l'EVRAS (Education à la Vie Relationnelle et Affective)
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@Jabba-the-Hutt a dit dans l'EVRAS (Education à la Vie Relationnelle et Affective) :
Et là, on parle pas de notre confort, on parle de notre responsabilité de parent.
Tu mets ton petit confort de côté, et tu assumes.Je suis tout à fait raccord avec ce que tu dis.
Et oui, je déplore aussi que tous les parents ne pensent pas ainsi.
Malheureusement, on ne grandit pas tous avec les mêmes valeurs et le même sens des responsabilités.Et c'est sans doute pour cette raison qu'il y a encore tant de gens qui ne comprennent pas l'utilité de parler de ces choses aux enfants et adolescents. Voire qui s'insurgent contre de tels approches.
Changer les mentalités, c'est sans aucun doute ce qu'il y a de plus dur et de plus long dans l'évolution de nos sociétés. Mais difficile ne veut pas dire impossible et c'est un pas après l'autre qu'on avance.
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C'est pas forcément un dédouanement des parents, la conséquence... Exemple : mon fils apprend à lire en ce moment. Bein on part et on parle de ce qu'il fait à l'école, c'est un outil, une base et l'amorce d'un apprentissage.
Si tu vois passer l'Evas dans l'emploi du temps de ton gamin, c'est pareil, ça amorce le sujet. (Et encore une fois lui permet de l'évoquer dans un cadre plus neutre).
Par contre... Plus j'y pense plus je me dis que 15 ans, c'est tard! Au collège, on le faisait en 6eme et 3eme. Soit à peu près 11 et 14 ans.
Je trouvais que c'était mieux en 4eme mais les collègues ont refusé (c'est un niveau vraiment pas facile, difficile de discuter avec et de les faire passer à autre chose dans la même journée.) "Alors, maintenant qu'on a parlé porno et fellation, on embraye sur labo et équation, dans la joie et la bonne humeur !!" -
@LeaPierce c est super comme initiative !!
Comme toi 15 ans ça me parait tard. Même si la moyenne évoquée par @Shanna ne baisse pas celà n empêche pas de se poser des questions bien avant -
Je connaissais pas l'édition mais comme l'ensemble, y a un gap entre certains sujets et l'âge.
Personnellement on répond aux questions des enfants au mieux qu'on peut quand ils en ont, à 4 ans elle nous a poser la question c'est quoi une fille, c'est quoi un garçon, nous lui avons expliquer la physionomie et l'anatomie ainsi que l'identité de genre.
C'est venu naturellement au fil de la discussion et elle le comprend très bien et n'a pas de préjugé du coup. Quand on l'entend envoyer balader ou expliquer à ses camarades sur ses sujets quand on lui reproche un truc ou faire des remarques sexistes, on est content.
Je pense qu'on peut tout expliquer à nos enfants tant que cela viennent d'eux pour ce genre de sujet, de toute façon il vaut mieux ca evite qu'il assouvisse leur curiosité ailleurs et même jeune, pas besoin de rentrer dans le détail et juste utiliser des mots simples.
Je vais regarder en détail si le support me convient.
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@Barbouille Que veux-tu dire par l'édition ?
Le support, c'est simplement le programme sur ce qui est prévu, je ne sais pas si cela te sera suffisant. Enfin j'ignore ce que tu veux en faire.
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@LeaPierce fautes de correcteur, je voulais écrire "l'émission"
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@Barbouille Ah ok mais c'est pas une émission. C'est un programme d'éducation.
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@LeaPierce vivement la rentrée... vu qu'il y avait "programme" j'ai cru à une série vidéo
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Pendant ce temps-là en Belgique, la désinformation court et des violences "anti-EVRAS" sont commises un peu partout. Des tags, des incendies volontaires d'école ( !), ... tout ça pour se plaindre de choses qui ne font même pas partie du programme. Pour des gens qui veulent "protéger les enfants", ils ne se préoccupent pas beaucoup de la sécurité d'autrui.
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@Lapin ah ouais.
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bon ben je vois que ce genre de comportement n'est pas typiquement français. Je dis pas que c'est rassurant par contre.
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@Hilda-1 c'est très français, ça, de croire qu'on a l'apanage de la merde... alors qu'en fait on est à un level tout à fait acceptable en comparaison de certaines situations lol
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@Marcel J'avoue je reste encore persuadée que point de vue grogne et contestation on obtient la palme. Mais je serais ravie de me tromper^^
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@Kallindra On ne parle pas de "théories" à des enfants. On leur parle de la vie, du monde, on met des mots sur ce qui les entoure et ce qu'ils expérimentent. Comme beaucoup l'ont précisé ici : avant tout, on répond à leurs interrogations. On satisfait leur besoin de comprendre (tout en leur apprenant progressivement que dans certains domaines, le savoir se doit de faire place à l'interprétation et la croyance, à l' "opinion personnelle" ; car tout ne se comprend pas).
