On a passé une bonne partie de la matinée à lui tremper le cul dans l'eau tiède pour qu'il fasse sa crotte, ça n'a pas marché.
Heureusement, le trajet jusqu'à la clinique des NAC à Toulouse a été beaucoup plus efficace.
Donc Jérémy est en bonne santé, vermifugé, et on commence à préparer son gros dodo d'hiver.
Qui est Jérémy ?

Bébé Aaron est arrivé tout seul comme un grand : 2kg770, il va bien et sa maman aussi !

Il est pris en charge par le centre hospitalier de Bigorre, où il a été retrouvé.
Merci à tous vos signes d'amitié.

Ce matin, Petit Chevreuil est venu s'abreuver au bar Devant La Maison :

Mais ensuite, il n'est pas reparti.
On pouvait l'approcher jusqu'à le toucher.
Il a brouté un bon moment, sans s'éloigner de la maison.

J'ai fini par appeler le service de la faune sauvage à l'école vétérinaire de Toulouse.
Comme il n'était pas blessé, la dame m'a dit de le chasser vers le bois.
En fait, nous l'avons raccompagné tranquillement, sans qu'il ne semble effrayé, jusqu'à ce qu'il rentre dans le bois ...

Hier, j'ai posté sur la page facebook de l'Isle Jourdain une annonce proposant de venir se baigner dans ma piscine contre un peu d'entretien :
Je suis la seule à en profiter avec ma mère de 95 ans , mes enfants et mon compagnon ne s'y baignent pas, et c'est quand même beaucoup d'entretien.
J'ai eu plusieurs réponses et je vais sans doute avoir des visites. Ça peut être sympa !

Dimanche, 19 heures, coup de fil de ma fille qui a vécu 10 ans avec un mari bricoleur et qui, seule depuis 9 mois est paniquée parce que son cumulus fuit dans sa salle de bain...
Prendre une voix rassurante et chercher désespérément un conseil judicieux à donner...
Bon, elle a réussi à fermer une vanne sur le chauffe eau et ça ne fuit plus.
Je lui ai conseillé de prévenir d'abord la propriétaire avant d'appeler le plombier, le plus rapidement possible.
Elle avait l'air d'être rassurée quand elle a raccroché.
Parfois c'est difficile, le rôle de mère...
Et en même temps, ça me touche que mes enfants s'adressent à moi en premier quand ils se trouvent en difficulté...

Une nouvelle année commence.
Qu'elle soit clémente à tous, avec des espoirs, des projets, des petits bonheurs qui éclipsent tout le reste !

La dernière de mon petit fils qui va avoir 9 ans.
En réalité, ce n'est plus un mot d'enfant, c'est de l'humour volontaire.
Mais ça me fait rire :
"Maman, tu connais mon amour pour les légumes.. je les aime tellement que je peux pas les manger, ils sont trop précieux pour moi"

Les voici, les voilà :
Calendula, Pâquerette et Violette, arrivées ce matin !

Ma première 4L, elle était vieille, mais top !
Son seul défaut : les essuie glace... ne supportaient pas l'humidité. Il tombaient en panne dès qu'il pleuvait !
Quelques mois après mon permis, après avoir été importunée en partant de Condom, un soir, j'ai roulé un peu vite et nous sommes allées nous encastrer dans un fossé.
J'ai survécu, pas elle.
Je l'ai remplacée par une autre 4L assez vieille aussi.
J'ai fini par en acheter une neuve, qui faisait du tout terrain, les chemins de montagne, transportait le matériel des stages ou les bagages des enfants, pour les classes vertes.
Elle faisait aussi transport en commun : le siège arrière replié; 6 enfants pouvaient s'assoir derrière !
Oui, je sais, aujourd'hui j'irais en prison, pour ça !
Pendant des années, elle m'a accompagnée pour les sorties de l'école, les colos, les stages BAFA.
Quand j'ai eu mon deuxième enfant, elle est devenue trop petite pour un lit et un siège auto et une belle fille entre les deux.
J'ai dû m'en séparer.
Je la regrette encore...

Ça fait maintenant 4 ans que je suis à la retraite.
Mais avant, j'ai un peu tout fait à l'envers.

Après un bac D ( sciences ), je suis entrée à Jussieu pour préparer DEUG (c'était tout nouveau ) sciences de la nature et de la vie. Ça a été horrible. Le train, le métro, le resto U ...
Au bout de 6 mois, j'avais perdu 6 kg. J'ai dit à mes parents que je voulais habiter à la campagne et travailler avec les enfants ( j'avais une expérience d'animatrice de colo ).

Je me suis donc retrouvée instit suppléante dans l'enseignement privé du Gers.
Pendant plusieurs années j'ai sillonné le Gers ( au début en cyclo, puis en 4L ) et préparé le certificat pédagogique.

