon grand-père que je n'ai pas connu est revenu des Ardennes en 1940 avec une hanche défoncée, il marchait en biais, une souffrance assez incroyable d'après mon père. Faut dire que les éclats d'obus dans le bide ça doit être quelque chose. Pas de chichi, pas de place pour les feignants. Au boulot !
    36 ans plus tard décès en 1976 dont 34 dans une menuiserie "à l'ancienne". Autant vous dire que y avait pas d'atelier poterie et de baby-foot à la cantine.

    Mort pour la France.

    Mon père est parti en pré-retraite à 56 ans il y a 16 ans. Avec 860 euros pour commencer. Y avait un peu de sous de côté pour tenir. Maintenant il baigne dans le luxe avec ses 1040 euros. Un travail dans .. une menuiserie de 14 à 56 ans. A l'ancienne aussi, avec des récits assez fous du type qu'il se réchauffait dehors en allumant sa mobylette pour que le pot d'échappement donne de la chaleur ou un truc du genre et que chaque midi sa bouffe préparée par sa mère était gelé, du coup il mangeait que le soir. Bah oui pas de cantine, pas de chauffage, scier du bois dehors à -10, des journées de 10 heures minimum par jour et 12 certaines journées et cela gratuitement de 14 à 16 ans puis des clopinettes jusqu'à 18 pour avoir de quoi s'offrir un blanc-limé au bal des Turlutes le dimanche.

    Bref, paye mon arbre généalogique, on s'en branle des histoires du père Castor mais ce genre d'exemple vous parle à tous je crois.

    On a tous nos parents, nos grand-parents ou connaissances avec ce genre de destinée, de carrière professionnelle qui ne rime pas avec la fête au village. Encore une fois, quel respect que j'ai pour mon grand-père, pour mon père, pour eux, pour vous si vous êtes concernés, pour tous.

    Parce que moi à côté, je suis un petit panda tout fragile. 17 ans que je taf. Dans une.. menuiserie industrielle. "ouin-ouin j'ai mal au dos. ouin-ouin j'ai mal aux épaules. Et surtout : ouin-ouin j'ai mal au cul avec cette reforme de zouave"

    Je ne suis pas malheureusement un garçon très très futé. Con sur les bords, limite au milieu et je reconnais que je n'ai pas la hauteur de vue que la plupart vous avez sur la politique, les réformes, les grandes lignes de la conduite de la France etc à grand coup de statistiques, de chiffres, de diagrammes circulaires, de courbes, de liens, de parallépipède (putain ça s'écrit comment ça?).

    Je respecte tous les avis, les arguments, les jugements, chacun prêche pour sa propre paroisse, son ressenti, sa situation perso et j'en ferai de même.

    C'est pour moi une belle réforme d'enculé. Que voulez-vous dans ces cas-là je suis un faible parmi les faibles, je l'avoue sans honte et je vois mon propre nombril et celui de mes amis, connaissances, collègues de travail. Au détriment de toute logique de statistiques inhumaines, d'équations de X et de Y en courbe inversée de mon cul qui veut prouver par A + B que le système s'effondrera en 2041 avec décote de malus à 14 points au CAC40, je dis simplement que j'ai envie de cartonner l'auteur de cette phrase "c'est une réforme porteuse de progrès social".
    Madame Borne voulez-vous passez à la barre et m'expliquer le progrès social?

    La course à ce satané pognon va tous nous enterrez. Ils agitent telle une marotte leurs pensions à 1200e minimum pour tous. Enlève la CSG, la CRDS et d'ici quelques années ils trouveront bien une nouvelle taxation à base d'abréviations et ça donnera deux taxes supplémentaires du style CSPTT ou CRGP. Une pension mirage. 100 balles de plus contre des années de vie en moins. Un bon deal. Le progrès social.

