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apis 32
Ils ont gagné !
Grâce à des photos de mésange bleue qui nidifie dans un des arbres qu'ils protégeaient... Les autorités reconnaissent enfin que la zone est à haute valeur environnementale.
Le préfet s'engage à ne plus laisser effectuer de coupe avant septembre, d'ici là espérons que les procédures auront abouti.
Les 3 derniers écureuils sont descendus... et vont pouvoir enfin manger ! -
apis 32
La pire situation dans laquelle je me suis trouvée, c'est la seule fois où mon fils a fait une crise de psychose alors que nous étions seuls, à la nuit, dans notre maison isolée.
Il n'allait pas bien, je le voyais bien, avait été viré de son appartement et était rentré à la maison, où il campait.
Un soir, il est rentré dans la maison, m'a insultée ( ça n'était jamais arrivé, c'est un garçon plutôt doux ) et m'a jeté à la tête le contenu de mon sac.
J'étais terrorisée, à la fois de voir mon fils sous un jour que je ne connaissais pas, et pour ma propre sécurité.
J'ai attrapé mon téléphone et me suis enfuie, pensant d'abord pour aller chez les voisins.
J'ai réussi à avoir le 15, qui au bout d'un moment m'a annoncé que vu la situation, ils m'envoyaient les gendarmes.
Je suis allée les attendre au bout du chemin, avec en tête la seule idée qu'il allait falloir à la fois me et le protéger.
Quand les gendarmes sont arrivés, il m'ont fait monter dans la fourgonnette et je leur ai rapidement expliqué la situation le temps d'arriver à la maison.
Ils ont été formidables : Ils se sont présentés à mon fils qui était retourné dans sa tente, lui ont dit qu'il venaient vérifier que tout allait bien pour lui.
Le chef a maintenu le dialogue avec lui ( mon fils était plus calme ) pendant que l'autre gendarme appelait ( enfin ) les pompiers. Il réussi à le convaincre à monter dans le camion des pompiers, qui ont vite observé son incohérence et ont décidé de l'emmener à l'hôpital.
Cette fois, l'hospitalisation a été brève, mais l'obligation de soins a été prolongée. Il a de nouveau un appartement où les membres d'un cabinet infirmier lui apportent quotidiennement son traitement. -
apis 32
Ma fille m'a téléphoné :
Elle a perdu les eaux et est à l'hôpital.
La machine dit qu'elle a des contractions, mais elle ne les sent pas.
On attend le petit Aaron ! -
apis 32
On devrait tous avoir nos confettis d'urgence dans nos poches !
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apis 32
En cette période si spéciale, un merveilleux Noël.
Mon compagnon est allé réveiller mon fils avant d'aller chercher ma mère, si bien que mon petit est arrivé à une heure raisonnable.
La fille et mon gendre sont adorables, visiblement heureux d'être ensemble et d'avoir leur petit garçon intéressant et gentil, et ce minuscule bébé qui a lutté contre le sommeil après le bib pour profiter de la fête.
Quand les enfant sont partis, ma mère n'a pas demandé qu'on la raccompagne, on a continué à discuter.
Elle a accepté de manger un peu de soupe et une tranche de gâteau.
Tout à coup, j'ai réalisé ... qu'on avait passé l'heure du couvre feu.
On a mis le chauffage dans la chambre d'ami, et elle est devant la télé, ravie de ne pas passer la soirée seule, pour une fois.
J'aime bien, quand les gens sont heureux autour de moi ... -
apis 32
Je me décide aujourd'hui à créer ce topic après m'être longtemps demandé s'il ne faisait pas double emploi avec le bonheur du jour.
Mais ... s'il s'en rapproche, il en diffère un peu :
Je n'aurais pas placé ici l'intervention ( pourtant tant attendue ) du plombier.
Par contre, il intègre une intention supplémentaire :
Certains petits bonheurs sont des "cadeaux" pour lesquels on a envie de remercier la vie.
Certains disent même que le secret du bonheur réside dans l'habitude de pratiquer la gratitude quotidiennement.Pour aujourd'hui, mes remerciements vont vers le petit groupe de yoga avec lequel nous avons vécu une séance à la fois tonique et douce.
Je remercie aussi la pluie, pour les couleurs qu'elle a modifiées, les odeurs de terre et de feuilles qu'elle a révélées, pour sa douceur et pour la végétation qu'elle revitalise. -
apis 32
Aujourd'hui, mon fils a 32 ans et mon petit fils en a deux.
On va fêter ça à la maison demain midi.
Aujourd'hui, mes petits enfants étaient au rugby avec leurs parents.
Mais avant, le plus grand ( 8 ans ) a tenu à acheter une peluche pour son petit frère.
