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Peri
@peri a dit dans Le topic défouloir (quand t'as envie de rager) :
C'est juste que... quitte à ce que l'école me contacte pile aujourd'hui, je me serais juste contenté d'un "merci".
PAS D'UN AVIS DE CAS CONTACT COVID !
Suite de l'histoire.
Test négatif pour le petiot, il était de retour ce matin à l'école... contrairement à plus de 50% des effectifs de sa classe qui manquent à l'appel.
Pour autant, je doute qu'il s'agisse là d'autant de cas positifs.
C'est peut-être plus simplement que...Imprimer et remplir le justificatif de cas contact pour obtention des auto-tests.
Aller faire la queue à la pharmacie (forte affluence en cette période)
Ressortir de la pharmacie avec les auto-tests (sous réserve des stocks disponibles)
Tester son gosse (pleine coopération du sujet non garantie)
Imprimer et remplir l'attestation sur l'honneur à présenter à l'établissement
Voila, j'ai juste été au bout de la démarche.
Et quelque part je comprends les parents qui ne l'ont pas fait, préférant opter à la place pour une journée de babysitting made in Netflix à la maison, la veille du week end. -
Peri
En tombant sur cette image, je me suis dit qu'elle aurait fait une excellente vignette pour le topic.
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Peri
La nuit dernière j'ai fait un reve.
Pas un rêve particulièrement réjouissant, ni même un cauchemar déplaisant. C'était un peu à mi-chemin, mais surtout c'était une petite fiction au scénario relativement bien élaborée par rapport à mes rêves habituels, qui sont généralement sans queue ni tête. Là y'a même un petit twist à la fin.
En gros j'étais convoqué à un examen... d'autopsie.
Voila. Peu importe que je n'ai aucun bagage ni connaissance en dissection anatomique, ni même l'envie de me reconvertir en chirurgien ou médecin légiste. Y'avait cet examen, et j'en étais convaincu : c'était fait pour moi.
Je me présente donc à l'épreuve, dans un lieu qui est la copie conforme de l'ancienne maison de mes grand-parents (ma grosse feignasse de cervelle préférant de toute évidence puiser dans des souvenirs tout prêts plutôt que de s'embêter à créer de l'original), et je commence à m'entretenir avec les autres candidats.
Ceux là m'expliquent que l'épreuve va se dérouler d'ici quelques minutes, qu'on va devoir tous prélever des organes sur demande d'un jury ("prélevez-moi le foie", "retirez-moi cette rate", etc...), qu'on dispose chacun d'un cadavre mis à notre disposition, et que je n'aurais aucun mal à reconnaitre le mien.Et pour cause : nos macchabées sont nos copies conformes.
Je traverse
la cuisine de mamiela salle d'examen, serpentant entre les tables recouvertes de corps admirablement frais d'apparence. C'est bien simple, ils ont l'air d'être morts depuis une heure à peine. J'arrive jusqu'à ma table sur laquelle m'attend mon "sujet", sagement empaqueté dans une housse noire.J'ouvre la housse, non sans une petite appréhension quant à ce que je m'apprête à découvrir. Et là, c'est la surprise. Mon cadavre est le seul à ne pas être nu. Il est vétu d'un fringuant costume cravate. Mais surtout... ben c'est pas moi.
C'est le Président des Etats-Unis. Oui, lui-même.
Alors non, pas Biden. Ni Trump. Non, en fait il n'avait la tête d'aucun ancien président connu, il ressemblait plutôt au personnage de Howard Hamlin dans la série Better Call Saul.
Mais dans mon rêve ça relevait de l'évidence. C'était bien le Président des Etats-Unis. Ce qu'il a d'ailleurs confirmé lui-même.