    L'espérance de vie augmente. Je peux plus entendre cette phrase. Est-ce que à un moment donné on pourrait parler de l'espérance de vie en bonne santé messieurs/dames les politiques? Parce que là la musique est différente. Mon propre nombril toujours ou plutôt celui de mes collègues, mais sur quelle planète ils sont ces enfoirés qui passent leurs temps sur un siège de l'Assemblée une fois tous les 2 mois pour toucher une rente à vie et à faire en sorte que le rêve du progrès social se réalise pour contraindre des mecs qui ont + de 41 ans de cotisations dans une usine qui si elle n'a rien d'un bagne te brise à petit feu au bout de longues années, et qu'une porte de sortie ENFIN ! était prévu en septembre 2024 et que maintenant c'est septembre 2025.

    De quelle justice parle t-on ??
    Quel progrès ?
    Ils en ont pas fait assez !?

    Je parle des anciens. Je suis en colère et abasourdi, les pauvres. "T'as pas 4 ou 5 trimestres de taf avant d'avoir eu tes 18 ans? Petit feignant va ! Un an de plus dans ta gueule" C'est incroyable. Pour l'équilibre du système. Pour la France. Oui, oui t'as raison.

    Parce que pour moi personnellement, étant dans la décennie miracle des 30-40 ans j'ai aucun souci à accepter l'inéluctable. Le but bien évidemment inavouable du gouvernement, c'est d'arriver à trouver le point de rupture entre un certain nombre d'années de cotisations et le décès dans la foulée histoire qu'on rapporte un peu de tune sans en coûter après notre carrière. Je suis en plein dedans et j'ai hâte d'arriver à mes 71 ans (parce que vous croyez que ça va s'arrêter là?) pour toucher mon SMIC.

    Et le pire c'est qu'en ce qui me concerne, je suis pas à plaindre. Pour le monde de l'usine, je suis relativement bien tombé. C'est pas la taule. Pourtant je ressens le déclin physique. Déjà. Parfois j'ai un peu "honte" ou "gêné" de dire à un "vieux" du taf "Ouh la. Euh. Attends bébé (j'ai beaucoup de bébés dans l'entreprise par contre), j'ai mal au dos là, j'arrive pas à forcer". Par respect pour lui. Puis après je me dis que j'ai pas à avoir honte. Les conditions à la dure des seventies j'y suis pour rien.

    Ha oui bonne nouvelle, les gens avec des invalidités et des inaptitudes à taffer n'auront peut-être pas à trimer comme des porcs jusqu'à 65 ans, et ils vont nous vendre ça comme une concession ou une avancée sociale. Incroyable. Quelle déliquescence.

    Aujourd'hui on est en 2023 et je n'arrive pas à entendre "cette réforme est porteuse d'un progrès social", ça me crispe ces conneries. Bon je vais reprendre mon rôle de clown ça vaut mieux, désolé pour le pavé qui part un peu à droite, un peu à gauche, bref.

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  • Koursk Koursk

    Sacré nom d’une pipe j’ai quand même le don de passer pour un con même pendant les moments solennels. Je repousse définitivement tel un bouclier toutes les phrases consolantes du style « oui mais non, t’as quand même du potentiel » ou « la roue de la fortune tourne »

    Mon cul.

    Alors voilà, aujourd’hui c’était le grand jour. J'étais éligible à l'opération coup de poing de la vaccination. J’avais mis les petits plats dans les grands. Le rendez-vous était dans le parfait timing, 15 minutes après le boulot, les beaux vêtements dans la totomobile pour me changer vite fait pour être présentable parce que les fringues du taf s’apparentent plus à des torchons déchirés et poussiéreux. Je me pointe devant l’entrée labyrinthique du bordel. C’est fléché dans tout les sens, y a des pancartes de partout « pas ici » « interdit » « ici c’est bien » mais ça n’entame pas mon moral. (stress)

    J’ai des allures chevaleresques car j’aide une mamy à trouver son chemin, elle venait pour prendre rendez-vous directement sur le site. Le site, le lieu hein pas le site web. Dieu que je vais être marrant ce soir. La pauvre s’est sans doute faite allumer à l’accueil. Bref.

