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Bon week end du 1er mai à toutes et tous, puissent les jolies clochettes parfumées du muguet tintinnabuler et vous apporter du bonheur.
Mots a caser : Jasmin, jardin, regarder, enthousiasme, silhouette, scène, décliner, hypnotique.
L'heure était grave! Chacun ressentait dans ses tripes la peur qui rampait dans le jardin Céleste comme une vermine immonde. Le relent fétide de la panique parvenait à masquer le suave parfum des jasmins blancs à peine éclos. Que se passait il? Pourquoi le Vénérable avait il ordonner la présence de tous les Dieux du Panthéon? Inquiets, tous avaient répondu à la convocation divine, Aucun d'entre eux n'aurait eu l'audace d'ignorer l'injonction. Ils y étaient allés certes mais sans enthousiasme. Ce genre d'invitation n'était guère courante! A quand remontait les dernières? Les plus anciens se les rappelait très bien... que trop bien hélas! Car les conséquences résultantes de ces assignations avaient été plus que néfaste aux populations qui peuplaient alors la petite planète bleue que les humains d'aujourd'hui appelaient la Terre. Les Reptiliens et leurs cousins éloignés les Dinosaures... éradiqués! Les Atlantes et leur arrogance scientifique ...balayés! Sans compter le déluge créer par Dieu un soir de colère! Oui cette convocation n'augurait rien de bon!
C'est donc à pas lents que les Dieux passés et actuels se dirigeaient vers l'agora du Paradis. Tous avaient la mine grave et peu osaient se regarder ouvertement et pourtant un observateur extérieur aurait put être étonné par la multitude de déités présentes ici. Ils formaient des petits groupes plus ou moins compact d'individus unis par une même essence. Les Dieux Greques et Romains unis dans la quête de la beauté devisaient tranquillement tandis que les Démiurges métamorphes issus du Panthéon Egyptien et Amérindien échangeaient quelques remarques sur les sacrifices nécessaire à la bonne marche de l'univers. Parmi la foule colorée et parfumée déambulaient également les silhouettes de quelques dieux mineurs. Tout près de la scène sur laquelle le Vénérable devait tenir son discours se trouvait le clan des divinités monothéiste qui comme à leur ordinaire se chamaillaient pour des broutilles sous le regard bienveillant d'un petit dieu ventripotent. Aux yeux des Ainés que le temps et l'oubli avaient relégués au rang de mythe ces jeunes Dieux étaient insupportables et bavards. Mais comme pour tout ce qui était du domaine du Divin leur aura déclinerai aussi un jour et ils seraient remplacer par des confrères plus jeunes, plus en phase avec leur temps. Enfin si tout ne dégénérait pas aujourd'hui... ce qui restait une possibilité!
Soudain le son hypnotique des trompettes angéliques retentirent, chacun retint son souffle et IL apparut dans toute sa splendeur. Encadré par ses deux serviteurs préférés Gabriel et Lucifer, Il se présenta dans toute sa splendeur et chacun des hôtes conviés le vit selon ses propres critères et selon son tempérament car Il était à la fois, le bien et le mal, la douceur et la cruauté, la vie et la mort. Il était le Grand Tout, celui à l'origine de tout et ce jour la il était celui qui engendrerai la fin de tout... Sauf!.| dernière édition par Lissilma Réputation: 1747 | Messages: 928 -
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La lumière du jour déclinait lentement, au soleil presque coucher, une silhouette apparue sur la scène, tout les yeux étaient rivés vers elle. Et d’un coup, un effet hypnotique apparut et tout le monde roupillaient. Il était impossible de ne pas succomber au charme de la dame flûte. L'ensorcellement allait durée toutes la nuit. A la queue leu leu, les gens commencèrent à marcher de manière lente et identique derrière l'ensorceleuse. Les passants sur le chemin qui regardent la dame s'ajoutèrent à la marche.
-Mais vers où marche tout ces gens ? demanda t'il à Dieu
-Mon enfant, en suivant inconsciemment la tentation, ils se rendent en enfer, un endroit dans lequel ils seront perdus à jamais.
Le "jour" se levait, ils faisaient chaud trouvaient t'ils, ensuite, ils se rendirent compte qu’ils brûlaient.