Oui, parce qu'il s'est immédiatement réveillé. En pleine forme le gars. Avant que j'ai eu le temps de réagir, voila mon sujet d'autopsie debout sur la table, les mains sur les hanches et riant fort à la façon d'un mauvais méchant de fiction, cabotinant sur le fait que oui c'est lui le président, comme quoi ça nous la coupait (hein?), et que c'était pas fini, que ça faisait parti de son plan et qu'il aura toujours une longueur d'avance sur bla bla bla...
Là j'avoue, j'ai un peu décroché sur le reste de son monologue, vu qu'il a quitté la pièce assez vite.Moi je suis juste resté comme un con, disqualifié malgré moi pour cause de "plus de cadavre", réduit à voir mes concurrents boucler l'épreuve, puis être invités les uns après les autres à continuer les sélections, dans la pièce suivante.
Je n'y suis pas convié. On me remercie, on me raccompagne vers la sortie, quand j'ai la présence d'esprit de demander en quoi consiste l'épreuve suivante. Une organisatrice me répond.
"Un simple petit saut dans le temps. On les renvoie une heure dans le passé, direction la morgue."Et là je me réveille. J'ai du rester deux minutes assis sur le bord de mon lit à digérer ce que cette dernière phrase impliquait réellement.
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Peri
C'est officiel, le journal "Le Parisien" change de nom et devient "Ma Mère".
Vivement les futures alertes/breaking news sur téléphone :
"Vous sortez ? Avez-vous pensé à prendre vos mouchoirs ?"
"C'était bien votre journée de travail ? Racontez nous."
"Allez, à la douche !"
"Vos coudes, sur la table !" -
Peri
Et sachez qu'au bout de deux ans chez Lidl en tant que "trainee", on peut envisager de passer "salope".
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Peri
Le prix de ce t-shirt pour amoureux des chiens a été réduit. Pour une raison qui m'échappe, il ne devait pas se vendre si bien que ça.
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Peri
@icescream J'applaudis la tentative de ce Alex Gagnon de prendre la défense de ce logo pourtant raté dans les grandes lignes.
Alors que ça ne tenait à pas grand chose de corriger le truc.
- Rendez lui sa tête à cette pauvre future maman. C'était quoi le message à vouloir ici la décapiter ?
- Retirez moi cette espèce de ligne molle qui ne sert à rien d'autre qu'à l'affubler d'une longue queue.
- Si vous tenez vraiment à la tache couleur saumon, réduisez là ce qui fait l'essence du concept : l'utérus.
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Peri
J'ai fait pas mal de piano, enfant. J'ai laissé tombé pendant 20 ans, faute d'un bon instrument et d'un répertoire de thèmes me plaisant vraiment (à l'époque je jouais des incontournables style Lettre à Elise, The Entertainer de Joplin et autres menuets de Bach)
Il y a quelques années, je tombe sur une banque de données de partoches et de fichiers midi de thèmes en tout genre (cinéma, jeu vidéo, classiques de rock) qui me motivent comme jamais. Je trouve un piano electrique d'occaz et c'est reparti. Voila 2 ans que j'en refais régulièrement.
Le piano c'est une des choses qui m'a aidé à traverser le confinement. A son début, je me suis juré que je n'en sortirais pas sans avoir au moins appris un nouveau petit air.
Ca a donné ça :
https://www.facebook.com/antoine.errasti/videos/10158185549802432 -
Peri
Personne n'a posté ici aujourd'hui ?
Bon, ben je m'y colle... pour critiquer la démarche. [mode_rabat-joie_on]
Oui, l'essence de cette fête m'a toujours quelque peu échappé. Ok, je comprends le folklore, la mignonitude et l'énergie positive gravitant autour de tout ça.
Mais la magie de l'Amour ne réside t'elle pas dans sa spontanéité, son imprévisibilité ? Par conséquent, il n'y a selon moi pas plus "tue l'Amour" que de décréter une journée officielle où on attend de tous les couples qu'ils se fassent des petits cadeaux et des diners aux chandelles.D'autant que, on va pas se mentir, c'est souvent un prétexte de la part des restaurateurs pour gonfler artificiellement leurs prix.
