Le ou lesquels ?
Moi, je n'ai que celui ci :

Pas besoin de traduire ?

Tiens je lance une question, en mode grincheux :
Pourquoi il fait un temps de m**** ?

@Peri
J'ai eu les deux, et ce qui est bizarre, c'est que la fille qui a appris à lire à 4 ans, en regardant son frère et qui a toujours été bonne élève lisait très peu. Son frère, le cancre se faisait pincer avec un livre sur les genoux pendant la leçon de grammaire et a lu énormément, jusqu'à ce que sa pathologie diminue ses facultés de concentration.

@LeaPierce
la pendue était trop belle, je pense que je n'aurais pas laissé ma fille le lire ... et pourtant, j'ai été beaucoup plus choquée de ne pas pouvoir le finir que par ce que j'avais lu. Je n'avais d'ailleurs certainement pas tout compris.
Du coup, je me suis vengée, je suis très vite devenue une spécialiste d'Agatha Christie !
Mais j'étais insatiable, j'avais des livres cachés partout, même au dessus de la chasse d'eau ( à l'époque, elles étaient en hauteur ).
Et c'est vrai que j'étais souvent privée de lecture comme punition. Mais j'arrivais toujours à contourner.

J'ai un passé de lectrice contrariée :
Je ne suis allée à l'école qu'à 5 ans, et mon seul but, alors que j'étais une petite sauvage, était d'apprendre à lire.
Je savais donc lire avant d'entrer au CP.
Quand j'ai fini les mémoires d'un âne, tout le monde a applaudi.
C'est ensuite que ça s'est gâté.

A l'école, jusqu'en CM2, il y avait leçons de lecture, ou il fallait supporter le même texte ( que j'avais déjà lu avant ) annoné par des enfants enrhumés. Et en plus, me faire gronder parce quand on m'appelait à mon tour, je ne savais pas où on en était.
Et puis il y avait les leçons... qu'il fallait apprendre par coeur, et que je ne savais jamais parce que la comtesse de Ségur, puis le club des 5 ne retournaient se cacher sous le livre d'histoire ou de géographie que quand ma mère était dans les parages.

Mon plus gros traumatisme date de l'été de mes 9 ans. Ma mère s'était vantée à des amis que nous étions tous de gros lecteurs et que comme le budget livre était limité, à un moment, on se passait les livres et qu'elle lisait le club des 5. Quand je me suis trouvée à court, j'ai donc attrapé la pendue était trop belle et je me suis plongée dedans jusqu'au moment où ma mère a poussé un hurlement et m'a arraché le livre des mains. Je n'ai jamais su la fin, et j'avoue qu'aujourd'hui encore, ça me travaille ...

L'année suivante, c'est pendant une partie de cartes chez mes grands parents que j'ai entamé l'histoire de France selon Bérurier de San Antonio. Cette fois, c'est un éclat de rire qui m'a trahie, et cette fois encore on m'a arraché le livre des mains. mais là, j'ai dépassé le traumatisme : Je me suis acheté le livre il y a quelques années, et j'ai pu le finir.

Lorsque j'ai eu 11 ans, mes parents ont déménagé. Avant qu'on installe la bibliothèque, j'avais des cartons de livres dans ma chambre, dont la série des Claudine de Colette. Ma mère m'a interdit de les lire prétextant que ce n'était pas de mon âge, mais en veillant un peu, j'ai pu terminer la série.

Aujourd'hui, ça va : J'ai 63 ans et je peux lire tout ce que je veux : polars, romans, essais ... et je ne m'en prive pas !

@Guilldels
Je ne sais pas si ça répond à ton questionnement, mais je n'ai jamais voulu rentrer dans le : "que c'est mignon à cet âge là, il ne faudrait pas que ça grandisse".
Dès que mes enfants sont nés, j'ai essayé de me mettre dans la tête, que mon rôle était de les aider à grandir.
Et ils grandissent très vite, avec et contre nous, par identification et opposition.
Et nous, on continue notre vie en même temps... alors évidemment, ça passe vite.
Mais il y a des moments privilégiés, des étapes...
Et ne pas oublier de leur rappeler qu'on les aime, surtout quand on doit les recadrer ou quand on est un peu dépassé...

@Shanna
Zut ! tu m'as reconnue !

