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Egon
Y en a qui bossent entre midi et deux, ils font comment pour suivre les recommandations de santé hein hein DEUX ?!
Et sinon, j'ai jamais été aussi à côté de mes pompes qu'après avoir fait une sieste. Vous voyez un peu la gueule de bois ? Bah vous me laissez dormir en plein aprem, je me réveille avec la tête dans le cul, la gerbe et mal à la tête. Donc la sieste, c'est juste no way.
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Egon
"Je voulais coucher mes souvenirs sur le papier, pour les conserver. Vous savez, je crois en la magie. Je suis né et j'ai grandi à une époque magique, dans une ville magique, entouré de magiciens. Oh, la plupart n'avaient pas vraiment conscience de vivre dans cette toile de magie reliée par des filaments argentés tissés de chance et de circonstances. Mais moi, je savais. Quand j'avais douze ans, le monde était ma lanterne magique, et dans sa lueur verte se levaient le passé, le présent et l'avenir. Vous aussi, sans aucun doute, vous ne vous en souvenez pas, c'est tout. Selon moi, nous connaissons tous la magie dès le début. Nous venons au monde plein de cyclones, de comètes et de feux de forêt. Nous naissons capables de lire dans les nuages, de chanter avec les oiseaux et de voir notre destin dans les grains de sable. Mais en grandissant, nous perdons tout ça à coups d'éducation, d'instruction religieuse, de peignes et de gants de toilette. On nous force à marcher droit et à être responsables. On exige que nous nous conduisions comme des grands, des adultes, bon sang ! Et vous savez pourquoi ? Parce que ceux qui nous le demandent ont peur de notre liberté et de notre jeunesse. Parce qu'ils sentent en nous cette magie qu'ils ont laissée dépérir en eux, qu'ils sont amers et honteux d'avoir perdue.
Malheureusement, quand on la laisse trop s'éloigner, on ne peut plus la faire revenir. Si ce n'est que pour quelques instants. Des éclairs de limpidité et de souvenir. Quand les larmes montent aux yeux devant un écran, c'est que, dans l'obscurité de la salle, quelque chose a brièvement effleuré le lac doré de votre magie. Vous revenez ensuite dans le soleil cru de la raison, et tout s'assèche. Vous ressentez un vague à l'âme sans savoir pourquoi. Quand une chanson vous évoque un souvenir, quand des particules de poussière qui dansent dans un rayon de soleil entraînent votre esprit dans leur sillage, quand vous vous laissez emporter par un train qui siffle au loin dans la nuit en vous demandant où il va, vous échappez au moment présent pour faire un pas hors de vous. Un bref instant, votre pied s'est posé au royaume de la magie.
C'est ce que je crois.
La vérité, c'est qu'au fil du temps, nous nous détournons de l'essence même de ce qui est né avec nous. Des fardeaux, certains utiles, d'autres moins, s'accumulent sur nos épaules. Des choses nous arrivent. Des gens que nous aimons meurent. Des accidents nous laissent diminués. Nous perdons notre chemin, pour une raison ou pour une autre. Dans le grand labyrinthe de ce monde, une seconde d'inattention suffit. La vie elle-même s'ingénie à nous arracher nos souvenirs de cette magie. On ne s'en rend pas compte, jusqu'au jour où on se sent dépossédé, sans savoir au juste de quoi. Comme lorsqu'on sourit à une jolie fille dans la rue, et qu'elle vous donne du "monsieur". Ça arrive, c'est tout. "In Zephyr, Alabama de Robert McCammon.
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Egon
Si Twitter finit par couler, ce ne sera finalement pas si mal que ça. Il est impossible de discuter sur ce réseau, les gens partent tout le temps dans les extrêmes et ne s'écoutent pas entre eux, peu importe le sujet.
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Egon
Encore demain et après je serai enfin en week-end et HAMOUAH les grasses mat pendant 3 jours. °_°
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Egon
Ma maman c'est pire que Doctissimo pour me rassurer quand j'ai un bobo. Maintenant, je vais psychoter jusqu'à temps d'aller chez le podologue. è_é
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Egon
"L'enfance s'envole si vite, Cory. Elle eut un sourire imperceptible. "Les petits garçons se hâtent de devenir des hommes, puis ils découvrent un beau jour qu'ils aimeraient bien redevenir des petits garçons. J'ai un secret pour toi, Cory. Tu veux l'entendre ?"
J'acquiesçai.
"Personne, murmura-t-elle, personne ne grandit jamais vraiment."
Je fronçai les sourcils. Tu parles d'un secret ! Papa et maman, ils avaient bien grandi, non ? Et Monsieur Dollar, le capitaine Marchette, le docteur Parrish, le révérend Lovoy, la Dame, bref, tous ceux qui avaient plus de dix-huit ans ?