Aimer, c'est savoir dire je t'aime sans parler.
-Victor Hugo| dernière édition par Spillway Réputation: 3238 | Messages: 1555 -
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@Lissilma difficile de passer derrière toi . Quel joli texte ! Un double like de ma part également
@Spillway Contente de ton retour. J'ai bien aimé la chute de ton histoire.Quand il faut y aller , faut y aller . Voici ma scribouille.
- Le théâtre n'est pas le pays du réel : il y a des arbres en carton, des palais de toile, un ciel de haillons, des diamants de verre, de l'or de clinquant, du fard sur la pêche, du rouge sur la joue, un soleil qui sort de dessous la terre. C'est le pays du vrai : il y a des cœurs humains dans les coulisses, des cœurs humains dans la salle, des cœurs humains sur la scène.(Victor Hugo)
Une loge, un miroir , où se fige le temps. Bas les masques! Je suis montée sur scène ; Je ne connais pas de frissons plus intenses , de secondes plus magiques .A peine quelques marches de bois séparent le sol de la scène mais en moins de quelques secondes, je suis brutalement projetée de l’ombre à la lumière .
J’aime les murmures de ce public s’agiter derrière le rideau Faut dire qu’il faut maintenir son attention aussi fragile qu'un papillon.
Grand moment de concentration quand la musique débute et invite le public à se taire. Dernière et profonde inspiration. Tandis que le rideau se lève et que les lumières s’allument progressivement sur les décors, il est déjà trop tard pour décliner ou rebrousser chemin .
Là haut, sous les feux ardents des projecteurs, se profile un autre monde. Au loin , j’aperçois des silhouettes, assises dans leurs fauteuils, regards hypnotiques, les yeux bloqués sur moi, sur ce personnage qui a pris possession de mes mains, de mon corps tout entier et de ma voix. Un mot, un deuxième…Douce folie sublimée. Adrénaline en perfusion. Quel extraordinaire moment de liberté . Côté jardin, côté cour, tout peut s’inventer, se jouer, se réécrire. On est Autre, on se dédouble et pourtant on donne tout, généreusement, sans tricher. Sur ces quatre planches de bois , rien d’autre qu’un éclat, une ère, une offrande de soi, une métamorphose
Comme il est bon de partager cette «drogue dure » avec des complices. Je veux encore vivre tous ces instants palpitants, les magnifier.
Il se fait tard.. Dernier rappel sur une scène de la vie ordinaire. On m’attend là bas pour une autre représentation.
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@Artemis @ayamé @Kachina @Delnis @vi-king @Music @Spillway @Lissilma .......
De jolies textes une fois de plus si différents, merci à vous tous.....Avec mon triple like @Delnis est notre grand vainqueur avec @Spillway @ayamé et @Lissilma
Félicitations à vous 4Un mot chacun pour continuer l aventure s il vous plaît
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@Lissilma oups ........j attend ton mot heureusement tu es parmi nous
| dernière édition par Un Ancien Utilisateur Réputation: 0 | Messages: 0 -
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@heidi Désolée de t'avoir induit en erreur. ton mot me convient donc montagne
Je ne pars que la semaine prochaine mais comme je suis une méthodique j'aime prévoir un peu à l'avance| dernière édition par Lissilma Réputation: 1747 | Messages: 928 -
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Voilà ce qu'ont inspiré vos mots à ma muse qui s'amuse des choses pourtant sérieuses de notre vie, l'effrontée !
Dessine-moi un arbre, demanda le 1er homme à son Créateur.
Les fleurs sont bien jolies ici, mais un arbre m'offrirait son ombre pour me reposer et ses fruits pour me nourrir.
D'accord. Je vais même en créer plusieurs, mais l'un d'entre eux sera très spécial : il n'aura pour seul nom que " l'arbre de vie ".
C'est ainsi que ce qui fut dit fut fait. L'arbre fut créé et Père dit alors à Fils :
de par ses branches qui s'élèvent dans le ciel et ses racines qui s'enfoncent dans le sol, il te rappellera que tu dois toujours maintenir en toi une connexion harmonieuse entre les énergies du ciel et celles de la terre, parce que tu es à la fois poussière de terre et poussière d'étoile.
