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Egon
@KypDurron Touah tu mérites un coup de latte in da face !
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Egon
Oui, le titre est pourri mais il a été fait en deux-deux alors chut.
Je n'ai pas trouvé de catégorie appropriée pour ce sujet (que j'aurais plutôt simplement rangé en "débats").
À l'heure où l'on mise sur la parité, l'égalité des sexes en établissant des quotas, en essayant de faire bouger les choses pour que les femmes soient plus représentées dans tous les domaines et notamment dans les postes à responsabilité (et de pouvoir), où l'on nous fait tout un foin sur les inégalités de salaire entre hommes et femmes, sur les discriminations au travail selon le sexe, la couleur de peau, si il y a handicap ou non, aurait-on oublié le principal, à savoir l'inégalité sociale ?
Le fait qu'il y a un gouffre immense (je dirais de la taille des canyons américains) entre les différentes classes sociales (tandis que certains s'amusent à remettre en question l'existence de celles-ci parce que le terme "classe" est trop connoté marxiste pour leurs petites oreilles délicates) et que l'on sait très bien que la mobilité sociale est de plus en plus longue à se faire (elle se compte en plusieurs générations lorsque l'on part du bas de l'échelle sociale) n'a pas l'air de choquer, un peu comme si tout un chacun s'était résigné à ce qu'une infime minorité de la population détienne la plus grosse part de richesse et de pouvoir tandis que la majorité se retrouve à devoir se partager des petits morceaux et que la classe moyenne s'appauvrit au fil des réformes ultra-libérales des gouvernements successifs.
Parce que, réfléchissons deux minutes, tout part de cette inégalité sociale. Les personnes les plus pauvres sont aussi celles qui appartiennent aux couches sociales les plus discriminées et c'est en s'attelant à ce problème d'envergure qu'on pourra seulement diminuer les autres inégalités.
Je vous avoue qu'à chaque fois que j'entends tous ces débats tournant autour de l'égalité entre machin et truc bidule, que je constate toute cette énergie perdue dans la lutte contre diverses discriminations, je trouve cela assez blasant.Et vous, vous êtes plus d'accord pour se perdre dans des luttes obscures ? Ou alors, pensez-vous qu'il est d'abord nécessaire de
péter la yeule au capitalismechanger en profondeur notre société avant de s'attaquer à des problématiques plus ciblées (qui seraient de toute façon impactées) ? -
Egon
@Mai-Tai a dit dans Allons au théâtre :
@Egon J'en lis pas non plus, et j'ai du mal à en regarder à la télé, je trouve que ça sonne faux.
Pour moi c'est bien seulement en vrai, quand on est plongé dans l'ambiance de la salle.À la tv c'est effectivement très chiant, néanmoins je fais une exception pour une pièce filmée : la version des années 1980 de Long Day's Journey Into Night (vu en VO et dans une qualité avoisinant les 360p) de Eugene O'Neill interprétée par Jack Lemmon, Peter Gallagher et Kevin Spacey. J'aurais bien voulu voir aussi la mise en scène de The Iceman Cometh du même auteur et jouée à Broadway dans les années 90 (à la place, je l'ai lu).
L'autre truc cool aussi, c'est d'assister plusieurs fois au même spectacle car, en tant que spectacle vivant, le théâtre fait face à des tas d'imprévus, de cafouillages, de petites touches d'improvisation qui rendent chaque représentation unique et originale. On ne verra pas une copie conforme deux soirs de suite contrairement à ce qui a été filmé.
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Egon
@Aiko C'est comme @KypDurron qui fait l'accent chinetoque quand il veut imiter un cambodgien. Bande de racisteuh, je vais vous dénoncer !
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Egon
Je vous ai déjà dit à quel point je détestais faire les courses à l'heure de pointe ? Il y a des gens partout, tu manques te prendre un caddie dans la tronche à chaque tournant de rayon, il y a toujours des glandus pour ne pas savoir où ils vont et se stopper juste devant touah (devrait y avoir l'autorisation de les dégommer ceux-là, ce sont les mêmes qui font iech sur les trottoirs), des chiards (infâmes saloperies), et des queues interminables à la caisse. Heureusement qu'il y avait des cerises pour compenser.
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Egon
Je n'ai jamais été fan de théâtre (aussi bien à lire qu'à voir), puis j'ai travaillé dans une association de théâtre, j'ai vu comment travaillaient les artistes, comment ils s'investissaient à fond pour partager leur passion et pour créer quelque chose de beau et interpellant aux yeux des spectateurs et ça a titillé ma curiosité. Par contre, j'avoue que j'ai la flemme d'aller seule au théâtre donc je m'abstiens.
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Egon
@KypDurron Emploie pas de trop grands mots non plus, tu vas te perdre après.
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Egon
@KypDurron a dit dans Qu'est-ce que vous n'aimez pas ? :
@Shanna Ah oui pardon, j'ai fait une Honey (retour à l'envoyeur
) !
C'est pour ça que je suis content d'habiter dans une petite ville. Par chez nous quand tu vois plus de quatre personnes qui sont sur un rond-point c'est que t'es bourré et que tu vois double.
C'est la même chose sur les trottoirs, remarque.
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Egon
@Aiko a dit dans The Dead Don't Die :
Je vous vois ceux qui mettent +1 à Luluku
je vous louperai pas quand vous ferez des erreurs
Hihi, la tehon. Il est pas encore réveillé papy ?
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Egon
@Shanna Qui ne plussoyerait pas un si joli discours plein de vérité et tout ? Mais dans les faits, il y a un monde entre la théorie et la pratique. Désolée d'être sarcastique.
