Bon, je vais passer quelque jours à l'eau, pour ma détox de printemps, ce n'est pas une raison pour ne pas parler cuisine :
ceux qui commencent à me connaitre comprennent pourquoi le parle de ma cuisine de sauvage :
Il s'agit de cuisine semi sauvage, dans laquelle s'invite ce que l'on a coutume d'appeler les "mauvaises herbes", que je nomme "adventices comestibles" pour celles qui sont comestibles et que je reconnais, bien sûr.
Mais c'est aussi une cuisine de sauvage, incapable de suivre une recette, qui adore trainer dans le jardin, sans rien faire d'autre qu'observer ce qui y pousse et ce qui y vit ...
Pour commencer, je parlerai de ma salade d'il y a 2 ou 3 jours :
Betterave rappée, avocat, persil, gingembre.
S'y sont rajoutés :
L'aillet du jardin, à moitié sauvage, puisqu'il s'agit d'une repousse d"une gousse oubliée, que je cueille "vert". J'adore ça !
Quelques fleurs de véronique, surtout pour le plaisir des yeux, leurs minuscules fleurs bleues sont très jolies.
Les petites feuilles et les fleurs de pâquerette, elles, sont non seulement décoratives mais délicieuses, avec un petit goût acidulé.
Pour faire semblant d'être civilisée, un peu de vinaigre de cidre, un filet d'huile de cameline ( j'ai découvert il y a peu de temps, je n'achète plus d'huile de colza !)
Et vous, cela vous arrive t il de faire de la cuisine de sauvage ?