Comme c'est étonnant que l'incompétence crasse de Renaissance s'accroche au pouvoir et fait en sorte de passer des accords avec n'importe qui pour s'assurer leur position jusqu'en 2027.
Ça fait des années que je considère le vote comme inutile car le changement de système ne viendra pas de là. Bah, ce qui se passe ces dernières semaines ne fait que conforter son inutilité.

@Shanna a dit dans Les trucs WTF :

P.S. je ne suis pas devenue hippie à leur contact

Ouf, ma dernière lecture entre dans les cases, je peux donc cocher : un roman écrit dans la première moitié du XXeme siècle avec Le Nuage pourpre de M. P. Shiel, qui est paru en 1901.

Spoiler

un roman graphique
un roman graphique sans lecture
une lecture dont la couverture est bleue ou principalement bleue
une lecture d'un auteur d'une nationalité jamais encore lue
un roman dont l'action se passe au moyen âge
une ou des lectures permettant de finir une série
une lecture avec une belle couverture
un roman écrit dans la première moitié du XXeme siècle
une lecture qui a son topic sur Popcorn (création du topic possible)
un roman avec des créatures fantastiques (loup garou, vampires...)
un roman de terroir
une lecture dont le personnage principal à le même prénom que vous (à défaut car peu commun, la même initiale)
un livre que l'on a chez soi mais pas encore lu
une oeuvre dont le titre ne contient pas la lettre A
une oeuvre qui a été adaptée en film
une lecture publiée l'année de votre naissance

Pour les quelques personnes qui vivent dans leur grotte, je rappelle que ces jeux sont à choix multiples avec différentes possibles en fonction des choix sélectionnés tout au long du jeu. Bref, faut aimer les jeux de type films interactifs/axés sur l'histoire plus que sur le gameplay.

C'est le troisième opus de la licence et il sort le 10 septembre 2021 sur la grande majorité des plateformes (un peu plus tard sur Switch).

Il parle de quoi ce nouveau LiS ?

Dans ce troisième jeu, on incarne le personnage d'Alex Chen qui retrouve et rejoint son grand frère Gabe après plusieurs années troubles dans une petite ville tranquille des États-Unis.
Sauf que Gabe meurt peu après, ce qui pousse Alex a enquêté sur sa mort et a fait ressurgir "son pouvoir d’empathie psychique qui lui permet de lire et de manipuler les émotions, qu’elle perçoit comme des auras colorées, pour voir physiquement comment les autres se sentent autour d’elle, potentiellement au point d’être « infecté » par leurs émotions." (ça c'est wiki qui le décrit comme ça parce que perso je le vois comme un pouvoir tout pété).

Avez-vous envie d'y jouer ? Avez-vous joué aux anciens Life is Strange ?

Eh bah verdict : il y a foule dehors. Exactement comme le jour qui a précédé ce second "confinement".

https://francebaguette.fr/chronopost-va-se-lancer-dans-la-livraison-de-colis

"L’entreprise spécialisée dans la distribution d’avis de passage va se diversifier en livrant les colis qui lui sont confiés.

Si Chronopost est devenu LA référence en matière de distribution d’avis de passage, c’est grâce à une logistique bien rôdée. Michel Heuriaut, Responsable Qualité chez Chronopost, nous explique: “Actuellement, chaque matin au dépôt, les chauffeurs que nous employons prennent connaissance de l’itinéraire de la promenade en camionnette à faire faire aux colis. Ces itinéraires de promenade sont établis en fonction des adresses mentionnées sur les étiquettes par les propriétaires qui nous les ont confiés. Quand le livreur arrive à l’une des adresses prévues dans la promenade, il envoie un message au contact indiqué sur l’étiquette pour l’avertir que la promenade s’est bien déroulée et que le colis s’est bien promené comme prévu devant son domicile.” "

J'en pleure presque de rire.

Un classique de la littérature étrangère.

J'ai commencé sur PS4 et ça rend très bien aussi pour le moment.

Je prédis que dans 3...2...1... Koursk va apparaître en disant que c'est en grande partie dû à sa TV 4K OLED qui fait aussi des feux d'artifice et la cuisine.

Je viens de voir l'info sur l'interdiction de manger dans les trains en janvier. Mais oui bien sûr, ils savent qu'il existent des trajets longues distances ? Comme si les gens allaient s'empêcher de manger de la journée parce que c'est trop covid friendly (alors que la meilleure mesure à faire en TGV, c'est d'arrêter de nous foutre un voisin à 50cm de nous).

Je vais adorer mon trajet de 7h30 lundi prochain. <<

Playa lundi !

(D'ailleurs, ce sera la première fois que je mettrai les pieds en Bretagne).

Je valide un nouvel item (le 2ème) du challenge avec : un livre dont le titre comporte une couleur.

