@pompon
Mon père ne voulait pas que j'aie de dauphine :ça ne tenait pas la route.
C'est pour ça que je suis allée dans le fossé... avec ma 4L !

@apis-32 : mon plus jeune fils a eu une 4L aussi après l'obtention de son permis à 18 ans. Je l'avais payée une misère et elle a bien duré. Il l'adorait.

Tout comme @Jed , ma première voiture était aussi la classique, l'indémodable Clio 2 !
Qui je confirme est très pratique en ville surtout quand il s'agit de se garer ! Même en créneau, c'est du gâteau. Et cerise sur ce gâteau, elle consomme très peu ce qui est appréciable quand on est étudiant. Sauf si bien évidemment on roule à 150 avec sur l'Autobahn mais là c'est normal de beaucoup consommer

@Kallindra J'adooooore !!!! Tu n'as pas eu de problème à la revente ? On dirait que les gens ne veulent plus acheter que du gris, du noir ou du blanc tristesse

@Hilda-1 Pas eu de revente > Casse :s On m'est rentrée dedans à l'époque.

@Jabba-the-Hutt Tu as raison , elle était très tendance la Fiat Uno en son temps et sûrement vachement prisée. Et pour cause on parlait à l'époque d'un gang des Fiat Uno . Figures toi qu'on m'a volée la mienne très rapidement . Dans mon malheur j'ai eu une chance inoüie ; grâce une erreur glissée dans la date de première mise en circulation, elle m'a été intégralement remboursée , à savoir au prix que je l'avais acheté.

@Kachina Moi je l'aimais bien ma fiat oui.
C'était vraiment une voiture marante.

De temps en temps, je me dis que j'aimerais bien en retrouver une pour reconduire avec les sensations de l'époque.
Mais bon, c'est une voiture qui n'a quand même aucun intérêt. Et puis ça ferait encore une voiture à stocker

Une dans ce genre. Elle n'était pas à moi mais à mon frère, elle a fini sa carrière dans une épreuve de résistance aux chocs dans les murs de la cour de notre immeuble

Alerte pavé en approche. Niveau 4.

Il y a 20 ans nous étions jeunes et insouciants. Le saviez-vous ? C'est le titre de la biographie de Laurent Fignon que je viens de finir de lire. Alors, oui, j'entends déjà les « on s'en branle » et ils sont légitimes.

Il y a 20 ans nous étions jeunes et insouciants certes. Il n'empêche qu'il y a 20 ans jour pour jour je rendis fier mes parents avec une double réussite pas piquer des hannetons avec un carton au baccalauréat et l'obtention du permis de conduire. Je me souviens de mon retour à la maison après l'obtention du graal : Je portais littéralement mes couilles sur la table et j'ai réclamé instantanément mon cadeau : Une voiture de kéké. Je voulais frotter les jantes sur le bitume et attirer la jeunesse locale.

Père avait à l'époque une voiture de luxe. Une 106 blanche 1ére génération de deux places. Comme nous étions sans le sou, se posa la grave question de « qu'est-ce qu'on va bien pouvoir faire avec ce jeune éphèbe de fils qui nous fait chier avec sa future tuture ? » Eureka, je récuperais à titre partiel et temporaire la 106 blanche et de concert avec monsieur le père, nous faisions en sorte que nos emplois du temps respectif, lycée, BTS pour moi et travail pour lui soient en étroite corrélation. Je remisais donc mes rêves de Jaguar avec roues de 16 pouces et je partais turbiner au taf avec lui l'été en attendant d'avoir de l'oseille. Ce fut donc la 106 blanche immaculée deux places.

Quand j'étais le pilote de ce boui-boui à 4 roues, j'avais fier allure. Mesurant je le rappelle la bagatelle de 1m95, j'étais à mon aise. Constamment. Le volant me touchait les bouliches sans l'ombre d'un remord. Les genoux étaient presque au niveau du tableau de bord. Mon crâne frappait le toit parfois et j'héritais temporairement du surnom du « Moine étincelant » car souvent en sortant de la caisse, j'avais le cuir chevelu applatit et on aurait juré voir un apprenti-monarque en train de s'absoudre de tout ces pêchés.

Une sale histoire. Bref.

