Mon amie, tu es partie sans bruit, presque sur la pointe des pieds.
Tu m'as demandé de te sortir de là, m'a reproché de ne rien faire pour toi.
Comment pouvais-je lutter contre la raison de ces médecins?  Ils m'ont persuadée que c'était pour ton bien.

Je ne voulais pas te voir souffrir, même si j'avais envie de t'emmener avec moi.
C'est dans les livres que se termine ainsi parfois la vie, sans douleur malgré la maladie, sur des routes fleuries et ensoleillées.

On te soulageait et c'est pourquoi tu avais encore cette force de te rebeller.

Si j'avais pu je t'aurais emmener avec moi et, malgré le froid, nous aurions encore mis nos pieds dans le sable et dans l'eau, juste pour se rappeler les jours heureux, les jours à deux, à trois et plus parfois.
Sur une terrasse nous aurions manger un plateau de fruits de mer.....du moins toi, et tu te serais peut être régalée. Je dis bien peut être, car tu mangeais si peu dernièrement.

Ta rage de vivre m'a fait mal, car il était trop tard, trop tard pour te soigner, trop tard pour te sauver.

Tu as toujours ignoré ces alertes, toujours repoussé les soins dont tu avais besoin, toujours fait qu'à ta tête, te détruisant à petits feux.
Et tu es arrivée au point de non retour, par ta faute.

Je t'en veux pour cette négligence, je t'en veux pour m'avoir culpabilisé de ne pas t'emmener, je t'en veux pour être partie ainsi.

Tu étais mon amie et tu m'as laissée seule, d'un coup, désemparée sur le bord de ton lit.......tu es partie, endormie pour toujours.

Je t'aime Véro et je ne t'oublierai jamais.


Voilà comment ça s'est passé

• l'ordinateur : introduisez votre prénom et votre âge.

• moi : anne , 68 ans

• l'ordinateur : entrez votre mot de passe

• moi : anne

• l'ordinateur : désolé, votre mot de passe ne doit pas être votre prénom

• moi : Michelin

• l'ordinateur : désolé, le mot de passe doit avoir au moins 10 caractères

• moi : michelines

• l'ordinateur : désolé, le mot de passe doit contenir au moins un chiffre

• moi : deux michelines

• l'ordinateur : désolé, le mot de passe doit contenir un chiffre sous forme de guarisme (ex 2)

• moi : 2 michelines

• l'ordinateur : désolé, le mot de passe ne soit pas contenir d'espace

• moi : 2michelines

• l'ordinateur : désolé, le mot de passe doit contenir au moins une majuscule

• moi   2michelinesdeMERDE

• l'ordinateur : désolé, le mot de passe ne doit pas contenir deux majuscules successives.

• moi : 2PutainsdeMichelinesdeMerde !

• l'ordinateur : désolé, le mot de passe ne doit pas contenir de signe d'exclamation

• moi : 2PutainsdeMichelinesdeMerdeQuetupeuxtePlanterdansleCul

• l'ordinateur : désolé, ce mot de passe existe déjà

Avez-vous déjà été confronté à ce genre d'exercice et avez-vous réussi à mettre un mot de passe que vous pouviez retenir ?

En cette période un peu anxiogène due au mauvais temps et aux conflits internationaux, je vous transmets un petit tuyau pour apaiser un peu notre niveau d'anxiété.

À la télé un représentant du Dalaï-Lama affirmait que pour obtenir la paix intérieure nous devions toujours finir ce que nous avions commencé, et qu'à cette condition nous bénéficierons davantage de calme dans nos existences.

J'ai regardé autour de moi dans la maison pour trouver les choses que j'avais commencées sans les terminer...
Et.......j'ai fini une bouteille de rosé de Provence, ...une bouteille de Bordeaux,...une ote bouteille de Roussillon,... une vouteille de vodka, .....une buteil de poaare. ...in rest dwiski et......un rom blan.

Tou nimaggine pa com jem sens hachemen mieu mintnan.

Psasse el mssage a tou ceux con bsoin de paix intérieur et di leurke jeu lé zém .

Bon zournée !

J'ai gardé mon petit fils hier soir et ma fille n'a pas cessé de m'envoyer des textos pour savoir si tout allait bien.

J'ai fini par lui envoyer cette photo en lui disant que tout était sous contrôle.

Hello c'est moi ANNE5983

Vous m'avez sans doute déjà rencontrée car je passe et publie depuis quelques temps sur ce forum, incitée par mes amis belges Pacha et Wawa.

Mais non ! Je ne suis pas belge, bien que j'aime les frites aussi.

Copier coller de votre tuto de présentation
"Qui suis-je ? Prénom ? Âge ? Genre ? Localisation ? Emploi / études ?"
Aucune importance tout ça, je suis ici pour me distraire et j'espère le faire avec vous tous car je n'ai ni âge, ni genre pour mes idées, elles peuvent être puériles comme les enfants ou mûrement réfléchies selon les circonstances, mais aussi amusantes quand je me lâche.

