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Gaip
Et sinon, personne ne signale la disparition de Lou Deprijk ? Chanteur belge à l'origine de "ça plane pour moi", il a tiré sa révérence il y a deux jours...
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Gaip
Pour Véronique Genest, je suis à 100% d'accord, ça m'a sauté aux yeux aussi !
Au quiz, j'ai 4 bonnes réponses... Je devrais en avoir deux de plus : pour une réponse, j'ai dérapé au moment de cliquer alors que j'avais le bon, et pour une autre réponse, j'avais choisi le bon prénom, mais y avait le mien aussi, et j'ai pas résisté à l'envie de cliquer dessus
!
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Gaip
J'aime beaucoup me balader dans ce genre de choses : vide-greniers (brocante serait-il aussi un belgicisme ?), marchés, braderies.
Ce que j'aime dans les vide-greniers, c'est l'ambiance souvent détendue, les beaux stands de vrais brocanteurs/collectionneurs où jamais je n'achèterais, mais qui sont agréables à découvrir, et la nostalgie quand des objets me font penser à mon passé...
Je n'achète quasiment jamais en brocante
Par contre, ma compagne et mon père sont incapables d'en visiter sans acheter une babiole !
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Gaip
Petites bestioles rencontrées pendant une balade dans les Vosges.
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Gaip
@LeaPierce J'ai pensé exactement pareil ! C'est le seul duo où j'ai refusé de choisir !
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Gaip
Je déteste aussi ces bouchons accrochés aux bouteilles !
N'empêche, on prend vite l'habitude : j'ai acheté du Coca polonais, avec bouchon détaché... Et l'ai déjà fait tomber 2x
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Gaip
Je ne parle pas des conséquences "physiques" liées au fait d'avoir eu le Covid.
Je parle des conséquences "psychologiques" ou plutôt "comportementales" voire "sociétales" liées à la période Covid, celle où l'on devait éviter les contacts. Je voudrais parler des conséquences "logiques", celles dont on a déjà tous entendu parler, comme les cas de dépression, la généralisation du télétravail ou le retard scolaire des enfants, mais aussi des conséquences "invisibles", celles qu'on remarques chacun, chacune, au quotidien.
Alors, je commence.
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Se faire des amis.
J'ai l'impression que c'est plus difficile.
Bon, me concernant, il y a l'âge et le fait que les personnes de ma génération sont souvent mariées avec enfants et ont donc une vie cadrée par les activités de tous les membres de la famille, ce qui rend les activités "improvisées" difficiles (sans parler du cout différent pour 1 que pour 5 !).
Mais en dehors de ça, rencontrer des personnes et se dire "on sort à tel ou tel endroit", ça me semble moins évident qu'avant. Entrer en contact privilégié avec un inconnu aussi. Déjà parce qu'on ne se fait plus la bise, on a plus de mal à partager des trucs (moi, ma technique, c'était : "Tu veux un chocolat ?"), et j'ai un peu l'impression que beaucoup de gens se sont soit isolés et se sont suffit à eux-mêmes, soit se sont rapprochés de leurs déjà-proches et s'en contentent. -
La vision de la vie de couple/famille.
Ça, c'est très personnel, je ne sais pas si ce sera partagé par d'autres personnes.
Mais de mon côté, pendant le confinement, j'ai été "interdite de contacts" avec mes amis et ma famille. Et après le confinement, il fallait toujours annuler les évènements à cause d'un tel qui toussait. Quant aux connaissances moins proches, celles que j'avais faites lors d'activités de bénévole sur des festivals, elles se sont éloignées aussi puisqu'il n'y avait plus de festivals. Du coup, je me suis recentrée sur la seule chose que j'avais le droit de vivre : mon couple. Au point d'en attendre énormément, d'être très exigeante concernant le temps passé ensemble et la qualité de ce temps... Toujours assez insatisfaite aussi... Parce que je manquais de contacts sociaux autres et qu'un couple ne peut pas tout combler. -
L'envie de travailler.
Ça, c'est mes élèves actuels. Des pré-ados qui ont vécu le confinement pendant leurs premières années du primaire. On a deux catégories : ceux qui ont eu des parents très présents, qui ont fait des activités à l'extérieur, appris à bosser chez eux avec leurs parents, etc. Et les autres... qui se sont laissé vivre pendant tout ce temps, sans trop travailler, sans soutien parental, sans trop d'activités extérieures, beaucoup d'écrans. Et ces enfants-là, ils veulent réussir à l'école, ils veulent bien travailler, mais on voit qu'en fait... Ils ne savent pas comment faire ! La volonté est là, mais il y a zéro méthode, et zéro aptitude à donner de soi pour y parvenir. Étudier ? 5 minutes, quoi !
Vous voyez d'autres choses ?
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Gaip
Je n'ai pas encore raconté non plus... Enfin, en tout cas pas sur ce topic...