Sitôt titulaire, il a été question d'ouvrir une Classe d'adaptation ouverte. J'avais toujours trouvé qu'on ne servait pas à grand chose pour les enfants qui n'éprouvaient aucune difficulté à apprendre, j'ai donc postulé, et comme il n'y avait pas d'autre volontaire...

Je me suis donc retrouvée en formation discontinue pour passer le CAEI ( qui a été remplacé par le CAPSAIS, puis le CAPASH, puis encore un autre truc dont j'ai oublié le nom.)

Pendant tout ce temps, je continuais l’animation en centres de vacances l'été et la formation des stages BAFA pendant les petites vacances . J'ai fait ça pendant 14 ans et j'ai adoré !

Puis, j'ai rencontré le père de mes enfants, et comme j'avais déjà 34 ans, on n'a pas tardé à faire deux merveilleux enfants, à 16 mois d'intervalle, qui ont évidemment pris une grande place dans ma vie et dans mon temps. J'ai donc cessé l'animation.

Quelques années plus tard, les instits sont devenus prof des écoles. j'ai décidé de ne pas attendre de passer à l'ancienneté ( le fait de ne pas être passée par la formation initiale me pénalisait ) et de passer le concours. Comme je suis incapable de bachoter, j'ai préféré passer un équivalent du DEUG qui permettait au Mirail, avec examen complémentaire, de passer en licence de Sciences de l'éducation.

J'ai passé les UV, l'examen complémentaire et réussi le concours la même année.

Le travail que j'avais fourni, couplé à la naissance des RASED dans le public ont généré chez moi une insatisfaction professionnelle, pour la première fois.
j'ai contacté mes collègues qui occupait le même poste que moi dans le département et nous avons décidé de créer un réseau qui couvrirait toutes nos écoles dans le département. J'ai été la première à sauter le pas : Je ne travaillais plus qu'à mi temps dans mon école de l'Isle jourdain et partageais le mi temps restant entre Samatan et Gimont.

En même temps, je me suis inscrite dans le cadre de la formation continue à la préparation de la licence en deux ans.
Mais la licence de sciences de l'éducation est très axée sur la recherche, j'ai donc passé la maîtrise en deux ans, puis le DEA en deux ans, avec cette fois 6 mois de congé formation pour préparer le mémoire, que j'ai soutenu en septembre.

En janvier suivant, mon compagnon est décédé brusquement, je ne me suis donc pas posé la question de continuer ou pas.

Mais ce parcours à la fois linéaire ( j'ai travaillé 40 ans dans mon école de rattachement ) et chaotique m'a permis de travailler avec passion jusqu'à la fin.

Je suis parfois appelée pour assurer une animation ( danse gasconnes ) ou accompagner un voyage scolaire et je fais partie d'une association qui scolarise les enfants malades où j'ai accompagné un enfant autiste dans son apprentissage de la lecture.

Si je me relance dans une formation longue, ce sera pour maîtriser la langue gasconne. En attendant, je fais des stages de chant et de danse.

On n'a jamais fini d'apprendre ...

Petit temps de repos, avant de pouvoir récupérer vraiment, mais ça va faire un grand vide.

C'est que depuis 5 jours je vis au rythme d'un petit être humain fascinant de un an, mon petit fils.

J'ai accompagné ses repas, ses repos, ses jeux ...

Il a découvert avec plaisir le foie d'agneau, la purée pomme de terre céleri, les yaourts de brebis et la compote maison de mamie.
Il a su exprimer qu'il n'aimait pas la banane.

C'est un petit bonhomme qui exprime brièvement, mais de façon assez sonore ses désaccords.
Somme toute, les couchers ont été faciles, avec le rituel de la berceuse inventée à la naissance de son oncle et qui depuis endort tous les petits qui s'endorment à la maison.
Et les réveils tellement joyeux, surtout celui du matin, en chahutant gaiement dans le lit de mamie et B. qui essayent de gratter quelques minutes de repos supplémentaires.

Le plus intéressant, ce sont ce que les adultes ignorants appellent les jeux.
Je veux bien sûr parler du travail tenace, méthodique, méticuleux, intelligent du bébé qui a tout à découvrir.
Le gobelet rouge ne veut pas rentrer dans l'orange. Pour en être bien sûr, j'essaie, j'essaie et j'essaie encore.
Si l'expérience échoue trop longtemps, je capitule.
Mais, merveille, le violet rentre dans le jaune.
Si je les fais tomber, il font du bruit.
Voyons... toujours ?
Oui, et en plus, ils roulent.
Comme la balle de Non, et là, c'est plus rigolo car le compagnon poilu vient participer : l'enfant jette la balle au chien qui l'attrape et vient la reposer devant l'enfant, avec beaucoup plus de douceur que quand il joue avec les adultes.
Et ce travail ne s'arrête jamais : à table, le yaourt terminé, bébé essaie d'y équilibrer la cuillère. Rien à faire, le tout tombe à chaque fois.
Et avec le biscuit ? Victoire, ça tient !