D'ailleurs pour la gente féminine et pour le plaisir des yeux, je vous joint cette photo

Et pour vous messieurs

Au plaisir de vous croiser  !

C'est tellement vrai !

J'ai pris un coup de vieux dernièrement quand à la pétanque, après avoir réussi un beau tir, j'ai entendu parmi les curieux, quelqu'un dire : "elle tire bien mamie".
Jamais on ne m'avait appelée "mamie" même si je suis depuis longtemps en âge de l'être.
Ça m'a vexée. Avant on disait "elle tire bien la dame".

Qu'est-ce que vous pensez de mon truc ?

Pétrichor : "Pétrichor" est le nom donné à l'odeur de la terre après la pluie.....surtout quand il n'a pas plu depuis longtemps.
Je ne l'ai pas appris aujourd'hui mais je crois qu'il est peu connu car peu employé.

Quand ma fille va voir son chien hospitalisé et perfusé.
Une sortie exceptionnelle et tant d'Amour à donner

Quelles sont les meilleurs moments de votre année 2024 ?
Presque tous, beaucoup de voyages, de sorties, d'apero et de "bouffes" entre amis.

Que retenez-vous de positif mais aussi de moins bon dedans ?
De nombreux partages de bonheurs et de joies......que du bon en fait.

Que vous a-t-elle apporté ? (Changements, réussites, accomplissements, projets, voyages...)
Là je suis moins enthousiaste, car si elle m'a permise de comprendre que la vie est courte, qu'il faut en profiter au maximum, et de ce fait les projets de voyages sont très nombreux.......Elle a aussi marqué un tournant assez perturbant au niveau de ma santé : ma vue qui fout le camp rapidement et brutalement (DMLA stabilisée depuis 2015 qui se rappelle à moi).

Et pour compléter : qu'attendez-vous de 2025 ?
En janvier le dernier contrôle des reins de mon homme qui confirmera que son cancer a bien disparu
Et qu'il n'y a pas de recidive,
Que ma vue arrête de se détériorer aussi bien pour moi que pour mes proches, pour qu'ils n'aient pas à subir aussi mon handicap.
Et surtout que mon moral tienne bon.

Une gare, un quai, un banc.......

Ce matin j'ai eu cette sensation bizarre, que c'était la dernière fois que j'irai à mon rendez-vous annuel sur ce petit quai de gare.

En effet, hier un homme en blouse blanche m'a annoncé tout de go cette putain de mauvaise nouvelle que personne ne voudrait jamais entendre : "Madame, vous allez partir pour un long voyage sans retour, j’en suis désolé, je ne peux plus rien pour vous".

Alors comme chaque premier dimanche de mai, je fais ce chemin qui mène de chez moi à la gare et je m'assois là, toujours sur le même banc et j'attends.

Ho ! je ne sais pas pourquoi depuis vingt ans j'espère encore qu'il viendra, mais c'est plus fort que moi, la peur de rater notre rendez-vous sans doute...

Nous avions toute la vie devant nous, la fougue de la jeunesse..... et nous nous étions fait cette promesse de nous retrouver un jour de mai sur ce quai, sur ce banc, pour ne plus jamais nous quitter.

Et je suis encore là après tant d'années à l'attendre, à l'espérer, à l'aimer encore malgré sa lourde absence.

C'est fou comme une amourette de vacances peut ainsi chambouler toute une vie.
Je sens encore ses baisers, ses caresses et je revois ses yeux pleins de promesses.

Pourtant je suis là, seule, et j'attends.

C’est étrange comme le temps passe vite, mais la mémoire ne s’efface jamais.
Cela fait maintenant plusieurs heures que j’attends là.

Quelques personnes sont venues me saluer et m'ont demandé si j’allais bien. J'ai répondu en souriant, "oui je vais bien merci"... Si ils savaient que bientôt je ne pourrais plus leur répondre.

Ils se souviendront peut être de cette femme au regard triste et penseront : Quelle pauvre existence pour cette dame, c’est bien pathétique cette tristesse !

Même le chef de gare est venu un peu me parler.
C’était une petite gare dans un petit village, des trains il en passait très peu, alors il avait largement le temps de discuter avec les passagers qui restaient uniquement pour cela.

Je pense qu’il avait compris que je ne voulais pas parler et compris aussi que c’était la dernière fois qu'il me verrait.

Je me levais, lasse, fatiguée.
Il m'a fait un petit geste de la main, comme pour me dire adieu.

Et puis j'ai marché le long du quai, et pour me rassurer, comme pour compter le temps, je comptais un par un le nombre de mes pas qui me guidaient vers la sortie, sans me retourner, sans attendre le dernier train.

Je ne pouvais plus avancer très vite, ma maladie m’épuisait à chaque mouvement, j’avais tellement mal, c’était indescriptible.
Dire que bientôt je ne souffrirai plus, bientôt je ne penserai plus, bientôt j'aurai oublié tout cela.