Et puis un soir d'obtention d'un BTS, écrasant toute concurrence, il me fallut allez honorer à 21 ans, ce diplôme fraîchement acquis avec tout les copains et les copines de la promo. D'accord.

C'était un jeudi soir. Il fallait donc impérativement que la voiture soit de retour à la maison pour grand maximum 7h du matin pour que pépé puisse allez à son travail avec la tuture. Ce jeudi-là j'étais toujours vierge de tout. Vierge de l'ivresse des cimes, 0 goutte d'alcool dans le sang depuis toujours, une fille m'avait fait la bise 3 semaines auparavant, j'étais toujours en feu de cet épiphénomène c'est dire.

« Alors mon con, tu veux du Jack ou de la Vodka ?? »
« Haha. Oui c'est clair ! Vas-y fait péter le Jack babe ! »

1 dose de 18cl plus tard

« Alors mon con, je te remets un Jack Daniel's pour nous les hommes ? »
« Haha. Putain chui chaud là je vais me calmer un peu tu vois ? T'as pas un jus d'ananas tranquille ? »

" "
" "

"J'ai pas compris "
"Je voulais dire un Jack "

Et le drame frappa. Je bus. Plus que de raison. Rien ne me ressembla à cet instant. Vers 2h30/3h du matin je stressais. Confusion. Je sortis la calculette pour voir par quelle possibilité mathématique l'alcool ainsi coulé dans mon organisme pouvait s'évaporer avant les 6h30 du matin. J'étais, je suis toujours un légaliste. J'aime pas trop dépasser les frontières et me faire fritter la raie par les contrôleurs de tout type. Le mal était fait.

Comble du destin et annonciateur du destin terrible, il me fallut prendre Mathilde sur mon porte-bagage pour la ramener a son domicile avant de poser la voiture à bon port à la maison.

« Hihi. Tu me ramènes chez moi ? »
"Bien sûr. "

Je ramenais donc la douce à son domicile, lunette de soleil, coude gauche sur la vitre baissée le tout à 6h30 du matin. Qui c'est qui va pécho ? C'est bibi. Ils sont ou les rageux ?

Bien sûr j'ai rien pécho à part la bise pour dire au revoir et je l'ai noté sur mon petit cahier de texte. Déjà deux bises en 3 semaines, on tenait là nul doute un militaire de la rondelle sentimentale.

Au moment de dire au revoir à Mathilde, l'air grave, elle me fit « Attention ! Tu m'as pas l'air très vivace toi encore. Fais très attention, pour sortir de la rue, tu dois poursuivre tout droit et il y a dans moins de 100 mètres un virage de fou furieux, roule en 1ére à 15/20km/h, je déconne pas hein, j'ai quelqu'un de la famille qui s'est fait baisé l'autre jour !! » J'ai répondu quelque chose du style « ok bébé » et je suis parti.

Très exactement 8 secondes plus tard, l'avertissement était oublié et j'arrivais au porte du virage de l'enfer en 3éme à environ 50km/h. L'arbre venait du triangle des Bermudes. Il était importé ce bâtard. Pas d'autres explications. Sa racine suçait le bitume, j'ai rien pu faire. J'ai freiné. J'étais quand même à 40km/h. Le devant droit de la voiture a tapé l'arbre. La voiture a fait « pouic-pouic » contre l'arbre. Je suis sorti vérifier le mal. L'avant était défoncé, quelques pièces manquaient à l'appel et j'étais là genre « ouais ok, ça va c'est pas si grave, ça va rouler » alors qu'évidemment je sais même pas faire la différence entre une courroie de distribution et un triangle de signalisation tellement je suis une bite en mécanique et pièces d'automobiles.

Mais je ramène la caisse à la maison, je roule au pas, ça fait pouic-pouic tranquille, doit peut-être y avoir une ou deux pièces de devant qui tape le goudron en roulant, mais on y va tonton. La voiture arrive à 7h05 à la maison. Papa est là, dehors, il fume son calumet.

« ça va ? »
"Oui et toi? ?"

"Tranquille. Je vais au taf. Et ta soirée?"
"Tranquille aussi "

"Dis-donc la voiture c'est tranquille aussi?"
"Tranquille vite fait oui "

"Ca fait longtemps que t'as pas pris une branlée je me trompe?"
"Couci-couça"

Le soir même je m'infligeais moi-même une correction anale.

