@Melodia mais le but ici est de toujours laisser sa muse décider . Joyeuse, mélancolique, bizarre, peu importe. Ne t’interroge pas! Laisse la décider du chemin à prendre .
Merci d’ouvrir la route avec allégresse
Édit ; sympa ton avatar
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@Melodia mais le but ici est de toujours laisser sa muse décider . Joyeuse, mélancolique, bizarre, peu importe. Ne t’interroge pas! Laisse la décider du chemin à prendre .
Merci d’ouvrir la route avec allégresse
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La date, pourtant prévue d'puis belle lurette, m'a seulement sauté aux mirettes ce matin !
Et j'suis resté comme deux ronds de flan !
Le 23 septembre ! le premier jour de l'automne. Notre saison préférée !
Mais voilà... c'est le jour choisi pour l'enterrement de vie de garçon de mon pote Gérard !
A-t-on idée de s' pendre au cou d'une femme en cette saison ?
Depuis tout jeunots, tous les ans, dès les premiers champis, par tous les temps, et dès le lever du jour ! chaque matin de repos, donc, une fois le café sucré avalé sur l' pouce, on partait tous les deux avec paniers et couteaux . J'ai en mémoire des matins où on n' voyait pas à cinq mètres, dans la brume cotonneuse ! Et ce n' sont pas les coups d'ailes des pigeons prenant leur envol à notre approche
qui nous auraient effrayés ! On connaissait déjà le bois comme not' poche.
Et v'là le potot qui tire sa révérence pour aller crécher dans le nord du nord.... Il dit qu'il m'enverra des photos de Calais, de Lille, et tout ça...
De tout c'qu'il va visiter !
ça m' fera une belle jambe !
Et lui, il va clamser de froid, dans ces contrées nordiques !
Et moi, pendant c'temps là, j' tournerai pas la manivelle, nan... . j'cuirai mes cèpes de Bordeaux en buvant un godet à sa santé !
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L'été se termine et cette saison que les esprits de la nature aiment tant, l'automne, va bientôt arriver pour installer ses chaudes couleurs dans nos diverses contrées.
A l'aube des petits matins frisquets, certains prendront leur envol pour danser dans les airs, les timides rayons d'un soleil qui a adouci son feu estival faisant briller leurs ailes d'argent. D'autres s'ébroueront gaiement dans les herbes que recouvre une couche de givre à la blancheur cotonneuse.
Mais il est vrai qu'il n'en reste plus guère, de ces Elémentaux qui peuplaient autrefois nos campagnes, nos rivières et nos forêts.
Les hommes, bien trop agités et surtout trop bruyants, ont fait clamser de terreur la plupart d'entre eux.
Tout juste survivent-ils dans la mémoire des conteurs quand, de leurs homériques récits, ils nous font visiter leurs lieux de vie tout en décrivant leurs us et leurs coutumes.
Mais comme tous les ans, pour les mettre à l'honneur, les bûches de Noël seront décorées de petits gnomes en sucre.
La magie de Noël, comme à chaque fin d'année, leur redonnera ce pouvoir de réveiller en nous l'imaginaire de notre enfance. Hélas, une fois croqués, elle s'effacera pour de nouveau laisser place à la réalité.
Qu'on me laisse rêver, ne serait-ce qu'un instant, que peut encore ( comme le chante si bien Mylène Farmer), " s'élever l'âme de l'humanité ".
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@Dindon a dit dans Dindon :
Dans le ballet des volatiles, sous le ciel azuré,
Le dindon, fier et docile, se montre paré.
Avec des plumes qui dansent, à la mode baroque,
Il fait la révérence, en évitant qu'il se bloque.
Il n'a pas le panache de l'aigle royal,
Ni le chant mélodieux du rossignol banal,
Mais dans sa démarche, un mélange étrange,
De gravité comique, de lenteur et de frange.