Mais le babyphone se réveille, je vais aller chercher le bambin avant les pleurs...

Le plombier est venu, on n'est plus obligés de fermer le compteur à chaque fois qu'on a rempli une bouteille d'eau !

Le week-end avait commencé magnifiquement : Samedi, balances et restitution du parcours vocal de 10 h sur 3 semaines, très dense et chaleureux, conférence et très beau concert. Petit coup de nostalgie de se séparer...
Dimanche, des amis musiciens faisaient danser dans un café associatif voisin pour fêter la Saint Patrick.
A un moment, je vais m'assoir pour boire un peu d'eau et mon téléphone sonne. C'est ma mère : Viens vite, je suis tombée et je ne peux pas me relever.
Le temps de passer à la maison prendre ses clés et dans la voiture, j'appelle naïvement les pompiers pour qu'on se retrouve devant sa porte.
Ben non, il faut que je rappelle de chez elle pour dire ce qu'elle a exactement. Donc je rappelle pour dire qu'elle est par terre couchée sur le côté, et qu'elle a mal à la hanche mais que sinon, ça va...
Les pompiers m'envoient... des ambulanciers qui vont faire un bilan pour le communiquer au médecin régulateur.
Au départ, elle a 0 partout, en température et en tension. Il parait que c'est parce qu'elle gesticule trop.
Finalement, elle n'a pas de fièvre, mais 17 de tension ( Elle hurle quand même à chaque fois qu'ils la manipulent : Elle a très mal )
Le médecin régulateur lui demande si elle préfère aller à Auch ou à Toulouse. Je suggère Cornebarrieu. La clinique répond que c'est possible, si je m'engage à venir la chercher dès qu'on me le demande...
Au moment du départ de l'ambulance je demande ( toujours naïve) si on les suit. On me répond que c'est inutile, que les urgences ne me laisseront pas rentrer. Si on ne m'a pas appelée d'ici là, je dois appeler le service dans deux heures.
Verdict, fracture du col du fémur...
Aujourd'hui, mon frère et moi, après avoir passé des heures à essayer de faire décrocher le standard n'avons pas réussi à l'avoir au bout du fil. Nous avons pu avoir quelques renseignements : Elle a "un fort tempérament" ( euphémisme sympa, nous savons très bien qu'elle est insupportable ), mais, si on lui donne à manger, ça va. Et elle se fait opérer demain à 16 heures. Ça va être dur pour eux, ils vont devoir la faire jeûner, du coup...
Bon, de l'inquiétude quand même, parce même si elle reste très tonique... elle aura 97 ans le 4 avril...
Sinon, cet après midi, c'était obsèques de la maman d'une copine de chorale, une dame joyeuse et dynamique, qui avait 73 ans. A peine plus âgée que moi, donc...

Si vous voulez, je peux vous le faire plus court :
Aujourd'hui, c'était une journée de m.....

Petit Non a (un peu ) grandi et aujourd'hui, ça donne ça :

Bon, je viens d'arriver, je n'ai pas encore de raison de râler ...
Sérieusement, je suis ravie !
Ici, c'est chaleureux, convivial, et petit à petit, c'est facile de trouver comment ça marche. ( je viens de trouver comment éditer, j'ai horreur de laisser des erreurs orthographiques dans mes coms, et quand j'écris vite, j'en fais plein )
Alors, un grand merci !

Quand j'avais une dizaine d'années, avec mon frère et des copains, on a cassé le corbillard du village.
Nous passions les vacances dans un petit village de l'Allier, c'était le vieux corbillard (tiré par des chevaux ) qui était au rebut dans un chemin en pente.
C'était fabuleux pour jouer à la diligence ! Sauf qu'un jour, l'un d'entre nous a desserré le frein, le corbillard a dévalé la pente ( nous avons heureusement eu le temps de sauter ) et un des montants s'est cassé.
Nous nous sommes juré mutuellement de ne rien dire.
Bien sûr, le plus petit n'a pas résisté et a avoué que nous avions cassé la diligence.
Nos pères ( qui étaient de vieux copains) ont organisé un "jugement", déguisés en juges à perruque.
Nous sommes tous passés à la barre ( ne sachant pas très bien s'il fallait en rire ou avoir peur).
Nous avons été condamnés à accompagner les adultes pour voir le maire du village et avouer notre crime.
Le maire a eu l'air un peu étonné de notre démarche en foule.
Il nous a dit que ce n'était pas grave, qu'il y avait bien longtemps que le vieux corbillard n'était plus utilisé.

l'apéro de midi :

une orange, 3 carottes, une betterave, 2 gousses d'ail : un plaisir, plus un petit boost d'hiver !
Ensuite, c'était saumon à la vapeur, riz semi complet et wok de légumes ( oignon, courgettes champignons).