Voilà pourquoi, avec Madame, ça fait pas mal d'années qu'on marque quand même le coup, mais systématiquement le lendemain, le 15 février... soit le jour de la Saint-Claude (qui est par ailleurs la capitale de la pipe, et... je ne... sais pas du tout où je vais avec cette info...)
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Peri
Y'a plein de pouvoir qui me viennent mais mon côté trop terre-à-terre me fait aussi envisager leur revers de médaille.
Voyager dans le temps, sur le papier c'est cool, mais dans la pratique ça doit devenir infernal. Genre modifier le passé d'un pet de mouche peut changer le cours du temps et l'issu des guerres sur des générations, jusqu'à remettre en question ta propre existence. Quand au futur, c'est l'ignorer qui ajoute son grain de sel à la vie. Je sombrerais dans une déprime total si je connaissais ce vers quoi nous allons, que ce soit en bon ou en mauvais.
La télépathie, c'est entrer dans la tête des gens, et découvrir ce qu'ils pensent vraiment de toi. Ou voudrait te cacher. Brrrr. Non. Ca m'écoeurerait avant que j'arrive à en tirer quoi que ce soit d'intéressant.
Voler, la superforce, la télékinésie. Pratique, intéressant, mais te fait passer pour un freak à la longue. Et je souhaiterais si possible conserver un semblant de vie sociale.
C'est pourquoi je choisis un truc un tout petit peu moins tape-à-l'oeil : la mémoire motrice spontanée. Y'a un personnage de la série Heroes qui a ça.
En gros plus besoin de pratique, pour quoi que ce soit. Il suffit juste d'observer ou d'approcher un virtuose dans son domaine (un musicien, un sportif, un danseur) et pouf, on "aspire" son talent. On devient aussi bon que lui, sans avoir à passer par la case "années d'entrainement".
Devenir sans effort un couteau suisse de compétences. Ça je kifferais.
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Peri
@Shanna a dit dans Cooking challenge :
Damned, j'avais pas pensé à cette faille procédurale : à chaque fois que qqun va tenter de valider le dernier item, Hornet va venir approuver ou désapprouver.
Tous ces instants de suspense épique en perspective.
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Peri
@Biquette a dit dans Les tweets qui vous ont fait rire :
Sauf ceux qui s'appellent Billy. Ceux-là finissent en étagères.
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Peri
Le contexte
il y a une quinzaine d'année, toute ma famille se donne rendez vous chez le grand-père pour y passer une petite semaine au bord de la mer, pas loin de Barcelone. Entre les voitures et les trains, chacun vient par ses propres moyens. On se dit qu'on se débrouillera en covoiturage pour rapatrier tout le monde en fin de séjour.
Seulement problème, on réalise bien vite qu'il manque de la place. Quelqu'un ne sera pas du voyage de retour, et devra se rabattre sur un avion. Ca tombe sur moi, le moins aérodromophobe de la bande.Le jour de l'acte
C'était un dimanche. Toute la famille a pris la route très tôt le matin pour 11 à 12 heures de route. Ne reste que les grand-parents, résidents permanent. Moi je ne décolle qu'à partir de 18h et dispose encore d'une petite journée à profiter. Et justement il fait beau. Et il y a des vagues. J'adore les vagues.Au bon endroit... au bon moment
Je ne me prive pas, je passe toute la matinée dans les rouleaux, à bodysurfer. Gamin j'en avais une planche pour prendre les vagues, elle a cassé, on ne m'en a jamais repayé une, et j'ai du faire sans. Du coup j'ai découvert le bodysurf en autodidacte, jusqu'à développer une technique relativement efficace, je dois le reconnaitre. Notez bien cela, même ça ne servira plus pour le reste du récit (j'avais juste envie de le placer).
