@Coyotito Sur le tract RN-LR, j'ai au recto sur la première moitié en gros plan, la photo de Ciotti et Bardella, comme si ils étaient les deux candidats, En petit, dans un demi-quart de ce qui reste, la photo du candidat choisi. Quant à la suppléante, il faut aller au verso pour voir son nom écrit en tout petits caractères.

Je viens de recevoir ma propagande électorale, et concernant certains candidats, j'ai eu de sacrés surprises.

D'abord, il faut savoir que j'habite dans une circonscription particulière. Il s'agit d'une circonscription campagnarde ancrée à gauche depuis au moins 81. Cette circonscription a même donné plusieurs ministres. Par contre, les parachutages y sont interdits, en 2002, un ami très proche de Jacques Chirac en avait fait l'amère expérience. Du coup, depuis 2007, les autres partis cherchent à chaque fois de présenter quelqu'un d'assez présent au niveau local, et c'est dans ce contexte qu'on va avoir ce gros n'importe quoi.

J'ouvre mon enveloppe, et je vois d'abord le tract de la candidate PS sortante. Jusque là, pas de surprise, elle précise son bilan (assez positif puisqu'elle est une des plus actives à l'AN), et met bien en avant les sujets importants pour la ruralité.
Puis j'arrive sur un tract où je vois en gros plan Bardella et Ciotti, et juste en dessous le nom du candidat choisi. Et là grosse surprise : il s'agit d'un mec qui se présente depuis très longtemps à chaque législative, mais à chaque fois sous une étiquette différente. Il a même eu l'étiquette MODEM à un moment donné. Et aujourd'hui, il se retrouve avec l'étiquette LR-RN (et il met bien l'étiquette LR avant RN).
Mais alors que devient celui qui est candidat LR depuis 2017 ? A-t-il jeté l'éponge ? Non, car fort d'une certaine implantation locale, il se lance dans la bataille sans l'appui officiel de son parti (mais certainement avec celui des LR dissidents), tout en précisant bien qu'il est le candidat de la droite. Mais dans sa bataille, s'annonce un deuxième boulet : les macronistes n'ont envoyé personne, ce qui risque de le faire passer pour le candidat présidentiel, ce qu'il n'est pas.

Bref, la bataille s'annonce épique, surtout à droite. Elle montre que le choix d'un candidat est loin d'être une chose aussi aisée qu'il en a l'air, et que pour déboulonner un sortant, les partis peuvent être prêts à recruter n'importe qui du moment qu'il dispose d'une assise locale.

@Kallindra Mets-toi à coté d'un pont et attend que quelqu'un vienne en balancer un, c'est comme ça que mon neveu en a récupéré un par hasard la semaine dernière.

Ce moment où tu te rends compte que le programme du RN, en fait, c'est juste la prolongation du Macronisme.

@Egon En même temps, EELV, ils ont toujours été champions dans le n'importe quoi.

@Antigua Ça ne peut pas être pire qu'Oudéo-Castera.

@Biquette Ne peux-tu pas sentir l'amour ce soir ?

@Cuillère Cet article a été l'occasion pour moi de découvrir qu'il n'y avait pas que mon prof de bio du lycée qui conservait un fœtus dans un bocal.
D'ailleurs, maintenant qu'il est à la retraite, je me demande ce qu'est devenu ce fœtus.

Taylor Wily 1968-2024

@LeaPierce 100 000 abonnés sur 15 millions, ce n'est qu'un grain de sable.

@Mayhem Le conseil d'Etat n'a pas à décider dans quelles catégories se rangent les partis. Chacun se présente avec son nom et son programme. Après, seuls les électeurs peuvent juger.

@Nyanne Macron est bien plus proche de l'extrême-droite qu'on ne le pense. D'ailleurs l'un de ses proches conseillers, Bruno Roger-Petit est ami avec Geoffroy Lejeune, et a déjà rencontré plusieurs fois Marion Maréchal.

Et malgré l'apparente adversité dans les médias, Macron n'a jamais hésité à s'afficher aux cotés de Philippe de Villiers quand il en avait l'occasion.

@Cygoris Morgan sort un nouveau modèle ? Ça faisait longtemps.

Ce n'est qu'une rumeur pour l'instant, mais elle circule de plus en plus, et certaines personnes bien informées semblent la prendre au sérieux tellement l'individu est imprévisible : Macron pourrait utiliser l'article 16 de la constitution après les législatives.

Pour ceux qui ne connaissent pas Authueil, il était député UMP de 2002 à 2017. C'est à cette époque qu'il avait ouvert son blog pour expliquer au plus grand monde le fonctionnement des institutions ainsi que les stratégies politiciennes. Même si aujourd'hui il est à la retraite, il a encore des contacts avec ses anciens collègues.