    J’arrive à l’entrée du bousin pour recevoir la promo 2+1. Pas folle la guêpe. Stressé de base pour tout, j’étais en full options. Carte vitale, poche gauche, carte de la mutuelle, poche droite, smartphone connecté tous anti-covid, QR Code tutti quanti poche de froc, carte bancaire, un deuxième masque de sécurité au cas ou le premier pète. J’ai tout prévu. J’ai dépensé sans compter.

    A l’entrée j’essaye de m’approcher du type de devant (dans le respect des gestes barrières no offense) pour écouter la nana poser les questions pour que j’anticipe la manœuvre et que je sache quoi dire. Pas moyen. J’ai rien bité. Pas grave. J’ai déjà reçu mes deux picouzes dans le corps, je suis un V.I.P, y aura pas de mauvaises surprises.

    Et voilà donc mon tour. Vous sentez venir le coup fourré?

    La dame mesure 1m48 et pour prendre la température je dois quasi me mettre à plat ventre. Effets secondaires dans le dos direct consécutif à ma journée de taf et au fait que l’inéluctabilité de ma vieillesse se rappelle à mon bon souvenir. Objectivement cette phrase ne signifie rien mais j’aime le mot inéluctable et ses variantes.

    Puis la dame m’indique le pouic-pouic vaisselle qu’on met sur les mains pour désinfecter. J’aime autant vous dire que j’avais envie de faire le bon élève et de montrer patte blanche au cours du processus. Je me suis allègrement badigeonner les deux mains, j’ai fait pouic-pouic plusieurs fois pour montrer genre « vous avez vu tout le monde ? je suis avec vous hein, je déconne pas » On m’aurait collé à plat ventre par terre je vous assure que j’aurai fait du bobsleigh rien qu’avec les mains.

    Bref la dame me demande à quelle date remonte ma deuxième dosette. Et c’est là que j’ai eu l’occasion tant attendue de passer pour une pipe royale. Sa question est limpide. « Quand était votre deuxième dose monsieur ? » Voici en avant-première ma réaction : 😐

    Puis après réflexion car quand même je suis pas si con, je dis « au mois d’août » Elle rétorque dans un duel psychologique engagé « le combien ? » Je vous donne en avant-première ma réaction : 😐

    Elle me dit en commençant à s’impatienter (stress) « Votre Pass Sanitaire monsieur ? » Là je me dis que je vais me faire flasher par la patrouille mais en fait c’est logique, y a la date exacte de la deuxième picouze dessus.

    Sauf que le capteur d’empreinte (encore lui) (cf une autre sale histoire) de mon smartphone perd la boule et ne reconnait plus son maître. Mes mains bourrées de gel hydrocarbures sont des savonnettes, le tactile est en grève, je badigeonne ma protection d’écran de gel. Houston ne répond plus et moi non plus. C’est la panique à bord. La nana s’impatiente. Je le vois dans ses yeux et c’est terrible. Du coup je nettoie précautionneusement mes mains sur mes beaux habits de lumière que j’avais mis pour ce rendez-vous de gala.

    Dire que je me suis casser le cul à me changer dans ma voiture sur le parking, avec 4 degrés de température extérieure et des gens qui passaient devant ma voiture et qui se payaient ma pomme. Faut dire qu’un type qui fait dépasser ses pieds et ses cuisses par la vitre d’une voiture en chaussettes trouées ça excite la masse.

    Bref les vêtements sont souillés, la dame se vénère dans sa culotte, j’ai signalé ma présence. Heureusement l’injection de la promo s’est bien passée. Pas de conneries, j’ai bien répondu aux questions (et du premier coup sans stress).

    Mais hélas trois fois hélas après la picouze, il fallait allez chercher son nouveau Pass V.I.P au centre de contrôle du centre de vaccination du centre médical. Bref une histoire de centre. La nana est gentille. Je vois la sortie au large. C’est la dernière étape. Avant la 4éme dose en mai.