À l'époque où Coca avait eu la fabuleuse idée de mettre en vente des bouteilles avec des prénoms dessus, vous vous rappelez ?
Ma soeur était mariée à un pervers narcissique du prénom de Sébastien, que j'exécrais donc par-dessus tout.
V'là-t-y pas qu'en prenant mon coca habituel, je tombe sur une bouteille "Sébastien". Je fais demi-tour pour la remettre en rayon en marmonnant : "Ah non, je veux bien boire dans n'importe quelle bouteille, mais pas Sébastien." (Peut-être assorti d'une insulte genre "ce connard de Sébastien" mais je ne suis pas sure d'avoir été vulgaire de façon audible :D)
Et là, juste à côté, tout penaud, un employé du magasin me regarde et me dit : "Vous savez, je m'appelle Sébastien !"Voilà voilà !
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Gaip
Hahaha,
Le message du blanc cis hétéro rétrograde !Merci de rappeler pourquoi tous ces combats doivent encore et toujours être menés.
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Gaip
J'ai bien aimé
mais j'ai fait plein de bêtes fautes au début !
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Gaip
Et sinon, les projets, qu'est-ce qu'on peut créer votre projets dans une telle configuration ? À part des vacances
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Gaip
N'empêche, tous les points positifs, je les vois, mais comment être sûrs de se consacrer assez de temps ?!
Dans mon entourage, deux couples sont concernés.
L'un, les partenaires ont les mêmes horaire et rythme (tous deux profs), mais vivent dans des villes séparées. Ils passent le week-end ensemble, une fois chez l'un, une fois chez l'autre.
Dans l'autre couple, les partenaires n'ont pas le même travail, instit et journaliste. Ça coïncide quand même suffisamment pour se retrouver, aussi les weekends. Et puis, c'est un rythme semblable qui facilite les choses.
Ça doit être autrement plus difficile pour un couple qui se sépare parce que le rythme des partenaires est très différent, que l'un fonctionne plutôt de jour, et que l'autre est plus nocturne. Au quotidien, ces genres de vies sont difficiles à concilier et la vie séparée doit clairement aider (pour la qualité du sommeil par exemple)... Mais ayant des rythmes différents, ça doit déjà être difficile de se retrouver quand on vit sous le même toit, comment faire quand les partenaires vivent séparément ? Un jour semaine, ça ne me semble pas viable pour être un couple.
J'ai du mal avec le concept
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Gaip
Deuxième !!
Égalité avec l'inventeur des questions !!Je vous laisse, je dois aller me remettre de ces émotions !!
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Gaip
Autrement appelés "couples non cohabitants", il s'agit de ces personnes qui s'aiment, mais ne veulent pas (ou plus) vivre ensemble, sous le même toit.
Cette pratique devient relativement fréquente : il semblerait même qu'environ 10% des couples décident de ne pas cohabiter à temps plein.Parfois, c'est par obligation, à cause des lieux de travail par exemple, ou pour l'aspect pratique, dans le cadre de familles recomposées.
Parfois, c'est décidé dès le départ, pour garder son chez soi et ses moments de solitude, tout en ayant une personne avec qui partager les bons moments, comme les embûches.Et puis, il y a ceux qui vivaient ensemble, mais pour qui la cohabitation est devenue difficile. Les raisons peuvent être multiples. Alors, pour ne pas se séparer, car ils s'aiment, ils se lancent dans "cette aventure".
Et c'est là que je me questionne. Je ne suis pas sure que ce soit viable. Peut-être n'est-ce qu'une transition vers une séparation définitive, au fond.
Pour un couple sans enfants, ayant vécu ensemble auparavant, voici mes questionnements :
Quels sont les avantages et inconvénients de ce mode de vie ?
Quels projets garder en commun pour continuer à avancer ensemble ?
Quelles règles instaurer ?
Quelles sont les choses à prévoir et décider avant de choisir de vivre une relation de cette façon ?
Comment se définir, dans la société ? Expliquer la situation à des nouveaux amis ?
Et enfin... Si cette voie fonctionne mieux, est-ce envisageable de finir par se réinstaller ensemble ? -
Gaip
Il n'y a pas que le visuel et l'auditif qui entrent en jeu dans la mémorisation... Et même, dans chaque entrée, tu peux tester plusieurs actions pour retenir ton texte...
L'oreille :
- écouter la chanson encore et encore
- lire à voix haute le texte plusieurs fois
- demander à une personne de te dire une phrase, tu la répètes, etc.
- faire un rap avec les choses à mémoriser, les prononcer comme un robot, insister sur certains sons... jouer, en fait, avec le texte et les sonorités, afin que le jeu s'imprime.
- imaginer des sens en français pour aider la mémorisation, un peu à la façon des hallucinations auditives ou... je sais pas trop expliquer...