Comme toujours avant de partir, je me retournais pour saluer d’un clin d’œil le quai vide et lui dire à l’année prochaine, mais cette fois ci, je ne voulais pas le faire, trop triste, trop peinée, c’était la dernière fois et j’avais peur.

Mais l’esprit ne dirige pas toujours le corps et, je ne sais pas l’expliquer, je me suis retournée, sans le vouloir, comme ça, et je l'ai vu......il était là et m'appelait : "Anne, c'est moi, je ne t'ai jamais oubliée".

Je pensais alors "la maladie te joue des tours", et j'ai continué à avancer comme si je n'avais rien entendu.

"Anne, Anne, attends moi, je suis là"

Je me suis alors retournée encore une fois et à cette seconde-là, seules les personnes qui ont connu le grand amour, la puissance des sentiments, les frissons qui te transpercent de haut en bas...... seules ces personnes peuvent comprendre ce que j’ai ressenti.

Je ne sentais plus mon cœur battre et il a même cessé de battre un court moment comme une mort soudaine, mais qui ne voulait pas dire que c’était la fin, je me trouvais en face de celui que j’attendais depuis trop longtemps.

Il m'a pris dans ses bras, et tous les mauvais jours, les douleurs, les souffrances de ma triste vie furent effacés en un instant, il était bien là, il était maintenant à moi..... je pouvais mourir, j’étais enfin heureuse !

Cela fait maintenant 20 ans que Patrick est près de moi,  et la seule chose que je puisse dire aujourd’hui est qu'il n’y a pas plus belle médecine que l’amour, cela guérit tout, même de la mort !

Ceci bien sûr est une fiction, toute ressemblance avec quiconque ayant existé est pure coincidence.

Il n'y a que la conclusion qui est réelle : l'Amour guérit de bien des maux et le bonheur en fait est comme l'ivresse, et il ne faut pas avoir peur de s'y noyer.

C'est la journée des calins

Celle là est bien trouvée et me fait bien sourire

Une merveille de la nature

Et pour compléter cette discussion sur les viennoiseries.

REFLEXION POETIQUE
Je viens de relire quelques poèmes de Ronsard tirés du recueil "Les Amours", dont "Cueillez dès aujourd’huy les roses de la vie."
Et j'ai pensé : "quel romantique ce Ronsard".

Mon mari lui me fait remarquer que si c'est en des termes galants que Ronsard exprime son désir.…il veut tout simplement s’envoyer en l’air.

Je lui rétorque : Sans doute, mais avec la manière…tant d’hommes aujourd’hui manquent de poésie…et plutôt que le rut sauvage, je préfère, et de loin, la façon romantique d’honorer une Dame.

Ces poèmes d'Amour étaient ils dédiés à Hélène, Marie ou Cassandre, ces jeunes femmes qu'il a sans doute désirées sans qu'elles ne soient jamais à lui ?

Et mon mari de rajouter : "Il a écrit ce poème où il semble dire gentillement : profitez-en maintenant que vous êtes jeunes et belles...... mais en même temps il essaye la persuasion intéressée : "Vous serez au fouyer une vieille accroupie

Regrettant mon amour et vostre fier desdain.".....
autant y passer maintenant car quand vous serez vieille et moche, il sera trop tard.
Pas vraiment élégant, ni poétique !
Ronsard était, semble-t-il un peu filou."

Pourtant ses vers sont immortels.
Quel Ronsard du XXIème siècle pourra-t-il susciter dans cinq siècles un tel engouement et une telle ferveur ?

Pourtant si on veut donner une suite bien réaliste à ces quelques vers : Cueillez dès aujourd'huy les roses de la vie....ce serait cette réponse d'Hélène en un vaudeville...

"Oui, mais pas avec toi, vieux cochon !"

Une pièce de boulevard… Une pantomime.
Et même si le rire disparaît sur ce visage.
La beauté de la musique des mots demeure.
Et l’ami Ronsard a de beaux jours devant lui.
Quand nous autres, condamnés dès demain…
Ignorés de tous,
Fantômes sans os, nous prendrons notre repos.

Je viens d'écouter un vieux vinyle de Moustaki.
Un vrai bonheur !.
C'est curieux comme ce poète peut m'apaiser avec pourtant des chansons qui transpirent souvent de regrets, comme par exemple "il est trop tard" dont je vous mets la fin :
"....Pourtant je vis toujours, pourtant je fais l'amour
M'arrive même de chanter sur ma guitare
Pour l'enfant que j'étais, pour l'enfant que j'ai fait
Passe passe le temps, il n'y en a plus pour très longtemps
Pendant que je chantais, pendant que je t'aimais
Pendant que je rêvais il était encore temps".
Peut être parce que ses chansons sont proches de nous tout compte fait, comme ici avec le temps qui passe.
Hâtons nous de vivre et d'être heureux......le temps passe si vite.