@ytica
Sympa le détour pour placer "clamser", mine rien, en douceur...
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@Artelise a dit dans Décris-moi un mouton :
j'aime bien ton placement du mot "clamser" et tu m'as fait sourire avec le voisin !
Merci, en plus la partie mistral violent et voisin est authentique
Les gens qui ne rient jamais ne sont pas des gens sérieux
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Allez ! Avec les bons mots cette fois. Je sens que la journée va être longue
"Lentement il pointe son arme en direction de celui qui, il y a trente minutes encore était son ami.
- Je savais que je trouverais ta planque. Je peux te renifler à des lieues.
Pourtant Enzo les Biscotos était réputé pour être le roi du camouflage. Son immense carcasse s’extirpe d’un tapis de feuilles d’automne et se déplie lentement tel les ailes d’un aigle qui va prendre son envol. Killian se retrouve d’un coup enveloppé de l’ombre immense de Enzo. Il ne peut s’empêcher de trembler un peu sous le ciel cotonneux. Il le tient toujours en joue. Ce matin sera décisif pour sa carrière.
- Fais pas le malin avec moi Biscottos !
Il parlait beaucoup trop il le savait. Cela traduisait sa nervosité il le savait aussi. Enzo à l’inverse semblait être un mur que les émotions ne semblaient pas visiter. Aucune parole, aucun regard ne trahissait ses pensées. A croire que l’idée de clamser ne lui faisait aucun effet ! Le colosse pose l’index sur son cœur.
- Vise bien mon gars. T’auras pas de deuxième chance.
Il tire et une immense tâche de peinture rouge se forme sur la veste militaire du colosse. Celui-ci lève un pouce approbateur et donne une bourrade à Killian.
- Bien joué. A chaque fois que tu perds au paintball on t’entend chouiner.
- C’est pas vrai !!
Enzo sort un deux sucres d’orge de sa poche et en tend un à Killian qui s’en empare précipitamment. Il lèvent les bonbons et les font s’entrechoquer.
- A la mémoire d’Enzo les Biscottos !
- Tu viendras visiter ma tombe ?"
D'après mes derniers renseignements, il serait tout à fait possible que le Graal ne soit ni un vase, ni une coupe, mais... un récipient.
| dernière édition par Hilda Van Holp Réputation: 3538 | Messages: 2647 -
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Ce matin, premier jour de l’automne, je vais déployer mes ailes et prendre mon envol.
De mémoire, ne n’ai jamais passé une nuit aussi sereine, comme si j’avais été enveloppé de la douceur cotonneuse au goût de sucre d’un ange gardien veillant à mon repos, en me protégeant de toutes catastrophes.
« Clamp, aspiration ! » Il ne faudrait pas que la patiente collapse jusqu’à aller clamser dans mon bloc alors que je fais ma premier intervention en solo sous la supervision du Professeur, alors même que de nouveaux investisseurs vont visiter le service ! -
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Bsr, avis à tous: je vous prierai d'excuser toute info fausse sur l'insecte qui serait cité dans mon texte.
Par un matin d'automne, une mouche prit son envol. Elle venait de sortir de son cocon et n'avait que 19 jours à vivre. C'est pour ça qu'elle avait décidé d'essayer tout ce qu'il y a de beau dans le monde de ces géants lents et stupides, et Dieu sait combien ils en avaient. Elle avait entendu beaucoup de ses aînées parler et se moquer d'eux. Elles évoquaient leur maladresse pour les chasser et les beuglements horribles qu'ils émettaient en se cognant à leurs fabrications immondes. Elles les décrivaient comme des êtres débiles mais qui avaient beaucoup de nourriture, vraiment une pléthore de choses variées et délicieuses. Ses ailes bourdonnantes la tirèrent de son plongeon dans sa micro mémoire. Elle décida de commencer son périple par visiter la première bâtisse qu'elle rencontrait. C'est comme ça qu'elle atterrit dans une maison entretenue, trop entretenue pour son goût. Elle fit un tour dans les pièces et c'est en entrant dans la cuisine qu'elle faillit tomber: une forte odeur de sucre ''humain'' ou ce qui lui sembla comme tel enveloppait la pièce comme un épais manteau de cuir. Elle en suffoquait presque mais peinait aussi à contenir son enthousiasme montant d'un pic vertigineux. Elle se posa sur une surface cotonneuse qui brillait pour l'analyser de ses pattes mais se sentit soudainement oppressée. Elle voulut voler mais découvrit qu'elle était coincée. Elle sentait un étau invisible se fermer lentement sur son cœur, lentement mais inexorablement. Elle luttait pour aspirer de l'air mais ses poumons étaient en feu. L'effort violent les explosa envoyant le cœur valser sur les intestins qui estimèrent qu'il était temps de sortir voir le monde en laissant le cœur assurer l'intérim. La mouche, elle, voyait donc avec horreur un liquide visqueux dégouliner de son anus. Elle ne comprit pas qu'elle venait de clamser et qu'elle s'ajoutait à la liste déjà longue des victimes d'attrape-mouches. Une ruse primitive de ces géants lents et débiles mais aucun de ses semblables n'était revenu pour en parler. -
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@Hilda-1 a dit dans Décris-moi un mouton :
Il tire et une immense tâche de peinture rouge se forme sur la veste militaire du colosse.
j'avoue, sur le coup, je me suis dit : "mais c'est quoi cette allégorie à la noix, là tout soudain?" et puis très vite on comprend et la scène devient vraiment touchante. Bravo.
@Music : C'est très inattendu et c'est plutôt bien vu.
@cupide : voilà, suite et fin de la mouche.