Vois : cet arbre produit des fruits, il faudra vous en contenter, toi et ta descendance, de ce qui correspond à vos besoins et ne pas chercher à vouloir lui en faire produire toujours plus.
Mais, pour que vous conserviez l'indispensable humilité, la seule qualité qui magnifiera votre humanité, j'ai placé en son sein 5 piafs. Ces oiseaux sont les symboles des différentes étapes de la vie d'un homme : de la petite enfance jusqu'au grand âge.
Observe bien : 4 sont tournés vers l'est, là où le soleil se lève pour ensuite durer tout le jour.
Le 5ème, symbole de la vieillesse, se tourne vers l'ouest, là où le soleil se couche.
Ainsi tu feras au terme de ton existence, où tu retourneras à la terre pour " manger les pissenlits par la racine ", tu vois ce que je veux dire...
Que ces symboles ne te fassent jamais oublier que tu n'es pas immortel et que toute chose en ce bas-monde est, tout comme toi, éphémère.
Alors, des petits problèmes de la vie, n'en fais pas des montagnes quand ils ne sont que petits tertres que tu n'auras guère de mal à aplanir avec de la bonne volonté.
Voilà ce que l'on peut lire dans la Génèse de la Bible, enfin, si ma mémoire est bonne.
Alors, quel fut donc le péché d'Adam ? D'avoir trop souvent négligé cette sagesse et de ce fait, de ne pas l'avoir vraiment enseignée à ses enfants.| dernière édition par ayamé Réputation: 14951 | Messages: 11334 -
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Dans un beau paysage de montagne, une habitation est très prisée par les piafs, car bien que bordée d 'arbres, l’horizon est barré par un fil électrique.
Même si les humains aimeraient voir disparaitre cette ligne disgracieuse pour admirer pleinement le panorama, tous les matins, au-dessus des pissenlits, la compensation est de tendre l’oreille pour prendre part à la discussion. -
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Marius accompagne son grand-père César, je vous ai déjà parlé d'eux ici. Le fusil sur l'épaule, il gravit la montagne Sainte Victoire sur un chemin caillouteux qu'il connait depuis que lui même y était monté avec son grand-père. Sa vieille pétoire avait toutes ces années abattu divers piafs, grives, tourterelles, de rares bartavelles ou bécasses et bien sûr de nombreux lapins.
"Dis papé tu sais qu'il n'y a plus d'oiseaux ! " dit le bambin sur un ton un peu mécontent en montrant le fusil.
"Ho c'est pas de ma faute tu sais, nos ancêtres chassaient bien plus que nous pour se nourrir et le gibier était bien plus abondant. Non mon droulet, ce sont ces empoisonneurs, ravageurs qui polluent et détruisent tout ce dont les oiseaux se nourrissent. Ils coupent même leurs arbres, parbleu mais ce sont leurs maisons!"
*"Mais pourquoi ils font ça ces sauvages, je vais leur mettre un coup de fusil moi quand je serais grand !!!?"
"C'est pour faire comme les américains, on sort plus du tracteur et on balance du poison sur les terres. pour tuer les insectes et les mauvaises herbes qu'ils disent ! les orties, les pissenlits, le trèfle, ... pff ma grand-mère nous soignait avec ! et les insectes c'est le pain des oiseaux"
"Alors les américains sont des méchants ?"
"Pas tous mon pitchounet, mais ceux qui vendent ça sont des assassins"
"et notre président il sert à quoi alors ?"
"A toi d'y réfléchir, ma galinette"
| dernière édition par Delnis Réputation: 11547 | Messages: 10621 -
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@delnis a dit dans Décris-moi un mouton :
j'étais stupéfait de lire soeur ayamé
Tu parles de la soeur que je fais : je mélange allègrement dans mon texte :
christianisme, spiritualité égyptienne, bouddhisme, le tout teinté d'un brin d'écologie.
Saurais-tu reconnaître quelles phrases correspondent à chacun.e ?
Tiens, photo de ma bague arbre de vie et aussi ma bague avec le signe de l'infini ( et oui, j'aime les symboles aussi en dehors de ma tête ).| dernière édition par ayamé Réputation: 14951 | Messages: 11334 -
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Je me rappel enfant, la douceur des étés passés chez ma grand-mère. Juliette était une vraie paysanne, la bonne mémé, au franc parlé.
