@leo a dit dans Vos réactions sur l'actu :
En 1950, le pib était de 15 milliards (en euros 2014), en 1977 le pib était de 300 milliards, en 2019, il est de 2400 milliards...
Pour une population (métropole) de respectivement 40, 53, 64 millions...
Ais-je besoin de préciser mes questions ?
Que penses-tu de cette solution ?
Parce qu'on a vu ce que donnait une forme politique basée sur les idées communistes, le communisme serait invalidé ?
Le livre noir du libéralisme n'a rien, mais alors rien du tout, à envier au livre noir du communisme. Le libéralisme est donc tout aussi invalide... selon une telle lecture (ou absence de lecture) de l'histoire.
Il n'est pas possible de "contacter Bercy", n'y rentrent que celles et ceux qui font allégeance idéologique. Et cela n'est pas dans la nature humaine mais dans la structure de l'état, depuis 9000 ans environ, ce qui, effectivement, peut laisser croire possible une essentialisation, une naturalisation. Mais ce n'est qu'une limitation acceptée, une servitude volontaire (correspondant souvent à des intérêts bien compris...).
C'est intéressant comme comparaison...
Je pense qu'il serait bon de préciser ce qu'on entend par libéralisme - En ce qui me concerne, je le comprends comme un système économique totalement dérégulé et où tout est basé sur la "liberté" des opérateurs économiques (d'où le nom), c'est à dire par le libre jeu complet de l'offre et de la demande.
Sauf erreur de ma part, la France est très loin d'un système libéral pur et dur - car elle maintient un système de protection social très étendu (chômage, retraite, santé, allocations diverses...), qui n'a dans son principe rien de libéral - et qui se traduit par un taux de prélèvement global de plus de 50% sur l'ensemble des richesses produites, via l'impôt sur le revenu, la TVA, et les taxes en tous genres.
A une époque où ce taux de prélèvement était aux alentours de 35%, l'ancien ministre des Finances (et ancien président) Giscard d'Estaing estimait que "Au-delà de 40% de prélèvements obligatoires, nous basculerons dans le socialisme..."
Ces prélèvement ne servent pas seulement à faire tourner la machine "Etat" (incluant les collectivités territoriales), mais financent également les écoles, les hôpitaux, les forces de sécurité - et, donc, l'ensemble des redistributions sociales. Cette semaine à la radio le sociologue Laurent Davezies indiquait que "la France c'est 1% de la population et entre 5 et 10% des montants de prestations sociales dans le monde".
Dans un système totalement libéral, chacun doit se débrouiller pour payer ses frais de santé, l'éducation des enfants, capitaliser pour la retraite (si retraite il y a), vivre sur ses réserves pendant les périodes de chômage, etc.
Concernant la taxation massives des plus riches (ce serait intéressant si des membres connaissant bien l'historique du sujet pouvaient donner des précisions...) Il me semble que Sarkozy en son temps avait proposé un taux d'imposition sur le revenu plafonné à 50% (sous-entendu que ce taux pouvait être jusqu'alors supérieur à cette valeur) - le but étant si ma mémoire est bonne de lutter contre l'expatriation de ceux qui dépassaient ce taux...
Dans un monde ouvert, ce genre de mesure est présenté non pas pour "protéger les riches" (évidemment ça passerait mal en terme de com' ), mais pour faire en sorte que l'impôt rentre : que les riches restent en France pour payer -par exemple- 50% d'impôt sur le revenu, plutôt que de monter ce taux à 80% et qu'ils s'en aillent tous à l'étranger (physiquement ou fiscalement) et paient du coup 0% d'impôt en France... Il me semble que Laffer avait fait un constat similaire avec son "trop d'impôts tue l'impôt".
Du coup, où mettre le curseur pour avoir des effets bénéfiques et pas d'effets contre-productifs ?
Concrètement, quelles mesures de type communiste proposerais-tu de remettre à l'ordre du jour ?
(Aucune prise de position sur le fond de ma part sur ce sujet, juste ce que j'ai compris des faits... )