Cette fois, j'ai voté anonymement, je me demande si ça va se voir ...

Personne ne culpabilise aussi facilement qu'une mère.

Et comme c'est lourd à porter, quand on risque de flancher ... on partage le poids avec ceux qui sont autour...

C'est humain !

@Doctor-Mox
Bon, remettons les évènements dans l'ordre chronologique :
B est parti depuis 2004.
GB part à sa recherche en 2005, puis il revient, on ne sait pas où, ni quand.
Puis, notre ami DM court le marathon de BP

J'ai bien avancé, non ?

@Miliam

Mère fille, c'est une relation qui n'est pas toujours facile.
La petite fille s'identifie et s'oppose à sa maman.
Quand la petite fille grandit, c'est encore une autre histoire...
Qui demande parfois un éloignement temporaire pour retrouver ses marques de fille adulte à mère.
Se le dire, et se dire que l'amour est toujours là, même si la distance est nécessaire, c'est important.

@Chibi
merci !
Oui, je sais.
Les psychiatres me disent que je n'y suis pour rien, mais le fait de développer cette maladie est tellement multi factoriel qu'on se dit toujours que "si ...".
Mais je choisis tout de même d'aller de l'avant et de l'aider en ... n'intervenant pas dans le déroulement de sa maladie, c'est le rôle du CMP et en privilégiant le rapport mère-fils, toujours problématique dans cette pathologie.

@Barbouille
A l'âge où je suis, il y en a eu plusieurs...

Le projet professionnel : Ça n'a pas été facile au début, parce que le projet est né après que j'ai abandonné mes études. Alors, ça a été se former en travaillant ... tout au long de ma vie de travail. Ça a été source de beaucoup de difficultés, beaucoup d'inventivité, beaucoup de joies, beaucoup de rires... pendant 42 ans. Je pense souvent à d'anciens élèves, j'en rencontre certains où j'en ai des nouvelles.

Le projet familial a été semé d'embûches : une fausse couche au bout du cinquième mois de ma première grossesse, l'arrivée facile et heureuse de mon fils et ma fille puis le décès brutal de leur père alors qu'ils avaient 11 et 12 ans. J'ai essayé de les accompagner le mieux possible. Ma fille a grandi sans souci, mais mon fils a développé une psychose. Il est autonome, traité, mais l'impression que j'aurais du pouvoir "lui éviter ça" subsiste...

Ma troisième vie, celle de retraitée, grand mère, campagnarde et surtout apaisée... ma foi, ne s'annonce pas trop mal, même si dans la grand mère cool subsiste toujours la mère inquiète ...

@Roma31
Je ne peux pas répondre à sa place, mais ça m'étonne de sa part.

@Dryanaide
Ce n'est pourtant pas son genre.

@Roma31 a dit dans Les droits imprescriptibles du lecteur :

Daniel Pendant devait venir rencontrer nos élèves de lycée professionnel il y a une dizaine d'années. Finalement il ne s'est pas présenté et ne s'est même pas excusé !

Ton téléphone s'est amusé !

Ah ! contente de revenir ! J'ai bien essayé de travailler dehors, mais il fait un temps de 6 décembre !

Bouhhhhhhhh !

J'ai cru que j'étais partie aussi de popcornfr à l'insu de mon plein gré !
Je n'arrivais pas à reveniiiir !

@LeaPierce a dit dans Les droits imprescriptibles du lecteur :

r

Je lis peu à haute voix . Par compte, je lis aux toilettes :
Le dernier, c'était Je n'ai encore rien dit de François Morel, une chronique à chaque passage ...
En ce moment, c'est Ce que parler veut dire de Bourdieu, qui demande une lecture lente et concentrée !

J'aime beaucoup Daniel Pennac.
J'aime beaucoup les droits du lecteur qu'il propose, qui ont aidé bien des enseignants à réconcilier des élèves avec la lecture. Je fais un copié collé :

Le droit de ne pas lire.
Le droit de sauter des pages.
Le droit de ne pas finir un livre.
Le droit de relire.
Le droit de lire n'importe quoi.
Le droit au bovarysme (maladie textuellement transmissible)
Le droit de lire n'importe où.
Le droit de grappiller.
Le droit de lire à haute voix.
Le droit de nous taire.

Y a-t-il un de ces droits qui vous rebute ? Un qui vous libère ?