Le petit a compris que c'était un cadeau de son grand frère et il n'a pas lâché la peluche de la journée. -
apis 32
Elle, c'est une courageuse !
Sur le vieux rosier que la cornouille essaie de coloniser, elle a résisté au gel et aujourd'hui elle a profité d'un petit rayon de soleil pour éclore...
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apis 32
20 ans...
C'était juste il y a 20 ans aujourd'hui cette journée que tu avais tant attendue, tellement préparée...
Avec la Confédération Paysanne, avec le collectif d'apiculteurs, avec nous aussi, à la maison où les enfants rivalisaient d'imagination pour trouver idées et slogans.
Nous sommes allés te rejoindre à la manif, sur la place du Capitole. Tu te démenais, de ton stand au micro où tu réclamais l'interdiction du gaucho pour la survie des abeilles et de la biodiversité.
Depuis on n'a pas beaucoup avancé...
Le gaucho et le fipronil ont été interdits déjà remplacés par d'autres molécules mortifères.
Ce combat n'en finit pas...
Ce jour là, tu étais confiant.- Je crois qu'on va y arriver.
Ne m'attendez pas pas pour manger je ne sais pas à quelle heure je vais rentrer.
Moi, je ne savais pas que c'était la dernière fois que j'entendais ta voix autrement que dans l'enregistrement d'un reportage de FR3 ou du film Témoin gênant.
Il faisait très froid et je suis rentrée à la maison avec les enfants.
Et il y a eu ce coup de fil, comme un tsunami...
Pendant longtemps, jusqu'après les obsèques, je suis restée hébétée, sans larmes, faisant ce qu'il y avait à faire mécaniquement seulement préoccupée des enfants.
Puis ont déferlé le désespoir, la révolte, la colère ( même contre toi ) la culpabilité de ne pas avoir su te retenir en vie, de ne pas avoir su protéger les enfants de ce chagrin.
Un jour en promenant les chiens, moment de solitude où je pouvais laisser déborder les émotions tout s'est apaisé et à laissé place à une bouffée d'amour et de calme.
Ce jour là, c'était cadeau...
Il m'a fallu très longtemps pour apprendre que cet état était disponible à volonté, par la méditation...
J'ai fait du mieux que je pouvais pour que le vie continue. Les enfants ont grandi et je crois que tu serais fier de ce qu'ils sont devenus.
Quand tu es parti, j'ai eu la sensation qu'on m'amputait d'une partie de moi-même, celle qui était liée à toi par les enfants, par nos valeurs de justice et de solidarité, par notre sens de la fête.
Aujourd'hui, apaisée, je sais qu'au contraire je continue mon chemin avec une part de toi qui continue à vivre en moi.
- Je crois qu'on va y arriver.
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apis 32
J'étais une porteuse de cailloux...
Je crois que j'ai commencé toute petite. Je savais parler, raconter des histoires décrire le temps qu'il faisait, mais mes émotions je les cachais, les laissais se transformer en caillou.
Au début je les mettais dans mes poches.
Et puis j'ai grandi je suis devenue adulte. Il fallait travailler. Les peurs de ne pas être à la hauteur, les peurs du conflit... les poches n'étaient plus assez grandes...
Alors j'ai mis mes cailloux dans un sac, et j'ai porté mon sac.
Tout le temps.
Puis j'ai eu une famille, des enfants.
Des inquiétudes, des colères, des sentiments de culpabilité.
Mon tas de cailloux augmentait vite, il a fallu changer de sac plusieurs fois. Mais jamais je ne le posais. Il était devenu très lourd, j'avais un peu mal au dos mais partout, toujours, je le faisais suivre.
Un jour quelqu'un m'a dit que je n'étais pas obligée. Que je pouvais le lâcher.
J'ai appris à respirer sans mon sac de cailloux, d'abord juste de temps en temps, puis un peu tous les jours.
Et je me suis sentie si légère !
Maintenant je le pose de plus en plus souvent.
Je n'ai pas encore réussi à l'abandonner complètement.
De temps en temps sans y prendre garde je dois le ramasser machinalement et à un moment je m'aperçois que je suis de nouveau alourdie, ralentie...
Je ne sais pas pourquoi je vous raconte l'histoire de mon sac de cailloux.
Ah, si !
C'est juste pour vous dire que si vous aussi, vous avancez en portant un gros sac de cailloux vous pouvez le lâcher : on se sent beaucoup mieux sans. -
apis 32
Le bal Valentin...
Deux jours dans un havre de paix au milieu des montagnes, en Ariège.
De la douceur et de la bienveillance en sourires en paroles et en actes : Les petits coussins attachés aux poutres pour qu'on ne risque pas de se cogner la tête en dansant...
