Je vous ouvre le bal des mots avec ce texte. Maintenant, je vais aller m'aérer au grand air, mes neurones ont quelque peu surchauffé.
" Il est mort le soleil, quand tu n'es pas là "( Nicoletta ).
" Je fais de toi mon essentiel " ( Emmanuel Moire ).
Et gnagnagni et gnagnagna ! Marianne aime bien les chansons d'amour.
D'ailleurs, elle veut dire à tous les hommes qu'elle les a tous aimés et aime encore ceux d'aujourd'hui, qu'ils soient riches ou pauvres, beaux ou laids, tant qu'ils font preuve de bonne volonté dans le respect qui lui est dû.
Elle est toujours émue quand elle fait la connaissance de " chiens perdus sans collier " : certains sont si émouvants.
Ils ont l'art de réveiller son côté mère nourricière et protectrice.
Mais elle a vieilli. Le temps sur elle a fait son oeuvre et aujourd'hui, elle se sait fragile, fatiguée et bien démunie.
Car certains abusent de sa bienveillance, de sa tolérance et, il faut bien le dire, de son désir profond de ne plus être autant guerrière qu'elle le fut par le passé.
Elle avait espéré en 1789...hélas, cette révolution n'apporta pas les 3 fruits espérés : liberté, égalité, fraternité.
Idem en 1870 lors de cette insurrection nommée la Commune qui connut hélas des heures sanglantes, et toutes ces vies sacrifiées, pour quel résultat !
Pas plus non plus en mai 68 lors des évènements dont le but était d'abolir les vieilles coutumes pour les remplacer par d'autres, encore inconnues, mais riches de promesses.
Alors, pour l'heure, Marianne n'agit guère, mais elle réfléchit.
Pour l'heure, tout ce qu'elle sait, c'est qu'elle ne veut pas mourir. Elle veut vivre libre et non soumise à quelque diktat que ce soit . De ses pensées puis de ses décisions, seul l'avenir nous dira ce qu'il en sortira.