20 ans plus tard, 0 accident et 0 alcool si je dois manier le cerceau.

La 106 continua de rouler encore un peu mais les femmes pour une raison inexpliquée n'était guère sensible à l'auréole de guerrier que je croyais avoir au volant. Je mutais donc quelques années plus tard vers une 206 bleue qui me réconcilia définitivement avec la gente féminine puisque je faisais monter uniquement.. des mecs dans la voiture. Les choses changèrent à partir de décembre 2010 avec ma formidable 207 avec toit panoramique en verre pour affoler les filles. Ce fut un échec car le toit permettait au soleil d'offrir 47 degrés celsius dans l'habitacle alors qu'au dehors il faisait 30.

L'année prochaine je tape dans de la 208 et ça va roxer dans les slips.

@Koursk Tu sais quoi ? me disais tantôt mais "bizarre que l'ami Koursk ne nous ait pas dégoté une petite anecdote croustillante de première voiture " Voilà qui est fait pour notre plus grand plaisir .Vive les 106 ! Vive les kékés!

@Koursk Notre héro

@Jabba-the-Hutt avouons qu'elle était tape-cul . Tout vibrait au delà de 100 Km/h

@Kachina C'est aussi toutes ces choses là qui font le sel d'une voiture.

Bien souvent, on se souvient avec tendresse de nos voitures pour leur défauts, leur petites faiblesses etc...

Tout ce petits trucs qui nous font vivre tellement de chose.

La voiture qui vibre partout toutes fenêtres ouvertes à toute barzingue dans une chaleur intense pour se rendre à la plage, c'est pas avec une 3008 full option que tu t'en souviens!

@Jabba-the-Hutt a dit dans Votre première voiture! :

Bien souvent, on se souvient avec tendresse de nos voitures pour leur défauts, leur petites faiblesses etc...

C'est clair.
l'une des voitures dont je me souviens avec le plus de tendresse, c'est la 4L de mes parents. Sur l'autoroute entre chez nous et Dijon, il y avait une belle côte à monter. Heureusement, il y avait l'équivalent, mais en pente, juste avant... Le pied au plancher dans la descente.. on montait à 130, péniblement.. et dans la montée, on était tous à encourager notre titine "allez Titine ! Allez Titine" et on était heureux quand on arrivait en haut de la côte à 80 km/h".

@Jabba-the-Hutt suis tellement de ton avis ! et j'ai pas parlé de ma Visa qui décoiffait grave juste avant la Uno.

4L et Dauphine sont les premières voitures de mes parents. Qu'est ce que j'ai pu en entendre parler ! ️

La Citroën Saxo de mon pépé. Ça m'a fendu le cœur de la laisser, d'autant qu'à ce moment là mon grand père n'était plus avec nous. Petite anecdote, en voyage à Cuba, où les voitures étaient de vraies trésors, autant vous dire qu'on m'a regardée comme si j'étais Paris Hilton, avec ma Saxo. Eh ouais, on a de la chance, tous ceux qui ont "récupéré" les voitures familiales.
Sinon, la bagnole en elle même avait zéro pêche, un veau, comme "toutes" les voitures que j'ai eues

Une saxo offerte par surprise par mes parents lorsque j étais étudiant pour que je puisse bouger un peu pendant un stage d été. Elle manquait un peu de patate mais consommait peu et était en bon etat donc c était cool
Je l ai fait reprendre quand j ai acheté moi même une voiture avec mes propres sous gagnés avec mon job après avoir été diplomé, elle m a bien servi

@apis-32 j'ai le souvenir d'avoir mis un parpaing dans le coffre avant

Ma toute première voiture était une voiture de location fournie par le boulot en attendant que ma voiture de société soit prête, je ne l'ai donc eue que quelques semaines voire mois.

C'était une Skoda Fabia noire, qui contrairement aux voitures sur lesquelles j'avais appris à conduire, n'avait pas de frein à main. Imaginez un peu ma détresse au moment de la tester, juste après avoir reçu les clés. Je sors tranquillement de ma place, je fais un petit tour avant de me remettre dans la place, je coupe le contact, je mets le f... pas de frein à main. Me voici coincé dans une place en pente, le pied sur la pédale de frein, à potasser le livret pour essayer de comprendre quelle est cette sorcellerie.