@Lavinia Merci, ça fait chaud au cœur!
Le problème, c'est que les enfants relatent rarement ce type d'épisode à leurs parents, par honte ou par peur... =/ Je ne me souviens pas de si j'en avais parlé à mes parents d'ailleurs... mais si je l'ai fait, j'avais sûrement minimiser...
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Le jour où, mort de honte, vous vous êtes senti très seul
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Le jour où, mort de honte, vous vous êtes senti très seul
@Aozora une souvenir concernant les notes , alors ca faisait une semaine qu'on étudier l'anglais au collège, et donc la proff ( assez méchante ) m'interroge et me demande de faire une phrase simple d' anglais , je ne savais pas car en une semaine.... Je ne sais plus ce qu'elle m'a dit mais j'ai eu zéro , du coup j'en ai chialé je me suis senti humilié d'avoir pleuré et j'ai eu peur des moqueries de mes camarades mais ca va j'ai pas eu de conséquence ouffffff
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Le jour où, mort de honte, vous vous êtes senti très seul
@Sky a dit dans Le jour où, mort de honte, vous vous êtes senti très seul :
Je ne sais plus ce qu'elle m'a dit mais j'ai eu zéro , du coup j'en ai chialé je me suis senti humilié d'avoir pleuré et j'ai eu peur des moqueries de mes camarades mais ca va j'ai pas eu de conséquence ouffffff
Je compatis ! Ça a du être l'enfer.
T'es camarades devaient beaucoup t'apprécier pour ne pas te rappeller cette épisode difficile !Vive la bienveillance ! A la poubelle les glandus
| dernière édition par Amy94 Réputation: 395 | Messages: 346 -
Le jour où, mort de honte, vous vous êtes senti très seul
@Aozora Tu as malheureusement raison. C'est pourquoi les parents doivent redoubler de vigilance et chercher la vérité, pour protéger au mieux leurs enfants.
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Le jour où, mort de honte, vous vous êtes senti très seul
La prétention d'un alpha
Pour contrecarrer les vilenies du corps professoral et nos souvenirs amères en la matière, un léger hors-sujet pour prendre à contrepied le titre du sujet et façonner le "moment de gloire" que j'ai ressenti face à un enseignant qui était trop confiant dans l'idée que j'avais rien branlé et que j'étais pas foutu d'aligné deux dates d'affilée sans faire une rupture d'anévrisme.
Contexte à base de stress et de pets obscurs
Examen à l'oral = Je me chie dessus.
Pourtant oralement j'étais pas complètement à la ramasse mais l'idée même de blablater face à des inconnus inquisiteurs qui ont le droit de vie ou de mort pour valider le BAC me faisait perdre 85% de mes maigres moyens.Ce jour-là s'agissant de l'oral d'histoire-géographie, la "confiance" m'habita pourtant quelque peu. Notamment la partie histoire/guerre mondiale ou je contrôlais le tempo étant donné qu'il s'agissait avant toute d'une passion et que j'avais un coup d'avance sur le programme scolaire qui s'attardait sur la révolution française alors que j'étais en train de potasser la révolution d'octobre en Russie.
La mise en place du canular
Je débarque, jeune péquenaud à l'ouest, on me dit d'aller dans la salle de droite. Je vais dans la salle de gauche. On me demande mon prénom. J'hésite et je pense à un piège. Je balbutie, je stress, je contiens les gaz. C'est mal parti.
L'entrée en scène se présente et on sent que l'examinateur n'est pas là pour couper du bois et jouer à Mario Kart. Il est froid et martial. Il dispose sa dizaine de petits cartons et je dois choisir le sujet. Je sais que j'ai à peu près 50% de chances de tomber sur des sujets que je maîtrise sans me casser le cul et à peu près 10% de chances de tomber sur des trucs "les guerres mondiales" ou je peux littéralement sortir mon slip et le mettre en bandoulière comme si j'étais en vacances à l'île de Ré.Le tempo et la maîtrise de l'esprit
Alléluia les gaz s'évacuent. Je tombe sur le sujet de la guerre à l'est entre les allemands et les soviétiques. Mais je reste avec la "poker face" visage de marbre, jeu psychologique ou je reste inquiet face à l'examinateur alors que dans ma tête c'est un feu d'artifices doublé d'une victoire en coupe du monde de football. Je pars à l'isoloir avec mon papier et mon crayon pour une quarantaine de minutes de "préparation" écrite pour la quarantaine de minutes suivantes consacré à l'exercice oral.