Dans ses montagnes elle adorait écouter les piafs au petit matin comme en fin de journée.
elle sortait et rentrait les vaches avec son gros bâton pour l aider à la marche , où obliger une vache à suivre le bon chemin, seule avec son chien ,depuis le décès de pépé, il y a de cela quelques années.
Une vraie femme de labeur ,de travail bien fait ,d amour et de respect de dame nature .Elle nous faisait de la salade de pissenlit que nous allions cueillir ensemble dans les champs verdoyants avec des gros œufs de ses poules et du comté. Une grosse tartine de pain ,un peu dur , pour le petit déjeuner avec du beurre et de la confiture de mûres maison. C était toujours très simple et très bons à la fois.
Nous dormions ma sœur et moi dans l alcôve, une sorte de placard dissimulé dans la salle à manger.
L hiver elle réchauffait le lit avec un ustensile donc j ai perdue le nom où l on mettait des braises directement dedans et qu elle venait frotter le lit pour ôter le froid et l humidité. L été toutes fenêtres ouvertes, c était la grosse cloche et la tête d une vache du pré d à coté qui bien souvent, nous réveillait.C était le temps de l insouciance, le temps de l enfance, tout était apparemment divin et idyllique.
Mais faut savoir que chez ces gens là comme le chante brel ......on comptait chaque sous et n en dépensait que très peu.......Auprès de mon arbre ,je vivais heureux chantait un autre mais ma préféré est sûrement le temps des cerises .tout était musique....... j ai oublié la fureur et les cris ,faut pas croire même âgée, grand mère avait un tempérament de feu .
Alors parfois le soir au détour, d une chanson,d un bruit ,d une émission je me souviens d un temps quasiment parfait ,perdue dans mes montagnes chantonne @heidi
Alors j ai 5 ans ,je cours pieds nus dans l herbe verte et tendre ,une pomme dérobée sur l arbre du voisin à la bouche ,les yeux pétillants de malice et le coeur vaillant .
| dernière édition par Un Ancien Utilisateur Réputation: 0 | Messages: 0 -
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Avant de bouffer les pissenlits par la racine ,je voudrais une dernière fois m étendre vers mon arbre préféré. Un sapin dans une jolie forêt en montagne en pleine été à la fraîche, vers une rivière et son doux clapotis afin d écouter les piafs papoter entre eux sous un ciel magnifiquement bleu
| dernière édition par Un Ancien Utilisateur Réputation: 0 | Messages: 0 -
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Bonjour à tous et toutes, je vous souhaite un beau week end plein de soleil.
Mot à glisser: montagne, piaf, arbre et pissenlit.
La matinée s'étirait lentement, paresseusement, le soleil n'était pas encore très haut dans le ciel mais chacun devinait qu'une belle journée s'annonçait.
D'un pas décidé Lino conduisait son troupeau de biquettes vers les hauts paturages de sa montagne bien aimée. La haut, les pissenlits étaient abondants et les gourmandes trouveraient, à coup sur, les délicieuses pousses tendres qui faisait leur délice. Le jeune pâtre aimait particulièrement se retrouver dans la solitude apaisante de l'alpage. Le près qui jouxtait l'ancienne bergerie était son havre de paix. Dans ce lieu, ses chevrettes pouvaient gambader en toute liberté et son esprit pouvait vagabonder à sa guise. Adossé contre le tronc noueux d'un vieil arbre centenaire, le gamin émerveillé suivrait , pendant une partie de l'après midi, le déplacement lent et erratique des nuages blancs. Tenterait il, aujourd'hui encore, de deviner dans les formes blanches et moutonneuse la formes de créatures imaginaires? Certainement! Lino était un rêveur, un doux innocent aux yeux candides. C'est ce que chantaient les Piafs dans les plus hautes branches. Doucement un chevreau s'approcha du gamin et glissa son petit museau humide dans le cou du petit. Un rire cristallin comme le bruit d'un ruisseau monta dans l'air. Lino riait... et la nature souriait avec lui mais à quelques kilomètres delà, dissimulé dans l'ombre de la forêt des yeux mordorés étaient braqués sur l'enfant.| dernière édition par Lissilma Réputation: 1747 | Messages: 928