Majestueux et lourd, au milieu de la cour,
Il déploie ses atours, pour le grand amour.
Dans un monde moderne, où tout va si vite,
Son allure altière, semble bien petite.
Oh, dindon des cités, des fermes, des forêts,
Ton charme est un patchwork, de temps et de traits.
D'une danse classique à un rap effronté,
Ton éclectisme chante, ta diversité.
Que ceux qui ricanent, devant ton port royal,
Sachent que dans ton cœur, bat un rythme idéal.
Car dans le vaste monde, de nos convictions,
Seul l'éclectisme, ouvre de vrais horizons.
Je pense que tu es paré et que tu as un gros potentiel pour faire profiter de ta plume dans Décris-moi un mouton.
En plus, va donc jeter un œil sur le dernier post du topic, ça risque de plaire!
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@agathe @ayamé 2 salles 2 ambiances ️ . Et en plus Mylène pour nous faire rêver
@thilde c’est gentil de faire de la pub mais dans ce cas j’espère que tu nous feras le plaisir de nous faire partager un de tes écrits . Il semble que tu sois à l’aise d’ailleurs dans cette matière
@Dindon a balle est dans ton camp . Je peux pas mieux dire ! Au plaisir !
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Au matin d'un automne doux, le monde semblait se parer de teintes cotonneuses. Là, assis sur un banc, j'écoutais les murmures de la ville, tandis que des notes de musique, presque imperceptibles, s’élevaient depuis un coin de rue. Elles me rappelaient des souvenirs oubliés, ces doux moments où tout semblait sucré, léger, et sans soucis.
La mélodie portait en elle l'envol des feuilles, se détachant doucement de leurs branches pour danser avec le vent, et elles dansent dansent dansent, telles des ailes libérées après une longue attente. Ces notes, fragiles comme des battements d'ailes d'un papillon, traversaient l'air pour visiter avec la douceur d'un souvenir qui revient soudainement à la mémoire, après avoir été perdu dans les profondeurs de l'oubli.
Mais comme tout envol, cette mélodie avait elle aussi son crépuscule. Le temps semblait clamser peu à peu, emportant avec lui ces notes éphémères qui avaient, l'espace d'un instant, adouci le coeur. La musique s'était tue, mais son écho persistait, rappelant la fragilité de l'existence et la beauté mélancolique de chaque moment éphémère.
Et alors que la ville s'éveillait, le silence de cet automne matinal portait en lui la douce amertume des souvenirs, de ces mélodies passées qui, malgré leur disparition, continuent de chanter dans le coeur de ceux qui se souviennent.
Et cette pépite.
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@Kachina a dit dans Décris-moi un mouton :
@Dindon t’es un dindon rapide dis donc ! Je m’attendais pas à une telle vitesse
Bienvenue !
Bonjour, disons, comme je le disais dans ma présentation, sans activité professionnelle pour le moment le temps (automne compris) est donc mon ami.
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@Melodia et @Dindon : soyez les bienvenues dans cette section du forum; je suis ravie de découvrir vos plumes à la fois lestes et poétiques.
@agathe : Jolie touche humoristique !
@ayamé : ton récit m'a fait pensé à Morwenna de Jo Walton que j'ai lu dernièrement.
Le bonheur n'est pas une chose toute faite. Il découle de vos propres actions
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Puisqu’il nous faut tous, un jour où l’autre, tirer notre révérence, j’aimerais bien, pour ma part clamser dans la douceur d’un matin d’ automne. Je me vois bien siroter un café additionné d’un sucre ou deux, sur une terrasse surplombant une plage de galets gris où la mer viendrait mourir en une douce écume cotonneuse. Je m’imagine volontiers, fermant les yeux pour mieux aller fouiller dans les replis de ma mémoire ; en visiter les couloirs labyrinthiques et en exhumer mes meilleurs souvenirs. Alors, mon âme pourrait déployer ses ailes et prendre son envol pour son ultime destination ou, pourquoi pas, un nouveau voyage.