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Egon
@Shanna Ce que tu dis me conforte dans l'idée qu'il vaut mieux rester dans son coin, ça évite d'être déçue.
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Egon
@Mai-Tai C'est sûr, mais dans les faits on attend (ou espère) plus ou moins tous un retour même si on sait très bien qu'il faut plutôt faire les choses pour soi avant tout.
@Shanna Ton message m'étonne plus qu'autre chose surtout. Pourquoi ça ferait peur ? Je suis comme tout le monde, j'attends un minimum de considération.
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Egon
@Mai-Tai Bah rien en particulier aujourd'hui, c'est juste un constat amer sur le fait que je fais l'effort de m'investir dans certaines choses, dans certaines relations et que ça paye jamais alors que j'ai déjà des soucis de concentration et à trouver de l'intérêt en toute chose en général. Ça a juste tendance à me blaser.
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Egon
Ce serait plus un "mouais" que de la tristoune (mais la flemme de faire un topic spécifiqueuh). Des fois, je me demande pourquoi je m'évertue à faire des efforts vu qu'il n'y aucun retour.
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Egon
@KypDurron Bah justement, il est déjà possible de suivre un traitement hormonal avant 18 ans, avec ou sans suivi psychologique derrière.
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Egon
@Aiko Ça me semble coller parfaitement au personnage. Pleure pas trop quand même.
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Egon
A y'est, mon changement d'horaires au taf est effectif. Je commence le travail du soir dans deux semaines, hamouah les fin de taf à 2 ou 3h du mat (et un peu plus de fric).
Et des collègues qui me demandent : "comment tu vas faire pour les transports ? Tu vas prendre le vélo ?" "Bah oui, il cesse pas de fonctionner passée une certaine heure hein" "Mais t'as pas peur la nuit comme ça ?" "Euh de quoi ? C'est le meilleur moment pour rouler en paix !"
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Egon
Pour rappel, voici une définition de ce qu'est la transidentité (qui est appelée "dysphorie de genre" dans le jargon psychiatrique, cf. le DSM 5) :
"La transidentité est le fait, pour une personne transgenre, d'avoir une identité de genre différente du sexe assigné à la naissance" (cf. Wikipedia).
J'ai lu un article qui a piqué ma curiosité parce qu'au lieu d'aborder la question de la transidentité, comme d'habitude, sous un jour tolérant et positif, il s'appesantissait sur tous les aspects négatifs de ce phénomène qui explose ces dernières années et porte un œil critique sur ses dérives.
Vous pouvez lire l'article ici (attention, il est long mais il vaut le coup si vous êtes un minimum curieux sur le sujet).
En résumé, il met le doigt sur plusieurs conséquences de la transidentité :
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l'explosion du nombre de jeunes patients qui prennent contact avec des cliniques pour "changer de sexe".
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Une guerre intestine entre les spécialistes de la question, certains étant pour que les enfants puissent choisir par eux-mêmes de suivre un traitement hormonal voire carrément avoir accès à la chirurgie tandis que d'autres estiment qu'il faut légiférer et avant tout évaluer si le désir de l'enfant ou de l'ado est profond ou si il n'est que transitoire (s'inscrivant dans une construction de l'identité que tout un chacun vit au cours de l'adolescence).
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Certains spécialistes vont même plus loin en préconisant d'éviter tout suivi psychologique car : "Les évaluations sont très stéréotypées, basées sur des comportements clichés, binaires. Elles découragent une exploration libre et honnête".
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Il est mentionné le fait que certaines cliniques privées sont plus permissives quant à l'acceptation de démarrer un traitement hormonal (par là on entend que le parcours psychiatrique et psychologique est quasi inexistant voire nul, induisant par là un accès facilité pour des individus qui ne sont pas forcément sûrs à 100% de leur choix). Il est d'ailleurs signalé dans l'article que ces cliniques sont souvent constituées de personnes ayant elles-mêmes transitionnées et donc assez militantes sur la question (de là à dire qu'il y a influence, il n'y a qu'un pas).
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Autre sujet important abordé c'est le fait que parmi ces personnes qui transitionnent puis regrettent par la suite (et reviennent si possibles à leur sexe de naissance), beaucoup s'avèrent en fait être homosexuelles. Et l'article montre qu'en fait, une partie de ces jeunes gens changent de sexe parce qu'ils subissent de plein fouet l'homophobie et croient qu'en changeant de sexe, leur situation paraîtra plus acceptable aux yeux de la société.
Je vous avoue que toutes ces questions d'identité, de genre, de sexualité m'ont toujours fait tiquer surtout quand tout cela est abordé par des personnes ultra militantes sur la question et qui désirent nous imposer leur point de vue tout en crachant sur les avis sceptiques (en général, on vous sort que vous n'êtes qu'un sale intolérant qui a une pensée de vieux conservateur, pire ! vous avez trop bien intégré les normes sociales d'une société patriarcale que vous êtes incapables de les remettre en question ! Bref, vous êtes un crétin fini) ; parce que j'estime qu'il n'est pas juste question de laisser une liberté d'agir aux individus mais qu'il faut aussi réfléchir en profondeur à certains phénomènes avant de vouloir les normaliser. Sont-ils des phénomènes qui répondent à un réel malaise dans la société ? Et si oui, alors ils s'inscriront d'eux-mêmes dans le temps, si non, alors il faut les laisser mourir sans s'y accrocher désespéramment (cf. les cliniques privées qui promeuvent la chose comme si c'était une vulgaire mode).
Qu'en pensez-vous ?
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Egon
@KypDurron L'intégralité de l'article est tout aussi croustillant. Je l'ai même pas encore fini mais j'ai déjà envie de balancer quelques pavés dans la yeule.