Le livre concerné est Le Sang noir de Louis Guilloux. Je ne connaissais pas du tout cet auteur français (originaire de Bretagne) qui est pourtant très bien considéré et qui était un proche de Camus. En tout cas, c'est une découverte même si je ne peux pas dire pour autant que j'ai adoré ma lecture.

On the Beach de Nevil Shute, publié en 1957, est un roman de science-fiction et plus précisément appartenant au genre post-apocalyptique. L'intrigue se déroule en Australie, seul endroit de la carte épargné par les radiations nucléaires qui ont ravagé le reste de la planète, suite à une guerre qui sévissait entre différents pays de l'hémisphère Nord. L'on suit un groupe de survivants qui vit les derniers mois, les dernières semaines de leur existence avant que les radiations n'envahissent l'horizon.

Le roman s'inscrit dans les craintes classiques de l'époque : après la seconde guerre mondiale et la bombe H et alors que l'URSS et les États-Unis sont en pleine guerre froide, la menace du nucléaire est dans tous les esprits, l'irrépressible peur que l'un des pays finisse par craquer et passer à l'action et le traumatisme d'Hiroshima et Nagasaki font que les abris anti-nucléaires poussent comme des champignons dans les jardins des particuliers, que les suspicions que l'autre soit un communiste (aka un ennemi) sont omniprésentes et toutes ces tensions, ces angoisses transparaissent dans la littérature de l'époque.
On the Beach, évoque un monde dévasté par ....
Au travers de ses personnages, il nous révèle aussi la vanité de l'existence : que faire quand demain n'existe plus ? En tout cas, on ne peut décemment pas continuer à mener son existence comme si de rien n'était : "Work just for the sake of working ?" she enquired. "It sounds simply foul." (ce n'est pas en français parce que la traduction est datée et quasi introuvable). Être le dernier bastion de l'humanité, c'est déjà compliqué au niveau matériel car toutes les ressources sont limitées et certains domaines d'activités deviennent totalement désuets (en effet, on nous montre par exemple que les voitures sont inutilisées car il n'y a plus suffisamment d'essence, les distances redeviennent donc grandes entre les différentes villes, régions, les magasins, les bureaux ferment car il ne sert plus à rien d'acheter autres choses que les produits de premières nécessités...), les individus se replient sur eux-mêmes et se laissent couler vers une forme d'indolence, cherchent à fuir l'idée de leur fin inextinguible par différents moyens (en travaillant pour le personnage du commandant de sous-marin, en s'enivrant pour les plus jeunes, en se réfugiant dans la religion...).
Et puis, comment continuer à vivre quand l'on sait que ses proches et quelques milliards d'autres personnes ne sont plus ? Qu'est-ce qui pousse l'individu à continuer quand même de se lever tous les matins et d'accomplir les tâches que l'on attend de lui ? Comme le commandant Towers, officier de la navy qui se trouvait dans son sous-marin au moment où les États-Unis ont cessé le contact, qui a pu constater en navigant autour des côtes américaines que la zone est morte, qui sait donc pertinemment que sa vie passée est terminée mais qui persiste à gérer son sous-marin comme il l'a toujours fait et à vivre dans ses souvenirs.
Mais il est aussi question d'espoir, celui que, malgré l'absence de communication avec le reste du monde, malgré les radiations, il y ait certains endroits épargnés, la possibilité que les choses ne soient pas inéluctables. Cette idée est notamment portée par l'équipage du sous-marin qui explore les eaux américaines pour mesurer le taux de radiation et chercher un signe de vie. Le monde est mort mais les individus ne cessent jamais d'espérer car il est difficilement imaginable pour l'esprit de considérer qu'un jour il peut cesser d'être.

Le livre a été adapté au cinéma sous le même titre en 1959 et réalisé par Stanley Kramer.

On a repris début juin mais c'est loin detre la folie. Pourtant, on est dans le quartier le plus animé du centre ville, là où les terrasses sont prises d'assaut toute l'année dès qu'il y a une lueur de soleil mais actuellement ça ne suffit pas pour faire venir les gens en masse. Ils sont la plupart du temps encore assez frileux à l'idée de venir manger en intérieur et préfèrent se contenter des terrasses et prendre un verre. Pour le moment, c'est surtout le vendredi soir que l'on parvient à faire quasiment un nombre de tables dans la moyenne parce que les gens ont l'habitude de sortir à ce moment-là pour fêter l'arrivée du week-end mais le samedi et le dimanche, bof.
Effectivement, les gens sont censés porter un masque jusqu'au moment où ils se retrouvent attablés, dans les faits très peu le fond et s'étonnent même limite que les employés eux portent des masques durant tout le service. Ils doivent aussi utiliser le gel hydroalcoolique mis à leur disposition, mais c'est une minorité qui a le réflexe de l'utiliser là où moi je vais constamment me laver les mains en cuisine.
Bref, on a l'impression de vivre dans un monde alternatif.