Des repas végétariens succulents servis avec gentillesse, une attention à tous les petits détails de la vie quotidienne qui pourraient prendre trop d'importance en étant moins bien gérés.
De la musique et de la danse autant qu'on peut en rêver.
La fête et de la transmission, les échanges intergénérationnels, du trad et de l'improvisation.
Le bal conjugué à la première personne, à deux et au collectif, avec une petite salle bien sonorisée quand on avait envie de plus d'espace pour se déplacer...
Deux jours de culture et de convivialité.
J'ai adoré ! -
apis 32
@Elenwey
Pas du tout !
Moi qui suis vraiment vieille, je suis en pleine phase de rajeunissement :
Il y a quelques mois, mon petit fils a vu mon fer à repasser et m'a demandé- C'est quoi, mamie, cet appareil ?
J'en ai déduit qu'à l'heure d'aujourd'hui on pouvait bien vivre sans.
Je l'ai rangé et depuis, je secoue bien le linge avant de l'étendre et je vis chiffonnée sans le moindre scrupule !
- C'est quoi, mamie, cet appareil ?
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apis 32
Un peu inquiète de l'alimentation de notre ami, je lui propose quelques recettes simples :
La salade :
Tu ouvres un sachet de salade,
tu verses dans un saladier,
tu verses un peu de vinaigrette en bouteille dedans et tu manges.La carotte crue
Tu prends une carotte.
Tu la brosses
Tu la rinces
Tu croquesLa pomme
Tu prends une pomme
Tu l'essuies
Tu mords dedansSi vous avez d'autres idées à lui proposer...
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apis 32
Bon, cette sale journée se termine bien.
Maman a été opérée cet après midi, à 18 heures elle était en salle de réveil, à 20 heures dans sa chambre.
Je n'ai pas réussi à l'avoir au téléphone mais je peux aller la voir demain en début d'après midi, et mon frère viendra jeudi... -
apis 32
Repas de famille à 4 générations, avec ma mère mes enfants et mes petits enfants...
Mon fils est venu, ça faisait longtemps qu'il n'était pas venu pour un repas.
Il avait acheté des fleurs pour sa grand-mère... -
apis 32
que tout en étant consciente du caractère inapproprié et anachronique de cette décision,
Je ne me présenterai pas à l'élection présidentielle de 2022.
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apis 32
J'aime beaucoup Daniel Pennac.
J'aime beaucoup les droits du lecteur qu'il propose, qui ont aidé bien des enseignants à réconcilier des élèves avec la lecture. Je fais un copié collé :Le droit de ne pas lire.
Le droit de sauter des pages.
Le droit de ne pas finir un livre.
Le droit de relire.
Le droit de lire n'importe quoi.
Le droit au bovarysme (maladie textuellement transmissible)
Le droit de lire n'importe où.
Le droit de grappiller.
Le droit de lire à haute voix.
Le droit de nous taire.Y a-t-il un de ces droits qui vous rebute ? Un qui vous libère ?
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apis 32
Me voilà confrontée à la pire des incertitudes :
Mon fils de 31 ans bientôt, psychotique, est parti il y a plus d'une semaine : on l'a localisé, ( grâce à mon gendre ) mercredi soir chez quelqu'un à Aurignac ( au sud de la Haute Garonne ).
Les gendarmes, après m'avoir fait espérer jeudi matin, m'ont informé le soir qu'ils étaient arrivés trop tard, qu'il était parti.
Les gendarmes m'ont dit que ce n'était pas la peine de leur téléphoner, qu'ils me préviendraient quand ils auraient des informations.
Nos relations ne sont pas très bonnes, car pendant une semaine ils ont refusé de diffuser l'alerte de disparition au delà des gendarmeries car ils le considéraient dangereux pour les autres "d'après les renseignements que leur avaient donné l'hôpital et le CMP".
Il a fallu que je leur amène son infirmière psy pour qu'il changent leur point de vue et redemandent une autorisation de diffuser au procureur.Me voilà donc dans la pire situation d'incertitude : Ignorer si mon fils est encore vivant, s'il arrive à se nourrir, à se réchauffer, si on le retrouvera à temps...
Je choisis de rester positive le plus possible, de rester concentrée sur lui,
J'essaie de rester le plus sereine possible, en espérant qu'il pourra, dans son désarroi, capter quelques ondes positives...
Je recommence à manger, ce soir nous allons danser, demain voir ma fille jouer au foot ...
Je reprends le cours de ma vie, dans l'attente et l'amour de mon fils, en essayant de rester disponible à mon copain, ma fille et sa famille, aux amis... .
Je n'ai pas besoin de compassion, qui m'affaiblit, mais de force. -
apis 32
Jérémy va toujours bien, mais il commence à prendre les quartiers d'hiver !