Les théories du genre sont récentes ; auparavant, le genre n'était pas théorisé. Cela ne veut pas dire qu'une théorie implicite n'était pas considérée comme valable. Les théories récentes remettent en question le schéma qui, pendant longtemps, s'est passé de formulation comme de justification.
Quand vous dites que c'est n'importe quoi de parler notamment des transgenres (nb. comme cela l'a été dit aussi : parler de la question du genre ne veut pas dire évoquer tout ce qu'elle englobe) ; votre argument est que "la très grande majorité [d'entre eux] ne se poseront jamais de question". Je suis en total désaccord.
L'un des problèmes actuels de notre société est la transphobie. Se considérer appartenant à son genre biologique ou assigné de naissance, ne veut pas dire que l'on ne peut pas, et doit même selon moi, se poser des questions. Cela ne veut pas dire que nous ne sommes pas concerné.e.s.
Il est de toute façon inévitable de s'interroger aussi sur les autres, qui nous entourent : et c'est souvent de là que vient la transphobie. Car contrairement à ce que vous dites, les cis-genres qui rencontre les trans, se posent des questions. Le problème, c'est qu'iels ont parfois tendance à y apporter une réponse immédiate, irréfléchie et surtout manquant d'information. D'où la transphobie. Et d'où les initiatives qui sont faites pour informer, dès le jeune âge, des différentes expériences qui peuvent être vécues par des individus au sein de notre société, tout cela en vue d'harmoniser les relations de toustes, sans jugement a priori.Enfin, concernant le porno à 9 ans : ayant travaillé dans une école, le contact des enfants avec le porno s'y produisait souvent avant même cet âge Et comme l'a dit quelqu'un aussi : si un élève y a accès ; c'est le cas de tous les autres.
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@Shanna a dit dans l'EVRAS (Education à la Vie Relationnelle et Affective) :
dans l'idéal ça devrait être au sein du cercle familial, mais ça a toujours été compliqué de parler de sexualité à ses enfants, [...], je comprends qu'ils soient démunis ou qu'ils n'aient pas envie d'envisager la question, donc c'est très bien que des assos et le monde de l'éducation en général prennent le relai...
@Lapin a dit dans l'EVRAS (Education à la Vie Relationnelle et Affective) :
Le problème c'est que ce genre de chose n'est pas géré de la même façon dans toutes les familles et laisse la place à des dérives. [...] c'est risqué de tout laisser au cercle familial.
Complètement d'accord avec vous.
J'ajouterais que dans les meilleurs des cas, ces sujets abordés hors cadre familial, peuvent donner lieu ensuite à des discussions dans ce cadre. Les enfants parlent de ce qu'ils ont entendu ; et c'est souvent l'occasion pour les parents d'aborder à leur tour (ou à nouveau) le sujet.
Au sein des familles où c'est tabou, où jugé non important ... , les enfants ont au moins accès à ce qui est proposé par les structures éducatives et associatives. Au sein des autres familles, les lieux d'échange sur ces sujets sensibles sont complémentaires. -
C'est terrible.
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@LeaPierce a dit dans l'EVRAS (Education à la Vie Relationnelle et Affective) :
Je ne sais pas ce que ça vaut mais, j'ai déjà entendu que lorsqu'on est démuni face à une question abordant la sexualité ou quoi par son enfant, on peut tout simplement lui dire dans un premier temps : "C'est une excellente question ! Je vais me renseigner. Et toi tu en penses quoi ?". Ça vous permet de savoir ce que votre enfant sait déjà ou pense savoir et ça vous laisse un peu de temps pour.mieux aborder le sujet avec lui !
Je trouve que c'est une excellente manière de répondre. Déjà, le "Et toi, qu'en penses-tu ?" invite l'enfant à s'exprimer. Au-delà de sa recherche de réponses, il a généralement un besoin de dire ce qu'il ressent. A fortiori concernant un sujet qui le chamboule.
Et s'octroyer un temps de délai pour une réponse, oui ! On n'a pas à porter une cape de super-héros capable de répondre du tac au tac à tout. Souvent on n'y pense même pas (à décaler notre réponse) ; c'est naturel de vouloir répondre immédiatement. Mais un super exercice de s'en déshabituer.