"Ils paraissent grands, continua-t-elle. Mais c'est un leurre. Ce n'est que le masque du temps. Au fond de leur coeur, les adultes sont toujours des enfants. Ils voudraient continuer à sauter partout, à jouer, mais ce lourd masque leur pèse sur les épaules. Ils voudraient se débarrasser des chaînes que le monde leur a passées, arracher leurs montres, leurs cravates et leurs chaussures cirées pour aller s'ébattre tout nus- ne serait-ce qu'une journée - dans le ruisseau où ils allaient autrefois se baigner. Ils voudraient retrouver le goût de la liberté, avoir des parents à la maison qui s'occupent de tout et qui les aiment quoi qu'il arrive. Même derrière les yeux du plus méchant des hommes, on devine un petit garçon effrayé, qui essaie de se cacher dans un coin où le mal ne pourra pas l'atteindre." Elle repoussa ses papiers et joignit les mains sur son bureau. "J'ai vu quantité de garçons devenir des hommes, Cory, et il y a une chose que j'aimerais te dire : Souviens-toi.- Me souvenir ? Me souvenir de quoi ?
- De tout, de n'importe quoi. Ne laisse pas passer un seul jour sans en garder un souvenir, que tu conserveras comme un trésor. Car c'est ce que c'est. Les souvenirs sont de fabuleuses portes, Cory. Des professeurs, des amis, des maîtres. Quand tes yeux se posent sur quelque chose, ne te contente pas de regarder. Il faut voir. Vraiment voir. Voir suffisamment pour que, lorsque tu le raconteras aux autres, ils puissent voir à leur tour. On peut traverser la vie en étant aveugle, sourd et muet. C'est d'ailleurs ce que font la plupart des gens que tu rencontreras. Ils arpentent une forêt de miracles sans en soupçonner un seul. Mais il suffit de le vouloir pour vivre des milliers de vies. Tu peux parler à des gens que tu n'as jamais vus, dans des pays où tu n'as jamais mis les pieds." Elle hocha la tête, ses yeux rivés aux miens. "Et si tu as du talent, de la chance, et des choses à dire, tu continueras peut-être à vivre bien après."
In Zephyr, Alabama de Robert McCammon.
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Egon
C'était globalement une bonne journée, sortie avec une amie, discussion avec une personne qui a beaucoup compté dans ma life et à qui j'ai dit que la porte était ouverte si elle voulait maintenir le contact et un message qui m'a rassuré et que j'attendais depuis plusieurs semaines !
Bref, quand je vois que hier le moral était pas foufou, là c'est plutôt l'euphorie. -
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Egon
J'ai le seum concernant ma dernière lecture. Je voulais lire cette BD depuis un moment parce qu'elle était présentée comme un truc post-apo fait par un mec pour qui c'est sa première BD et qui avait recueilli un financement participatif. Il fait des vidéos de survivalisme sur tutube il me semble. Bah en fait, c'est un ramassis d'idées alakon assez à droite et qui vire au complotisme... autant dire que je ne suis pas du tout la cible de ce bousin. J'ai mal à l'argent que j'ai mis là-dedans. <<
Bref, je vais laver mon esprit de ces impuretés en allant plutôt lire Clementine (book one) de Tillie Walden, un comics sur le perso de Clementine de TWD.
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Egon
Je squattais les comptes Netflix et Amazon Prime de ma mère. Elle a viré Prime et je ne me connecte plus à Netflix depuis qu'ils ont fait chier pour le partage de compte. Eh bien, c'est vraiment pas un souci car le téléchargement a toujours un bel avenir devant lui et un choix plus infiniment plus vaste que ce que ne proposeront jamais les différentes plateformes.
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Egon
Le sport. Mais c'était putain d'intense. Mais c'était bien. Mais j'ai plus de cerveau ni d'énergie. Areuh.
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Egon
Je ne pense pas avoir grand chose perso mais bon, on verra bien ce que ça donnera d'ici demain et les jours qui viennent.
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Egon
Je porte des lunettes depuis seulement 2 ans et demi, avant j'avais une très bonne vue. J'ai une légère myopie et possiblement astigmate (mais ça on verra au prochain rdv ophtalmologique). En soi, ça me gêne surtout pour voir sur écran à distance et les changements de luminosité sont violents.
J'ai eu du mal à m'habituer au port des lunettes, au début je ne voulais même pas les porter en extérieur parce que je n'aimais pas ça et que je trouvais que ça ne m'allait pas du tout. Je m'y suis fait avec le temps vu que je n'ai de toute façon pas le choix. -
Egon
J'ai de quoi lire pour un petit moment et évidemment je ne respecte pas du tout la pile à lire postée auparavant. Pire, j'ai encore plein d'idées de prochaines lectures concernant des livres que je ne possède pas (encore).