    Bref je passe sur le fait que je lui ai tendu ma carte bancaire au lieu de la carte vitale parce que franchement ça, ça arrive à tout le monde ( 😐 ) Puis la nana cherche à imprimer mon nouveau statut de citoyen moderne/moderna. L’imprimante est typiquement une Canon Pixma MP495. Je n’ai pas d’autres explications.

    L’imprimante n’a manifestement pas eu sa dose de rappel car elle bourre le papier dans son for intérieur. Fait un bruit d’épouvante « bzzz bzzz » (c’est le bruit d’épouvante) ( parce qu’avec moi voyez-vous on vit le récit à même la peau) puis re-dégueule le papelard d’un coup sec. Le papier revient en position initiale dans la foulée. J’ai jamais vu ça. Si Conjuring veut sortir un nouveau film, on tient un concept.

    Je vois bien que la pauvre enfant face à moi est perdue. « ha bah zut » « c’est bizarre ça le fait jamais » « ben je sais pas ? » Les autres postes de contrôles n’ont plus leurs opérateurs. Alors je tente un « c’est le chargeur à mon avis »

    Mais quel conard.

    J’ai mis deux heures pour réussir à connecter en bluetooth mes écouteurs sans fils à mon smartphone et j’explique à mademoiselle que c’est le chargeur de l’imprimante qui ne fonctionne pas.

    J’ai payé mon arrogance.

    Car j’ai bien vu qu’elle voulait que je sois l’élu. Le rédempteur. Celui qui sauve des vies ou des situations compromises. J’ai simulé une tentative de réparation. J’ai bidouillé les deux espèces de bites qui servent à caler le papier comme il faut avant qu’il soit imprimer. Une sorte de réglette mécanisée ultra pointue, ça ressemble à l’horloge astronomique de Strasbourg mais en moins cher. Et j’ai cassé tout net l’une des bites qui sert à placer le papier en position. Je comprends pas. J’ai juste titillé du bout de l’index le truc et ça s’est brisé en deux. J’ai stressé. J’ai dit pardon. A ce moment-là il ne reste plus que le masque qui me pète à la gueule et j'ai le grand chlem.

    Bref après quelques péripéties dont je tairais le contenu car sinon les serveurs du forum vont encore sauter avec ce pavé, j’ai trouvé la sortie (du premier coup) et j’ai pris la décision de calmer le tempo pour la quatrième picouze parce que je sens que même bardé de bonnes intentions ça va encore partir en couilles.

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  • Koursk Koursk

    Cimer la jeunesse triomphante.
    Je vous embrasserai bien de manière tout à fait catholique mais d'après le mail d'Amélie je dois scrupuleusement respecter les gestes barrières tout seul dans ma cabane. Donc je vous poke spirituellement.

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  • Koursk Koursk

    @kallindra @Hornet Je tempère l'enthousiasme. Même pas 2 jours d'emménagement que faut déjà que j'aille chercher des glaces à la pistache pour satisfaire les désirs de madame.
    À deux doigts du burn-out.

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  • Koursk Koursk

    Je serai moins con en me couchant ce soir. Je viens d'apprendre que l'expression "se faire limoger" tire son origine de la première guerre mondiale.
    À l'été 1914 Joffre vire pas mal de généraux en chef puisque c'est un peu la débandade et les envoient dans la région militaire de Limoges.
    L'expression vient de naitre.
    À demain pour un nouveau bon tuyau.

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  • Koursk Koursk

    Soirée d'anniversaire très sympa. Maintenant c'est la maison. Canapé, casque, café, petits gâteaux, j'ai couché et bordé Egon et maintenant let's gooo pour une Night session avec l'UFC 285 putain j'en peux plus.

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  • Koursk Koursk

    @Koursk Le week-end fut chaud dans le slip Kourski en effet. Toulouse est une cité bien sympa. Bourré sur la place du Capitole le cochon. Et en rentrant d'un périple routier exténuant de Narbonne à Carcassonne, de Bordeaux à Nantes dans le même jour, quel plaisir de revenir rien branler à l'appart et de découvrir les petits cadeaux pour célébrer mon existence terrestre. 😍
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