Le bonheur n'est pas une chose toute faite. Il découle de vos propres actions
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@Artelise whaouh! Alors là j’aime beaucoup ce que tu as exprimé . Je dirai que j’avais à peu près le même fil conducteur .
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@Dindon : il y a une session par semaine du lundi au dimanche soir. Chacun écrit ce qu'il veut avec les mots donnés, pas de thème imposé sauf exception. C'est déjà arrivé que Kachina fasse quelques variantes par rapport aux règles initialement mises en place. Regarde quelques pages précédentes, ça te donnera une idée .
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@Dindon a dit dans Décris-moi un mouton :
Dans cet exercice de "Décris-moi un mouton" les mots sont choisis par qui ? A quelle fréquence ? Quel est le nombre de mots ? Y'a t-il un thème à suivre ou les thèmes sont libres ?
Hilda a partiellement répondu.
En général, Kachina, notre capitaine dans ce topic, interpelle les derniers participants et/ou les habitués et les invite à donner un mot chacun afin de relancer le jeu.
Elle s'efforce de maintenir un rythme d'une session par semaine (du dimanche soir ou lundi matin jusqu'à dimanche soir suivant).
La plupart du temps, les participants sont simplement invité à placer les mots proposés dans un texte libre sur le thème de leur choix, en fonction de l'humeur et/ou de l'inspiration. Mais il arrive que Kachina nous fasse la surprise de changer de cap et elle nous invite alors à des voyages sur des thématiques plus précises.
La longueur des textes sont variables, ça peut aller de la simple phrase plus ou moins compacte à un texte plus long (mais pas trop).
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@Dindon mes fidèles plumes @Artelise et @ayamé ont tout à fait bien répondu à toutes tes questions.
C'est vrai que parfois j'aime bien varier la carte du menu . Et j'ai encore pas mal d'idées qui mijotent dans mon bocal !
Je pars du principe , comme le dit si bien C.Bobin , "écrire c'est dessiner une porte sur un mur infranchissable, et puis l'ouvrir"
Alors , ici, on en ouvre des tas.
Au plaisir de te retrouver quand bon te semblera.
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J’ai l’esprit un peu cotonneux ce matin, ça sent l’automne, un vent frais et violent souffle et les branches des arbres sont secouées dans tous les sens. Bon eh bien, me voilà en train de chercher un petit gilet dans la penderie pour ma sortie matinale. Un petit café au lait bien chaud avec du sucre pour me donner du courage et je sors.
Effectivement ça souffle vraiment très fort dehors, il faut se cramponner aux branches comme on dit sous peine de prendre son envol, pas besoin d’avoir des ailes aujourd’hui pour se déplacer dans les airs, feuilles et papiers traversent l'espace dans le désordre le plus total. Je ne sais pas à quelle vitesse souffle le mistral, mais ça y va ! D’ailleurs un voisin que je croise me lance : « attention ça souffle ! » pour le cas où je ne l’aurais pas remarqué…
Ah le mistral, la Provence, on imagine tout de suite les beaux paysages, les champs de lavande, tous ces endroits qu’on aime visiter bercés par le chant des cigales, mais là, ce n’est pas le jour pour aller se promener. Donc, après un tour chez le marchand de journaux, je suis de retour à la maison avec un magazine de jeux de mots divers, tandis que le vent redouble de force. Et me voici sans plus attendre plongée dans l’univers des mots fléchés, des mots en désordre etc, tournant les pages en regardant les thèmes proposés. « Testez vos connaissances en argot » voilà qui retient mon attention. Pas toujours évident, mais ça avance vite. Je fais appel à ma mémoire et petit à petit les lignes sont complétées. Lourder, clamser, clebs, baveux, liquette… finalement, 3 mots non trouvés sur 20, pas mal du tout !
Les gens qui ne rient jamais ne sont pas des gens sérieux