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Dirty Cop
Après avoir servi dans le corps des Marines au Vietnam, Travis Bickle, jeune homme fraîchement débarqué de son Midwest natal à New York se met à la recherche d'un travail. Insomniaque et solitaire, il devient chauffeur de nuit pour une compagnie de Taxi. Ses sorties nocturnes dans les bas-fonds de Manhattan, du Bronx à Harlem, lui feront peu à peu perdre la tête. L'ennui, l'angoisse et la déprime de sa vie feront bientôt place à la rage et la fureur qu'il a tant accumulée en broyant du noir dans sa voiture et dans le trou miteux qui lui sert d'appartement. La goutte qui fera déborder le vase sera provoquée par une jeune fille de 12 ans, prostituée et prisonnière de ses souteneurs, s'ensuivra une frénésie meurtrière pour tenter de la délivrer et sauver le peu d'innocence qui lui reste.
Réalisé par Martin Scorsese, basé sur un scénario de Paul Schrader, avec, devant la caméra, Robert De Niro, Harvey Keitel et Jodie Foster. Le compositeur Bernard Herrmann s'est occupé quant à lui de la bande originale, ce sera son chant du cygne.
S'étant inspiré en partie de sa propre expérience pour écrire son scénario, Paul Schrader livre une histoire des plus percutantes, qui sous ses airs de descente aux enfers longue et impitoyable, s'avère être en réalité une quête d'acceptation de soi. Recraché par les entrailles du Vietnam, Travis Bickle qui se définit lui même comme un abandonné de Dieu, erre la nuit sans but dans les rues crasses de New York, un fantôme témoin de la décadence la plus abjecte, luttant constamment pour contenir le tueur fou qu'il est en réalité, une bombe à retardement ambulante qui tôt ou tard finira par imploser. Robert de Niro est magistral, on partage sa folie, ruminant avec lui toutes les idées moches qui lui passent par la tête, et savourant avec délectation son passage à l'acte sur les salopards finis qui auront le malheur de tomber sur lui.
Martin Scorsese filme le dépotoir géant qu'était le NY des années 70 comme personne, un véritable artiste de la violence, sa réalisation retranscrit parfaitement la chaleur moite de Harlem et la froideur glaciale d'un Time Square pourtant bondé. Sa vision nihiliste du monde se reflète à travers le rétroviseur de Travis, miroir de l'âme putride d'une ville qui attend la pluie salvatrice qui lavera ses rues une bonne fois pour toutes. -
Dirty Cop
@Peri a dit dans Images drôles :
Il me manque 2020
Contagion de Steven Soderbergh, c'est pas 2020, mais le plot est le même.
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Dirty Cop
Les Visiteurs, en 1992. Bah quoi, faut se mettre à la place des personnages, pour eux c'est une dystopie.
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Dirty Cop
@Noodle On s'en fout, ils se ressemblent tous.
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Dirty Cop
Le voilà le rouquemoute le plus stylé de la création. -
Dirty Cop
Dans les films d'horreur impliquants un tueur en série ou un monstre quelconque, les protagonistes parviennent toujours, à un moment ou à un autre, à prendre le dessus sur le méchant, mais au lieu de l'achever comme il se doit alors qu'il est au sol, ils s'enfuient comme des cons pour mieux se faire massacrer après.
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Dirty Cop
@Noodle D'accord, mais je relance plus tard.
La déchirure. (GG au type qui a trouvé le titre en VF)
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Dirty Cop
@jool Après le shampoing Strauss-Kahn, le bain de bouche Jool.
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Dirty Cop
@peri Si je pouvais mettre 100 cœurs je le ferais, tu m'as fumé
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Dirty Cop
@jool Je voulais te le faire remarquer depuis un bail déjà. Tu sais à qui tu me fais penser avec ces ballons rouges ?
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Dirty Cop
@pascal09 Cats peut-être ? L'horreur à l'état pure.
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Dirty Cop
Je vais spoiler les saisons 9 et 10 de TWD
Du coup je vote Mr. Blonde -
Dirty Cop
Le saviez vous....Noir ce nest pas un gros mots!!!!
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Dirty Cop
Je vote pour ThebaptIII.
Y a que David Lynch pour réussir à te transformer une scène dans un dinner lambda tourné comme un téléfilm en quelque chose d'aussi effrayant et surréaliste.