Ma préparation écrite se résume ainsi: J'ai rien branlé.
J'avais la matière dans la tête, je ne savais pas comment j'allais sortir mes conneries mais j'ai passé mon temps à sucer mon stylo qui avait bon goût.
Je sors dans la salle avec ma feuille blanche et je rentre dans la salle suprême.
L'oiseau examinateur me regarde puis apercevant ma feuille blanche souffle de dépit et lance une phrase motivatrice par excellence "je suppose que ça va être compliqué". Il s'installe et s'apprête à passer 40 minutes à la con à s'imaginer quoi faire à bouffer pour les gamins mais dans ma tête à ce moment là, même si je ne suis pas un frondeur et que je suis sage je me dis clairement "toi mon coco tu vas prendre cher et je vais t'en mettre plein la tronche bébé".Branlette éternelle au plus haut des cieux
Au top départ "Vous pouvez y aller" j'ai envoyé mon paquet de merde et l'éloquence vint. Il voulait du conflit germano-soviétique et il en a eu pour son argent. Il voulait du Stalingrad il a eu droit à la Bataille de Tcherkassy.
La légende raconte qu'il a fait "ha bon?" tellement il captait plus rien.Bref au bout de quarante minutes j'étais encore bloqué en 1944 et il a stoppé les dégâts. Jésus était en moi et c'était mon heure de gloire.
Il a balbutié un truc du style "je crois que j'ai compris" j'aurai pu répondre "suce" qu'il aurait fait suivre mon dossier avec mention très bien.
Pour la petite histoire il m'a donné ma note en avant première alors que c'est censé être confidentiel et m'a viré un point de la note maximale car d'une part il ne l'avait jamais donné dans sa carrière d'examinateur et d'autre part pour pénaliser ma mauvaise gestion de mon temps de parole car j'en avais pour trois heures s'il ne déchargeait pas mes batteries.Mais la victoire était totale et j'ai vengé par procuration vos mauvais souvenirs auxquels je me rattache religieusement car j'y ai eu droit également.
Les opprimés et les sans-grade ont un espoir. Dans un monde terne et sans pitié la lutte s'articule.
Code Quantum. -
Le jour où, mort de honte, vous vous êtes senti très seul
@Koursk Je m'insurge car c'est une anecdote réchauffée !
Je ferme les yeux alors et m'enroule comme une boule.
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Le jour où, mort de honte, vous vous êtes senti très seul
@BlackFullMoon c'est balo hinnnnnn???? en espérant qu'en replongeant au fond pour aller le chercher , tu as fait la fameuse technique de la baleine , c'est faire ressortir seulement ses fesses à le surface avant de plonger , d'où le terme baleine
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Le jour où, mort de honte, vous vous êtes senti très seul
C'est con les profs qui se croient tout permis comme ça
Comment détruire une personne en une fraction de seconde...La prof de français de ma sœur mettait des notes négatives aux dictées... déjà tu sais que tu as des difficultés en orthographe mais au lieu d'avoir 0 tu te retrouves avec -17, c'est bien pour la confiance en soit...
Et sinon, avec une amie de fac, on a bien rigolé un jour (ça va qu'elle était adulte, qu'à 22 ans tu relativises mieux). Bref donc on a bien rigolo car elle a eu le droit à sa copie barré d'un grand trait rouge avec ecrit en commentaire : 0 erreur fatale
On a pas trop su s'il fallait rire ou pleurer mais finalement c'est resté une super anecdote qui est sympa à raconter.
Un jour tu diras stop - T'inverseras les règles - Tu claqueras cette porte - Pour en ouvrir une nouvelle
| dernière édition par Pau0131 Réputation: 661 | Messages: 374 -
Le jour où, mort de honte, vous vous êtes senti très seul
@Pau0131 Mais heureusement que parfois dans sa vie d'étudiant on croise des profs exceptionnels, qui nous obligent à nous rendre compte que tous les profs ne sont pas des cons.
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Le jour où, mort de honte, vous vous êtes senti très seul
J'ai une autre anecdote qui me gêne encore si j'y pense!
