Partagez tout ce que vous voulez
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@Musings a dit dans Partagez tout ce que vous voulez :
J'adore !
Les conseils municipaux d'enfants ont souvent donné des idées fort judicieuses à leurs aînés, certains conseils généraux aussi, je trouve qu'un gouvernement mineur inspirerait peut-être les handicapés du bon sens qui nous gouvernent ! -
Je pars a la chasse au nouveaux qui se présentent pas !
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@luckycharm et les anciens qui se sont pas présentés, y a prescription où ils sont châtiés juste pour le principe ???
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@Martin meh non je voulais dire que j'ai été pv avec les nouveaux que se présentent pas pour leur indiquer qu'il faut le faire c est plus cool !
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Fallait pas m'embêter ...
Moi =>Détrompez-vous , ne vous réjouissez pas inutilement.
Je n'ai pas reçu ou accepté une quelconque invitation , pas plus que ressenti une envie , une volonté d'être à cet endroit précis en votre compagnie.
J'y suis par obligation , et je suis déjà debout prêt à l'affrontement.
J'entre par la petite porte , tête baissée , dos courbé , main tendue mais avec une seule idée en tête : en sortir.Le plus vite possible , par la grande porte tête haute et regard fier , main sur le coeur ..... (À mes idées).
Le petit pédant =>
Tel le nain que dépeint La Bruyère, nain qui baisse la tête pour passer la porte ? L'orgueilleux qui se connaît mal.
Moi =>
Pour ma part , je dirais plutôt le sot qui s'invite , reprenant quelques mots , se grattant la tête , ne sachant rien ni d'Adam ni d'Ève s'asseyant sur la pomme , espérant un jour la croquer.
Ceci dit , faire référence à La Bruyère , n'est pas pour me déplaire. Même, lorsqu' elle est évoquée par la lande.
Mon orgueil n'en est que renforcé , merci encore Achille.
Le petit pédant =>
Les Caractères. Pas la police.
Moi =>
inutile de préciser pour "Les Caractères" c'est la seule et unique oeuvre publiée par La Bruyère.
Et "le petit pédant" s'en alla sans demander son reste, c'était sans doute l'heure du goûter, maman avait préparé le Nesquick et les tartines..
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Nettoyage de la terrasse en cour
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-5kg. Ça y est.
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C est cool de vous trouver là avec votre bonne humeur.
C était ma seconde gniangnian -
@laeryn t'as encore de la marge niveau gniangnian là ^^
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@LeaPierce là j étais à mon max. Purée je vais devoir matter tous les films de Noël pour me dépasser
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@laeryn t'as du boulot
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LOL
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« C’est bien son regard de feu, je le reconnaîtrai entre mille » dira de lui l’encaisseur Gaby, Octave Garnier dit Octave le Terrassier, était un anarchiste, membre de la Bande à Bonnot qui défraya la chronique au début du 20eme siècle.
Garnier fut exécuté d’une balle dans la tempe par la police le 14 mai 1912 lors du siège de sa planque de Nogent-sur-Marne, à l’issue d’une fusillade qui dura une journée et mobilisa plusieurs centaines de policiers et zouaves.
Son camarade René Vallet fut lui aussi tué lors de l’assaut.
Garnier avait 22 ans.
Je ne cherche bien évidemment pas à justifier les assassinats dont il se rendit coupable lui et ses comparses lors de leurs braquages mais à la lecture de la confession qui suit et qui fut retrouvée par la police dans le planque assiégée je pense qu’il serait stupide de voir en Garnier un simple truand.
Ce texte est très intéressant, il témoigne des injustices qui mèneront le jeune Garnier à faire le choix de la violence.
La violence est-elle légitime quand elle répond à une violence, la violence d’un système qui s’abat sur des enfants, des vieillards, des malades, une violence qui écrase les hommes pour en faire une matière première malléable aux mains des bourgeois ?
Les juristes nous expliquent que nous ne pouvons pas faire justice nous même, mais qui pouvait rendre justice au jeune Garnier à l’époque où le seul choix qui s’offrait à un jeune garçon pauvre était une existence de dur labeur avec l’alcoolisme comme seule issue ?
Qui pouvait rendre justice aux opprimés ? La « justice » des bourgeois ? La « justice » des curés qui promettent aux malheureux une vie après la mort ? mourrez lorsque vous êtes vivant pour vivre lorsque vous serez mort…
Comment un jeune homme plein de vie et d’énergie aurait-il pu accepter une telle existence ?
Garnier fera le choix de la fuite en Belgique dans un premier temps pour échapper au service militaire, sa conscience politique se développera, elle l’amènera à rejoindre des groupuscules anarchistes.
Si Garnier ne s’était pas révolté quel aurait été son destin ? sa vie aurait été celle d’une de l’une de ces brutes dont il parle, pour ensuite finir probablement sous forme de chair à canon sur les champ de bataille de la première guerre mondiale… Voilà le destin que cette société pourrie de la fin du 19eme siècle offrait aux jeunes issus de milieux défavorisés.
Le mérite de Garnier c’est d’avoir su dépasser cette condition, la fuir au prix d’une courte vie. -