Je pense que ça va mettre encore un petit moment avant que les gens aient envie d'aller au restaurant au même rythme qu'avant. Les restaurateurs misent tout sur l'été pour se rattraper mais au vu des premières semaines de reprises, ils commencent à devenir sceptiques à ce sujet.
Dans le restau, on est peu à avoir repris et on ne fait pas notre contrat parce que pas assez de clients. Les trois-quarts sont encore chez eux et certains n'osent pas reprendre pour le moment.

Sinon, je suis allée au restaurant une fois avec des potes en tant que cliente depuis la reprise. On a mangé en terrasse et on a bien profité parce qu'on était quasi les seules, ce qui veut dire que la distanciation était largement respectée.

@Mai-Tai a dit dans Popcorn Challenge Lecture 2024 :

Un livre avec une femme en héros principal

Je commence l'année en achevant une lecture de cette thématique : Apaiser les tempêtes de Jean Hegland (l'écrivaine de Dans la forêt). Les deux personnages principaux sont des femmes et l'histoire est centré sur leur rapport à la maternité et à leur rôle de mère. Très sympathique lecture pour démarrer l'année !

(Attention bibi a ressorti un extrait de travail sur l’œuvre, comme ça, ça vous donne une légère idée de comment on traite une œuvre littéraire à la fac) :

Et cette fois-ci je vais vous parler d'un roman d'un auteur phare de mon adolescence, j'ai nommé Hermann Hesse et de son œuvre L'Ornière. Nombreuses sont les thématiques qui reviennent continuellement dans l’œuvre d’Hermann Hesse, c’est notamment le cas de l’opposition entre nature et esprit (au sens spirituel), la société pervertit, brise l’individu, le savoir seul ne suffit pas à rendre l’individu heureux.
L’Ornière a été publiée en 1906. L’histoire se centre sur le jeune Hans Giebenrath, un adolescent aux capacités intellectuelles (on dira plutôt « de travail ») exceptionnelles et qui va être poussé par ses professeurs, le pasteur de la ville et son père à passer le concours pour entrer au séminaire de Maulbronn. Cela, dans le but de devenir pasteur, avenir des plus glorieux pour la fine fleur des jeunes gens d’Allemagne à cette époque. Le roman fait partie de ce que l’on appelle le Bildungsroman, c’est-à-dire le genre du roman d’éducation, on suit donc le jeune Hans depuis ses révisions pour le concours d’entrée au séminaire, son année en tant que séminariste, puis sa chute progressive avec le début de sa dépression jusqu'à sa descente aux enfers.
Le roman s’inspire en grande partie du vécu d’Hermann Hesse qui a lui-même été séminariste à Maulbronn. Celui-ci s’en est échappé à peine six mois après y être entré (à l’instar du personnage Hermann Heiler). On peut donc supposer qu’à travers cette oeuvre, Hesse nous évoque ses propres sentiments d’adolescents et critique un système, une vision des choses qui lui déplaisaient à cette âge-là et qui l’a lui-même mené à la dépression au même âge que le personnage de Hans.

En effet, tout au long du récit l’on constate que le rôle et l’importance du jeune garçon dépendent de la présence ou de l’absence de la connaissance scientifique dans sa vie. Au début de L’Ornière, elle est prépondérante et occupe les journées entières de l’adolescent, même lorsque celui-ci est censé être en vacances. Cela étant, Hans n’a donc aucun contact avec les autres, ce qui le conduit à être enfermé dans une tour d’ivoire par ses enseignants. Néanmoins, la rencontre avec Hermann Heilner - qui deviendra son ami l’espèce de quelques mois - va lui permettre de comprendre que la connaissance ne doit pas déterminer complètement les rapports entre individus, elle ne doit pas les éloigner, les séparer mais, au contraire, être une façon de se rapprocher et de participer activement à la société. L’intellectuel, le scientifique doivent être pleinement ancrés dans la communauté, si ils estiment que celle-ci n’a rien à leur offrir, ils s’isolent du monde et se retrouvent ainsi complètement déconnectés du monde social et des normes qui la régissent.
Dans L’Ornière, Hermann Hesse critique donc le fait que la connaissance scientifique désacralise le social, le religieux, le rapport de l’homme à la nature - qu’elle considère comme préoccupation indigne du savant -, et sa volonté de s’approprier tous les domaines de connaissance.
Cette appropriation, qui relève de la volonté du profane à expliquer le sacré, détruit justement ce qui est considéré comme sacré. Par profane, l’on entend un individu extérieur au cercle du sacré, c’est-à-dire, pour prendre un exemple, un savant non religieux qui va traiter de la religion. Or, c’est le fait de déconstruire le sacré qui nuit à la société et aux individus, car cela détériore le système de valeurs qui est à la base de la communauté et des liens qui unissent les individus entre eux. Dès lors que l’on remet en question les fondements de la société (ce qui est sacré), les individus la composant se sentent perdus et sont désunis car plus aucun lien ne les lient entre eux. C’est justement ce que tous les sceptiques dénoncent à la même époque (Weber, Durkheim, Broch…).