Au bout d'une petit heure, la fatigue se faisant sentir, je décide de sortir de l'eau, quand une personne à proximité m'interpelle. Elle me fait des signes. Dans un premier temps, je pense qu'elle s'adresse à quelqu'un d'autre. Mais non, nous sommes seuls. Sans compter qu'entre les crachats et régurgitations de cette tête qui peine à dépasser de l'eau, je commence à reconnaitre des appels à l'aide, dans un espagnol paniqué."A toi de jouer bonhomme"
Nous sommes seuls, disais-je dans le paragraphe précédent. Il ne me faut pas longtemps pour comprendre que cette personne se noie, et que son unique espoir, c'est moi. En deux coups de crawl, je le rejoins et tente de l'agripper pour le ramener vers le rivage. Vous voyez ces scènes de films où tout semble se résoudre une fois que le noyé est rejoins par quelqu'un ? Bon, et bien dans la réalité ça ne se passe pas comme ça. Le courant est fort. Bordel, une baïne. Tu m'étonnes qu'il se soit fait avoir. En plus il est lourd. Plus petit mais plus lourd que moi. Je n'arriverai pas à le ramener seul. Il s'en aperçoit aussi. Il panique de plus belle, gesticule de plus en plus, s'agrippe à moi comme à un rondin. Ce con me pousse vers le fond. Il va me filer un coup et on va se noyer tous les deux si ça continue comme ça.Tour d’hommes sous-marine
L'équation est simple. Soit les sauveteurs de la plage interviennent vite, soit je l'abandonne si je ne veux pas mourir moi aussi. C'est là que j'ai une idée. Là où nous sommes, la profondeur ne dépasse pas deux mètres. Après lui avoir ordonné de crier, je prend une énorme bouffée d'air et je plonge. J'attrape les jambes du malheureux et je le hisse, du mieux que je peux, la tête hors de l’eau. C'est que nous sommes en Catalogne, Puta Madre !, la terre des Castells, ces tours d'hommes hautes de plusieurs étages (cliquez, c'est beau à voir). Mon record personnel d’apnée est de quelque chose comme 2 minutes 30. Là, avec la fatigue, les remous, le poids du mec, je ne dépasserai pas les 40 secondes, je le sais. Mais tout est bon à prendre. Je tiens la base du mieux que je peux, mon gars hurle tout ce qu’il a. Deux surveillants de plage l’entendent, se jètent à l’eau, et sont sur nous en 30 secondes.Mais… mais c’est Daniel Craig !
Il est sauvé ! L’un des sauveteurs commence à le ramener jusqu’à la plage où un attroupement s’est depuis peu formé. L’autre se tourne vers moi. Je lui fais comprendre que tout va bien, il me laisse donc rejoindre le rivage par mes propre moyens. Après tout ça, j’allais quand même pas me pointer sur le sable en tant que « sauvé », même si c'est un peu le cas... J’ai ma petite fierté quand même. Et c'est là que vous devez commencer à vous dire « Eh mais il devait pas y avoir Daniel Craig dans ton histoire ? ».L’épisode se finit ainsi. Je m’enquiers de l’état de mon infortuné compagnon de houle, pris en main par les secours. Il va bien. Plus de peur que de mal. Nous échangeons une poignée de main, et un regard. Ce regard, bon sang. Ce regard qui ne peut pas mentir et ne dit rien de moins d'autre que « vous m’avez sauvé la vie ». Ecrit comme ça ça peut avoir l’air ampoulé, mais en vrai je vous assure que ça vous traverse le coeur, en emportant un morceau de poumon au passage.
De retour chez mon grand père, je trouve ce dernier sur la terrasse, face à la mer, le regard perdu vers le loin, tel ces vigies de l'Histoire qui ont traversé l'existence en ayant vu trop de belles ou de vilaines choses.
-T’as sauvé quelqu’un ?
-Oui.
-Allez, viens à table, ça va être froid.