Exemple : si je dois retenir une phrase genre "Ô roi Paragarafaramour, quand donc te désoriginaliseras-tu ?", pour Paragarafaramour, je sépare en syllabes, et j'insiste sur tous les A (jeu sur la sonorité), puis j'y trouve des sens qui n'y sont pas mais qui m'aident : para = contre, gare à, Farah, amour... J'assemble et j'ai le mot.
Le visuel :
- lire le texte écrit, pourquoi pas dans diverses polices d'écriture
- recopier le texte plusieurs fois
- mettre des couleurs, associer des dessins aux phrases ou aux mots
- présenter sous forme de carte mentale, le titre au centre, plusieurs branches qui en partent, et, dans le sens des aiguilles d'une montre, chaque branche = un vers
- séparer visuellement chaque mot en syllabes ou unités mémorisables plus petites
Le geste/le corps :
- écrire les paroles, à la main, à l'ordinateur, en pâte à modeler, dans le sable, etc.
- réciter le texte en associant des gestes aux syllabes (ex : pa = doigt en l'air, ra = vers soi, ga = doigt en bas, ra = vers soi, fa = mains ouvertes, ra = vers soi, mour = sur le coeur)
- bouger en récitant, un pas pour une syllabe
- faire des petits papiers mélangés avec les mots dessus, remettre les mots dans l'ordre
- jouer à la raquette... un coup, une syllabe... pourquoi pas, ton adversaire dit "bli" en tapant, tu répètes "bli" en récupérant la balle
On a tous plein d'intelligences, qui peuvent nous aider à faire entrer des notions dans notre cerveau.
L'intelligence verbale en est une. L'auditive aussi.
Celle du corps, de la musique, de la nature...
Trouve ta porte d'entrée la plus efficace. Teste différentes techniques jusqu'à trouver celle qui te convient. Et surtout, ne reste pas figée dans une méthode : mixes-en plusieurs, car si tu fais entrer par plusieurs portes, tu as plus de chances que ça s'imprègne bien ! -
Gaip
Merci à tous pour vos interventions, plus intéressantes les unes que les autres. J'aurais envie de répondre en particulier à plusieurs messages mais le temps me manque pour l'instant (fin d'année scolaire pour la p'tite instit que je suis, boulot boulot boulot).
Alors, je vais tout d'abord dire qu'en gros, je suis rassurée de voir que peu de personnes quantifient réellement la réussite d'une vie, et qu'en tout cas, tout le monde ici y ajoute des dimensions personnelles de valeurs/bonheur ressenti, etc. Ouf ! C'est bien comme ça que je l'entends !
A priori, je serais une looseuse parce que : je ne suis pas mariée, pas propriétaire, je n'ai pas un paquet énorme d'argent de côté. Bref, des aspects très terre à terre et matériels. Une vision "rêve américain", je pense, où l'on quitterait tout du jour au lendemain pour aller faire mieux ailleurs. Et si on n'atteint pas ce mieux, c'est qu'on rate sa vie. C'est en tout cas ce que mon proche semble ressentir. Il a tout quitté et est venu ici et se dit qu'une fois qu'il retournera chez lui, il dira : "non, je ne suis pas marié, non, je ne suis propriétaire de rien, non, je ne suis pas riche" et que du coup, il sera considéré comme un raté.
Il termine en disant : "C'est pas grave, il faut les deux dans le monde, des gens qui réussissent et des gens qui ratent !"
J'ai de mon côté coupé court à ses critiques sur ma propre vie, disant que mes critères ne sont pas les siens et qu'il était hors de question qu'il me dise à nouveau que je suis une looseuse car ce n'est simplement pas mon ressenti. -
Gaip
Bonjour à tous !
Aujourd'hui, j'ai envie de lire vos avis concernant la notion de "réussir sa vie".
Quels sont, pour chacun de vous, les critères qui font qu'ils ont réussi leur vie ?
Pensez-vous qu'il y a des éléments "universels" qui déterminent la réussite ?
Et des éléments par exemple "administratifs", "sociaux", qui font qu'on peut valider ou non la réussite de vie de quelqu'un ?
Est-on légitime à juger la réussite de quelqu'un d'autre ?
Si oui, quels arguments objectifs avancer pour dire : "toi, t'as réussi ta vie" ou "toi, tu n'as rien accompli, tu rates ta vie" ?BREF : c'est quoi, pour vous, "réussir sa vie" ??
Je ne vous cache pas qu'il s'agit d'un point qui me travaille suite à une discussion avec une personne proche, qui m'a dit que nous sommes des "loosers" puisque nous n'avons pas * ni * ni * (je détaillerai ces éléments plus tard, quand j'aurai lu vos avis !).
Et me sentant "blessée" par ce "looser", sur un point qui me semble extrêmement personnel, je me demande ce qui peut quantifier le niveau de réussite d'une vie. Je parle bien de réussite, pas de bienêtre, etc. En tout cas, personnellement, je ne me sens pas "looser", mais qu'on puisse le penser de moi me perturbe quelque peu !