@Cygoris Des lavages comme ceux-ci, dans ma région, je n'en vois quasiment aucun. Ce sont surtout des kärchers en libre-service qu'on va trouver.

@Cygoris Ce système de lavage n'est quasiment plus utilisé en France. D'ailleurs, celui-ci semble à l'abandon, d'où la construction d'un mur pour barrer l'accès.

@Coyotito C'est-à-dire qu'elle a surtout tourné avec Claude Lelouch.

@Hornet Ce n'est pas Faure qui a redressé le PS, mais Glucksmann.
Par contre, le PS n'a pas réussi à faire un score suffisant pour partir en cavalier solitaire aux Européennes, il est obligé d'y aller avec LFI. Et là, Faure est un très mauvais tacticien.
Dans cette élection brève, c'est celui qui refuse l'alliance qui se fait éjecter. En imposant des conditions plus strictes et un nombre de sièges bien plus restreint, il pouvait faire en sorte que Mélenchon refuse l'alliance et se fasse ostraciser dans son propre parti. Au lieu de mettre en avant son poids aux élections, et la puissance des réseaux du PS en province (car oui, même si le PS est faible, ça reste un parti très ancien avec suffisamment de réseaux pour avoir les quelques % nécessaires pour passer devant), il cède aux caprices de LFI. Et même avec ça, on commence à voir des dissensions importantes à l'intérieur du parti.
Mélenchon n'hésite pas à évincer certains de ses compagnons de route de la première heure, et ceux-ci sont loin de représenter un mouvement isolé. Parfois, on a l'impression qu'il essaie de se débarrasser de la classe ouvrière pour ne garder que ceux qui ont des revendications douteuses au niveau international.

Anouk Aimée 1932-2024

@Pronyx

@Pronyx a dit dans Elections législatives 2024 :

Oui mais là tu compares 2 élections pas comparables. En 2019, la Fi ne faisait que 6% aux européennes malgré leurs 19,5% aux présidentielles de 2017. Et ça ne les a pas empêché de faire 22% aux présidentielles de 2022. Aux élections nationales, ils font toujours plus qu'aux européennes car ils ont une partie de leur électorat qui est moins susceptible de se déplacer aux urnes pour les scrutins à forte abstention. Donc je ne trouve pas ça illogique de pondérer le score des présidentielles avec les dernières européennes.

Pourtant, pour un parti comme eux qui se vantent de vouloir l'ouverture des frontières, les élections européennes devraient être leur terrain de jeu privilégié.

Et sinon, le PS n'avait pas non plus d'intérêt à essayer d'écraser la FI dans les négociations sinon l'alliance n'aurait pas pu se faire. Le PS a certes fait des concessions mais la FI aussi. Au final, ceux qui ont beaucoup de sièges par rapport à leur importance réelle, je dirais plutôt que ce sont les verts et le PCF que LFI.

Et si, c'est dans leur intérêt de faire valoir leur poids. D'abord, si on remonte à 2022, si LFI avait accepté de laisser plus de circonscriptions aux socialistes dans les campagnes, la gauche aurait pu gagner bien plus de sièges aux législatives.
Et aujourd'hui, avec le courant qui va dans leur sens, si ils étaient un peu plus exigeants envers LFI, Mélenchon péterait un câble et refuserait l'alliance. En agissant ainsi, il se mettrait en porte-à-faux par rapport aux membres de son propre parti qui, en bon politiques attendent de lui qu'il soit capable de leur offrir des sièges de député, et on verrait le parti imploser.
Marine Le Pen a su très bien agir à ce niveau en plaçant les leaders des deux partis qui lui sont le plus proche en opposition par rapport aux membres de leurs partis. Résultat : Reconquête et LR ont tous les deux implosé et aucun ne peut lui faire d'ombre pour cette élection.

Le problème, c'est plus que ce n'est pas un parti dans les statuts justement. Le fait que la structure soit centrale, ça ne me dérange pas forcément car le mouvement n'aurait jamais pu être aussi efficace avec 10 000 tendances différentes.

Tu admets donc que LFI n'est qu'un regroupement hétéroclite et qu'ils n'ont pas de réels projets politiques ?

Le problème, c'est pas qu'ils parlaient avec les autres partis mais plutôt qu'ils prévoyaient plus ou moins de quitter la FI après avoir été élus. De ce point de vue-là, je trouve ça logique qu'un mouvement / parti ne souhaite pas investir des candidats souhaitant le quitter après.

C'est bien la preuve que LFI est loin d'être uni et qu'il suffirait d'un rien pour faire imploser ce parti.
D'ailleurs, beaucoup disent que c'est l'alliance de gauche qui va imploser avant 2027, mais moi, je crois que l'alliance tiendra bon, mais c'est LFI qui est au plus proche de l'implosion. Il suffirait d'un rien pour y arriver, mais pour l'instant, on se refuse de le faire. Dommage, il y aurait tellement à y gagner.