Le bonheur n'est pas une chose toute faite. Il découle de vos propres actions
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« Dans la mémoire, les choses n'ont pas toujours le même poids. Quelques jours peuvent compter plus que cent ans. » Paul AUSTER Chaque année , quand l’Automne pointait son nez, c’était encore et toujours, le sempiternel vague à l’âme. Instinctivement, elle rentrait ses ailes . Chaque année, la nostalgie la surprenait, l’obligeant à visiter sa mémoire et ramasser les souvenirs à la pelle . Perdre ?risquer ?pleurer ? rire ? Enfin bref ! Ce matin là, son réveil venait de sonner le grand retour de ces maudits points d’interrogations. Assise sur le bord de son lit, elle était là, jambes cotonneuses, indécise , en proie à ce panel de sentiments et d’émotions confuses qui manquait cruellement de sucre, qui la hantait, la freinait, l’empêchait de prendre un nouvel envol, pire encore, lui interdisait d’oser vivre intensément, irrésistiblement, sans peur ni dommage. Mais ce matin là , une petite voix intérieure , aiguë, se manifesta de façon très ferme: « *de deux choses l’une, soit tu avances en grandissant vers des lendemains éblouissants, soit tu recules et tu es sûre de clamser avant l’heure»
Elle n’eut pas le temps de réfléchir, à vrai dire, elle n'eut pas le choix .
A cet instant , une main vigoureuse l’empoigna et, tout à coup, elle se mit à courir, courir, à perdre haleine, sans jamais se retourner sur le passé et apprit ainsi à mieux contempler le présent, le plus efficace des remèdes à tous les tourments
| dernière édition par Kachina Réputation: 23367 | Messages: 16270 -
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Bonsoir les Plumes
Cette édition est terminée et je ne manquerai pas de souligner ô combien vous avez été encore très performants et très imaginatifs . C'est un pur bonheur que d'attendre et puis découvrir au fil de l'eau des textes très variés, originaux, drôles, surprenants. Bref ! Le plaisir est là, toujours là , et je m'en réjouis.
Alors ! j'ai une proposition à vous faire ce soir ; mais oui, vous savez, une de celle qui de temps à autre, nous fait sortir de notre zone de confort .
Je vous explique tout : vous avez tous dans un petit coin de votre tête, une chanson qui vous émeut, vous rend joyeux, nostalgique. Bref !
Pour ce nouvel envol, c'est tout simple, de la même façon que vous regarderiez un paysage, un tableau, et le décririez , moi, j'aimerai que vous écriviez un récit, un souvenir, à partir de cette fameuse chanson .
Nota : Vous pouvez aisément vous appuyer sur la musicalité, sur les paroles, sur l'émotion qu'elle vous procure et qu'elle fait naître en vous
C'est à vous (liste non exhaustive. Les inspirés seront les bienvenus)
@agathe @ayamé @Artelise @Music @ytica @cupide @Hilda-1 @Melodia @Dindon
Je vous souhaite une belle fin de soirée.
et vous quitte en musique of coeurse histoire de vous influencer !| dernière édition par Kachina Réputation: 23367 | Messages: 16270 -
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@Kachina
***Pour ce nouvel envol, c'est tout simple, de la même façon que vous regarderiez un paysage, un tableau, et le décririez , moi, j'aimerai que vous écriviez un récit, un souvenir, à partir de cette fameuse chanson .Nota : Vous pouvez aisément vous appuyer sur la musicalité, sur les paroles, sur l'émotion qu'elle vous procure et qu'elle fait naître en vous***
Voilà de quoi démarrer la nouvelle semaine à donf !
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@Kachina Bon même si mon époque est plus récente, les années 80, j'ai imaginé le tableau des années sixties :
L'Écho des Mélodies Perdues (second essai)
Léonard se souvient des jours dorés de sa jeunesse, de cette période où chaque instant semblait empreint d'une magie intemporelle. En marchant le long de la Seine, son esprit est attiré vers une silhouette du passé : une jeune fille, le reflet de l'adolescence, avec ses longs cheveux retenus en arrière et son uniforme scolaire et sa jupe plissée. Elle avait cette voix qui semblait toujours fredonner, une mélodie qui résonnait avec l'innocence des jours passés.
À cette époque, Léonard avait pour seul compagnon son vieux deux-roues, un scooter rouillé. Il se rappelle les éclats de rire, les courses effrénées et les escapades nocturnes dans les ruelles parisiennes. Avec elle à ses côtés, ils avaient l'impression que le monde leur appartenait.
Mais un jour, un billet inattendu leur ouvrit les portes de l'Angleterre. Liverpool les accueillit avec ses rues animées et le bruit assourdissant de la foule. Le son de la célèbre horloge avait été éclipsé par le bourdonnement des fans en émoi, car les quatre garçons dans le vent donnaient un concert mémorable les Beatles étaient.
Avec le temps, comme tous les jeunes, Léonard avait cherché à affirmer son identité. Une décision impulsive de changer radicalement de coiffure avait été accueillie par des éclats de rire de Betty, son amie de toujours. Un défi lancé à l'autorité, un acte rebelle qui lui coûta sa place à l'école. Mais alors que le monde semblait s'écrouler autour de lui, la musique des Beach Boys offrait une lueur d'espoir, rappelant que chaque moment, qu'il soit heureux ou triste, est accompagné d'une mélodie.
Aujourd'hui, malgré les années qui ont passé, Léonard sait que ces souvenirs resteront à jamais gravés dans son cœur. Car ils représentent bien plus que de simples moments : ils sont la bande-son de sa vie, des refrains qui résonneront toujours dans son âme.
| dernière édition par Un Ancien Utilisateur Réputation: 0 | Messages: 0