Mon mari,très malade,était en soins intensif,et doc j'y passais chaque jour,le moment autorisé;
un jour,arrive un monsieur,le beau type de la cinquantaine,qui attend avec moi l'autorisation d'entrer;on va chacun vers son malade .
Le lendemain,vers 17h,je quitte l'hôpital,triste,fatiguée,et je bute presque sur l'homme vu la veille,assis sur une bordure de massif,plié ,visiblement as bien!
Donc je m'arr^te,lui fait un signe amical,il répond par le même,et lui demande s'il se sent bien?
Ou si qq chose ne va pas?
Et là,dévasté,il me répond:ma femme est morte...
Et m'apprend que cette dame ,victime d'un malaise avait été hospitalisée la veille,mais que ça semblait aller,qu'elle lui avait parlé le matin au téléphone,et qu'on l'avait avisé vers midi qu'elle n'avait pas survécu!
Et il était là,a attendre un parent qui devait arriver.
Et saisie,je n'osais plus partir;;donc je me suis assise pas loin,juste qu'il ne s'écroule pas,juste une présence!
Et puis,il arrive un moment on il faut partir,et donc je me lève,lui dit que je pense que qq va arriver,et pars en lui disant:
Au revoir,très bonne soirée......
J'en suis encore malade! -
Le jour où, mort de honte, vous vous êtes senti très seul
@Lavinia a dit dans Le jour où, mort de honte, vous vous êtes senti très seul :
@Pau0131 Mais heureusement que parfois dans sa vie d'étudiant on croise des profs exceptionnels, qui nous obligent à nous rendre compte que tous les profs ne sont pas des cons.
Ah totalement !!
J'en ai au moins une petite poignée que je pourrais citerUn jour tu diras stop - T'inverseras les règles - Tu claqueras cette porte - Pour en ouvrir une nouvelle
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Le jour où, mort de honte, vous vous êtes senti très seul
@Myra-flore Dans le même style :
Lors des obsèques de la grand-mère de ma copine, j'ai pu prendre seulement 1 journée pour faire l'aller retour pour les obsèques, qui n'était pas dans ma ville. Le soir même, je pars donc et je voulais "m'excuser" de ne pas pouvoir rester plus longtemps etc... Je dis donc à mon beau-père "Je suis désolée, ça tombe mal" ce sur quoi il me répond "ça tombe rarement bien"Je me suis enfuie telle une souris.
Un jour tu diras stop - T'inverseras les règles - Tu claqueras cette porte - Pour en ouvrir une nouvelle
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Le jour où, mort de honte, vous vous êtes senti très seul
Y'a quelques années je fais rentrer une amie dans mon bureau. Et là il y a un gros rouleau de sopalin qui traine, posé à côté de l'ordi.
Moi :-Ahahah euh oui c'est parce que je... peins. C'est ça, je fais de la peinture de temps à autre, et voila c'est pour nettoyer mes pinceaux.
Elle :-ok, je... je vois.
-Ben oui, tu vois ! Parce que des fois, tu sais, c'est très pratique d'avoir de quoi nettoyer ses pinceaux, là sous la main. D'autant que c'est pas donné ces petits outils. Un mauvais nettoyage et paf, faut tout ré-acheter. Ahah. Voila, voila, voila....
-Ok, pas de probleme, je te cr...
-D'AILLEURS !!! Y'en a ici des dessins ! PLEIN !!! (:en-mode-vidage-de-tiroirs-frénétique). Ca, par exemple c'est une commande pour Publicis de 2017. Et ça un storyboard pour une pub Hyundai en avril dernier. Et ça, l'inktober 2018. Et ça un de mes 12 carnets pas finis. Et ça...
-Mais sinon parfois tu...
-Aussi, oui.| dernière édition par Peri Réputation: 17374 | Messages: 8445 -
Le jour où, mort de honte, vous vous êtes senti très seul
@Gaip pas juste ça ! On a envie de savoir maintenant
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Le jour où, mort de honte, vous vous êtes senti très seul
@Gaip a dit dans Le jour où, mort de honte, vous vous êtes senti très seul :
Chez les scouts, l'aspirateur à copeaux...
Naaan, trop la flemme de le raconter aujourd'hui !Ça me rappelle une anecdote perso d'ailleurs...
(non c'pas vrai hein, c'était juste pour placer ce gif )
If you want to touch the sky, fuck a duck and try to fly
| dernière édition par jool Réputation: 19964 | Messages: 11072