@leo @leo a dit dans Poétique quantique de la créativité :
@want-wish
Pardon, où mets-tu la limite entre inspiration et reproduction ?
Je ne sais pas, simplement il y a quelque chosesqui change parfois ce n'est pas grand chose mais cela fait tout. Après sans tenir compte des droits d'auteur plagiat et autres considérations juridiques n'ayant d'utilité qu'en terme de propriété et donc de profit, du moment que cela n'est pas identique, ce n'est pas une reproduction à mon sens. C'est ce que je tentais de dire. Sans considération économique il n'y a pas d'utilité à reproduire, à mon avis, autre que l'acquisition d'une technique ou de connaissance. Comme si on définissait la reproduction comme une fabrication et non une création. Donc la limite est celle entre la fabrication et la création. D'accord je ne suis pas claire mais pourtant ça me semble clair à moi. Désolée.
En deça de la saturation, c'est à dire, sans en arriver jusqu'à la saturation, une occupation du terrain, c'est à dire une occupation par un foisonnement d'images, de video, de mets, de formes de vêtements, de récits, de sons, etc. du terrain, c'est à dire de notre attention, de nos neurones, de notre propre imaginaire...
Oui mais pourquoi ne pas pouvoir passer outre, pas en allant à l'encontre de l'influence parce que sinon c'est une influence quand même je suis d'accord. Puis la limitation de cette occupation de terrain comme tu dis est possible en partie. De là à dire que l'inspiration est réduite du fait de la diversité et la multiplication des sources, des créations je ne sais pas. Peut être pour certains esprits plus que d'autres, ceux qui n'ont pas conscience que leur inspiration est limité par l'influence grandissante d'une couleur, d'un son, d'une forme, d'une mode, d'un langage...
Je savais que ça allait te faire réagir."On mesure par rapport à ce que l'on a" comme on dit. Et si on modifie le sens de ma phrase "on est assez intelligent pour savoir que l'on est influencé" ça donne si on n'est pas assez intelligent pour savoir qu'on est influencé, peut on considérer que notre imaginaire est bridé? Il ne va simplement pas au delà de ce que la personne connait et donc la limite n'en ai pas une pour la personne puisque l'influence n'existe pas, non?? Oui c'est bizarre dans ma tête
Comme tu l'aura remarqué, le décentrement m'intéresse souvent plus que la perception de soi par soi. De fait, oui, si on ne sait pas qu'on est influencé, on ne le ressent pas, c'est somme toute assez logique. Mais la réalité de l'influence n'en est pas moins réelle. Et l'effet est donc visible de l'extérieur, par un observateur (comme pour le chat).
Ben si tu reviens à l'origine de ton post, coucher sur une toile, une partition, un roman... Ne pas créer pour ne pas limiter donc conserver les possibilités personnelles de création. Si tu n'as pas conscience de l'influence des autres, de la société comment pourrais tu passer outre cette influence dans ton imaginaire personnelle. Le seul moyen serait de limiter toutes formes d'influence et donc de ne pas vivre en société, et non de ne pas créer, non?
De fait, socialement, il y a bien des effets, mesurables (plus ou moins facilement). Un glissement, une orientation, ce qui fabrique en partie la culture, mais qui peut donc aussi la rendre rigide ou chaotique.
Je crois que sur ce point on est d'accord, la culture peut être rigide mais je nuancerais en disant juste pas obligatoirement pour tout le monde